Une forme bizarre de parlementarisme.

A general view taken on August 27, 2014 shows the weekly French cabinet meeting at the Elysee presidential palace in Paris. French President Francois Hollande on August 27 installed Emmanuel Macron, a former banker and ally, as economy minister in an emergency reshuffle seen as the "last chance" to haul France out of the biggest crisis of his presidency. AFP PHOTO / POOL / FRED DUFOUR

 

Nouveau débat sur Atlantico. Avec Roland Hureaux sur les contradictions au sein du gouvernement et la façon dont elles sont gérées.

Situation tout à fait nouvelle sous la Ve République qui instaure une forme bizarre de parlementarisme.

Le gouvernement de la France n’est pas constitué pour la mise en œuvre d’une orientation décidée par le Président de la République, à charge pour lui d’obtenir la confiance de l’Assemblée Nationale. Il n’est pas non plus constitué comme sous la IIIème et la IVe République en fonction des rapports de force au sein du Parlement, donnant un peu à chacun pour constituer une majorité. Dès lors que cet équilibre était rompu le gouvernement était renversé.

La méthode Hollande consiste à appliquer cette pratique, non pas à l’Assemblée nationale, mais au parti socialiste en fonction des équilibres de courants. Cela assure une stabilité puisque plus personne ne démissionne jamais et que les postes sont attribuées à partir de castings à peu près opaques, qui propulsent aux manettes des gens dont la plupart n’ont pas le niveau.

Ceci génère un désordre probablement plus néfaste que l’instabilité parlementaire des républiques précédentes.

atlantico.fr_-_evitement_pour_tous_la_majorite_prise_au_piege_de_contorsions_semantiques_toujours_plus_audacieuses_-_2016-01-14

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Régis de Castelnau

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