Je n’étais pas chaud pour que l’on lance le débat sur la création d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC). Je le pense inutile. Le moment n’est pas constituant, il est celui de la défaite politique frontale à infliger au bloc bourgeois unifié l’année dernière autour du coup d’État de Macron.Tout répit donné à ce pouvoir lui permet de poursuivre l’accomplissement de sa feuille de route. Destruction de l’État providence français. Alors détruisons les destructeurs, en imposant l’ECHEC de la solution Macron inventée comme dernière chance par l’oligarchie et la haute fonction publique d’État. C’est un préalable. On fera tous les référendums que vous voudrez après.
Le problème étonnant est que le débat débouche sur le lynchage en grand d’un de ses promoteurs. Mathieu Morel nous donne son avis sur le délire qui vient de s’emparer de la presse et des réseaux. Pourquoi Étienne Chouard est-il ainsi diabolisé ? En fait, la question est simple, beaucoup de ceux qui se piquent d’avoir la fibre sociale et de ne vouloir que du bien au peuple français, mais dès lors que celui-ci reste bien tranquille, ont été terriblement gênés par sa soudaine insurrection. C’est que l’on veut bien être de « gauche », mais à condition de dire aux prolos ce qu’ils doivent faire. Et puis de garder son âme suffisamment propre pour ne pas encourir les critiques des professeurs de vertu de la « gauche du capital ». Il était quand même difficile de suivre la presse de pouvoir et ses petits valets sur les accusations délirantes lancées contre les « gilets jaunes », traités de populistes, xénophobes, fascistes, nazis, et évidemment antisémites. Alors, on se jette sur le prétexte qui va permettre de prendre des pincettes : Pierre a parlé à Paul qui a parlé à Jacques qui a croisé Marcel, dont la cousine connaît Alain qui lui-même a croisé un drôle de méchant il y a 15 ans. Je ne connaissais Étienne Chouard que de nom avant qu’il me demande en ami il y a quelques semaines sur Facebook. Ce que l’algorithme m’a donné à lire depuis ne m’a pas choqué. Mais je pense que ce n’est pas le débat, l’objectif de tout ce tapage n’est destiné qu’à provoquer une diversion, dont le pouvoir a bien besoin.
Régis de Castelnau
Etienne Chouard mange-t-il les petits enfants ?
Ce fameux RIC, qui fait frémir tous les démocrates brevetés du « cercle de la raison », a vu ressurgir la figure d’Etienne Chouard. Sans surprise, une presse indépendante (et subventionnée) – opportunément abondée, une fis de plus, par un « antifascisme » que je n’aurais décidément pas aimé devoir croiser dans les années 40 – se précipite dans les poubelles afin d’y trouver de quoi se mettre sous la dent. Et avec un client pareil, il n’était pas difficile de prévoir qu’elle ne serait pas déçue.
Etienne Chouard s’est fait connaître en 2005, en livrant un travail assez prodigieux sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe dont il a décortiqué les articles sur son blog pour alerter sur ce dont nous sommes précisément en train de crever grâce au Traité de Lisbonne qui en est la copie à peu près conforme, au détail près que nos sages élites n’ont pas eu l’imprudence, 3 ans après le « non » tonitruant de 2005, de demander aux Français leur avis puisqu’elles le connaissaient. La corrélation est assez amusante pour mériter d’être rappelée : 2005 reste une plaie béante qui ne se refermera pas par de belles paroles ou de lénifiants slogans. Déjà, d’ailleurs, les opposants à ce Traité – de même que ceux qui, 13 ans plus tôt, s’étaient opposés à celui de Maastricht – se voyaient systématiquement rangés par la même presse à l’extrême-droite : au pire comme agents masqués, au mieux comme idiots utiles.
De son propre aveu, il a vécu 2005 comme un « éveil politique » et, à la suite du succès – provisoire – du « non » à ce référendum, a continué ses pérégrinations avec, de mon point de vue, un entêtement et une ingénuité aussi louables qu’agaçants et imprudents, voire franchement casse-gueule. Comme un explorateur qui vient de découvrir que la réalité dans laquelle il vivait n’est qu’un décor, il a fureté un peu partout derrière ce théâtre d’ombres. Dans ce genre de démarche guidée par une curiosité vorace et la remise en question d’à peu près tout, je sais, d’expérience, qu’on ne met jamais bien longtemps à découvrir la multitude de groupes, de mouvances, d’idéologues, d’hurluberlus, de fanatiques qui existent « en-dehors du système », et où se croisent le pire comme le meilleur.
Pour ledit « système », toutes ces dissidences plus ou moins folkloriques ne présentent pas un grand danger – peut-être même quelques avantages – dès lors que s’y trouvent quelques opportuns croquemitaines auxquels il pourra, en cas de besoin, amalgamer tous les autres de la même manière qu’il sait – jusqu’à présent du moins – pouvoir compter sur l’existence de l’épicerie Front National pour gagner des élections de plus en plus laborieuses.
Au cours de son cheminement, Chouard a fait sien un principe : si l’on se prétend démocrate, alors on doit pouvoir parler avec tout le monde, y compris n’importe qui. On peut trouver ça naïf (c’est mon cas) mais lorsqu’on constate que la « démocratie » est devenue le cercle fermé, de plus en plus restreint, d’une caste qui octroie seule les brevets de respectabilité et les anathèmes, la question ne manque pas forcément de pertinence. Pourquoi, sinon, ne pas rétablir officiellement un « suffrage censitaire », réservé au « cercle de la raison » ? Ça aurait au moins le mérite d’une certaine cohérence mais assumer sa propre hypocrisie n’est jamais facile, ni très agréable.
