Les tweets de Monsieur Edwy

Plenel

Je n’accorde pas d’ordinaire une grande importance à Edwy Plenel.

Je le rencontre le plus souvent via les réseaux sociaux, sous différentes formes : articles, vidéos, podcasts d’émissions radio ou tweets. Par nature, les tweets sont ambivalents : ils ont l’inconvénient de proscrire le développement de la pensée et d’annuler la nuance, l’avantage d’une concision ne diluant pas le raisonnement et sa structure dans le langage. L’essentiel y est concentré. Occupée au quotidien par les questions de défense et de politique étrangère sous l’angle cognitif, mon intérêt pour la manière dont nous raisonnons sur le terrorisme et l’islamisme, pour les stratégies discursives qui viennent en appui, leur style, a fini par percuter les tweets de Monsieur Edwy. Ces tweets n’ont pas attiré mon attention parce qu’ils sont signés Plenel, mais parce que les tweets de Plenel sont à certains égards exemplaires d’une manière de raisonner, qui y apparaît pure et condensée.

Le premier sur lequel je suis tombée, si ma mémoire est bonne, a suivi les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et la supérette casher. Le message du tweet était : « L’enfance misérable des frères Kouachi. A lire impérativement pour se ressaisir », suivi d’un lien vers un article du site Reporterre.

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Le lien de causalité établi entre « l’enfance misérable » et l’acte terroriste est asséné avec la force de l’évidence qu’ont toujours aux yeux de ceux qui les répètent les poncifs impensés et non démontrés. C’est certes une croyance assez répandue, surtout à gauche et à l’extrême gauche, y compris chez certains sociologues dont on pourrait attendre qu’ils travaillassent au lieu de propager des idées reçues et de les estampiller « sciences sociales », mais elle est ici merveilleusement résumée. D’autant que Plenel donne en quelque sorte l’ordre d’y adhérer (« impérativement ») si l’on veut faire partie de ceux qui se « ressaisissent », sous-entendant donc que ne pas y adhérer serait une marque de « dessaisissement » politique.

Pour notre malheur, les débats sur le sujet tournent très vite en France aux querelles autour de la « culture de l’excuse », alors que ce n’est pas la question. La question n’est pas de savoir si une analyse « excuse » ou non ceux qui commettent des actes terroristes, la question est de savoir si l’analyse est vraie ou fausse. Et il se trouve qu’une somme de travaux assez considérable, réalisés par des chercheurs en sciences sociales ou des équipes pluridisciplinaires spécialisés à travers le monde depuis quelques dizaines d’années, travaux solides, documentés, avec des bases empiriques et statistiques sérieuses (dont le livre de Gérald Bronner, réédité récemment, La pensée extrême, comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques), montrent que le lien de causalité dont Plenel intime l’ordre de se souvenir de l’évidence est… faux. On note d’ailleurs qu’Edwy tweete moins sur « l’enfance misérable » des terroristes quand ceux-ci n’ont pas eu d’« enfance misérable ».

La vérité est que le profil des terroristes islamistes est pluriel, qu’on trouve entre autres parmi eux une part importante de jeunes hommes issus de la classe moyenne, ayant parfois suivi des études supérieures, et dont les familles étaient plutôt bien insérées, qu’il s’agisse d’individus immigrés acculturés ou natifs d’un pays occidental – ce type de profil, qui n’est pas le seul, est bien décrit dans l’ouvrage de Marc Sageman, Le vrai visage des terroristes, psychologie et sociologie des acteurs du djihad. Sa présence, non marginale, n’autorise donc pas à établir un lien de causalité entre la misère – ou l’exclusion – et le terrorisme. On peut aussi prendre le problème à l’envers : dans une interview datant du début des années 2000, Gérard Chaliand, un des spécialistes français de l’histoire de la guérilla et du terrorisme, a cette formule lapidaire : « Ce n’est pas la pauvreté qui explique le terrorisme : il ne se manifeste pas chez les Africains ». Il s’y est depuis manifesté, sous la forme du terrorisme islamiste, par contamination, mais il était juste à l’époque de souligner qu’en toute logique, l’Afrique aurait dû être le plus gros producteur mondial de terroristes si la thèse était vraie, et qu’elle est donc fausse.

