Un certain nombre de gens habituellement silencieux sur les guerres d’agression sanglantes menées par les États-Unis ou par la France comme en Libye et aussi, il faut le dire en Syrie, ont jugé utile de prendre la pose et de se prétendre combattants infatigables contre la peine de mort. Des avocats ont en effet lancé une pétition pour demander à la France d’intervenir pour éviter qu’en Irak la peine capitale soit appliquée à des combattants coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
La justice irakienne a donc condamné à mort 11 français qui avaient rejoint Daesh pour se livrer sur le territoire d’un pays souverain à une guerre barbare. Nous savons tous les exactions abominables commises par ces gens, qui ont quitté la France précisément pour les commettre et peut-être devrions-nous faire preuve d’un peu de modestie et de moins d’arrogance vis-à-vis d’un pays martyrisé depuis l’agression commise contre lui par les États-Unis et une coalition internationale, que beaucoup de nos belles âmes avaient fermement soutenue, n’est-ce pas Romain Goupil, André Glucksmann, Pascal Bruckner, et autres Bernard Kouchner ? Ce crime relevant de la justice internationale n’a pourtant jamais été puni, alors que chacun sait qu’il a provoqué la mort de près d’un million de personnes, des centaines de milliers de réfugiés, et était à l’origine directe de la création d’une organisation terroriste qui a porté la mort jusque chez nous.
On notera l’hypocrisie de tous ceux qui restent muets sur la responsabilité des acteurs de la mise à feu et à sang d’une région entière. Et sur celle de la France, dont il faut rappeler qu’elle a armé les djihadistes en Syrie, ceux-là même dont Laurent Fabius dira « qu’ils faisaient du bon boulot ». Qui ne semblent voir aucun inconvénient à la vente d’armes à l’Arabie Saoudite pour écraser dans des conditions abominables la population du Yémen. Et qui bien sûr ont trouvé parfaitement normale la répression de masse, policière et judiciaire qui s’est abattue sur les gilets jaunes, à coups de violations des libertés fondamentales, de procédures illégales, et d’instrumentalisation cynique de la justice. Mais pour les signataires, tout ceci n’est pas grave, ce n’est pas de nature à porter « une tache sur le mandat d’Emmanuel Macron », mais en revanche, ne pas obtenir le retour des criminels djihadistes en France, ce serait affreux. Les violations des libertés publiques, les atteintes permanentes à la liberté d’expression, à la liberté de manifestation, les lois scélérates, les incroyables violences policières qui scandalisent l’opinion internationale, tout cela n’a aucune importance. J’avais relayé une pétition d’avocats français publiée comme celle-ci par France TV info qui dénonçait les conditions de la répression décidée par Macron comme seule réponse au mouvement social des gilets jaunes. Un petit pointage permet de constater l’absence de ces belles âmes pour qui la compassion et la défense des principes, sont à géométrie variable. Et leur engagement, plus il est géographiquement lointain, mieux c’est. On fera une exception pour le grand Henri Leclerc, ce qui ne surprendra personne.
J’invite à lire attentivement cette pétition qui prétend défendre des principes mais n’est en fait qu’un texte ronflant d’une étonnante arrogance, donneur de leçons tous azimuts, et finalement quelque part assez lâche.
Il nous rappelle avec grandiloquence que la peine de mort a été abolie en France en 1981. Je considère pour ma part que cette abolition dans sa dimension humaine et symbolique fut essentielle. Et ce m’est une fierté que mon pays n’use plus d’un châtiment inutile qui rabaissait l’État au rang des assassins. On rappellera simplement qu’une vie entière entre quatre murs c’est également une terrible violence. Fort bien, mais nos vaillants signataires oublient de rappeler que cette abolition s’est faite dans un pays en paix, dans lequel le code pénal, où était inscrite la sanction suprême aujourd’hui effacée, est l’outil juridique dont dispose l’État pour combattre la délinquance, c’est-à-dire ceux qui violent les lois, et commettent des infractions dites de droit commun. Et ceux qui se servent de cet outil, s’appellent dans une société pacifiée la police et la justice qui dans la légalité défendent l’ordre public. Ces règles sont celles que le peuple français a souverainement adoptées pour le territoire où s’exerce cette souveraineté. Vouloir les exporter est très honorable si on les pense universelles et il faut diplomatiquement y travailler. Quoique pour l’instant par exemple, il semble que Madame Parly, guère critiquée par les belles âmes signataires, préfère envoyer des armes à l’Arabie Saoudite pour écraser un peuple voisin, plutôt que de lui recommander d’arrêter de décapiter au sabre tous les jours dans ses rues.
