Introduction
Richard Ferrand, président de l’actuelle Assemblée Nationale vient donc d’utiliser son pouvoir de nomination au Conseil constitutionnel pour y envoyer Alain Juppé. Extraordinaire petite séquence concoctée par Emmanuel Macron dont personne ne pourrait croire qu’il n’est pas l’organisateur de ce qui constitue quand même une nouvelle preuve de son absence totale de principe. Nous avons là un ancien socialiste sur lequel pèsent de très lourds soupçons d’infractions pénales, mais qui bénéficiant pour l’instant de la protection de la haute fonction publique judiciaire, propulse à la Cour suprême de notre pays un personnage condamné par la justice en application du chapitre des « atteintes à la probité » du Code pénal, qui a fait la démonstration dans le passé de ses rapports très élastiques avec la morale et le droit.
Pas besoin de beaucoup réfléchir pour identifier les ressorts grossiers de l’opération qui vient de se produire. Macron a besoin d’un Conseil Constitutionnel à sa main pour faire avaliser sa stratégie législative liberticide. Et mettre en place la société illibérale dont il pense qu’elle est le moyen indispensable pour perdurer au pouvoir et mettre en œuvre la politique voulue par ses commanditaires. Le Conseil Constitutionnel se comporte de plus en plus comme le lieu d’où émane la souveraineté législative dans notre pays. Il y a tellement d’exemples comme celui récent de l’acrobatie de l’incorporation, d’une partie de la devise de la république, dans le bloc juridique de constitutionnalité pour dépénaliser les trafics de main-d’œuvre migrante. Et celui encore plus étonnant de l’approbation de la loi fake news portant gravement atteinte à la liberté d’expression. En attendant l’examen de la « loi anticasseurs » pour lequel on peut craindre le pire. Et comme le même Conseil Constitutionnel aura à se prononcer sur le référendum que nous concocte le locataire de l’Élysée pour essayer de se tirer du guêpier gilets jaunes, on comprend qu’Emmanuel Macron ne souhaite rien laisser au hasard.
Compte tenu de ces enjeux, va pour un politicien au rancart et au lourd passé judiciaire. J’entends dire qu’Alain Juppé a payé sa dette à la société et que par conséquent, aujourd’hui pur comme l’agneau qui vient de naître, il n’y a aucun inconvénient à le nommer à notre cours suprême, celle chargée de la mission la plus importante et la plus délicate, à savoir contrôler l’expression législative de la volonté populaire exprimée par ses représentants. Cet argument ne tient pas debout, et il est même dégradant. La nomination de l’ancien professeur en exil au Canada est effectivement juridiquement possible, mais elle pose d’abord un problème moral, et aussi politique. Quelle est la légitimité d’Alain Juppé au plan des compétences juridiques pour accomplir sa nouvelle mission ? Sa vie a montré qu’elle était nulle. Il a fait la démonstration à plusieurs reprises non seulement de son mépris du droit et de sa capacité à le violer, mais également de son incompétence dans ce domaine. On ajoutera à ce stade que le fait qu’il ait payé pour Chirac est une fable qu’il a lui-même inventée et fait circuler. Alain Juppé n’a payé que pour ses propres turpitudes. Quelle est sa légitimité politique ensuite, lui qui s’est toujours considéré comme le plus intelligent, mais a toujours perdu dès lors qu’il a fallu se confronter au suffrage des Français ? Des circonscriptions sur-mesure ou des scrutins de liste lui ont permis d’accéder à certaines responsabilités, mais dès lors qu’il a fallu directement s’adresser aux Français, ceux-ci n’ont pas voulu de lui.
Revenons sur quelques étapes récentes de la carrière de ce boulet politique que nous traînons depuis si longtemps. (Cliquer sur les liens pour accéder aux articles)
Chapitre premier : saint Juppé, politicien et martyr.
Où l’on réfléchit en octobre 2014 devant l’opération qui se profile à ce moment-là. Faire d’Alain Juppé, vieux cheval de retour le successeur de François Hollande, en imaginant qu’il pourrait prendre Emmanuel Macron comme premier ministre. Ce chapitre est prémonitoire sur l’échec qui attend le maire de Bordeaux. En revanche il se plante lourdement sur le possible retour de Nicolas Sarkozy. Ceci équilibrant cela. Premier petit retour sur la carrière de Juppé.
Chapitre deuxième : Alain Juppé, politiquement (trop) correct.
