L’élection d’Emmanuel Macron après un coup d’état médiatique et judiciaire a abouti à un nouveau système politique qui n’entretient que des rapports très lointains avec une démocratie représentative.
En particulier tout le monde a pu constater que le pouvoir exécutif (Macron et Philippe) avaient mis la main sur l’Assemblée nationale, dérisoire chambre d’enregistrement peuplé d’analphabètes politique caporalisés. Le problème que l’on voit moins que ce pouvoir a également mis la main sur l’autorité judiciaire. Plus nécessaire de donner des consignes ou de se livrer à des pressions, la plus grande partie du corps des magistrats a rallié le pouvoir exécutif et s’est mis spontanément à son service. La séparation des pouvoirs n’existe plus dans notre pays.
On a parlé à de nombreuses reprises de l’instrumentalisation de la justice à dessein politique qui a d’abord été initiée sous le mandat de François Hollande et reprise ensuite par Macron à son profit.
Les trois caractéristiques de cette instrumentalisation sont les suivantes :
• l’utilisation d’une partie de l’appareil pénal (PNF, Pôle d’instruction financier) à l’encontre des opposants politiques comme l’ont constaté à leurs dépens le RN et LFI.
• La protection judiciaire systématique des voyous et aigrefins qui entourent le chef de l’État et qui sont les pièces maîtresses de son système. Protection étendue à la police dans ses débordements violents.
• Une répression de masse invraisemblable à l’encontre du mouvement social des gilets jaunes : 3000 condamnations pénales, plus de 1000 peines de prison ferme répartie sur l’ensemble du territoire national.
Ce sujet est essentiel et il faudra en faire une analyse précise et détaillée.
J’ai donné une interview sur la web TV RéacnRoll à propos d’une série d’événements récents qui me semblent démontrer l’inanité de la thèse que nous assisterions à un affrontement entre « les politiques » et la justice. Écran de fumée destiné à masquer le ralliement de cette dernière au pouvoir macronien.
Les amis de RéacnRoll TV ont accepté de mettre cette vidéo en clair et je les en remercie.
Je réponds positivement à la question contenue dans le titre.
« l’instrumentalisation de la justice à dessein politique »
==>
« à des fins politiques ». Est ce volontaire ?
Je persiste à dire que la justice a TOUJOURS été au service du pouvoir. La seule différence est qu’autrefois, elle s’en cachait et je redonne l’exemple (fameux ?) de l’arrêt NOYELLE/PAPON du 20 juillet 1962, absolument introuvable dans les gazettes habituelles et mieux encore, non publié dans le bulletin des arrêts de la Cour de cassation ! seulement publié dans la « revue trimestrielle de droit pénal spécial » de 1963 (pages 284 à 288)
https://www.facebook.com/notes/pascal-penciolelli/noyelle-c-papon-cass-20071962/10213372894297342/
Mon hypothese personnelle est que cette deviance majeure de la Justice est a relier etroitement a la feminisation plus ou moins recente de la magistrature, et a la progression des theses feministes, progressisme acharne et guerre ouverte ou cachee contre la Societe occidentale traditionnelle, dite patriarcale. Le temperament feminin de jugement volontiers « tripal » , tout d’une piece, passionnel, pour ou contre sans le garde fou de l’analyse argumentee et independante , y est a mon avis pour beaucoup. Je cIs me faire etriper, je sais. Il y a bien sur encore des Florence Rault.
Attention aux confusions.
Les lobbys imitent le « modèle » américain ainsi que des méthodes scandinaves (Suède …), mais sont-ils dans l’intérêt des personnes qu’il prétendent soutenir ?
Le néo-féminisme est-il dans l’intérêt des femmes ?
« L’antiracisme » est-il dans l’intérêt de populations issues d’ethnies différentes ?
Le lobby LGBT est-il dans l’intérêt des homosexuels et lesbiennes ?
Concernant les femmes qui critiquent, avec de bons arguments, le néo-féminisme, on trouve, certes, Florence Rault, mais aussi Natacha Polony, Elisabeth Lévy, Barbara Lefebvre et beaucoup d’autres.
Ces dernières années, j’entends souvent des personnes (souvent des femmes) d’origine algérienne ou marocaine dire, avec justesse, que « l’antiracisme » (style SOS-Racisme) a contribué à aggraver le communautarisme et a défavorisé leur intégration.
Le néo féminisme est une construction politique progressiste en réaction aux milieux disons ultra conservateurs, pour ne pas nommer uniquement l’Islam rigoriste.
Il s’inscrit dans la même logique que le LGBTisme et autres néo croisades sociétales dont le but est double voire triple :
– Eradiquer les encombrantes logiques patriarcale et religieuses dans certaines sociétés.
– Occulter les problèmes sociaux en créant des luttes sociétales qui se transforment, de facto, en combats communautaires voire tribales.
– Miser toujours plus sur un électorat (femmes + homos) qui se mobilise plus que la moyenne lors des scrutins.
A un autre échelon, Soros et son financement d’ONG pro migrants ou encore le climato catastrophisme piloté par des officines ONUsiennes, pour rappel, le GIEC est une création Anglo-US à l’époque de Thatcher/Reagan, sont également des ingénieries politiques au service des progressistes et pour le démantèlement des états-nations de l’Europe occidentale.
La survie des libéraux libertaires internationaux passe et en effet par des stratégies de dilution des résistances locales et de melting pot organisé, ce que Kalergi avait théorisé dans son Praktischer Idealismus.
L’ingénierie sociale actuelle, elle, s’inspire beaucoup des travaux de l’école de Francfort.
@ HAJIME
Où avez vous vu que le néo féminisme s’attaque à l’islam rigoriste ?
La seule et unique bête noire de ces harpies est le mâle blanc occidental hétérosexuel.
Et en arrière plan, la civilisation européenne, que tous ces lobbys sociétaux veulent détruire
Il suffit de se rappeler le silence assourdissant de ces mégères concernant les viols de Cologne » ou autres agressions sexuelles voire « féminicides » commis par cette minorité forcément opprimée
Philippe Dubois, disons que l’Islamisme est considéré comme liberticide pour la femme, surtout en occident.