Sur le principe, donc, il n’a pas forcément tort : la démocratie se fait bel et bien avec tout le monde. Pourtant, s’il n’y a rien de répréhensible en soi, ne serait-ce que pour sa culture personnelle ou pour « prendre un pouls », à aller prendre connaissance de ce qui se raconte chez les uns ou chez les autres, y compris chez des Soral ou d’autres sbires du même marigot, la prudence la plus élémentaire devrait commander de ne PAS fricoter à l’aveuglette avec n’importe qui. Il en est – et Soral est de ceux-là – avec lesquels on ne fricote pas. Tout court. Sauf à vouloir se retrouver à coup sûr englué dans son sillage, qu’on le veuille ou non, et assuré d’en ressortir marqué au fer rouge – si toutefois on a la chance d’en ressortir. L’erreur désastreuse, la faute navrante de Chouard est d’avoir complètement manqué de discernement au sujet de ce zozo-là. Par une naïveté têtue, par une critiquable inconséquence, par un idéalisme ingénu que ses propres amis lui ont d’ailleurs reproché à juste titre. Erreur qu’il a reconnue par la suite mais… trop tard et de façon trop alambiquée pour un monde amateur de slogans et de raisonnements simples, faciles à mettre dans des cases.
Bref… il a fait le con. Et en beauté ! Il n’est ni le seul ni, sûrement, le dernier mais il y est allé en fanfare.
Or lorsqu’on a l’ambition de faire de l’éducation populaire, lorsqu’on prétend vouloir s’adresser au grand nombre, faire ainsi le con se paie très cher, et très longtemps. On ne se compromet pas avec ce genre d’individu. Simplement parce que ça ne sert strictement à rien. Parce que si on ne sait pas ce qu’on pourra peut-être y gagner, on sait en revanche que ce qu’on y perdra à coup sûr est bien trop précieux. C’est pourtant un écueil d’autant plus facile à éviter que n’importe quel curieux qui souhaite savoir par ses propres moyens ce que pense un Soral de tel ou tel sujet constatera que ses monologues et diverses logorrhées pullulent un peu partout et qu’il suffit de quelques clics pour en prendre connaissance sans trop se salir… et comprendre rapidement qu’on s’est donné beaucoup de mal pour quelques franches nausées et pas grand-chose d’utile.
Je ne suis ni pro-Chouard, ni anti-Chouard. Ses marottes m’agacent souvent, ses maladresses m’exaspèrent et je ne saurais même pas dire si je suis d’accord avec ses travaux puisque j’ai cessé de les suivre depuis longtemps. Ce qui me semble sûr en revanche, c’est qu’il fournit avec opiniâtreté et de bonne foi un travail sincère, aussi critiquable qu’estimable (qu’on le juge donc là-dessus !), et que pour le reste, il n’est jusqu’à preuve du contraire coupable que d’un entêtement inconséquent et d’une naïveté confondante. Fautes effectivement répréhensibles, que la bonne foi ne suffit peut-être pas à excuser totalement mais qui, si elles peuvent éventuellement motiver une certaine circonspection à son égard, ne justifient pas les procès pour « rouge-brunisme supputé » et autres chasses aux sorcières en meutes, surtout de la part de démocrates auto-certifiés, eux-mêmes prompts à pratiquer sur autrui l’amalgame douteux et approximatif sans jamais craindre l’accusation infâmante de « confusionnisme », braves zélés chiens de garde d’un ordre qui les entretient et qu’ils redoutent par-dessus tout de voir bousculé par des gueux surgis de nulle part.
Aux dernières nouvelles, il vient de demander à ses accusateurs de pouvoir se défendre publiquement, face à eux. La façon dont sa requête sera traitée – si toutefois elle l’est – sera peut-être éclairante.
Cette affaire a un avantage : elle permet de classer plus facilement les commentateurs dont on pourra définitivement ne plus écouter les avis. Par exemple pour ma part une certaine Clémentine A.
Et un certain Laurent J. également, rédacteur en chef (je crois…) d’un journal qu’il conviendrait de renommer en « Asservissement ».
pour résumé: oui mais quand même: la structure de base du raisonnement « critique » de la plupart des bourgeois libéraux et anti-communistes -fascistes dit E. Chouard. En l’occurrence c’est d’ailleurs plutôt non mais quand même. Non il n’est pas ce que l’on dit de lui, mais quand même, il ne devrait pas mettre en avant certains raisonnements de certaines personnes. Il y a longtemps que… Et bien mettez à jour vos connaissances sur cette personne. Un des discours les plus remarquables que j’ai entendu au sujet des gilets jaunes et sur les impasses de la « gauche ». Ce Soral à votre avis pourquoi a-t-il un succès certain auprès des « peuples »? Parce qu’ils ont trop naïfs et trop cons. Chouard est plus sérieux: Soral fulmine contre les va-t-en guerre abrités derrière les grands consortiums bancaires et financiers. C’est pas bien? Il est antisémite et je ne sais quoi? Chouard: est-ce que par hasard cela ne se rencontrerait pas dans tous les milieux ? Raison pour n’écouter personne? En dehors du « cercle de raison » des bien-pensants?
Sa demande de se défendre publiquement est aussi très naïve, il est en train de découvrir à ses frais ce qu’on appelle un bashing. Et c’est très cruel. Il ne l’obtiendra pas.
J’ai beaucoup d’estime pour ses démarches et les outils qu’il propose.
j’avais découvert Chouard lors du référendum de 2005 où il joua un rôle critique considérable c’était alors les tout débuts de l’Internet, je l’ai ensuite perdu de vue totalement mais je ne peux oublier cet épisode et regarderais toujours avec la plus grande méfiance la cohorte de ses accusateurs sachant que beaucoup d’entre eux sont instrumentalisés par des intérêts qui ne sont pas nécessairement ceux des peuples de France. Je découvre par contre avec consternation que parmi ceux qui s’en recommandent se trouvent autant d’ennemis de notre pays.