Un double mépris

Au bout du compte et au-delà des faits, deux mépris s’expriment dans cette idée qui paraît si évidente à certains. D’abord le mépris des pauvres qu’on croit défendre : les pauvres ou les exclus, réels ou fantasmés, sont des terroristes en puissance du simple fait de leur pauvreté ou de leur exclusion. L’idéologie est une conséquence de la pauvreté ; les pauvres n’ont pas les mêmes sentiments ou dilemmes moraux que les autres. Ensuite le mépris de l’ennemi, à travers le mépris de ce qu’il dit. Dans leurs revendications, aucun des terroristes qui ont frappé la France n’a dit lutter contre la misère et l’exclusion, mais pour Allah et sa victoire, selon l’idée qu’ils s’en font.

Le dernier tweet de Monsieur Edwy que j’aie eu l’occasion de lire, il y a un peu plus d’une semaine, concernait la venue de Tariq Ramadan à Bordeaux pour une « conférence » et la réaction peu enthousiaste d’Alain Juppé. Le message était le suivant : « Mélange de peur, d’ignorance et de préjugé, l’excommunication politicienne de Tariq Ramadan déshonore la France ».

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Je ne trancherai pas ici la question de savoir si Tariq Ramadan tient un double discours en fonction de ses publics ou s’il est « très clair » quand il s’adresse aux musulmans européens ou à ceux qu’il espère futurs musulmans. Le fait est que Tariq Ramadan est un prédicateur qui souhaite islamiser la modernité plus que moderniser l’islam, fait la promotion en Occident d’un islam revendicatif appuyé sur un discours victimaire, taxe « d’islamophobie », comme Plenel d’ailleurs, toute réticence ou tout refus de satisfaire les revendications identitaires et communautaires des musulmans, ne condamne, avec moult circonvolutions, le terrorisme islamiste que dans sa méthode et non dans ses objectifs – différence principale entre djihadistes et Frères musulmans – et fait régulièrement des insinuations conspirationnistes sur Facebook au sujet des attentats en Occident.

Le soutien aux supposés « opprimés »

Le soutien d’Edwy Plenel à Tariq Ramadan n’est pas neuf, et repose sur une conception de l’Occident comme coupable par définition, un romantisme idéologique assimilant tout groupe violent irrégulier plus faible que son adversaire étatique à des « opprimés » en « révolte légitime », la tendance à poser qu’une minorité, simplement parce qu’elle est minorité, a toujours raison. L’idéal démocratique et l’amour de la liberté d’expression en revanche, si souvent invoqués par Plenel pour défendre Ramadan, ne sont que des arguments fantômes, tant Monsieur Edwy a fait la preuve de son aptitude à ne pas tolérer le pluralisme des opinions quand les opinions ne lui conviennent pas et de ses velléités à faire taire ses contradicteurs.

Et c’est justement de ce point de vue que son tweet est remarquable : il inverse les faits et les responsabilités avec un aplomb édifiant. C’est un exemple typique de tentative de subversion idéologique. Si, dans un contexte interne que certains auront peut-être du mal à qualifier de guerre, car il ne s’agit pas d’une guerre conventionnelle, mais qui est au moins un contexte de violence terroriste et de guerre idéologique, on juge que soutenir la diffusion des idées de Tariq Ramadan n’est ni un sommet de pertinence stratégique ni une victoire de la démocratie, alors Monsieur Edwy vous traite d’« ignorant », de « peureux », ayant des « préjugés », et vous accuse « d’excommunication ». Le choix des mots n’était peut-être pas calculé, il n’en est pas anodin pour autant. En effet, il faut tout renverser pour retrouver le vrai : l’ignorance et les préjugés sont deux caractéristiques de l’islamisme ; l’esprit d’inquisition et la dérobade morale face à l’ennemi deux caractéristiques de Plenel. Quant au « déshonneur de la France », on sait ce qu’il reste à faire pour retrouver le vrai.