Ce n’est pas un hasard si des féministes marquées politiquement comme Caroline Fourest, s’attaquent à Ramadan, exemples non exhaustifs.
Mais je suis d’accord avec vous, l’homme blanc occidental et hétérosexuel est dans le collimateur des féministes 2.0, à fortiori le patriarche dans les milieux très conservateurs voire ultra conservateurs, dont l’islam rigoriste.
Je dirai même que la cible est principalement ce dernier et que la croisade anti mâle blanc sert de caution.
Mais c’est un autre débat, car il implique une volonté autre que le simple militantisme féministe, instrumentalisé en l’espèce.
Ces lobbys ne voient que leurs intérêts. Ils n’en n’ont que faire des gens qu’ils défendent soi-disant et les dégâts, lorsqu’on en a vécu l’expérience, sont considérables.
Face à ces personnes qui défendent haut et fort et avant tout leurs idéologies, si vous ne vous soumettez pas à leurs idées ils vous labourent et vous affublent d’une réputation jusqu’à l’ignominie et répandent partout………….
Croyez-moi, pour toutes ces formes de « défenseurs » ce n’est pas tant l’humanisme qui les anime.
Dans votre liste, vous avez oublié, aussi, certains et certaines défenseurs des Droits de l’Homme, et tout ce monde enfoncé dans leur esclavage de clans divers réduit à un dictionnaire commun de quelques mots : racisme, facho, riche, extrême droite, argent, et gna et gna……….
Je suis d’accord globalement avec l’analyse d’Hajime concernant le fait que les luttes sociétales occultent les problèmes sociaux. Ces idéologies sociétales sont très utiles à la classe dominante, à la mondialisation néo-libérale.
En revanche, je constate, comme Philippe Dubois que le néo-féminisme ne s’attaque nullement à l’islam rigoriste.
Il existe le féminisme défendu par Elisabeth Badinter et Caroline Fourest. Je suis souvent d’accord avec la première, beaucoup moins avec la seconde. Bien que Caroline Fourest écrive dans « Marianne » (hebdomadaire que j’apprécie), je suis souvent en désaccord avec elle. Sa défense des femen est grotesque. Mais, au moins, elle est cohérente puisqu’elle est hostile à l’islam rigoriste, ennemi de la liberté des femmes.
Le néo-féminisme est défendu par Caroline de Haas, par les adeptes de »me too », « balance ton porc » et par des « indigiénistes » comme Rokhaya Diallo ou Houria Bouteldja. Pour ces personnes, les hommes blancs sont tous des violeurs.
Mais, quand des voyous de banlieues agressent des filles (souvent d’origine maghrébine aussi), la seule réaction de Caroline de Haas est : « il faut élargir les trottoirs ».
Quant à la « féministe » (elle se revendique de ce terme) Houria Bouteldja, elle estime que lorsqu’un homme noir viole une femme noire, cette dernière ne doit pas porter plainte !!
Pepe, en France, les Femen étaient financées par des officines proches du PS.
Elles sont directement le produit dérivé de l’idéologie dite de l’anti racisme qui a dominé sous les années 80-90, bien orchestré par SOS racisme, touche pas à mon pote et cie.
Aujourd’hui, le choc des civilisations, concept formalisé même par un président de la Vème, excusez du peu, en l’occurrence Sarkozy, ordonne de récolter ce qui a été semé pendant 30 ans, donc il a fallu trouver un combat de substitution pour en pérenniser les effets.
Pour faire simple, le judéo-christianisme contre l’Islamisme, le féminisme contre le machisme et toutes les déclinaisons sociétales progressistes qui se fracassent contre le conservatisme ou le traditionalisme, tribal ou pas.
Il faut donc dénoncer ceux qui ont ouvert le robinet migratoire post De Gaulle, succédant à VGE et son regroupement familial adossé à une politique de la pleurniche et de l’excuse par repentance coloniale responsable de plusieurs générations revanchardes, peu intégrées et cantonnées dans des territoires dits perdus de la République.
Et le comble de la perversité est que ceux-là même ayant rendu possible ce scenario servant les desseins du choc des civilisations sont les mêmes qui, aujourd’hui, voudraient un front Républicain contre l’Islamisme, en prenant en otage le male blanc hétéro, sommé de rejoindre la cause sous peine d’être lui aussi convoqué par le tribunal des hystériques associées.
Le féminisme à la #Metoo ou #Balancetonporc sont des mises à jour des Femen dont l’instrumentalisation sert à fracturer les sociétés pluri-culturelles et pluri- religieuses, condition nécessaire et suffisante quant à les contrôler suivant le clivage sociétal escamotant la problématique, plus encombrante, des revendications de classe.
Bref, beaucoup d’idiotes utiles au système et la violence faite aux femmes mérite incontestablement une défense d’une toute autre engeance.
« Le temperament feminin de jugement volontiers « tripal » , tout d’une piece, passionnel, pour ou contre sans le garde fou de l’analyse argumentee et independante (…) »
Sur quelles sources vous appuyez-vous ?
J’ose espérer qu’il ne s’agit pas seulement de votre intime conviction « tripale » mais que vous êtes en mesure de proposer des travaux étayés et argumentés.
La justice instrumentalisée? Ce n’est certes pas nouveau mais on en a connu différents degrés et différentes formes. Aujourd’hui, nous avançons vers les « sections spéciales », se nourrissant de lois d’exception (on peut trouver de forts relents de l’époque décrite par Costa Gravas dans son film « Section spéciale », où la simple opinion ou le port d’une étoile…jaune deviennent de graves délits transformés aisément crimes passibles de la peine de mort). J’avais déjà montré dans un texte (sur le blog: « Sors d’ici Jean Moulin) en quoi le clan au pouvoir et son Pétain-en-chef n’étaient que les « nouveaux collabos » de la nouvelle « souveraineté européenne ». Je dois avouer que j’avais pourtant fait preuve d’optimisme. Il m’était encore difficile d’imaginer que tant de policiers, magistrats, hauts fonctionnaires enfileraient avec délectation l’uniforme du fascisme vichyssois. Ou que serait octroyée –sans doute en l’honneur des cadavres de Poilus et de Résistants!…– une « zone transfrontalière » à l’Allemagne. Nous somme donc en train de dépasser le stade de l’instrumentalisation, aussi grossière soit-elle, pour entrer dans un totalitarisme fascisant. Il ne reste plus aux policiers et magistrats qu’à « prêter serment » au Jupiter-nous-voilà…
Méc-créant.