Mais Chouard n’est pas comptable de cette situation. Ses analyses originales en ont fait une sorte de lanceur d’alerte il ne faut surtout pas l’écouter comme un meneur politique
Je crois que je vais m’intéresser à nouveau à ses travaux sur l’économie européenne pour le reste il est comme nous tous il a parfois raison et parfois il se trompe. Toujours est il qu’il est très probablement à l’origine du vote d’opposition en 2005 lors de ce fameux référendum qui fut un basculement historique révélant la fracture entre nos élites et les citoyens. 15 ans après nous sommes devant la concrétisation de ce long travail de pourrissement provoqué par le déni de démocratie qui en avait résulté, peut être est ce cela au fond qu’on reproche à Chouard plus que des soutiens ponctuels à des gens que en leur temps personne ne pouvait deviner être aussi retords.
Finalement cet assaut contre un chercheur somme toute seulement connu de quelques initiés est révélateur de la crainte de voir la demande de démocratie se transformer en exigence.
Bravo…Tout est dit là.
Magnifique dernière phrase qui résume entièrement notre époque. Respect !
« Le problème étonnant est que le débat débouche sur le lynchage en grand d’un de ses promoteurs. Mathieu Morel nous donne son avis sur le délire qui vient de s’emparer de la presse et des réseaux. Pourquoi Étienne Chouard est-il ainsi diabolisé ? En fait, la question est simple, beaucoup de ceux qui se piquent d’avoir la fibre sociale et de ne vouloir que du bien au peuple français, mais dès lors que celui-ci reste bien tranquille, ont été terriblement gêné par sa soudaine insurrection. C’est que l’on veut bien être de « gauche », mais à condition de dire aux prolos ce qu’ils doivent faire. Et puis de garder son âme suffisamment propre pour ne pas encourir les critiques des professeurs de vertu de la « gauche du capital ». »
N’est-ce pas un peu simpliste Régis de Castelnau ? Pour ma part je suis parfaitement progressiste (gauche, bof), mais je sais reconnaitre derrière le charmeur de serpents, le gourou malsain. Point.
Être fascinée » par cet ostrogot à la pensée brouillonne et pas finie mais dont la manipulation est palpable, m’est complètement étrangère pour ce que je vois des intentions réelles du bonhomme. En ce sens, je m’oppose au contraire de ce que vous décrivez, à savoir dire aux prolos ce qu’ils doivent faire… Il se trouve qu’avec Vincent Christophe Le Roux, on a expérimenté sur un groupe très successfull alors, sur la VIème République, ce qui arrive quand, après avoir débattu avec lui et ses édiles, et que cela résiste à ses thèses – en l’occurrence le tirage au sort intégral dans une constituante – lui et ses édiles pourrissent pendant des semaines les fils de discussion que nous tenons en vain de modérer, avec des postures typiquement fascistes d’intimidations et d’insultes qui donnent dans les caractéristiques employés par ailleurs par le PIR démarchée par la Autaine et sa succédanée Obono, ou un quelconque groupuscule anti fa capables d’aller jusqu’à la diffamation, pour tuer précisément le débat. J’en suis restée là, et ne passerai pas outre. Quelles que soient ses idées à cet homme que je classe dans les sectaires dangereux alors que d’aucun relativisent autour de moi en lui voyant une certaine immaturité, je regarde les intentions. Hitler, tout proportion gardée, quoique, fascinait aussi le prolo. National socialisme ça ne s’invente pas.
Vincent a dû fermer ce groupe de 10.000 personnes… Qui était devenu avant cette invitation vite transformée en infiltrations, une agora citoyenne qui surclassait les travaux de la commission de la VIème République du Parti de Gauche.
Mes amitiés tout de même à vous et à Mathieu Morel, mais l’intérêt que peut avoir une posture d’intellectuels pour le coup, vous conduit à pédaler dans la choucroute sur ce que cet homme est. Il fût tenté par Soral, et peu me chaut qu’il se fâcha ensuite avec lui. Il fût tenté par des thèses fort discutables et pour moi irrecevables.
La bobo vous remercie.
CB
Qu’une partie de la gauche de la gauche fayote avec les ultra-communautaristes du PIR, c’est une évidence.
En 2015, un peu plus d’un mois après la tuerie de Charlie-Hebdo, le journaliste Jack Dion, ancien de « l’Humanité », maintenant à « Marianne » avait écrit un article virulent (mais juste). Il fustigeait ceux qui allaient participer à un meeting avec l’UOIF, et le PIR. On notait le NPA, le PCF (1), Ensemble (de Clémentine Autain) (2), … :
https://www.marianne.net/debattons/editos/quand-la-gauche-radicale-sacoquine-avec-des-accros-de-lintegrisme
En revanche, peu avant leur prise de pouvoir en Allemagne, ce n’est pas dans les circonscriptions les plus, ouvrières que les nazis faisaient leurs meilleurs scores.
Les nazis progressaient surtout au détriment de partis de droite.
1928 : KPD (communistes) = 10,62%. SPD (sociaux-démocrates) = 29,76%. Divers gauche = 4,97%. Catholiques (Zentrum + Pop. Bavarois) = 15,14%. DVP (droite libérale) = 8,71%. DNVP (droite conservatrice) = 14,25%. Divers droite = 15,05%. Nazis = 2,63%. Autres extr. droite = 0,87%
1930 : KPD = 13,13%. SPD = 24,53%. DG = 3,81. Catholiques = 14,84%. DVP = 4,75%. DNVP = 7,03%. DD = 13,60%. Nazis = 18,33%.