Où l’on constate que l’oligarchie ne mégote pas dans la campagne visant à propulser le « (pas) meilleur d’entre nous » à la magistrature suprême. À coups de sondages bidons et d’analyses frelatées. Alain Juppé lui-même n’est pas en reste et donne tous azimuts des leçons de bien-pensance. L’Élysée vaut bien quelques contorsions.
Chapitre troisième : la morgue tranquille.
Où l’on apprend que les ennuis d’Alain Juppé ne se sont pas limités à sa condamnation par la cour d’appel de Versailles. Et qu’il n’a jamais payé pour Chirac n’étant condamné que pour ses propres turpitudes. Il s’est inventé cette fable afin de se redonner un visage convenable en se présentant comme une victime capable d’accepter de se sacrifier. Histoire complètement bidon. On trouvera dans ce chapitre une citation de l’arrêt de la cour d’appel de Versailles, concernant les responsabilités et l’attitude d’Alain Juppé lors de la procédure. Sa lecture est particulièrement édifiante concernant la stature d’homme d’État qu’on lui prête.
Chapitre quatrième : Alain Juppé l’homme qui ne comprenait rien.
Où l’on constate, après qu’il eut été écrasé à la primaire de la droite, en constatant que ce n’était pas la première fois et que la carrière d’Alain Juppé fut celle d’un looser. Qui subit humiliation sur humiliation, comme à l’occasion des législatives de 1997 où il dut céder la place à Philippe Seguin entre les deux tours pour essayer sans succès de sauver les meubles. Ou de celle de 2007 où il trouvera le moyen de se faire battre à plate couture à Bordeaux pendant la vague bleue considérable qui avait suivi l’élection de Nicolas Sarkozy. La constante incompréhension qu’il afficha à chacune de ses très nombreuses défaites peuvent provoquer quelques doutes sur ses capacités politiques.
Conclusion
L’arrivée d’un politicien incompétent et au lourd passé judiciaire au Conseil Constitutionnel est un scandale de plus pour ce pouvoir. Qui témoigne répétons-le d’une totale absence de principe et d’une volonté d’instrumentaliser notre cour suprême. Et cette mesure est soutenue voire applaudie, par tous ceux qui avaient fait des gorges chaudes contre la nomination à la cour suprême des États-Unis par Donald Trump d’un magistrat respecté, à qui on reprochait sans preuve des paroles soi-disant inconvenantes prononcées 50 ans plus tôt, à l’âge de 17 ans dans une surprise-partie.
Ces gens-là sont prêts à tout.
Ce qui est formidable, c’est le rythme soutenu par lequel un scandale chasse l’autre. ….
Venez en espagne : vous serez encore mieux servi.. le rythme de ces scandales est presque quotidien. A vomir ! on ne reste que pour la fiscalité un peu moins élevée et un peu plus de soleil… mais parfois on se lève avec une envie de se barrer incroyable.
Le Conseil Constitutionnel n´en est pas à un scandale près : son président n´est-il pas Fabius l´ex premier ministre de Mitterand, responsable de la mort de centaines personnes contaminées par des transfusions de sang contaminé? l´ex ministre socialiste de la France complice des nationalisations d´entreprises privées bien gérées, qui ont détruit ces entreprises et des millions d´emplois, complice des détournements de fonds publics ( affaires Urba, Crédit Lyonnais etc…la France a avalé toutes ces couleuvres grâce à la servilité, à la Lâcheté de la presse française et des medias français, honte à eux.Anesthésiés, abrutis, désinformés, les français avalent n´importe quelle couleuvre, sauf les gilets jaunes qui sauvent l´honneur.
Salutations.
Vendeuvre.
Vous pouvez ajouter, afin de finaliser cet éloquent palmarès du sieur Mitterrand :
-Rainbow Warrior
-Irlandais de Vincennes
-Pechiney triangle
-La nomination d’Emmanuelli, condamné dans-L’affaire Urba, au perchoir de l’Assemblee
-Ralentissement des poursuites contre Bousquet, au nom de la grande amitié qui liait le franciscain mitterrand aux ex-collabos
-Écoutes de l’Elysée.. Etc.. Etc..
Un exploit encore : le seul suicide, sous la 5eme Rep. d’un collaborateur très proche du président, et au sein même de l’Elysée (Grossouvre), eu lieu sous le règne de Tonton.