(Blog: « Immondialisation: peuples en solde! »)
C’est surtout que la suprême indécence du pouvoir est de pratiquer l’inversion accusatoire à de multiples niveaux, combattre un prétendu fascisme chez ses adversaires politiques pour occulter ses propres oripeaux de collabo dont il se drape toujours plus et à chaque instant.
Machiavélique.
Intuitivement, j’ai toujours pensé que les plus grands admirateurs de la mécanique fasciste étaient les serviteurs de la République dévoyée, une sorte de fascination qu’ils tentent de noyer sous des valeurs progressistes, véritables faux-nez d’un tropisme non assumé.
Cher Maître,
merci pour votre article avec lequel je suis d´accord ayant moi-même soutenu depuis l´élection présidentielle de 2017 que celle-ci était inconstitutionnelle pour le motif que le président de la république et son cabinet avaient instrumentalisé la justice et les medias ( Canard Enchainé) pour accuser sans preuves Mr.Fillon candidat majoritaire dans le pays et ainsi le décrédibiliser.
Pour ma part je considère que cette action visant à fausser l´élection présidentielle est beaucoup plus grave que les injustices dont ont été victimes Le Pen ou Mélenchon. En effet nous parlons là de l´élection majeure de notre constitution qui conditionne les élections législatives et l évolution politique économique et sociale de la France.
Salutations
Vendeuvre
#ARNAUD DE VENDEUVRE
S’il est fort probable que la Justice a été instrumentalisée par le Pouvoir pour favoriser l’arrivée en tête en avril 2017 du duo Macron-Le Pen et faciliter ainsi la victoire du candidat de l’Oligarchie au nom de l’anti-fascisme de pacotille pour apeurer les gogos.
Cela dit il faut raison garder et éviter d’idéaliser ou de regretter l’élimination de Fillon le cupide, car le programme économique et social pro-riches qui était le sien est aujourd’hui mis en oeuvre par Macron l’imposteur.
Fillon ou Macron, deux ennemis des classes populaires!
Jean-Paul B. Le plus scandaleux dans l’élimination politique de Fillon est le jeu des nominations au sein de la magistrature et en amont des élections, les sondeurs, voire les RG, savaient qu’il était potentiellement présidentiable.
Un bloggeur avait fourni, ici même, un time laps très éloquent de ce qu’il faut bien appeler la constitution d’un cabinet noir pour flinguer Fillon, mêlant proches du château et magistrats aux ordres, sans oublier les médias.
L’histoire des costumes, on peut le dire aujourd’hui, ce fut de la pure diversion.
Quant au programme de Fillon, étant libéral, il ne différait en rien économiquement d’un Macron, c’est juste une différence de degré et non de nature, mais justement, cette différence de degré sur le plan sociétal et international, fut son tombeau politique.
Cela illustre et si besoin en est, la puissance de certains intérêts supra-partisans, que l’on nomme trivialement, pouvoir profond.
Intéressez vous donc aux « affaires privées »… celles qui n ont pas la médiatisation des « politiques » mais qui pourtant sont politiques. Le parcours individuel dit toujours le collectif. Ce qui serait bien, ce qui serait offensif, ce qui pourrait donc rétablir le rapport de forces – car nous n en sommes que là toujours et encore hélas – c est de lancer un appel à témoignages : « que vous est il arrivé quand vous avez été confronté au pouvoir judiciaire ? »…. décrivez. Dites ce qui s est passé ? Pour que le peuple d emparé de cette question, qui est majeure, il faut l associer… Quelle est sa voix ? Ou l entend t on ? Chez Mélenchon ? Non, évidemment pas. Mélenchon garde « la surface sociale »… les autres, c est quoi leur histoire avec la justice ? Quand ils sont sans moyens ? Etc etc … Bien cordialement MPM .
La justice a participé à cette élection.
Elle n’est la, comme la police et les services de l’état ainsi que les journalistes, que pour maintenir le pouvoir à ceux qui ont propulsé leur marionnette .
Si vous détenez , l’information, la justice, la police, l’énergie, les transports, les politiques, le système financier, vous avez les cartes pour garder le pouvoir et faire une manipulation de masse.
Je citai Machiavel dans un précédent propos et me permets RENAN: « la Nation est une âme, un principe spirituel ».
Je convoque ici Montesquieu quand il décrit le gouvernement républicain « est celui où le peuple en corps ou seulement une partie a la souveraine puissance ». Il faut en distinguer la nature et son principe.
Censément, sa nature, c’est le peuple dans un territoire trop exagérément dimensionné: l’Europe, trop vaste et abstraite pour être gouvernée de façon cohérente.
Son principe, c’est la virtù. Elle suppose par le gouvernant, l’intuition des époques disparues pour en sentir l’esprit, le goût du détail et le sens de l’ensemble afin d’y constituer la chaîne qui les lie. C’est à dire l’exigence de l’intérêt commun. Aujourd’hui la vertu a cessé, la république sans cesse sacrifiée est mise en danger par les grandes fortunes et la particularisation des intérêts: c’est l’ambition, l’avidité; telles, celles des romains quand ils furent corrompus et perdirent leur empire par inconscience des réalités et en affranchissant ; par laxisme et inconscience, des individus qui n’auraient pas dû l’être.
La République est une dépouille. La démocratie qui trouvait son ressort dans le sentiment d’appartenance, n’y est plus respectée. Ainsi nous arrivons dans un régime despotique. On ne saurait dire de façon plus fine, la perception que nous avons de cette classe politique « au rabais », effrontée et dont l’impertinence n’a d’égale que l’ignorance qui la caractérise. Création ex nihilo par Macron d’une nouvelle société confiée entre les mains d’une équipe juvénile de « nulliputiens déculturés », qui expérimentent sans légitimité une nouvelle bouture de civilisation en mode hors sol des réalités ».