1932 (juillet) : KPD = 14,56%. SPD = 21,56%. DG = 1,01%. Catholiques = 15,70%. DVP = 1,18%. DNVP = 5,93%. DD = 2,68%. Nazis = 37,36%
1932 (novembre) : KPD = 16,86%. SPD = 20,44%. DG = 0,95%. Catholiques = 15,02%. DVP = 1,86%. DNVP = 8,66%. DD = 3,12%. Nazis = 33,09%.
(1) J’espère que Fabien Roussel n’est pas sur cette ligne qui copine avec le PIR. Je sais qu’André Gerin (ancien député PCF du Rhône) est très hostile à l’intégrisme islamiste et au communautarisme.
(2) Danielle Obono n’était pas vraiment connue à l’époque.
« …pour ce que je vois des intentions réelles du bonhomme. » Dites-vous Bouthillon.
C’est que nous aimerions bien savoir ce que vous voyez de ces « intentions réelles » qui semblent échapper au commun des mortels, vous semblez si bien décrypter ce dangereux E. Chouard qu’il serait dommage de ne pas nous faire partager vos lumières.
Bref, ne soyez pas Macronien, de grâce, ne vous contentez pas de l’effet d’annonce, développez que diable, développez !
en fait ce qui est malhonnête dans votre propos c’est de faire croire que ce comportement de pourrir un fil de discussion est propre aux copains de Chouard. C’est endémique sur tous les pieds de blog.
» La bobo » ? Faute avouée est à moitié pardonnée. Et comme votre boboïsme apparaît dès les premières lignes, vous auriez pu nous épargner ce texte lourd, incompréhensible pour les non-initiés.
Vous auriez pu le dire en trois lignes. Je vais essayer de le faire ici, avec mon manque d’érudition et sans tout ce vocabulaire : Chouard sort du bois avec cette histoire des Gilets Jaunes… Et cette presse bien-pensante crasse et puante, à la botte de ce pouvoir usurpateur, nous ressort à la vitesse de la lumière une proximité physique dans un ou deux colloques à la « mord moi l’noeud » avec ce diable de Soral, pour le disqualifier facilement et d’urgence, vu la trouille que son discours éventuellement relayé par le bas-peuple fiche aux salopards qui continuent à se repaître de nos impôts, après avoir fait croire à la bande de neu-neus qui ont voté pour eux qu’ils étaient la seule alternanive au retour des camps et des chambres à gaz. La France est devenue un pays consternant, de se prêter à tout cela…
Merci d’avoir ainsi, et indirectement, un tantinet disculpé Alain Soral d’un fascisme systématiquement étalé dès qu’il s’agit de lui (bouhhh ! Fais-toi peur et je t’autoriserai à t’exprimer) et dont on l’accuse allègrement (bien qu’à mots couverts) sur ce forum.
J’ai même pensé, tellement les charges sont inouïes, que tout ce petit monde prenait de la sorte bien soin de montrer patte blanche vis-à-vis de ce que je considère, pour ma part, n’être qu’une purulente intelligentzia dégoulinante de sonisme, et qui statue hélas pour toute autorisation d’émettre ou non un avis dans ce pays, complètement asservi » à qui l’on sait « .
Pour me prétendre de la libre pensée, donc de n’avoir ni dieu ni maître entre autre profil intellectuel, je fréquente assez assidument le site du monstre Soral, E&R, parmi une bonne vingtaine d’autres sites de réinfo.
Or, il s’avère qu’en dehors une sacrée dose de mauvaise fois, il devrait être évident à tous ceux qui sont dans cette quête de l’info libérée de la pensée eunuque heu unique, pardon, que le meilleur endroit pour lire de la réinformation sur ce qui se trame dans la » sphère » politico-médiatique en France, est bel et bien le site de Soral.
Accessoirement, j’ai participé a 4 de 7 » Actes des Gilets jaunes « , en en tirant à chaque fois une vidéo : je n’y ai pas vu de fasciiiistes, ni de gauchiiistes, ni d’antisémiiites, etc. Non, je n’y vois à chaque fois, que des gens » normaux » qui, additionnés les uns aux autres et avec leurs idées » nauséabondes » ou pas, forment ce que l’on appelle un » peuple « .
Et j’en ai même retrouvé ma fierté d’être français, moi qui avais fini par considérer mes compatriotes comme autant de » charlies « , consumérisés au point de n’être plus juste bons qu’à » se battre pour la liberté d’expression afin de ne pas utiliser la liberté de penser qu’ils préfèrent oublier » (S. Schopenhauer).
Bien à vous.
Le propos n’était pas de disculper Soral. Juste de dénoncer les méthodes disqualifiantes faciles et crasses employées à l’encontre de Chouard, pour le museler au moment où son discours prend forme par le prisme d’une simili-révolte. Point barre.
Mais il n’est pas interdit, au passage, grâce au témoignage d’un fidèle servant éclairé de Soral qui seul sait tout alors que les autres ne savent que dalle, de pointer donc cette obsession maladive et consciente du sionnisme qui cache un antisémitisme lui inconscient et bien ancré, Chouard a fricoté avec ceux-là, dommage pour lui car à présent il traîne comme un boulet cette boulette.
Les gueux venus de nulle part feront le tri…Je ne connaissais pas du tout ce Monsieur. Pour ce que j’en ai lu ces derniers jours il me semble que votre analyse est bonne. Ceci dit depuis le temps que les Merdiacrates cherchent à « coincer » Ruffin …Pas certain que cela passionnera les gilets jaunes!!
Rejeter en bloc ce qui dit Soral est une posture très confortable…de bobo bien-pensant. Car ne nous y trompons jamais, la bien-pensance et le multiculturalisme béat et autoritaire qui l’accompagnent, sont des postures intellectuellement confortableset faciles.