Un beau palmarès pour cet homme de Gôche, qui savait merveilleusement parler socialiste, et encore référence morale des Méluche, Hamon, etc..
Mitterrand, pas « franciscain »,mais « florentin ».
Comment dire? Cet homme a une » carrière politique » ridicule, le « meilleur d’entre nous » disait Chirac…73 ans, il laisse tomber Bordeaux (encore une fois!) pour une maison de retraite très bien payée où il continuera à nous taper sur la tête en avalisant des lois iniques avec ces petits copains. Il est celui qui a commencé à détruire nos retraites en prenant soin de faire valoir ses droits à la sienne avant l’application de la loi qu’il avait fait voter (entre autres turpitudes). Dans mon journal régional de ce matin, la brosse à reluire, « l’homme d’état », les français trop bêtes pour l’avoir compris, la droite qui s’est décomposée pour l’avoir rejeté, « il était trop centriste » oups… Un peu rassurant, les commentaires des lecteurs, très très en colère!
Et le Rwanda, la contribution de la France et de son armée au dernier génocide du siècle, plus d’un million de morts, vous le passez sous silence ?
Et la Françafrique avec son fiston « papa m’a dit » qui a fini en tale il me semble ?
Et Elf et Roland Dumas ?
Droit dans ses charentaises!
Le Duc d’Aquitaine quitte son Duché,pour venir prince à Paris près de son roi .
Dénoncer c’est bien… Et puis ?
Ce pouvoir n’a aucune décence. Il use et abuse des prérogatives que les électeurs lui ont confié tout en se moquant de ceux-ci et en faisant preuve de morgue.
Si, par malheur, on décide de manifester son mécontentement, on risque de perdre un œil ou une main, et d’être traité plus durement qu’un délinquant.
Comment faire pour que ces gens soient contraints d’abandonner leurs prébendes au plus vite ? Aucun article n’aborde ce sujet… peut-être parce qu’il n’y a aucun traitement démocratique qui puisse nous débarrasser de ses tiques et que le peuple est condamné à subir ?
Juppé à bien mérité de la Macronie.. Il est aujourd’hui dûment récompensé pour l’avoir servie avec grand zèle (torpillage de Fillon, torpillage de Wauquiez..)
Faut-il vraiment un conseil constitutionnel ? Pourquoi le parlement souverain, isuu du peuple souverain, devrait-il être censuré ? Et par de vieilles barbes incompétentes ?
Parce que, tout souverain qu’il est (en fait, c’est le peuple qui l’est, art.3 de la Constitution, mais passons) le Parlement doit respecter la Constitution. Laquelle a été adoptée dans certaines formes qui font que c’est la Constitution, formes que ne respectent pas les lois ordinaires, ce pourquoi elles ne peuvent aller contre la Constitution.
Après, on peut discuter de la composition du CC, mais c’est un autre problème.
“Tous ces gens, politiciens pillards, fonctionnaires arrivistes, ont mis la France en coupe réglée. Ils estiment que tout va bien et ils éprouvent, vis-à-vis du citoyen malencontreux dont le pied heurte leur écuelle, la colère farouche du chien à qui l’on veut enlever son os.”
Jean-Baptiste Bidegain
Qui decide de la remuneration des bestioles du marigot ? certainement pas leur employeur, le peuple…
Quel coup d’eclat ce serait pour la parasitocratie de decider soudainement d’aligner leur salaire sur le revenu median, comme ils deviendraient populaires d’un seul coup !
Ah, OK.
Comme ça on aura encore un plus grand écart avec les rémunérations des dirigeants du privé, ou avec les journalistes du privé.
Ce n’est certes pas la source principale du problème, mais s’essuyer les pieds sur les politiciens en permanence ne va pas aider à remonter le niveau, sauf erreur.
Oui, la dénonciation des rémunérations des fonctionnaires et des rétributions des élus aux charges publiques sans comparaison avec les salaires et accessoires de responsables d’activités privées de niveau analogue laisse rêveur. Certes, comparaison n’est pas raison ou en tout cas la comparaison ne suffit pas à répondre aux questions que posent les rémunérations, pour en parler que d’elles – car il convient aussi de s’interroger sur le contenu et la complexité des fonctions en questions, et sur les résultats de leur exercice…
Juppé au Conseil constitutionnel, j’approuve : place aux jeunes, que diable !
En plus, ces 9 ans d’expérience professionnelle au CC seront un atout sur son CV (si toutefois Alain ne se paie pas un AVC avant).