La souveraineté doit être rendue à chacun, pour refonder une société réellement démocratique, de réels partages… consentis par tous. A quand un leader charismatique, authentiquement patriote, derrière lequel nous sommes déjà.
Oui, je crois que le plus dur – qui confinerait au tragique – c est ça : être témoin de la médiocrité à l œuvre. Et satisfaite d elle… Qui veut quand même tuer ceux qui la perçoivent pour ce qu Elle est, de différentes façons évidemment la plus sure étant le « placard social » : ce que vous dites ou rien… S il y a effectivement un lien de notre époque avec la période 40-45 c est que tout reste possible au fond, et que l esprit de résistance demeure même si le problème est qu il est fragmenté – ma question est toujours la même : comment le matérialiser cet esprit alors que l adversaire joue au fantôme ? (Je veux dire en 40-45 l ennemi est identifié clairement c est l occupant) … il faut penser cela, contrecarrer les représentations, oser la terminologie « ennemis / amis »…
C’est une belle idée de la République que vous défendez en convoquant quelques lumières pour l’éclairer et afin de la révéler au plus grand nombre.
Il est nul besoin, ici, de rappeler combien République et Etat, ici Etat de droit, donc régit par des lois, sont consubstantiels.
Il est déjà plus subtil de faire remarquer que si une République se veut démocratique, elle peut être également aristocratique ou monarchique dans son régime politique.
Et que si l’idéal Républicain a pour tropisme la démocratie, c’est pourtant à partir d’un sacré malentendu.
Le démos, le peuple de la citée et le Kratos, la fraction du peuple suffisamment puissante pour gouverner, dans une de ses définitions des plus triviales et portant déjà en son sein les germes annonciateurs d’une rupture funeste avec l’intérêt général et ces fameuses valeurs dites Républicaines…
Lorsque Machiavel écrit « C’est le bien général, et non l’intérêt particulier, qui fait la puissance d’un État ; et, sans contredit, on n’a vraiment en vue le bien public que dans les républiques. »
Il fait du Machiavel.
Car le Kratos, dans les Agora grecques et autres Forums romains, c’est la place publique des échanges commerciaux, par conséquent, Démocratie est historiquement consubstantielle au système marchand, on pourrait même affirmer que Démocratie renvoie directement à un état organisant, par des lois, le rapport du peuple à la marchandise, à ses échanges et à l’intérieur de la citée.
En d’autres termes, la démocratie s’occupe d’administrer surtout ses propres intérêts marchands et de ceux de ses sujets, pour peu qu’ils soient en phase avec les siens.
Ce qui fera dire à un John Locke que « L’État est une société d’hommes instituée dans la seule vue de l’établissement, de la conservation et de l’avancement de leurs intérêts civils. J’appelle intérêts civils, la vie, la liberté, la santé du corps ; la possession des biens extérieurs, tels que sont l’argent, les terres, les maisons, les meubles, et autres choses de cette nature. »
Et lorsque ces intérêts sont gouvernés par une poignée de puissants, l’oligarchie en succession du Kratos, on comprend bien que la notion d’intérêt général du Démos ne tient qu’au fil marchand de la citée et que la défense de la chose publique, la res publica, s’est métamorphosée en défense des biens (meuble et/ou immeuble) tout court.
Nous sommes déjà très très loin de l’idéal Républicain d’un Montesquieu et pose la question ontologique de la République (ou de l’état ou de la démocratie), par rapport au libéralisme.
Ce qui fera dire à l’impayable mais non moins remarquable Nietzsche que « L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids. II ment froidement ; et voici le mensonge qui s’échappe de sa bouche : « Moi, l’État, je suis le peuple ». «
Bonjour HAJIME, c’est pour maintenir la cohésion que le peuple a délégué ses pouvoirs à un gouvernement capable de sauvegarde sociale sinon c’eut été un perpétuel état de guerre. c’est là que l’on peut faire appel à la doctrine de LOCKE: « Les hommes étant naturellement libres, égaux et indépendants, nul ne peut tiré de cet état et être soumis au pouvoir politique d’autrui sans son consentement par lequel il peut convenir de s’unir en société pour leur conservation, leur sûreté mutuelle, la tranquillité de leur vie et jouir paisiblement de ce qui leur appartient en propre, être mieux à l’abri des insultes de ceux qui voudraient leur nuire et leur faire du mal ». C’était pour se protéger de l’état de nature mal garanti et sans règle.
Le Pouvoir incarné ne peut jamais devoir s’étendre plus loin que le bien public ne le demande, il ne peut être arbitraire, le peuple gardant une souveraineté potentielle. Hors, aujourd’hui, le pouvoir remis par le peuple est galvaudé, pire puisqu’il n’est pas tenu compte de la volonté émise par le suffrage: le pouvoir est un dépôt.
Dans son essai, LOCKE justifie le droit d’insurrection. D’abord, l’inertie naturelle du peuple ne le porte à s’insurger qu’à la dernière extrémité: « Un peuple généralement maltraité contre tout droit… peut se délivrer de ses misères et secouer le pesant joug qu’on lui impose avec tant d’injustice. »
Au XVII, début XVIIIème, le monde était excédé du « droit divin » tant en France qu’en Angleterre. Locke, homme sage et paisible, a fourni aux hommes de son temps, une pâture intellectuelle tout au long de son siècle avant qu’il ne soit question de proclamer la République, les diverses déclarations de droits civils (inaliénables!!!, imprescriptibles…), les bases de la démocratie libérale d’essence individualiste et c’est là que je vous rejoins en effet ce sont les intérêts marchands et non l’intérêt général qui ont pollué les politiques depuis anéantissant de même ce que l’on nomme démocratie.
Je vous emprunte votre conclusion avec NIETZSCHE: « l’État est un monstre froid… Je suis le peuple » c’est topique du moment.