Pourquoi? Mais qu’a donc dit Soral de si monstrueux qu’on puisse le vouer à ce point aux gémonies. Vraiment.
Alors je vais expliquer pourquoi cette haine médiatique envers Soral. Ce sera un peu long et pas reluisant, ni pour les uns, ni pour les autres.
Avant 2004 Soral adorait fréquenter les plateaux télé pour polémiquer et se faire l’avocat du diable sur des sujets comme le féminisme par exemple. C’était devenu son fond de commerce.
Arrive décembre 2003 et le fameux sketch de Dieudonné qui transforma ce dernier en nazi mi-africain mi-breton. J’étais devant mon écran, sur le coup je n’ai rien relevé d’anormal sauf que le sketch n’était pas drôle. Alors que l’humour de Dieudonné ne m’avait jamais touché, le déchaînement médiatique contre un humoriste moyennement doué m’a interpellé. C’est ce qui m’a permis de suivre l’enchaînement suivant qui est maintenant oublié.
Soral alléché par l’odeur de cette polémique a dû contacter Dieudonné et ils sont devenus amis. Arrive une enquête de France 2, je crois, lors de laquelle ces deux compères ont été interviewés côte à côte. Lors de cette entrevue, Soral a dérapé. Il a expliqué que si les Juifs se sont fait expulser de partout tous les cinquante ans depuis 2000 ans, c’est certainement aussi un peu de leur fait. Chacun pourra penser ce qu’il voudra de cette déclaration, toujours est-il qu’elle a été diffusée à l’antenne. L’extrait est encore facile à trouver.
Immédiatement il a été à son tour matraqué pour tous les médias, et plus jamais invité nulle part. Cela m’a un peu attristé, car j’aimais bien son côté tête à claques qui énerve pour animer certains débats.
Maintenant la partie pas vraiment reluisante pour l’auto-proclamé dissident Soral. Quelques jours plus tard il a tenté de s’excuser dans une vidéo vraiment amateur que j’avais trouvée sur internet : « Si j’ai heurté la sensibilité de certaines personnes… bla bla… je m’en excuse bla bla… ». Il prétendait aussi avoir été piégé en croyant que la caméra ne fonctionnait à ce moment. En fait je crois qu’il a très vite compris que son petit commerce de polémiste était gravement menacé. Mais bien que s’étant aplati comme une crêpe, ça n’a rien changé pour lui. Aujourd’hui je pense qu’il a honte de cette vidéo, il a dû réussir à l’extirper d’internet car je ne l’ai plus retrouvée.
Là où ces deux énergumènes sont plutôt forts, c’est qu’ils ont réussi à retrouver de petites places d’humoriste resp. polémiste en allant franchement sur le terrain que certains ont voulu leur interdire. Ils ont tenu et tiennent encore des propos anti-juifs désormais diffusés sur internet plutôt que dans les médias traditionnels. Je pense que c’est une stratégie mûrement réfléchie dont on peut dire avec le recul qu’elle a plutôt bien fonctionné pour eux.
Après on pourrait penser qu’ils sont des idiots finalement bien utiles. En effet, quel est l’intérêt de leur avoir donné autant d’importance ? En particulier lors d’un discours d’un premier ministre qui les a pratiquement nommément désignés comme ennemis publics numéro un ? Peut-être faire oublier les soucis des Français, qui ont fini par se matérialiser sous forme de gilets jaunes ? Ou bien ostraciser un certain Etienne Chouard ? Mais voilà qui serait trop long à développer ici.
J’espère que ce rappel aidera à se faire une idée tant il est plus facile de comprendre un phénomène lorsqu’on en connaît les origines.
Au delà des éléments de forme que chacun jugera selon sa sensibilité, le problème avec Soral c’est que c’est un antisémite forcené, voilà tout.
C’est pas Victor Hugo qui clamait à l’assemblée pour défendre le suffrage universel » Plus d’électeur, c’est plus de pouvoir » ? Eclairez ma lanterne si je me trompe mais cet argument mérite réflexion …
On a le droit d’être antisémite, pourvu de ne pas exprimer cette opinion en public. Il a dit avoir été piégé. Mais même si la caméra n’avait pas enregistré, le simple fait d’être avec son ami et les journalistes faisait qu’il était en public. Il a donc violé la loi. S’il avait eu une amende ou une peine appropriée, peut-être n’y aurait-il jamais eu de phénomène Soral. C’est d’avoir été mis sur une liste noire par les média (la société, nous tous) et par conséquent ruiné qui a fait le Soral d’aujourd’hui. Il se pourrait bien que l’antisémitisme de Soral n’aurait jamais été détecté. Ce qui aurait été une bonne chose, non ?
bloc bourgeois unifié l’année dernière autour du coup d’État de Macron
Quelles sont les limites de l’enflure verbale?
Nul doute qu’on ne les rencontrera pas en suivant Regis Castelnau, à la vitesse où il va.
C’est du grand n’importe quoi avec un zeste de théorie du complot.
Que Macron soit limite insupportable avec ses postures ridicules, je suis le premier à le reconnaître.
Il reste que Macron a été élu à la suite d’une campagne électorale comme on en a connu quelques unes depuis le début de la cinquième. Pour qu’il parte, il serait raisonnable qu’on attende la prochaine présidentielle. Tout le reste n’est que gesticulations.
Les théoriciens de la révolution ou des législatives anticipées autour des ronds-points peuvent toujours se la raconter devant leur cheminée.
Pour Etienne Chouard dont j’ai eu l’occasion de lire ou écouter depuis des années ses élucubrations sur la « démocratie directe », je pense sérieusement qu’il n’est pas nécessaire d’être un docteur en sciences politiques pour comprendre que ce n’est qu’un rigolo de première.