Pourquoi s’gêner ?
Ils ont tous les pouvoirs les lois ils s’en tapent , la justice et la police ils s’en servent , les médias ils les rincent et les GJ ils les tapent …!
Le Conseil Constitutionnel a été créé par la constitution de 1958.
Mais son rôle était limité. Il était chargé de valider ou invalider l’élection des députés alors qu’avant, c’était l’Assemblée Nationale elle-même qui faisait cela. Il est vrai que la majorité de l’Assemblée abusait parfois pour des raisons politiques (cf invalidation de bon nombre de députés poujadistes élus en janvier 1956).
Il était aussi chargé de préciser sur demande du président de la République, du Premier ministre ou des présidents des assemblées si une loi était conforme ou non à la constitution.
Puis, ses pouvoirs se sont accrus, soit en raison de modifications constitutionnelles (cas de la question prioritaire de constitutionnalité depuis la réforme de 2008), soit parce qu’il accroissait lui-même, arbitrairement, son pouvoir.
Concernant ce dernier point, on peut citer :
– En 1971, sous la présidence de Gaston Palewski, le CC intègre la « conformité » au préambule de 1946 et à la déclaration des droits de l’homme de 1789.
– En 2018, sous la présidence de Laurent Fabius, il intègre la « conformité » à la devise de la République.
Bref, dans ces 2 cas (et dans d’autres), c’est l’interprétation du CC qui domine.
Notons aussi que, dans les années 90, le CC présidé par Roland Dumas avait décrété que les directives européennes l’emportent sur les lois nationales.
Alors qu’en Allemagne, pourtant signataire des mêmes traités que la France, la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe décidait que ces directives peuvent ne pas s’appliquer si elles s’opposent aux intérêts allemands.
Sur le pouvoir de plus en plus excessif du Conseil Constitutionnel et ses abus, lire sur ce blog l’article suivant :
http://www.vududroit.com/2018/07/rude-semaine-libertes-chapitre-2e-laurent-fabius-droit/
Lire aussi sur Causeur :
https://www.causeur.fr/conseil-constitutionnel-fraternite-abus-155399
Juppé au Conseil constitutionnel ? Je suis déçu, j’aurais préféré Cahuzac, Balkany ou madame Colboc, inénarrable député En Marche (arrière) d’Indre-et-Loire : https://www.youtube.com/watch?v=tYuloLLJBek
Sans commentaire…
Les places rémunérées par nos impôts sont bonnes et donc chères! Une loi décrétant un âge maximum pour se retirer du « sévice public » serait sans doute bienvenue et bien comprise..
Puisqu’il est question du Conseil Constitutionnel, parlons un peu de cette fameuse loi sur les questions prioritaires de constitutionnalité.
Cette loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative à l’application de l’article 61-1 de la Constitution a été déclarée globalement conforme à la Constitution par le Conseil Constitutionnel.
Or, elle ne peut empiéter sur la séparation des pouvoirs. Toutefois ses articles 23-2 et 23-4 à 23-7 contiennent des dispositions inconstitutionnelles. Ils se résument sur le fait que le C.C. a validé une loi attribuant un pouvoir de décision à des Cours de justice, vis à vis de requêtes dont l’objet porte sur la constitutionnalité d’une loi.
C’est à dire non pas de formuler un avis destiné au C.C., mais que ces organes judiciaires puissent disposer de la faculté de décider que rejeter parmi les questions portant sur la constitutionnalité d’une loi.
Ce qui est une aberration majeure, de nature politique, pour ne pas dire l’organisation d’un dispositif de caste mafieuse désireuse de protéger ses intérêts indirects en s’opposant à la remise en question des lois inconstitutionnelles qui lui profitent !
Est précisé ici que la démonstration complète de ces dispositions inconstitutionnelles, exemples à l’appui, a été transmise au président L.F., pour recevoir une réponse selon laquelle le C.C. ne disposait pas du pouvoir de les résoudre. Pas moins !
Question : que font alors tous nos braves juristes et grands constitutionnalistes ? Ils estiment qu’un silence obséquieux est d’or ? Ce qui augure de leur participation au déclin de ce pays en matière de corruption de haut niveau …
re : https://reseauinternational.net/alain-juppe-au-conseil-constitutionnel-une-grande-experience-du-droit-penal/#comment-618561
Belle biographie de Nestor lupin, plus un très étayé réquisitoire à charge, contre notre à l’impost de de fesses ….