Je ne vais pas tomber dans le travers de faire l’apologie de Locke, mais il me semble que la question du transfert volontaire de son pouvoir et de sa souveraineté à un groupe d’individus, par le peuple, sous prétexte de sauvegarde de la cohésion sociale, mérite à minima une critique.
Si on analyse les propos de Locke, il s’inspire de Rousseau quant à définir l’état de l’Homme avant la notion de propriété.
Or il a été montré plus haut que la République, dans son idéal démocratique, est consubstantielle au système marchand.
En d’autres termes, si transfert volontaire il y a eu, il s’est fait sur des bases frelatées, pensant sauvegarder le bien public, sa décision n’a fait que renforcer la légitimité du système marchand.
L’horizon indépassable du bien public, en substance, a été largement dépassé.
Se pose ici la question du pourquoi du comment le peuple a été abusé pour finir par céder tout ou partie de sa souveraineté.
Quant au droit d’insurrection, il est théorique, il n’y a qu’a constater comment la République réprouve la rébellion des jaunes.
Et le plus paradoxal, c’est que si le monde fut excédé par le droit divin, je vous cite, au XVII, début XVIIIème, certaines revendications contemporaines réclament le retour de la monarchie, ce qui ferait retourner un Bakounine dans sa tombe.
Preuve que le peuple a fini par prendre conscience que la perte de sa souveraineté est consubstantielle au transfert du pouvoir à une oligarchie dont la préoccupation première n’est plus le pacte Républicain et son bien commun.
Preuve également que ce tropisme quant à déléguer son destin, sous plusieurs formes, est consubstantielle à sa volonté de ne pas subir les lois dites naturelles, se protéger de l’état de nature mal garanti et sans règle.
Et c’est là, peut être, son erreur, son pêché originel.
« L’homme veut la concorde, mais la nature sait mieux que lui ce qui est bon pour son espèce: elle veut la discorde.” écrivait Kant.
En définitive, les ennemis du bien commun ne sont-ils pas les exégètes des contradictions humaines ?
Ceux qui maitrisent les arcanes de la psychanalyse Freudienne ne sont-ils pas ceux qui dominent l’ethnologie, l’anthropologie, le marxisme, la sociologie et la philosophie ?
Bref ne sont-ils pas ceux qui dirigent le peuple ?
À la question posée par le titre de cet article,la réponse exacte est OUI.
Souvenons-nous quand même qu’entre le premier et le second tour de la présidentielle,
ce « petit tyran » nous était présenté par quasiment tous les médias sous tutelle,comme le seul garant de nos libertés (et du « progrès » social!).
Libertés menacées par le « diable de confort »,cet ingrédient indispensable pour être sûr (jusqu’à quand?) de gagner au second tour en apeurant les gogos à qui l’on à fait croire à un duel Jean Moulin contre Klaus Barbie!
Aux élections européennes même tactique de l’Oligarchie mais avec un peu moins de succès.
L’effondrement est proche?
Un tweet récent de Régis de Castelnau est intitule « Feu sur le Quartier Général ». Il rappelle que Mao fit fermer les établissements scolaires et universitaires pour que les jeunes, devenus « gardes rouges » soient le bras armé de la Révolution Culturelle chinoise (commencée en 1966).
En fait, après l’échec du « grand bond en avant » (1958-1960), Mao était affaibli et il manipula les jeunes pour reprendre le pouvoir absolu.
Ce tweet, est-ce une allusion à ceux qui, comme Greta Thunberg, estiment qu’il ne faut plus aller à l’école pour combattre « pour le climat » ?
Oui, là aussi, on manipule la jeunesse.
Constatons qu’en Suède, les services sociaux sont tout puissants. Ils peuvent retirer des enfants à leur famille pour des peccadilles.
Pourtant, les parents de Greta T. manipulent leur fille (dont la santé psychologique est défaillante) sans que ces services sociaux aient le moins du monde réagi. Il est vrai qu’ils ont des appuis puissants.
Notons que Greta T. a porté un tee-shirt « antifa ». Elle fait donc l’éloge de ces gauchistes, « antifascistes » de pacotille, souvent issus de familles bourgeoises et qui se distinguent par leur violence physique.
Greta, proche des gauchistes violents a aussi été invitée au début de l’année au colloque de Davos organisé par les multinationales.
Voilà une fois de plus la démonstration que le gauchisme et le capitalisme financier mondialisé ne sont pas incompatibles, bien au contraire.
Pepe, votre conclusion devrait être portée à la connaissance des troupes Mélenchonistes, pour une prise de conscience de l’ampleur des manipulations et des ingénieries politiques à la manoeuvre, mais j’ai bien peur qu’elle serait immédiatement taxée de Fake news par la bien-pensance.
Pour le reste, Sainte Greta, la madone anti carbone, celle qui déclare voir le CO2 s’élever au ciel, est une autiste Asperger, c’est dire à quel point les marionnettistes sont capables de tout, utiliser ses capacités supérieures à la moyenne de son âge pour réciter l’évangile selon St Jouzel tout en exploitant sa très grande vulnérabilité émotionnelle pour mieux déconnecter l’hémisphère gauche chez ceux redoutant l’apocalypse climatique.
A bien y réfléchir, Greta est la candidate parfaite pour les lobbies pressés d’ouvrir les cartons de la fiscalité verte, ils piaffent d’impatience même, les taux négatifs, la menace de la récession, l’économie atone, les gilets jaunes, ils n’en veulent plus, trop dangereux pour les 1% détenant plus de 50% de la richesse mondiale.
Il faut que le peuple rentre dans le rang sous la menace climatique, cause trans-partisane et inter générationnelle, sinon le contrôle systémique leur échappera.
Il n’y a rien à rajouter. Bravo!