Le problème, c’est que l’Irak est en guerre et n’a connu que cet état depuis 16 ans. Que ce conflit lui a été imposé par l’Occident, seule la détermination de Jacques Chirac nous ayant permis d’en éviter le déshonneur. Ce pays en subit donc aujourd’hui avec le djihadisme une poursuite atroce avec une grande partie de ses ennemis venant de l’extérieur y apporter la barbarie. L’Irak en guerre, applique donc les lois de celle-ci qui prévoient le châtiment des coupables de crimes de guerre, et cela relève de sa souveraineté de considérer que ces crimes-là peuvent encourir la peine de mort. Présenter tout ceci comme un problème de répression de la délinquance avec obligation d’appliquer nos propres règles de pays en paix est absolument malhonnête.
« La France n’a pas voulu rapatrier ses ressortissants et a préféré les exposer à la peine de mort et à des procès expéditifs dont nous savons qu’ils méconnaissent gravement les droits de la défense » nous dit la pétition. Ah bon ? J’aurais plutôt pensé que le reproche que l’on pouvait faire à la France, c’était de pas avoir été capable d’empêcher un certain nombre de ses ressortissants d’aller en Irak y commettre des atrocités. Que les premiers responsables de cette exposition à la peine de mort étaient justement ses ressortissants. Et que c’est peut-être pour cette raison qu’un minimum de modestie et de discrétion s’imposait. Et puis il y a cette phrase étonnante de prétention « des procès expéditifs dont nous savons qu’ils méconnaissent gravement les droits de la défense ». Ah c’est cela, tous ces gens savent, ils savent absolument, comment doit fonctionner une justice, que ce sont eux qui ont le bon système, les bonnes valeurs, les bonnes références et qu’on on ne peut pas faire confiance aux Irakiens. Parce que ce sont des arabes ? Mesurez-vous chers signataires l’arrogance coloniale pour ne pas dire plus de cette façon de donner des leçons à un pays souverain à ce point confronté au malheur ? Et puis dites donc, on ne vous a pas beaucoup entendu lorsque Saddam Hussein a été pendu, je ne me rappelle pas avoir lu de pétition. Cette fois-ci, c’est parce que les condamnés sont français ? Pendre Saddam Hussein c’était un règlement de comptes entre sauvages, c’est ça ?
Au-delà d’une petite opération politicienne évidente, cette grandiloquence, cette hypocrisie, cette arrogance sont finalement le masque d’un « occidentalisme » idéologique, celui qui avait justifié et applaudi l’agression voulue par George Bush, celui qui justifie la mise à feu et à sang du Moyen-Orient qui dure toujours.
Et qui permet ensuite venir donner des leçons à ceux qui en sont les victimes.
JE BOIS DU PETIT LAIT ! BRAVO REGIS
Je suis d’accord avec cette analyse.
bravo,frantz fanon, edward said ou jacques verges n’auraient pu mieux résumer les faits et les choses
Merci pour cette excellente mise au point.
Permettez moi de remarquer que Blair et Bush font l´objet, me semble t´il, de poursuites judiciaires pour crimes contre l´humanité pour leur guerre en Irak.Il me semble que Fabius et Hollande, et sans doute Sarkozy, devraient être aussi poursuivis pour crimes contre l´humanité ,pour leur promotion et participation aux attaques contre la Libye et la Syrie.
Qu´en pensez-vous?