Pour le dire comme Péguy, le « chouardisme » (toute chose étant égale par ailleurs) a les mains pures mais il n’a pas de mains.
Cher Maître,
si vous me permettez je dirai les choses différemment : il n´y a pas eu de coup d´état Macron mais une lente pourriture de notre vie politique qui a commencé avec la première cohabitation, parfaitement contraire à la Constitution de 1958.Macron a ceuilli un fruit pourri.
Cette pourriture s´est, comme de bien entendu, étendue à nos institutions et à la Justice en particulier ,permettant ainsi à certains juges pourris d´obéir aux injonctions d´un président de la république, non moins pourri,qui demande une enquête de justice injustifiée au Parquet, discréditant ainsi le seul candidat ,Fillon, qui pouvait remettre la France sur les rails de sa Constitution et du progrès économique et social.
Salutations.
Arnaud de Vendeuvre.
Je ne suis pas un néo-libéral, donc, je n’étais pas favorable au programme de François Fillon. Mais, comme Régis de Castelnau (qui ne soutenait pas politiquement ce candidat), je pense que la façon avec laquelle il a été torpillé par certains magistrats au service du pouvoir de Hollande fut un scandale éhonté.
Concernant le pourrissement du régime, je le ferai remonter au virage de Mitterrand en 1983 (virage vers le néo-libéralisme dans le cadre d’une « Europe » intégrée).
On peut ajouter : le fait que les directives européennes l’emportent sur les lois votées par le parlement (1), le quinquennat et l’inversion du calendrier législatif, le mépris du vote du peuple français au référendum de 2005 sur la constitution européenne (traité de Lisbonne de 2008 négocié par le président UMP Sarkozy et son secrétaire d’Etat aux affaires européennes PS Jouyet),…
Le 6 mai 2013, le blogueur David Desgouilles écrivait un article sur les institutions en réponse à Jérôme Leroy (blogueur sur « Causeur » comme Desgouilles) et à JL Mélenchon.
Le 10 mai 2013, j’y avais laissé 4 commentaires (+ un erratum) :
https://blog.causeur.fr/antidote/et-si-on-revenait-plutot-a-la-vraie-veme-republique-002714.html
Quelques compléments :
– 1er commentaire : En effet, en 2014, Marine Le Pen fut réélue députée européenne plus largement qu’en 2009.
– 2e commentaire : En 1986, le PCF avait été le seul parti à voter contre l’Acte Unique (le groupe FN s’était abstenu). Mais, comme je l’écrivais en mai 2013, le gouvernement Jospin (avec ministres PCF) appliquait l’Acte Unique, le traité de Maastricht, celui d’Amsterdam et j’ajoute ici les accords de Barcelone (mars 2002) contre les services publics.
– 3e commentaire : En 1966, De Gaulle arracha le compromis de Luxembourg après quelques mois de « politique de la chaise vide ». Sur les abstentions aux législatives (liées au quinquennat et à l’inversion du calendrier), on est arrivé à 51% d’abstentions au 1er tour de 2017 et à 57% au 2e tour. On se rapproche du suffrage censitaire.
– 4e commentaire : Ancien adhérent du PCF, je ne retire rien à ma comparaison entre la position du PCF votant, conformément à ses idées, NON à l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE en 1972 et l’abstention pitoyable du PCF sur le quinquennat en 2000.
Toutefois, je crois aussi que cette abstention était non seulement liée à la participation du PCF au gouvernement Jospin mais était aussi un compromis entre le dirigeant du Parti, Robert Hue, favorable au OUI et le président du groupe parlementaire Alain Bocquet, favorable au NON.
Les 3 députés PCF qui s’étaient prononcés publiquement pour le NON étaient André Gerin, Maxime Gremetz et Georges Hage (ce dernier est décédé depuis).
(1) Puisqu’on parle de « transition écologique », prétexte pour taxer les automobilistes de la France rurale et périurbaine, constatons que les traités de libre-échange sont négociés par l’UE et non par les Etats comme la France. Le libre-échange généralisé n’est-il pas au moins aussi polluant que les voitures ?
Diogène,
1) La légalité n’est pas la légitimité. Loin de là, il y a même des circonstances exceptionnelles où les deux s’opposent (sinon De Gaulle n’aurait pas pris l’avion pour Londres le matin du17 juin 1940).
2) Même sur la simple légalité de l’élection de Macron, il y aurait beaucoup à dire (affaire Fillon, financement de campagne, impartialité des médias). Le doute sur la légalité nourrit d’ailleurs le procès en illégitimité.
Seuls les imbéciles croient qu’une campagne présidentielle a pour seul but de désigner vainqueur un candidat, et advienne que pourra.
Elle a aussi pour but (c’est peut-être même l’essentiel) de bâtir la légitimité (on y revient) du futur président, sorti vainqueur du combat électoral.
Or, pour Macron, cette légitimation est faible, puisqu’il n’y a pas eu de combat, que le vainqueur semblait désigné d’avance (c’est le titre non ironique du torchon de Joffrin « Votez ce que vous voulez, mais votez Macron ») par des instances qui n’ont qu’un très très très très très lointain rapport avec le peuple français théoriquement souverain.
Et voilà pourquoi votre fille est muette, c’est-à-dire pourquoi Macron se retrouve isolé, malgré le soutien de l’oligarchie, au premier coup de tabac.
C’est presque idiot à dire, mais la force la plus grande sur laquelle puisse s’appuyer un gouvernant, c’est le peuple, et c’est ce qui manque le plus à Macron.