Est-ce que la connivence de la Justice et le pouvoir politique n’est pas une des multiples conséquences de la sécession des élites avec le reste de la société ? Les magistrats sont quelque part membres à part entière de cette élite qui a fait sécession. Que veut dire concrètement cette sécession ? 1- que le choix des hommes à mettre au pouvoir ne doit plus dépendre principalement d’un vote démocratique réalisé dans le cadre d’un débat politique ouvert et sincère, mais par une cooptation préalable des élites, suivie d’un vote dont le résultats est acquis par avance (les outils judiciaires contre les personnalités politiques indésirables seraient alors un des dispositifs mis au service de cette cooptation, le matraquage médiatique pour influencer l’opinion en serait une autre). 2- que les velléités de révoltes et de protestations politiques dans le reste de la société soient sérieusement contrariées, sinon réprimées (l’outil judiciaire, là encore, apparaitrait comme un moyen au service de cette finalité, comme l’usage qui est fait des forces de l’ordre, comme l’usage qui est également fait des agents provocateurs pour semer le désordre dans toute manifestation quelle qu’elle soit).
Bonjour FBARZINE, c’est tout à fait cela, il y a des simulacres de justice et c’est quelquefois en fonction des territoires où les juges sont ou non « imprégnés », ou réellement indépendants ils peuvent rendre les décisions selon leur « intime conviction » toujours à l’œuvre… Il en existe. Majoritairement la justice depuis Hollande est l’outil du politique soumise aux volontés des puissants pour manipuler les peuples dans une gouvernance mondialiste qui ne dit pas son nom. Osons voir les discrédits que subissent les États réfractaires à l’universalisme. Ils sont voués aux gémonies par les journalistes, quasiment tous dans le sillage du « politique » (ils tiennent à leurs primes toujours en vigueur malgré les tailles drastiques infligées aux bourses et pensions).
Nous nous trouvons dans une situation de non recours possible face à une répression impitoyable d’une part et les violences barbares de l’autre qui sont absoutes et non sanctionnées.
-Ainsi pour le 1) il y a toujours eu des cooptations par népotisme et clientélisme. Il est illusoire de penser que la démocratie au sens originel subsiste (réf: 1992: https://youtu.be/_oN-DxnGPZQ , 2005 et autres traités ratifiés dans une honteuse discrétion…)
-Quant à 2) les velléités de révoltes sont les effets de toutes les causes énoncées. C’est la sécession des citoyens contre un pouvoir aveugle et sourd qui précipite les peuples de façon indigne dans le goulet mondial.
Je suis globalement d’accord avec l’article ci-dessus.
Je pense, en particulier, à l’instrumentalisation de la Justice qui a largement commencé sous la présidence Hollande.
Il est vrai que l’Assemblée Nationale, avec sa majorité élue par 15% des inscrits, n’est pas du tout représentative.
Certes, en 2017, cela s’est aggravé, mais cette situation date de décisions prises en 2000, sous le gouvernement Jospin. Je pense au quinquennat et à l’inversion du calendrier.
Sur ce blog, j’ai laissé en juillet 2018 deux commentaires qui se suivent :
https://www.vududroit.com/2019/09/la-justice-a-t-elle-pris-le-parti-demmanuel-macron/#comments
Mon 2e commentaire d’il y a 14 mois renvoie aussi à ce que j’avais écrit sur le blog de David Desgouilles en 2013.
Dans mon commentaire ci-dessus, mon lien est erroné.
Mes 2 commentaires de juillet 2018 sont ici :
https://www.vududroit.com/2018/07/macron-erreur-de-casting/#comment-3175
Puisque, dans un commentaire précédent, je parle du gouvernement Jospin (1997-2002), je rappellerai certains faits.
Membre du PCF, je n’ai pas repris ma carte en 1998, surtout parce que j’étais hostile à la présence de ministres communistes dans le gouvernement Jospin.
Instituteur, j’avais peu apprécié la politique du ministre de l’Education Nationale Jospin entre 1988 et 1992.
Jospin avait favorisé et quasiment imposé le pédagogisme (1). On sait que cette idéologie calamiteuse, imposée depuis par l’Administration de l’Education Nationale et aggravée par les désastreux ministres de Hollande, Peillon et Vallaud-Belkacem, est catastrophique pour le niveau des élèves.
Le pédagogisme n’a pas commencé sous le ministre Jospin. Mais, ce dernier l’imposa quasiment.
Le principe est : « l’élève construit lui-même ses apprentissages ». L’enseignant se contentant de l’accompagner. Les leçons de grammaire, de mathématiques sont quasiment bannies. On parle de « grammaire de texte » en repérant dans des phrases des verbes, des natures, des fonctions, … En fait, on « survole » et on n’approfondit rien.
Le résultat est calamiteux. Les enquêtes internationales montrent la baisse du niveau par rapport au passé et par rapport aux autres pays. De plus, en détruisant la « verticalité », la notion de transmission, on a sapé l’autorité des enseignants et aggravé le climat d’indiscipline. Selon une enquête de 2015, la France est le pays où la discipline s’est le plus dégradée.
Le « pédagogisme » est une idéologie créée surtout par des gens de gauche. Ah ! Elle est « belle » cette gauche ! C’est catastrophique sur le plan social.
Seulement 17% des jeunes dont les parents n’ont aucun diplôme du 2e cycle obtiennent un diplôme de l’enseignement supérieur. Alors que 73% des jeunes dont les parents ont un diplôme de l’enseignement supérieur en obtiennent un.
Autre constat. Dans les années 50 et 60, les élèves des 4 grandes écoles (ENA, Normale Sup, Polytechnique, HEC) étaient issus à 30% environ des classes sociales populaires. De nos jours, ils sont à peine 10%.
(1) Pour enseigner, la pédagogie est indispensable. Mais, le pédagogisme est une idéologie que ses adeptes prétendent « scientifique » alors que le cumul des résultats de ces dernières décennies prouve le contraire.
Pepe, éclairage très intéressant sur le pédagogisme et ses effets délétères en terme de niveau moyen des élèves.
Si je ne suis pas un exégète des méthodes d’apprentissage au sein de l’éducation nationale, en revanche, l’expérience montre que l’inquiétant bilan final ne peut pas faire l’impasse sur l’hypothèse sociologique en tant que cause.
Je sais bien que beaucoup de ministres de l’EN ont voulu, non pas dégraisser le mammouth, mais apposer leur patte sur les programmes et les méthodes, sans toujours réussir, certes, mais ce tropisme n’est pas lié uniquement à une satisfaction de l’ego.