Seul manque le crime, le mobile et le sens caché dans la mystérieuse soucoupe en carton-pâte :
Pour service rendu en tant que, sinistre des affres étrangers puis de la défense à organiser le Verdun lybien, le conseil constitutionnel de la province panaméenne de l’eau temps réconpense de commissions et d’impunité – rétro commission et grâce déguisées – offerts par les z’oligarques de lumière de l’oxydant .
Comme dit toujours st Paul d’Alexandrie :
– Quand la gauche est au pouvoir la droite blanchit et inversement ….
Alors quand le batardage de la droite et de la gauche trône, dans une confusion totale des genres, tout le beau monde se s’empiffre .
Ah!!!! Et la scoop volante: bhen, c’est un message subliminale de jupettain pour rappeler au souvenir du gueu de base, les performances génocidaires des nouvelles génération d’armes volantes identifiées issu de la teknologui vril :
http://secretebase.free.fr/complots/nazis/armessecretes/armessecretes.htm
https://www.google.com/search?q=soucoupe+vril+nazi&hl=fr-FR&source=android-browser&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjBx8Dfk8PgAhUp5eAKHaeMD-sQ_AUICCgB&biw=320&bih=456
Même par e-matche en au courant…. C’est dire:
https://amp.parismatch.com/Actu/Insolite/A-Bordeaux-polemique-autour-d-une-soucoupe-volante-1529987A-Bordeaux-polemique-autour-d-une-soucoupe-volante-1529987
Toute ressemblance avec la réalité est volontaire, exceptée pour les théoriciens du complotisme de franche démence, bidon fmtv et autres merdia à la solde ….
Superbe article comme d’habitude…. Alliant les faits, la lettre et équité du jugement .
Pardonnez la mère deni pour son language fleuri, sa prosodie figure son discret ouvrage…. Surveillance artificielle censeuse, oblige .
Cher Maître,
il me semble que notre Constitution fut violée losque Mitterand, alors président de la république, en minorité au Parlement, choisit de rester au pouvoir au lieu de démissionner.De la même manière, le Premier ministre choisi par lui, Chirac, aurait du refuser cette nomination venue d´un président sans majorité parlementaire et, donc, sans majorité présidentielle. Il ne peut pas, dans notre Constitution, exister une majorité présidentielle contraire à la majorité parlementaire.
C´est du moins ce que j´vais cru comprendre, lorsque j´étais étudiant à Nanterre en 1966-1970 !!!
salutations.
Vendeuvre.
Hors toutes les manœuvres politiques, la France n’a jamais respecté sa Constitution. Cela encore plus depuis sa ratification du Traité Européen. Donc pas même son préambule.
Puisque, vu son article premier, où est l’égalité des droits quand les procureurs aux ordres manipulent la loi en faveur du pouvoir en place, quand les juges qui enfreignent sciemment la loi sont protégés par l’institution, quand le Conseil supérieur de la magistrature enfreint l’article 43 de l’ordonnance de 1958 aux fins de conférer l’impunité disciplinaire et judiciaire aux magistrats faillis, quand le Conseil constitutionnel valide des lois inconstitutionnelles, quand les ministres passant à la Chancellerie se soustraient à leurs obligations légales et fonctionnelles en couvrant ces dérives, quand la France finance la CEDH, qui est l’organisme européen qui enfreint le plus la Convention qui régit son activité -en son article 6- , etc. ?
Ce qui signifie la violation de l’article 2 constitutionnel ; que le Président de la République enfreint lui-même l’article 5, par sa responsabilité directe dans ces malversations institutionnelles et puisqu’il viole ainsi son obligation de devoir respecter le Traité Européen et sa Charte.
Ce qui est une atteinte certaine aux articles constitutionnels 34 et 52 et 55 et 64, ce dernier fort bafoué en tous points par l’autorité judiciaire, comme résumé ci-dessus et dûment éprouvé par ailleurs. Ce qui emporte la violation des articles 65 et 66 constitutionnels, puisqu’il n’existe plus aucun respect de quelque texte que ce soit, dès lors que l’oligarchie en place en a et en aura décidé ainsi.
Alors, bien évidemment, l’article 88-1 de la Constitution est bafoué dans les grandes largeurs, par cette caste au pouvoir qui a fait en sorte que la France n’ait plus de Constitution !
