Habituellement, je ne regarde jamais l’émission : « on n’est pas couché ». Pour plusieurs raisons. D’abord, c’est beaucoup trop tard. À ces heures-là, je dors. Ensuite si je ne dors pas, il y a toujours mieux à faire. Enfin de la radio filmée un peu hystérique, je n’aime pas trop.
François Miclo avance encore d’autres motifs. Je ne les partage pas tous…
En revanche, les réseaux ayant appelé mon attention sur ce qui s’était passé, je me suis infligé la séquence Onfray versus Vichinsky-Freisler. Effarant. Pas moins de 148 interruptions infligées à l’invité. Toutes plus violentes, éructantes et grossières les unes que les autres. Ce n’était plus de l’animosité, mais de la haine. Significatif du début de panique qui commence à saisir le Mainstream. Même le très consensuel et bien-pensant Ruquier été choqué. C’est dire…
Pour ma part le pire moment a été quand le dénommé Yann Moix, pour ce qui me concerne, inconnu au bataillon a asséné dégoulinant d’arrogance et de mépris : «Qu’est-ce que vous appelez le peuple, Michel Onfray. Ça ne veut rien dire le mot peuple.».
François Miclo lui a répondu. Par une exécution concise et définitive. Où il y a ça :
«Je ne veux pas te faire ici un commentaire du Livre II du Capital. Essaie seulement de lire ou de consulter ce chef d’œuvre. Tu verras alors la position qui est la tienne : celle du bourgeois qui veut tout ôter au peuple, ses vivres, ses couilles et l’idée d’en être un. »
Elle mérite vraiment un petit détour.
Je me permets de la relayer.