Laure Bardiès

18 Commentaires

  1. si j’accepte qu’on puisse critiquer cette idée qui semble une évidence que les djihadistes sont issus du terreau grandissant des abandonnés de la république,
    si je ne supporte pas plus que vous ce monsieur edwy,
    il n’en demeure pas moins que votre assertion: « Et il se trouve qu’une somme de travaux assez considérable, réalisés par des chercheurs en sciences sociales ou des équipes pluridisciplinaires spécialisés à travers le monde depuis quelques dizaines d’années, travaux solides, documentés, avec des bases empiriques et statistiques sérieuses (dont le livre de Gérald Bronner, réédité récemment, La pensée extrême, comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques), montrent que le lien de causalité dont Plenel intime l’ordre de se souvenir de l’évidence est… faux. » ne vaut pas tripette non plus et il est étonnant que qq1 qui se revendique du droit comme vous avance ce type d’arguments à base de postulats invérifiables et de références dont la légitimité reste à prouver …

  2. « Comment des hommes ordinaires deviennent des terroristes », vous citez le titre d’un ouvrage sur ce sujet. Mais les frères Kouachi n’étaient pas des hommes ordinaires. La plupart des enfants de 10 et 12 ans ne trouvent pas leur mère suicidée un jour à midi en rentrant de l’école et ne se retrouvent pas en foyer d’accueil car il n’existe aucune famille pour prendre soin d’eux. Ceci n’excuse pas cela mais cet événement a dû suffisamment les déstabiliser et les perturber pour les rendre plus perméables que d’autres à une idéologie totalitaire et les conduire à adhérer à un groupe aux pratiques abominables.
    La radicalisation de certains jeunes n’est certainement pas univoque mais n’oublions pas que la fragilité psychique constitue sans aucun doute un élément favorisant.
    Je n’apprécie pas non plus beaucoup Plenel mais, pour le coup, il avait raison de souligner ce point.
    Quant à Tariq Ramadan, pourquoi donc l’empêcher de parler ? Ses auditeurs seraient-ils tous si naïfs et si sots qu’ils seraient incapables de porter un jugement sur ce qu’ils entendent ? Que craint donc la République de sa part à l’heure où toutes les chaînes de TV et de radio ouvrent leur antenne au FHaine ?

    • C’est donc l’histoire personnelle des frères, et non la pauvreté, qui explique en partie leur radicalisation : la logique appuyée par le rédacteur est donc cohérente. De plus, l’argument de l’Afrique, parfaitement vérifiable, vient étayer cet argument.
      J’ajouterai qu’il n’est fait mention nulle part du fait d’interdire la parole à Tariq Ramadan, bien que je juge effectivement ses auditeurs suffisamment naïfs pour boire ses paroles comme de l’eau de source…

  3. Je suis sidéré par la tonalité générale de votre blog et en particulier par votre défiance conjuguée vis à vis de deux intellectuels importants : Edwy Plenel, pionnier des lanceurs d’alertes évidemment soupçonné par ses confrères formatés…
    Ainsi que Tariq Ramadan, l’un des rares spécialistes de l’Islam, lui libre de parole, mais menacé par la plupart des dictatures en pays musulman !
    N’est-il pas urgent d’offrir aux générations nouvelles un autre horizon que celui des clignotants d’une croissance réservée à une minorité de privilégiés !!!
    Halte au détournement de la vraie laïcité, celle de la Loi de 1905, celle de Briand !
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2016/01/28/oui-au-combat-de-la-police-contre-le-fanatisme-non-a-la-police-de-pensee_4855521_3232.html

    • @Terrain hostile
      L’auteur de l’article est Laure Bardiès. Sociologue et professeur aux écoles militaire de Saint Cyr.
      Elle sait de quoi elle parle.
      @Monteil Jacques. Plenel est depuis le début de sa carrière un maître chanteur professionnel. Sur le plan intellectuel un imposteur. Et que dire de Ramadan, agent du Qatar et des Frères Musulmans?
      Il n’y a pas de sot métier, mais cela n’empêche pas d’être lucide.