Ceci renvoie à ma question du 17 courant : Que font alors tous nos braves juristes et grands constitutionnalistes ? Ils estiment qu’un silence obséquieux est d’or ? Ce qui augure de leur participation au déclin de ce pays en matière de corruption de haut niveau …
Mais plus encore, cela détermine que tous les partis politiques en place ou désireux de l’être sont coupable du même silence intéressé ou de la même lâcheté collective. Alors que tout, dans cette corruption institutionnelle fait remonter la responsabilité de ces dérives gravissimes à la Chancellerie, ses émanations administratives, ainsi qu’aux hauts responsables, permanents et non élus, qui y siègent !
Car, comment ce partis et leurs élus pourraient-ils ignorer tout ceci ? Alors qu’il est facile de réunir les preuves de ces dérives, à commencer par les rapports annuels du CSM, fournies par les rapports bisannuels du CEPEJ, certaines jurisprudences de règlement (édifiantes!) et de mettre leurs impossibilités légales (pour la France), au regard de certains articles du Code pénal ! Bien évidemment, il faut savoir que chercher et où …
Je ne sais pas si la constitution fut violée en raison de la cohabitation en 1986.
Personnellement, je ferai une comparaison historique.
1924 : depuis 1920, le président de la République est Alexandre Millerand. C’est un ancien socialiste, mais en 1924, il est de droite.
Lors de la campagne pour les législatives de 1924, il prend position contre le Cartel des Gauches (alliance des socialistes SFIO, des socialistes indépendants et des radicaux). Sous la IIIe République, il était rare que le président donne publiquement son opinion lors des législatives.
Le Cartel des Gauches gagne les élections. Millerand appelle donc à la direction du gouvernement des dirigeants de ce Cartel : Herriot, Painlevé, etc… AUCUN n’accepte.
Millerand est obligé de démissionner. Il est remplacé par Gaston Doumergue. Puis le radical Edouard Herriot accepte de diriger le gouvernement (1).
Que se serait-il passé en 1986 si Chirac et les autres dirigeants du RPR et de l’UDF avaient refusé de diriger le gouvernement de cohabitation ?
Notons toutefois que, de nos jours, depuis le quinquennat et l’inversion du calendrier (décidés sous le gouvernement Jospin), tout passe par l’Elysée.
Les législatives étant juste après la présidentielle, sans campagne électorale, l’abstention est massive. La France détient en Europe le « record » dans ce domaine. En 2017, ce fut le « pompon » (51% d’abstentions au 1er tour, 57% au 2e tour).
L’Assemblée Nationale ne représente donc plus le pays.
Au point que, lors de l’affaire Benalla, la commission d’enquête de l’Assemblée fut nulle alors que celle du Sénat a fait un travail sérieux.
(1) Notons que si la SFIO était dans le Cartel des Gauches, elle soutint le gouvernement Herriot mais n’y participa pas. Elle appliquait une résolution de la IIe Internationale (1904) qui demandait aux partis socialistes de ne pas participer aux gouvernements. Sur ce sujet, voir un de mes commentaires, le 19 septembre 2018 :
http://www.vududroit.com/2018/09/macron-verbe-desenchante/#comments
Mitterrand aurait eu une conduite honorable en démissionnant. Mais il n’y était nullement tenu.
Comment un être qui a osé louer les horreurs commises par un groupe terroriste peut-il être président du Conseil Constitutionnel de la France? Cet abject personnage ,qui a mis en oeuvre en tant que ministre des affaires étrangères français le soutien actif de la France au terrorisme en Syrie, nous vaut aujourd´hui la plus grande menace terroriste : le retour en France des assassins qu´il a voulus et soutenus.
Salutations.
Vendeuvre..
Votre conclusion m’a laissé fort perplexe au regard des infos dont je dispose sur les accusations à l’encontre du dernier juge nommé à la Cour suprême US par Trump (Brett Kavanaugh) et que vous présentez comme « un magistrat respecté, à qui on reprochait sans preuve des paroles soi-disant inconvenantes prononcées 50 ans plus tôt, à l’âge de 17 ans dans une surprise-partie. »
A la lecture des 2 articles en lien ci-dessous, et comme relayé largement dans les médias lors des auditions de ce « magistrat respecté », les accusations ne portaient pas du tout sur des paroles inconvenantes mais bien sur des attouchements forcés… A moins que vous disposiez d’infos sur un démenti apporté par ses accusatrices (car il y a eu 2 accusations d’agressions distinctes), je trouve très dérangeant, et assez décevant de la part d’un défenseur de la Justice dont je lis les articles avec intérêt, de minimiser de la sorte des accusations graves (et nonobstant la présomption d’innocence et l’absence de preuves).
http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/21/01003-20180921ARTFIG00077-cour-supreme-l-accusatrice-du-juge-kavanaugh-prete-a-temoigner-devant-le-senat.php
http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/24/01003-20180924ARTFIG00052-cour-supreme-brett-kavanaugh-vise-par-une-nouvelle-accusation.php
D’abord, c’est la vérité puisque c’est dans le Figaro ! Aussi stupide que tous les autres dans son obsession anti Trump.