Salutations.
très bien dit Régis,
quelle hypocrisie, c’en est vraiment incroyable (et impardonnable) de leur part
En ce qui concerne les avocats c’est une profession très diversifiée, il y a les courageux et les sempiternels collabos (proche de tous les pouvoirs); il suffit de voir l’attitude du barreau durant la 2e guerre, rien a changé.
En ce qui concerne les islamistes, malheureusement les collabos continuent de collaborer aux dogmes ambiants, mais en pratique ils n’ont aucune solution.
Article extraordinaire. Merci!
Je bois du petit lait (bis).
Parfait.
Désolé Regis mais là je ne te suis pas. Dénoncer les doubles langages ou les silences coupables ne n’ai pas de problème, au contraire mais soustraire à la peine de mort des personnes qui relèvent de la nationalité française me paraît être dans la continuité du combat contre celle-ci chez nous, et un chemin pour sa suppression partout et sans accepter deux poids deux mesures. Je pense qu’il n’est pas juste d’avoir des positions à géométrie variable. J’interprète la signature d’Henri Leclerc en ce sens. Mais je ne pense pas non plus que tu défendes cette attitude car ton article est avant tout une attaque contre l’hypocrisie de certains… et sur cela on ne peut qu’approuver.
À ce compte là à Nuremberg il aurait fallu se battre pour éviter la peine de mort aux pauvres bourreaux!
La Justice irakienne est la seule légitime pour juger celles et ceux qui ont commis des crimes sur le territoire irakien,cela s’appelle la SOUVERAINETÉ.
Quand un sociopathe s’expatrie vers une zone de conflit, pour assouvir ses plus bas instincts de tortionnaire et d’assassin en toute tranquillité, on en attend pas moins que de le savoir finir avec les pieds qui gigotent dans le vide. Macron a encore manqué une occasion de se grandir un peu, en s’abaissant à demander le grâce pour ces purs salauds. Depuis quand être Français devrait-il être un blanc-seing à aller se lâcher hors de nos frontières sans risquer sa tête ?
Excellent !
… vous auriez cependant pu vous épargner de faire un rapprochement
hasardeux entre la situation des gilets jaunes (des manifestations pré-dominicales), émeutiers d’occasion dans un pays en paix, et celle des djihadistes, criminels sanguinaires dans un pays en guerre.
Vous le dites d’ailleurs vous-même : « Présenter tout ceci comme un problème de répression de la délinquance avec obligation d’appliquer nos propres règles de pays en paix est absolument malhonnête. ».
Que ces barbares ont la nationalité française n’a rien à voir. Quand on prive d’autres de leur droit de vivre, on perd (ou devrait perdre) automatiquement le droit d’invoquer la protection de la loi française.
Quand on prend les armes contre son propre pays (ce qui est le cas des barbares en question qui ont rejoint une organisation ayant ouvertement comme but notre destruction), on ne peut pas invoquer après la protection de la Nation.
Il est important, effectivement, de rappeler que la peine de mort, telle qu’elle était avant d’être abolie en France, était un CHÂTIMENT; Le châtiment suprême, disait-on… Qui dit châtiment dit punition. Aux effets dissuasifs ou non, c’est une question dont on peut débattre, mais il ne fait aucun doute que l’objectif en était la dissuasion et une espèce de retour à l’équilibre moral.