Depuis que Chirac a annoncé la fin du service militaire obligatoire en 96, il était évident que tout reposerait sur l’école quant à détecter et intégrer.
Détecter les décrocheurs sociaux, les familles en difficulté économique, offrir une chance de réinsertion en République, quand ce n’était pas la dernière.
La doxa fut donc de tout miser sur l’école de la République quant à remplir cette fonction et des outils furent développer pour tenter de niveler par le bas et selon le sacro saint principe égalitariste.
Le problème, c’est que si théoriquement, cette volonté était louable d’un point de vue intégration, dans les faits, elle s’est fracassée sur le principe de réalité sociologique qui prévaut désormais en République.
Tant que le PC régnait en despote dans les classes populaires et en banlieues, cette approche était pertinente.
Malheureusement, les libéraux libertaires de gauche et de droite ont tué le prolétariat français en favorisant des politiques de délocalisation des moyens de production avec et comme conséquence, la disparition du PC consubstantiel à l’abandon des banlieues (hors subventions).
La nature ayant horreur du vide, l’islam est devenu majoritaire en banlieues avec une ou plusieurs générations d’immigrés vivant en dehors du pacte Républicain et qui ne sont pas ou peu intégrés, bien aidées en cela par l’antiracisme institutionnalisé et sa stratégie de l’excuse permanente.
La scolarité est donc devenue mécaniquement problématique voire impossible pour cause d’indiscipline pour ne pas dire autre chose, d’une incompatibilité culturelle avec des défiances marquées quant à certains contenus pédagogiques, comme pour l’histoire de France, l’approche de la sexualité à la sauce progressiste voire les religions.
L’erreur de la doxa politique fut donc de croire qu’en changeant les méthodes, l’adhésion à la machine à formater de la République, car l’EN en est une, en serait facilitée et que les brebis égarées/sacrifiées rentreraient au bercail du triptyque travail-famille-impôt (patrie).
C’est donc un échec patent.
C’est d’autant plus un échec lorsque les politiques et votre exemple de Jospin est éclatant à cet égard, pour des raisons électoralistes, mais surtout sous la pression de lobbies, prennent des décisions qui vont à l’encontre de l’effort demandé aux enseignants et placent ces derniers en difficulté.
Il convient alors de déterminer pour quels intérêts oeuvrent réellement ces lobbies, entendu qu’ils ne rendent ni service à la France, ni à ceux qu’ils sont sensés défendre.
Un indice : Choc des civilisations.
Pour revenir à Jospin, ministre de l’Education Nationale, le N° 1174 de « Marianne » rappelle qu’il y a 30 ans, en septembre 1989, ce fut la première affaire de voile islamique dans un lycée de Creil (Oise).
Le « Ponce Pilate » Jospin s’était défaussé lamentablement. On sait comment cette attitude (ainsi que celle du Conseil d’Etat) a fait progresser l’islamisme intégriste dans notre pays.
L’article de fond signé, entre autres, par Natacha Polony, Guy Konopnicki, Soazig Quéméner est peu disponible sur le site.de l’hebdomadaire.
En revanche, je conseille de lire l’interview d’Ernest Chénière qui était, en 1989, principal du lycée de Creil où apparut cette affaire de voile :
https://www.marianne.net/societe/l-ancien-principal-de-creil-j-ai-eu-affaire-la-premiere-breche-dans-la-laicite-par-un
Le trucage avéré de l´élection présidentielle de 2017 a deux responsables principaux tout aussi pourris et nocifs l´un que l´autre : la justice et la presse.
La presse française publique est un exemple de servilité et de dépendance vis à vis du pouvoir ( tous les France machins).
La presse française privée est de plus en plus contrôlée par le lobby financier international et de moins en moins française ( groupe Drahi and co,)
La liberté d´expression n´est plus appliquée dans une presse française contrôlée par le CSA.
C´est un systême communiste totalement dépassé.
Salutations
Vendeuvre
Un tweet de Régis de Castelnau porte sur le décès de Jacques Chirac.
Un article de ce blog date d’octobre 2015, il est intitulé « Jacques Chirac fut gaulliste trois fois » :
https://www.vududroit.com/2015/10/jacques-chirac-fut-gaulliste-trois-fois/
L’auteur pense que JC n’était pas gaulliste. Dans un article d’avril 2017, il dit que la France n’était pas responsable du Vel d’Hiv (contrairement à ce qu’avait dit Chirac en 1995). Il écrit que tous les présidents de De Gaulle à Mitterrand estimaient que Vichy ne représentait pas la France.
En revanche, dans son article d’octobre 2015, il constate que JC fut tout de même 3 fois gaulliste :
– Son attitude à Jérusalem en octobre 1996.
– Surtout son refus d’engager la France dans la funeste aventure de Bush en Irak en mars 2003 (1). Il pense (avec raison selon moi) que si Jospin avait été élu à sa place, il aurait engagé la France dans cette aventure calamiteuse. Il est vrai que l’ancien Premier Ministre PS avait dit qu’il ne fallait pas se couper de nos alliés (2).
– Le 3e cas correspond à une anecdote de Philippe de Villiers concernant l’époque de la cohabitation Mitterrand-Chirac (1986-1988).
(1) Daesh aurait pu dire « merci » à Bush et aux partisans de l’intervention.
(2) JP Chevènement pensait aussi que, si Jospin avait été élu, il serait intervenu en Irak.
Et s’il y avait eu des ministres PCF ? Parions que le PCF dévoyé aurait fait comme en 1999 (guerre du Kosovo) : le PCF aurait critiqué l’intervention mais n’aurait pas quitté le gouvernement. Il aurait ainsi appliqué un dialogue d’Audiard dans un film de 1977 (« Mort d’un pourri ») : « les collectivistes, il faudra leur donner du fromage ».
« Tous les présidents de De Gaulle à Mitterrand estimaient que Vichy ne représentait pas la France. »
Facile.
« On » tape historiquement sur Pétain, héros de la première guerre mondiale, « on » montre du doigt les collabos, mais « on » affirme que Vichy ne représentait pas la France.
