« Nous devons des égards aux vivants, aux morts nous ne devons que la vérité ». C’est Voltaire qui a raison.
J’ai toujours connu André Glucksmann du mauvais côté. De Mao à l’empire américain. Du soutien sans faille de la folie de la Révolution culturelle chinoise, à celui de la criminelle guerre américaine de Bush en Irak. En passant par toute les mauvaises causes. Maoïste puis néocon.
Et toujours égal à lui même. Imposteur faisant un tri soigneux entre les suppliciés en fonction de qui étaient les bourreaux. Les victimes de la révolution culturelle étaient pour lui transparentes. Les dizaines de milliers d’Irakiens morts de la prédation de Bush ne comptaient pas.
Il était sectaire et intolérant, justifiant toutes les exactions de ses maîtres successifs.
Il ne me manquera pas.