Ensuite « des accusations graves », il va peut-être falloir un jour revenir à la raison. Avoir peloté une fille dans une surprise-partie en pleine libération sexuelle il y a 50 ans est effectivement 11 crime abominable, pire qu’un crime contre l’humanité et qui doit être évidemment imprescriptible.
Comment peut-on proférer de telles stupidités ?
Savez-vous que désormais devant les tribunaux français, il vaut mieux avoir égorgé sa belle-mère que de lui avoir mis une main aux fesses?
Cinquante ans en arrière, des prétendus attouchements… Vous-êtes vous relu avant d’envoyer votre commentaire ?
On pourrait peut-être redescendre sur terre, sinon faudra-t-il un tampon des ligues féministo-progressisto-démocrates pour obtenir un emploi ou s’exprimer en public ?
Donner les moyens à l’appareil judiciaire d’oeuvrer rapidement et correctement serait déjà pas mal (je pense surtout à la France), y compris dans les cas de violences conjugales, mais sans oublier que des hommes en sont victimes aussi fréquemment que des femmes. En effet, les très nombreuses études faites dans le monde sur ces violences conduisent à cette conclusion trop méconnue, à ceci près que celles commises par des femmes sont en moyenne moins graves, ce qui n’est pas une excuse valable !! On notera aussi qu’en moyenne les hommes ripostent moins et s’enfuient plus souvent quand ils sont violentés par leur compagne, de même qu’ils informent moins de leur sort les autorités judiciaires. A quand l’égalité des sexes dans le traitement judiciaire des violences conjugales ?
Loin de moi l’idée d’empêcher quiconque de débiter ce genre d’énormités misogynes en public, chacun se déshonore comme il l’entend ! Je trouve juste inacceptable de se prétendre défenseur de la justice et de la morale tout en triturant les faits en fonction de ses intérêts, voire de ses inclinations (m’est d’avis que ceux qui résument d’office des accusations d’attouchements à une main aux fesses savent de quoi ils parlent…).
Et le fait que des hommes soient maltraités par leurs femmes ne justifie en rien la minimisation du harcèlement sexuel. Heureusement, l’évolution de la société et de la morale ne va pas dans ce sens et vos ridicules dénis réactionnaires n’y changeront rien!
Merci pour votre réponse toute en nuances… J’ai un peu de mal à y discerner votre goût pour le débat et la contradiction que vous semblez pourtant appeler de vos voeux dans la présentation de ce blog, mais passons.
En l’occurence, je ne me prononçais pas sur la véracité des accusations (je n’en sais rien, je n’étais pas là) mais bien sur leur teneur. Et à moins d’une énorme cabale internationale de la presse mainstream (rassurez-vous, je ne lis pas que les articles du Figaro qui ne représente vraiment pas ma référence sur le plan idéologique), j’ai tendance à croire que les accusations portaient bien sur autre chose que des paroles inconvenantes comme vous l’écriviez initialement. Libre à vous de relativiser des accusations portant sur des faits auxquels vous n’avez pas assisté (je présume) et de mettre ça sur le compte d’une période de libération sexuelle vraiment finissante (1982, c’était plus tout à fait le flower power), à moins que vous ne fassiez référence à la libération sexuelle du bonhomme… Mais tordre ainsi le cou à la réalité (je parle bien du motif évoqué par les accusatrices, dont une évoque une quasi tentative de viol et pas un simple « z’avez un beau cul mademoiselle ») est quand même très interpellant de la part d’un ardent défenseur du droit qui s’insurge, à juste titre (du moins il me semblait), contre des injustices et des comportements parfois commis il y a de nombreuses années (comme votre article récent sur les manipulations étatiques de la violence sous l’ère Giscard). Votre relativisme temporel et médiatique serait-il à géométrie variable, en fonction de la thèse que vous défendez? A ce compte, on pourrait vous rétorquer que les crimes et délits que vous reprochez à Juppé remontent à 25-30 ans… Autre temps, autres moeurs non? Comprenez bien mon propos même s’il vous semble peut-être déconnecté le sujet principal de votre article : je ne défends personne, ni Juppé, ni Macron, ni Trump, ni les anti-Trump (quoique le personnage, ou l’image qu’on en donne si vous voulez, m’irrite passablement) mais, comme beaucoup, je n’aime pas les 2 poids 2 mesures ni les arguments mensongers, pour appuyer une thèse quelle qu’elle soit. Et dans le cas présent, vous faites preuve, au mieux d’un terrible dédain pour des victimes potentielles, au pire d’une mansuétude coupable pour des agissements qui, on le sait, sont souvent synonymes de grande souffrance pour leurs victimes, a fortiori lorsqu’ils sont qualifiés de « stupidités » par certains! Et vos propos n’ont malheureusement pas l’excuse du relativisme temporel…
Bonjour. merci de votre article passionnant.