      • Il est quand même à l’origine d’un media, « mediapart » pour ne pas le citer, avec un modèle économique absolument novateur, qui l’émancipe complètement des intérêts financiers traditionnels. Je rappelle qu’aujourd’hui en France, 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique (https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/02/10/en-france-sept-milliardaires-controlent-95-de-la-production-journalistique/).

        Rien que pour ça, le traiter d’imposteur est une belle imposture.

        • C’est bien gentil d’être indépendant des grands intérêts financiers, mais il n’y a pas que l’argent qui corrompt, il y a aussi les idées. Or Mediapart est complètement tenu par l’idéologie fréro-salafiste. Sans même parler de Plenel, il suffit de voir les intervenants du Club, toujours les mêmes: Pascal Boniface, Rokhaya Diallo, Raphaël Liogier, Laurence de Cock, Clémentine Autain. Et puis il y a quelques intouchables sur lesquels Mediapart n’enquêtera jamais comme Anne Hidalgo qui est pourtant embourbée dans une affaire d’emploi fictif.

  4. Très novateur, en effet le média du maître chanteur. Il a détourné 4 millions d’euros de TVA. Pratique pour le fond de roulement.
    Il a bénéficié pour cela d’une complaisance du pouvoir socialiste en contrepartie de sa « chasse au Sarkozy ». Il n’est jamais passé en correctionnelle pour une fraude d’une telle ampleur, ce qui montre au regard de la jurisprudence une impunité invraisemblable. Sans parler de « l’amnistie » dans les élus socialistes avaient gratifié, avant que le Sénat n’y mette bon ordre et que la majorité recule devant le scandale. Avec son compère en cupidité, Colombani, il a détruit le journal le Monde.
    http://www.vududroit.com/2015/11/plenelthon-moustache-na-pas-trop-a-se-plaindre/

  5. Le problème personnel de Plenel, qui a été mon compère en journalisme, avec lequel j’ai travaillé pendant 25 ans au Monde, auquel j’ai alors fait la courte échelle, que j’ai alors associé à mes enquêtes sur le Front national, sur la Nouvelle-Calédonie, etc, et avec lequel j’ai cosigné quatre ouvrages, c’est sa prétention à détenir la vérité absolue. Sa vanité l’a fait glisser depuis longtemps sur la pente d’un totalitarisme de la pensée qui l’a rendu politiquement autiste. J’ai plusieurs fois essayé d’en parler avec lui, je lui ai même écrit, en particulier dans « Ma Part du Monde », l’ouvrage qu’il a censuré, à la demande de J.M.Colombani, quand il était encore directeur de la rédaction de notre journal, mais il refuse toujours le débat sur ce point. Il passe son temps à demander des comptes aux autres mais refuse d’en rendre sur ses propres écrits et ses propres actes… Il a rompu avec toute raison critique et se complaît dans ses certitudes militantes. Cela n’enlève rien à la qualité d’ensemble du travail de Médiapart en matière d’investigation, mais Plenel, lui, n’est plus, à mes yeux, ce qu’est le journaliste honnête, digne de ce nom: un modeste « diseur de vérités », celui qui sait que ce mot, dans le travail journalistique, s’écrit toujours au pluriel….

    • Vous avez parfaitement résumé l’impression que me donne M. Plenel : un journaliste qui a cessé de penser contre lui depuis bien longtemps. Ce faisant, il disqualifie, qu’il le veuille ou non, le travail des journalistes d’investigation de son journal. La posture a pris le pas sur la raison critique, et le support informationnel s’est mué en une encyclique.