Il faut distinguer résolument la mise à mort pratiquée en vertu d’une décision judiciaire de droit commun, de celle qui, en temps de guerre, est pratiquée sans procès et sans états d’âme vis à vis d’un ennemi. On ne tue pas un ennemi (combattant) pour le punir, on le tue parce qu’il représente un danger grave pour nous, qu’il nous tuera avant qu’on le tue s’il le peut, et qu’il concourt à un but de conquête voire d’écrasement de notre pays, de nos valeurs, de notre civilisation. Volontairement ou non, là n’est même pas le problème: on tue de la même façon un soldat ennemi qui, enrôlé de force, se bat néanmoins contre nous parce qu’il n’a pas le choix. C’est ainsi
Il serait temps d’arrêter de confondre les torchons et les serviettes. Les jihadistes sont des ennemis de la France. Ils ont pris les armes contre elle, en partie sur le terrain, en partie en fomentant des massacres terroristes abominables, mais de toute façon avec le but de nuire à la France et de tuer ses enfants. Nous tueraient-ils encore aujourd’hui s’ils le pouvaient ? Bien sûr que oui. Sont-ils des ennemis armés et combattants ? encore oui. Alors par pitié, abandonnons le vocabulaire pénal de la « peine de mort » pour parler de la réalité, qui est le besoin de se débarrasser de combattants armés qui sont et resteront nos ennemis jusqu’à leur mort. Un procès dans un tel cas n’a d’intérêt que pour établir leur participation ou non à une prise d’armes contre la France, les circonstances et le nombre d’atrocités n’ont aucune espèce d’importance. Il ne s’agit que d’établir qu’ils sont des ennemis
Si oui, au poteau ! Ce n’est pas la peine de mort, c’est du nettoyage. En revanche, je suis favorable à ce qu’ils soient fusillés et non pas pendus, car la pendaison revêt un caractère de châtiment inhumain, incompatible avec la situation de guerre dont découle l’exécution dans ce cas précis
Si vous voulez vous débarrasser des jihadistes en Irak au motif qu’ils ont mal agi et qu’ils resteront dangereux, que dites-vous de ceux qui sont détenus en France, suite aux attentats du Bataclan par exemple ?
J’ignore en tout cas pourquoi cette mesure de gauche est considérée comme un drapeau, parfois même par ceux-là mêmes qui se réclament de la chose militaire.
La question est valide mais commençons par ce qui st simple, si vous voulez bien… Il est parfaitement exact que le traitement à leur appliquer devrait être celui réservé aux francs-tireurs infiltrés par l’ennemi mais, en termes d’acceptabilité par l’opinion publique, nous n’y sommes pas tout à fait
« Les jihadistes sont des ennemis de la France. Ils ont pris les armes contre elle »
Le but des terroristes était de renverser le gouvernement de la Syrie. Le gouvernement français poursuivait (poursuit toujours?!) le même but (Fabius: le président de la Syrie « ne mériterait pas d’être sur la terre » – bienvenue aux bisounours qui croient que la peine de mort est abolie en France…). Une partie des « armes » a été fournie par le gouvernement français. Maintenant le gouvernement français veut rapatrier ceux qui ont poursuivi le même but que lui, Étonnez-moi.
l’agression contre la Libye constitue purement un crime de guerre pour Obama et Sarkozy .
La question est valide, mais commençons par ce qui est simple, si vous voulez bien…
Totalement d’accord à 100% avec ce billet ! Bravo Maître pour cette belle plaidoirie argumentée et convaincante qui remet les pendules à l’heure !
Bonjour Régis,
Un grand merci pour votre article.
Le lien menant à cette »tribune »’ cossignée de 2003 est salutaire.
À posteriori quel discrédit pour ces belles âmes dont l’ un est maintenant à Bruxelles Strasbourg pour cachetonner sa figuration.
La peine de mort ? Vos confrères et consœurs signataires de la dite pétition sensée sauver l’honneur de la » patrie des droits de l’homme » *sont en retard. Depuis Mohamed Mehrah, en France, tous les terroristes sont abattus au sorti de leurs actes de terreurs, de mutilation et de morts d’innocents .
Quand à la Répression de 2019, elle est dans » l’ordre des choses » et de sa préservation par tous les moyens de droit et de fait. Surtout, cette voie.
Macron au final connaîtra le sort de Badinguet.
Le temps prend toujours son temps.
liberté égalité fraternité
C
* ronflante clause de rethorique de la part de tout ce petit monde qui n’aime pas la grande nation née à Bouvines en 1214, revivifiée à Valmy 1792, ressucitée à Verdun 1916 par le sacrifice de toute une classe d’âge proclamée haut et fort par Charles de France lors de la libération de Paris le 25.08. 1944
En dehors des leurs, pour quels autres intérêts les US et la France ont donc participé au renversement ou à la tentative de déstabilisation de régimes en Irak, en Libye et en Syrie ?