Quand à Bordeaux on rencontre des personnes qui n’apprécient pas Mr Juppé sans doute pour de très bonnes raison, on a une initiative qui consiste à leur faire passer trois jours à Bordeaux.
Nous on aime pas les goulag ici donc on laisse les dissidents apprécier la ville, mais pas besoin d’aucun lavage de cerveau pour que quand ils rentrent chez eux, ils sont beaucopu plus tempérés dans leur propos.
Pour moi, à côté de Bodeaux, Saint Petersbourg c’est une citée dortoire, Vienne est une écurie, Barcelonne une valse de vienne joué par des mariachis dans un baloche de narcos mexicains, et Paris reste « la ville lumière du pays des lumières en panne d’éléctrécité merci de bien vouloir patienter en attendant les services municipaux munissez vous de bougies et de piles éléctrique la lumière ne reviendra pas tout de suite merci de votre attention. Vous avez demandé les secours, ne quittez pas… »
Bordeeaux est la plus belle ville de France loin devant, mais loin loin loin devant, et sans doute une des plus belle du monde.
Beaucoup de Bordelais disent le même chose :
« Bordeaux ça nous à coûté cher, mais il a fait un super boulot. »
On ne peut pas tout réussir dans la vie. Y en a même qui ont tout raté. Et Bordeaux reste un chef-d’oeuvre de réhabilitation.
Pour ma part le savez vous, je suis sans doute un des meilleurs techniciens de France dans mon domaine. Croyez bien que par ailleurs ça ne m’aura pas empêché d’etre aussi une crapule, à des instants ou je me suis perdu. Bordeaux m’aura aussi permi peut être de me retrouver.
Nobody ‘s perfect !
Erratum:
Mon pseudo sut ce site est toujours baron william
Ps:
A lire certain commentaires misandres sur le quasi-viol, en guise d’harcellement sexuel supposé, afin de discréditer un homme d’Etat dont, les mises en accusation doivent plutôt porter sur son manquement éventuel aux règles de sa fonction…. C’est à croire que, certaines traficantes d’enfants, abusant d’homme sous ghb – ou autres -quand leur racollage actif fait choux blanc, vont bientôt exiger la légalisation du prélevement séminal mensuel obligatoire ou du trafic de slip – comme ils disent dans la Royale ….
lire mon commentaire à ce propos :
http://algarath-phoenix.com/2019/02/07/denis-baupin-ou-la-queue-affolee-deelv/#comment-1738
Ou pour essayer de cerner le mobile des crimes :
https://algarath-phoenix.com/2018/10/30/des-nouvelles-du-front-de-louest/
« Pour ma part le savez vous, je suis sans doute un des meilleurs techniciens de France dans mon domaine. » !!!!! Quel domaine ? Brosse à reluire ? Fatuité ?
Quoique de nos jours, les experts (en salades) comme les docteurs ès sciences (infuses) pleuvent à gogo.
Oui ! « Nobody ‘s perfect ! »
Je tiens ce trait d’A Juppé de la femme d’un ancien(forcement)de ses collègues de lycée .
Lorsque, entre élèves ils se témoignaient réciproquement de leurs désirs de carrière ou d’avenir le petit Alain précisait avec constance:je veux être pape,je veux être pape…!
Lors de son exercice il devint sous pape,ce qui lui permis de se désigner comme victime…du pape français