  6. Raisonnement faux cul: « vu du droit » une excuse est une circonstance atténuante, c’est tout! Et on voit pas pourquoi un terroriste n’en aurait pas. Déjà, le fait de ne pas leur en accorder a priori en est une (mais ils peuvent en avoir d’autres). Par contre, celui qui se prévaut d’être juriste et n’en tient pas compte n’en a pas. Un professionnel a une obligation de moyens. Et la justice une obligation d’impartialité (là, on sait que ce n’est pas le cas). Du coup, ce que dit Plenel en serait presque validé: en fait, c’est sur ces impostures que son discours idéaliste et maladroit se fonde (ce qui est extrêmement banal).

  7. Merci pour la leçon de droit, mais permettez-moi, juridiquement « une excuse » et des « circonstances atténuantes » ce n’est pas la même chose. Je vous invite à réviser.
    Pour le reste je vous rappelle encore une fois que cet article est écrit par une sociologue. Enfin, mon grand-père me disait toujours : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». Pour tout dire je n’ai rien compris à votre commentaire.

  8. C’est peut être vrai. Je n’en sais foutrement rien mon très cher Régis. Simplement, vous transpirez la haine, et cela ne donne pas du tout envie d’aller dans votre sens (à ce sujet, et histoire de vous y complaire encore davantage, j’ai trouvé cet article > http://www.contrepoints.org/2013/03/15/118284-mediapart-affiche-sa-bonne-sante-en-cachant-sa-perfusion).

    Quant à moi, je défend le media et non la personne en elle même, qui fait un vrai travail en matière d’investigation et qui tente une approche économique différente.

    • @ Olivier Toussaint

      Ce qui est fascinant c’est que vous n’avez toujours pas compris que l’auteur de l’article n’est PAS Régis de Castelnau mais Laure Bardies, normalienne, sociologue détachée à Saint-Cyr qui en connaît sur le sujet bien plus que l’horrible Plenel et toute la rédaction de Mediapart réunie. Donc vos propos désobligeants, plutôt qu’au vieux barbu (RdC), vous devriez les adresser à la charmante jeune femme (LB). M’est avis que vous changerez de ton.

      Sur le fond, que Médiapart apporte quelque chose au journalisme français, pourquoi pas (en même temps, pour l’instant ils n’ont que Cahuzac sur le tableau de chasse, ça ne casse pas 3 pattes à un canard si j’ose dire); que Médiapart doivent beaucoup à Plenel, c’est indéniable, mais ça ne l’autorise pas à raconter n’importe quoi sur des sujets sur lesquels son ignorance n’a d’égale que son sectarisme et son agressivité.

      Plenel sait fouiller la merde (et encore: avec quelques ratés monumentaux tout de même, comme l’affaire Baudis ou l’affaire Denis Robert), reste à prouver que ça le rende intelligent. Comme l’a souligné Alain Rollat, il semblerait qu’en cette matière, y a bien longtemps qu’il soit passé de l’autre côté du miroir. Au fond, c’est un pervers qui a trouvé une forme d’utilité sociale dans le journalisme d’investigation. Rien qui mérite de la mettre sur un piédestal.

      • Je ne parlais pas du texte mais des commentaires de ce cher monsieur. Ravi de vous passionné btw.

  9. C’est une chose que de soutenir une « thèse » fausse,erronée (…etc).C’en est une autre d’ouvrir ses colonnes,sa rédaction,son plateau TV ou sa task force (comme en GB)à des propagandistes du conservatisme le plus rétrograde,à des agents masqués de la haine.L’amalgame n’a jamais fait avancer,en quoique ce soit,la nécessaire compréhension des choses.Le M.Ramadan qui se fait passer depuis + de 20 ans pour un parangon de vertu islamique,pour un pieux musulman profondément respectueux de la personne humaine n’est en réalité qu’un théologien autoproclamé et un faussaire violent,profondément hostile à la démocratie française.Non ce n’est pas Edwy Plenel le problème en France c’est l’islamisme radical et sa cohorte de complices.Ne nous trompons pas de combat !

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