Etienne Chouard est un laboureur, à l’ancienne. Il déploie des efforts remarquables pour décortiquer les propos et les actions des castes dirigeantes et de leurs valets.
Il apparaît seul, fragile. Il ne dispose pas de structure protectrice comme un parti politique ou un « think tank ». Tout ce qu’il a c’est son travail, son obstination et sa volonté de partager les connaissances qu’il produit.
Dans le sordide champ de bataille que la politique est devenue en France comme en Europe, tous les coups sont permis et surtout les plus bas. Parce qu’il propose un discours radical de vérité et de sincérité, il doit être discrédité, aspiré dans les égouts où se terrent ses ennemis, nos ennemis. Donneurs de leçons appointés par les pouvoirs, moralistes de bazar, idéologues de pacotille défilent en déversant sur lui des tombereaux d’insultes. Sur lui bien sûr, pas sur son travail qu’ils seraient bien en peine de démonter.
Bonjour,
j’apprécie votre commentaire qui résume parfaitement le « Chouard bashing » mis en oeuvre par les griots de la caste qui dirige vraiment notre pays (le grand patronat et ses affidés) par l’intermédiaire de ses marionnettes interchangeable (Macron-Philippe-Hollande-Valls-Ayrault-Sarkozy-Fillon-Chirac-Villepin-Raffarin-Mitterrand-Fabius-Mauroy (version 1983)-Cresson-Bérégovoy,etc.).
Ces parasites craignent par dessus tout la mise en place du RIC qui pourrait permettre,qui sait,à des manants-sansdents-pauv’cons de mettre à bas le bel édifice (État-UE) qui a réussi jusqu’à présent avec l’aide de ses médias enfumeurs, à endiguer les revendications de justice et d’égalité de ce Peuple « d’incultes ».
Par chance le bon sens populaire n’a pas été complètement noyé sous la propagande des « sachants »,il permet toujours de comprendre que les efforts demandés aux 99% depuis au moins 1983 (coucou les « tontomaniaques »!) n’ont jamais eu d’autre but que de garantir les dividendes de leurs maîtres.
D’ accord avec Arnaud de Vendeuvre. L’ élection de Macron est le résultat « logique » du pourrissement de la vie politique Française. Certes, elle a été favorisée par la naïveté et le man-que de culture (politique) de nombre d’ électeurs… mais comme l’ a déclaré benoîtement Gérard Collomb au lendemain de l’élection : » on n’était pas sûr que ça allait marcher « .
Quel aveu !
L’enjeu de la farce tragi-comique de l’anti-Chouard est essentiel pour ses détracteurs. On en jugera d’après la violence des propos tenus et le nombre de ceux qui les tiennent. On en jugera aussi par le fait qu’aucun de ces propos vénéneux n’est une critique des thèses émises. Et pour cause ! Evoquer la moindre parcelle des idées d’Etienne Chouard c’est prendre le risque d’enclencher un processus de réflexion autour des questions de domination de la société. Un tel processus remettrait en cause les formes actuelles de la domination des prédateurs qui nous gouvernent. Mais, bien plus grave pour lesdits prédateurs, au delà des formes, interrogerait le PRINCIPE même de cette domination, à savoir la croyance de la caste dominante en sa supériorité d’ESSENCE. Supériorité supposée qui justifie l’emprise exercée sur le monde et qui suppose que le reste de l’humanité soit confiné dans le subalterne, l’anecdotique, l’insignifiant. A cet égard le petit jeu droite-gauche auquel on joue en France depuis les années 80 est bien le passe-temps idéal. « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt », voilà ce qui nous arrive ! Pendant que les mâchoires du fauve insatiable de pouvoir et d’argent se serrent sur notre monde, nous jouons à la guéguerre droite-gauche…. Nous tenons là le véritable enjeu. Le petit prof besogneux nous dévoile les rouages de la grande machine qui nous emporte et pire encore nous montre comment y échapper et reprendre notre pouvoir. Aucun argument n’est assez puissant pour détruire cette pensée ! Il faut donc détruire celui qui la produit.
J’ai l’impression que les gilets jaunes soi-disant « irrécupérables » par les partis sont en train de se faire avaler par les tenants de la « démocratie directe ».
Il y a un mois on entendait parler avant tout de revendications sociales, de reconnaissance, de souveraineté. Et voilà que le RIC s’impose comme LA revendication presque unique… Ce RIC qui serait au mieux un gadget inutile (qui existe d’ailleurs presque déjà), au pire un truc complètement inapplicable qui bloquerait toute décision (faire voter des lois à 60 millions de personnes, ce n’est simplement pas crédible). Chouard et les partisans du RIC sont les idiots utiles du pouvoir dans cette histoire.
@TTT D’abord, que je sache il n’y a pas 60 millions de votant en France, en suite certes il y faudra un apprentissage, ça ne se fera pas du jour au lendemain, mais dois-je vous rappeler, que la Suisse pratique ainsi depuis fort longtemps, certes en étapes successives dont la dernière en 1971 l’ouverture du suffrage aux femmes, et cerise sur le gâteau, ni la peine de mort, ni la suppression totale des impôts n’ont encore été proposés au vote
Le premier ministre, Edouard Philippe, a dit « Je prends des coups. Je peux en donner aussi. J’aime ça ».
Voilà qui me rappelle les 2 photos au début d’un article de ce blog intitulé « Macron : une erreur de casting ? ». C’était en juillet à propos de l’affaire Benalla. Sur la 1ere photo, Macron disait « Qu’ils viennent me chercher ». Sur la 2e, l’acteur Jean Dujardin jouant dans OSS 117, disait « J’aime me battre ».
On peut ressortir cela concernant les récents propos du premier ministre :
http://www.vududroit.com/2018/07/macron-erreur-de-casting/
https://www.youtube.com/watch?v=toCKq47CqeY
On peut en rire, bien sûr.