Poser la question, c’est déjà presque y répondre.
Le billet de notre hôte vise juste, Saddam et même Kadhafi, quoi qu’on puisse penser d’eux, ont eu une justice expéditive qui n’a pas ému grand monde, je n’ai pas entendu BHL brandir les droits de l’homme, la mèche en bataille et la chemise débraillée.
En Syrie, c’est encore pire, les occidentaux ont utilisé une armée proxy (djihadistes) pour faire la guerre à Assad et par capillarité à la Russie et aux chiites, ils ont utilisé les kurdes, soit disant pour combattre Daesh, en provoquant la colère des Turcs, pour laisser tomber les premiers nommés dès la guerre perdue.
Ce qui pose d’ailleurs de graves problèmes de sécurité intérieure, puisque les kurdes sont les geôliers officieux des Djihadistes Français en Syrie…
Trevidic et concernant l’affaire Mehra, avait avancé l’hypothèse que le tueur de Toulouse aurait travaillé pour le renseignement Français.
A recouper avec l’affaire du djihadiste Français David Drugeon en Syrie, lui aussi soupçonné de travailler pour les services Français au point que le Pentagone en avait fait une cible prioritaire.
Officiellement, il fut d’ailleurs abattu par un drone US en novembre 2014.
Tout ceci est parfaitement vérifiable.
On comprend bien alors l’intérêt de la République quant à rapatrier des djihadistes nationaux et leur promettre une justice équitable, comprendre leur éviter la peine de mort en Irak ou en Syrie.
Cet intérêt est double.
Légitimer les lois Badinter à l’international, au nom des droits de l’homme, ce qui fait toujours plaisir au CEDH.
En vérité, surtout éviter des représailles sanglantes sur le territoire national, à l’image des frères Kouachi, tueurs de Charlie soupçonnés, eux aussi, cette fois ci par un article au journal interne du Pentagone de janvier 2015, d’avoir été formés par le renseignement Français pour combattre au Yemen.
Je rappelle que la France livre actuellement des armes à l’Arabie Saoudite pour sa guerre au Yemen.
Derrière le discours officiel des droits de l’homme, derrière les mises en garde comme quoi la menace terroriste islamiste reste prégnante en France, se cache d’autres vérités qui, elles, mériteraient le rétablissement d’une justice d’exception pour haute trahison.
C’est dans doute pour cela que l’hypothèse de ce rétablissement est farouchement combattu en s’arc boutant derrière les lois Badinter.
L’instinct de conservation en quelque sorte.
Maître Régis de Castelnau, merci pour nous tous, nous les sans-voix, de remette à la place qu’ils méritent tous ces donneurs de leçons sans honneur. Tous mes respects.
Les USA exigent toujours l’exoneration totale de poursuite contre leurs ressortissants dans les pays où leurs assassins-pardon, leurs soldats- interviennent.
Dans une émission « les Terriens du dimanche » (sur C8), on avait invité un jeune qui avait été esclave en Libye.
Dans une émission suivante, BHL était invité. Natacha Polony lui demanda s’il ne pensait pas s’être trompé en poussant à la guerre en Libye en 2011. Bien sûr, « sûr de lui et dominateur », BHL disait qu’il avait eu raison.
Monia Kashmire lui lança : « Vous avez sans doute une chemise blanche, mais vous avez les mains sales ».
Concernant l’intervention en Irak de Bush et Blair en 2003. Chirac avait refusé (avec raison) que la France y participe. On sait que bon nombre de néo-conservateurs (cf Goupil, André Glucksmann, Bruckner, Kouchner, cités dans l’article) étaient favorables à cette agression.
De plus, selon Julien Assange, Hollande et Moscovici seraient allés à l’ambassade américaine à Paris présenter leurs excuses et dénoncer la position de Chirac !