Mais, franchement, de la part d’Edouard Philippe, était-ce bien le moment de parler ainsi ?
Dans la situation actuelle, ce langage, c’est de la provocation.
Des ONG font signer une pétition sur le climat.
Le fait qu’elles veulent supprimer l’énergie nucléaire en dit long sur leurs positions malthusiennes.
L’abus d’éoliennes ne garantit pas une production importante d’électricité. Dans certaines régions, le paysage est totalement défiguré par l’excès de ces implantations. Sans oublier les risques non négligeables pour les oiseaux. Notons que la production insuffisante d’électricité par les éoliennes risque d’être compensée par des centrales à énergie fossile.
https://www.chevenement.fr/Programmation-energetique-savoir-aller-contre-le-vent_a2001.html
Certes, la gestion calamiteuse d’Areva par la mitterrandienne Anne Lauvergeon n’a pas arrangé le nucléaire français.
Bien sûr, il faut combattre la pollution.
Le fait-on lorsque l’on multiplie les accords de libre-échange négociés par l’Union Européenne ?
Le « produire français » (défendu par exemple dans le programme présidentiel de Georges Marchais en 1981) est certainement meilleur pour l’environnement que les niaiseries millénaristes de bon nombre d’écolos mondialistes.
On nous parle du réchauffement climatique. C’est une réalité.
Mais, croit-on que l’intervention humaine peut réduire ce réchauffement ? Le prétendre, c’est se prendre pour Dieu (ou les dieux).
Une information récente nous rappelle que la nature l’emporte généralement sur les idéologies.
Il s’agit de l’éruption volcanique en Indonésie qui, créant un tsunami, a tué des centaines de personnes.
Lorsque j’ai connu le nom de la région où s’est produite cette éruption, un souvenir historique m’est revenu. Il s’agit du Krakatoa.
En 1883, l’éruption du Krakatoa fut calamiteuse dans la région. De plus, les cendres firent plusieurs fois le tour de la Terre. Le climat en Europe fut refroidi pendant 5 ans.
En avril 1815, l’éruption du Tambora eut des conséquences encore plus fortes.
L’année 1816 fut une année sans été en Europe et en Amérique. Les Etats-Unis furent particulièrement touchés.
Et l’éruption de Santorin (ile grecque) qui, vers 1500 ou 1600 av JC détruisit probablement les villes de la côte en Crète, entrainant sans doute la fin de la civilisation minoenne (avec aussi des conséquences en Egypte) ?
Oui, si des volcans puissants se réveillaient, nous irions pendant des années vers un refroidissement climatique.
Et ce dernier n’aurait aucun rapport avec les COP politiciennes, les niaiseries de l’écologie politique et les pétitions stupides des ONG.
Je ne pense pas que Macron, ce soit les Bourgeois, les Bourgeois, ils s’en foutent, ils n’ont nul besoin d’un Macron, je pense que Macron, c’est les gogos, les écervelés, les béats devant le système, la startupisation, ceux qui croient, éberlués, que les patrons veulent leur bien.
« Pourquoi Étienne Chouard est-il ainsi diabolisé ? »
Parce qu’on s’est rendu compte qu’il a écrit ou dit de grosses conneries.
« l’objectif de tout ce tapage n’est destiné qu’à provoquer une diversion, dont le pouvoir a bien besoin. »
Preuves ? Sinon c’est du conspirationnisme.
« Au cours de son cheminement, Chouard a fait sien un principe : si l’on se prétend démocrate, alors on doit pouvoir parler avec tout le monde, y compris n’importe qui. »
Principe qu’il piétine allègrement lorsqu’il refuse de parler avec moi.
« il vient de demander à ses accusateurs de pouvoir se défendre publiquement, face à eux. »
Non.
PS: je vois dans votre fiche Wikipédia que vous contribuez à Causeur et au Figaro. On a déjà vu + à gauche.
Cette remarque sur « Causeur » et le « Figaro » s’adresse à Régis de Castelnau.
Je ne répondrai, bien sûr, pas pour lui. Mais, comme je l’ai écrit parfois, j’ai mon opinion sur le terme « gauche ».
Ancien membre du PCF, je me considère aujourd’hui comme un mélange de gaulliste et de marxiste. Alors, suis-je de gauche, de droite ? Je ne me reconnais plus dans ce clivage.
Je pense que, de nos jours, les « socialistes » n’ont plus rien de commun avec ceux de l’époque de Guesde, Jaures, voire Blum. Malgré leur langage « social » démagogique, ils sont au service exclusif de la classe dominante.
Quant au PCF de 2018 et à LFI, ils sont trop contaminés par l’idéologie de la petite-bourgeoisie « révolutionnaire » ou « progressiste » à propos de laquelle Lénine parlait de « son engouement enragé pour toutes les tendances bourgeoises à la mode » (1).
Sur ce blog, les 19 et 21 septembre, j’ai laissé 2 commentaires sur le clivage gauche-droite avec des références historiques :
http://www.vududroit.com/2018/09/macron-verbe-desenchante/#comments
(1) Référence : « la maladie infantile du communisme » (Lénine).
Soyons lucide, le reseau neoliberal concentre beaucoup de moyens, d intelligence et de cynisme. Alors lui opposer un projet participatif en envoyant Chouard en premiere ligne, c est de l amateurisme. Faire confiance a cet orateur begayant, qui a toujours l air ne ne pas avoir fini sa phrase, qui transpire la vehemence c est du sabotage. Ce debat merite d etre mene par des avocats d une autre trempe ayant un fort sens du politique. Car dans cette arene les gladiateurs ne font pas de cadeaux.