Comme ça fait du bien de lire pareil article … Merci. Bien sincèrement MPM http://www.mariepierremolinier.fr
Cher Maître,
la presse brésilienne et internationale s´est vue obligée de révéler le complot dont le président Lula a été la victime.
En effet, il est avéré que le juge Moro, responsable de l´accusation et de la mise en prison du president Lula, a organisé avec le ministère brésilien de la justice la production de fausses preuves contre Lula.
Ainsi ,le Brésil, révèle la violation de la séparation des pouvoirs qui a permis l´élection du président actuel et l´élimination du favori qu´était Lula.
C´est exactement le même scénario qui s´est produit en France en 2017 lors de la campagne présidentielle, qui a vu le candidat favori Fillon faire l´objet de fausses accusations du Parquet, d´un juge obéissant au Parquet et de la presse française toute entière, complice du pouvoir socialiste.
J´ai déjà dénoncé à plusieurs reprises ce honteux complot, comme celui, encore plus criminel, contre la Syrie en vue de renverser le pouvoir légal du président Assad.
L´accusation de complotisme est devenue un compliment.
Cordialement.
Vendeuvre.
Pour étayer les accusations d’Arnaud de Vendeuvre voici les faits qui prouvent et montrent
comment la Justice a été instrumentalisée par le Gouvernement socialiste au pouvoir pour éliminer F. Fillon
• Acte 1 : Décembre 2013, Jean-Louis Nadal est nommé par François Hollande à la tête de la haute Autorité pour la transparence de la Vie Publique (HATVP). Le socialiste Nadal est l’ancien conseiller au cabinet de Robert Badinter, ex-inspecteur général des services judiciaires sous Elisabeth Guigou, était en 2012 soutient du candidat François Hollande.
• Acte 2 : Février 2014– Création du Parquet National Financier (PNF) par Christiane Taubira (A sa création, une majorité de professeurs de droit disait que ce PNF était une dangereuse aberration juridique.)
• Acte 3 : Eliane Houlette est choisie par Christiane Taubira comme procureur du Parquet National Financier
• Acte 4 : Ariane Amson est nommée substitut du procureur du PNF. (Elle sera ensuite nommée conseillère pour la Justice à l’Elysée.)
• Acte 5 : Juillet 2014, Jean Michel Hayat est nommé président du TGI de Paris. Il est membre du syndicat de la magistrature, conseiller au cabinet de Ségolène Royal de 1997 à 2000,… et également mari d’Adeline Hazan, présidente du syndicat de la magistrature de 1986 à 1989, ex-eurodéputée et ancienne maire PS de Reims,
• Acte 6 : Septembre 2014, ce même Jean Michel Hayat crée la 32e chambre correctionnelle dédiée aux affaires traitées par le PNF.
• Acte 7 : Septembre 2015, Peimane Ghaleh-Marzban, un très proche de François Hollande est nommé président de cette 32e chambre correctionnelle du TGI de Paris.
• Acte 8 : Septembre 2015, Jean Louis Nadal est chargé de signaler les cas suspects à la 32e chambre du TGI de Paris.
• Acte 9 : Juin 2016, Jean-Pierre Jouyet embauche comme conseillère pour la justice à l’Élysée Ariane Amson. Elle est la compagne de Pierre Heilbronn, qui lui devient directeur adjoint de cabinet du Ministre PS Michel Sapin à Bercy.
• Acte 10 : Novembre 2016, un dossier Fillon est constitué à l’Elysée sur la base des fiches de salaire (fourni par l’organisme TRACFIN) et des déclarations de revenus des époux Fillon (transmises du Ministère de Bercy ).
• Acte 11 : Décembre 2016, Thomas Cazenave (ex Directeur de Cabinet d’Emmanuel Macron) est nommé Secrétaire général adjoint de l’Elysée. Il remet le dossier à Jouyet.
• Acte 12 : François Hollande transmet le dossier Fillon à Gaspard Gantzer, son conseiller en communication (de la même promotion Senghor à l’ENA qu’Emmanuel Macron), en lui recommandant d’en faire «bon usage»
• Acte 13 : 09 janvier 2016, le dossier Fillon est transmis simultanément par Gaspard Gantzer à Michel Gaillard, directeur de la Rédaction du Canard Enchaîné et à Eliane Houlette du PNF par Ariane Amson.
• Acte 14 : 25 janvier 2017, soit le JOUR MEME de la parution de «l’article du Canard Enchaîné», une enquête préliminaire est ouverte par le Parquet national financier pour des chefs de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits. A partir de cette date, les instigateurs de cette affaire vont, comme on dit dans le langage journalistique, « feuilletonner » les infos semaines après semaines pour alimenter les médias favorables à la démolition du candidat de droite.
• Acte 15 : Le 5 février 2017, les copies des PV d’audition des époux Fillon sont récupérées auprès du PNF par Ariane Amson. Les journalistes du Monde, Davet et Lhomme reçoivent ces copies de PV (en violation du secret de l’instruction).
• Acte 16 : 15 février 2017, Jean-Louis Nadal transmet au PNF un signalement concernant un soupçon de déclaration incomplète de François Fillon à la HATVP.
• Acte 16 : 24 février le PNF ouvre une information judiciaire.
• Acte 17 : 25 février 2017, Jean Michel Hayat, président du TGI désigne Serge Tournaire comme 1er juge d’instruction, (Il est le magistrat qui a mis en examen Nicolas Sarkozy, malgré l’avis contraire de van Ruynbeck dans l’affaire Bygmalion.)
• Acte 18 : 28 février 2017, le juge Tournaire signifie à Fillon une convocation pour le 15 mars 2017 en vue d’audition. (Soit trois Jours après sa désignation. La Justice n’a jamais été aussi rapide !)
Tous ces protagonistes de cette affaire constituaient donc bien un véritable CABINET NOIR destiné à casser le candidat de la Droite donné pour vainqueur probable.
Malgré tout ça, le reportage de BFMTV veut nous faire croire que c’est certains ténors de la Droite qui sont les responsables de l’échec de F. Fillon aux présidentielles !
Quid de la taupe dans l’entourage de Fillon, une femme, qui aurait renseigné « l’ennemi » selon Davet et Lhomme ?
Affabulation ou réalité ? Si réalité, on ne peut pas effacer le clan Sarko de l’équation.
Cela étant dit, merci pour ce récapitulatif qui permet de comprendre le jeu des nominations dans des buts bien précis.
C’est à la fois éclairant et inquiétant.
Il est réconfortant de voir que mon analyse est partagée par de plus en plus de personnes.
Il est très inquiétant de constater que notre Constitution est violée pour permettre l´élection du candidat de la finance et de la presse. Cette violation est possible parce que le président du Conseil Constitutionnel s´appelle Fabius , qu´il a été nommé à ce poste par Hollande directement responsable de la magouille pour couler Fillon.Ce triste sire (Fabius) s´ingénie à rabaisser et à déshonorer notre pays : après avoir ruiné la France avec les nationalisations de Mitterand il se lave les mains après avoir permis les injections meutrières de sang contaminé, comme ministre des affaires étrangères, il finance et arme des terroristes en Syrie ( avec notre argent,)pour renverser le gouvernement légal de ce pays,il est donc aussi responsable d avoir incité de jeunes chômeurs français à partir faire la guerre en Syrie pour renverser le soi-disant dictateur sanguinaire Assad. Il s´est d´ailleurs félicité des actions terroristes du plus sanguinaire des mouvements djihadistes le front al nousra.C´est donc Fabius qui doit être poursuivi et condamné pour les crimes commis en son nom par de jeunes français qui croyaient agir dans l´intérêt de la France.
Salutations
Vendeuvre
Cher maître,
N’étant pas spécialiste du droit, vous me pardonnerez si je me trompe, mais il me semble qu’en 1981, la peine de mort a été abolie en temps de paix.
La peine de mort en temps de guerre l’a été je crois par Jacques Chirac au début des années 2000.