Bah si, Vichy était le fruit démocratique de la République de l’époque et non de la France, ce qui est déjà une première nuance.
Pétain a eu les pleins pouvoirs des mains de députés de gauche en juillet 1940, c’est à dire grâce à des élus du front populaire de Blum. 90 parlementaires de la SFIO votent pour Pétain et 36 contre, les socialistes ont voté, comme les autres, comme l’ensemble des antifascistes du Front populaire, comme les partis du centre et de droite, la fin de la République.
En outre, les deux principaux chefs de la collaboration avec l’Allemagne Nazie pendant l’occupation, furent Marcel Déat, ancien secrétaire du SFIO et Jacques Doriot, ancien secrétaire du parti communiste.
Alors c’est certain, il est préférable d’affirmer que Vichy, ce n’était pas la France et se débarrasser de l’encombrant dossier du Vel d’Hiv.
Quant au couple Chirac/Jospin, on oublie trop souvent qu’il a signé en mars 2002 les accords de Barcelone qui fut ni plus ni moins que l’acte de naissance du démantèlement des services publics, prélude du traité Merkel-Sarkozy-Hollande (2012-2013), pour lequel les Etats doivent soumettre leur budget à la commission de Bruxelles.
Or au sein du gouvernement Jospin, il y avait 4 ministres PCF.
Ca donne quand même des pistes pour développer quelques uchronies…
Quant à savoir si Chirac était gaulliste, il faut se poser la question de savoir si toute son action politique a consisté à maintenir la souveraineté, l’indépendance et l’intégralité de la France.
A mon avis, nous en sommes loin, mais ce n’est qu’une opinion.
Depuis les années 80, j’ai souvent été agacé par la référence incessante d’une certaine gauche à Vichy dans le but de polémiquer. Tout était prétexte à renvoyer à tout propos et hors de propos aux « heures sombres de notre histoire ». Certains même en étaient à dire cette ineptie historique : « la gauche a résisté, la droite a collaboré ».
Donc, sur plusieurs blogs, j’ai parfois écrit des commentaires citant des noms de gens de gauche qui furent vichystes et/ou collaborateurs (1).
Sur ce blog, suite à l’article « Général Edouard de Castelnau : comme un anti-Pétain » (novembre 2018), j’avais écrit plusieurs commentaires :
– Réponse à un texte d’Annie Lacroix-Riz qui affirmait que la Fédération Nationale Catholique (présidée par le général de Castelnau) était vichyste puisque le vice-président (Le Cour Grandmaison) soutenait Pétain. Certes, mais le président (Edouard de Castelnau) était hostile au régime de Vichy. Je montrais que de telles divergences existaient aussi dans d’autres organisations (comme le parti socialiste SFIO) (2).
– Un commentaire montrant que, dès le début, le régime de Vichy établit des règles antisémites.
– Mais, le commentaire suivant montrait qu’en zone « libre », le régime de Vichy n’avait pas livré à Franco les dirigeants républicains espagnols (guerre civile 1936-1939) qui étaient réfugiés. Alors que ceux de ces dirigeants qui étaient dans la zone occupée furent arrêtés par la Gestapo et livrés à Franco.
Concernant le vote de juillet 1940 (pleins pouvoirs à Pétain), j’avais écrit une suite de commentaires sur le blog de Natacha Polony, en 2012 :
http://blog.lefigaro.fr/education/2012/05/lundi-matin.html
Ces commentaires ne sont pas faciles à repérer car ils sont « perdus » au milieu de 334 réactions. Je conseille de « descendre » rapidement jusqu’au bas des commentaires puis de monter plus lentement :
– 1er commentaire : 03/05/2012 à 11h33.
– 2e commentaire : 03/05/2012 à 15h39.
– 3e commentaire : 04/05/2012 à 1h30.
Ces 3 commentaires se suivent. Il s’agit de montrer les votes de chaque groupe de députés et de sénateurs en juillet 1940..
Sur un sujet plus récent, les accords de Barcelone (mars 2002) auxquels Hajime fait aussi allusion (accords pour le démantèlement des services publics), un constat : les défilés syndicaux du 1er mai 2002 furent dirigés exclusivement contre la présence de Jean-Marie Le Pen au 2e tour de la présidentielle. Il n’y eut pas la moindre réaction contre ces accords européens signés 1 mois et demi avant.
Et oui, les « antifascistes » de pacotille « oubliaient » l’essentiel.
Marx avait bien raison d’écrire dans « le 18 brumaire de Louis Bonaparte » : « l’Histoire se répète. La première fois, c’est une tragédie, la seconde fois, c’est une farce ». Le fascisme des années 30 et 40 fut une tragédie. « L’anti-fascisme » (anti FN puis anti RN) de l’époque actuelle est une farce.
(1) En 1940, le terme « vichyste » et le terme « collaborateur » ne sont pas nécessairement synonymes. Après l’occupation de la zone sud par l’armée allemande (novembre 1942), il n’y a plus de différence entre ces 2 termes.
(2) J’aurais pu citer aussi le SNI (Syndicat National des Instituteurs), dirigé majoritairement par des socialistes :
– André Delmas (1899-1979), secrétaire général du SNI de 1932 à 1940, fut vichyste.
– Georges Lapierre (1886-1945), fondateur et directeur de « l’Ecole Libératrice », hebdomadaire du SNI, fut résistant et mourut en déportation à Dachau.
PEPE, brillante intervention dont la complétude pourra servir de tuteur quant à recadrer certaines carricatures dont il faudra analyser les intérêts, car ils sont convergents.
Par exemple, le story telling politique qui affirme que Mitterrand fut l’artisan de la montée instrumentalisée du FN, histoire de cadrer la droite républicaine et l’empêcher moralement de s’allier avec la bête immonde et donc de dépasser numériquement les forces dites progressistes, dont le PS de l’époque, c’est une légende.
Outre que Mitterrand avait reçu la francisque des mains de Pétain, ce qui n’en fait pas pour autant un idolâtre de Vichy, certes, surtout faire remarquer qu’il n’a jamais mis les pieds au diner du CRIF.
C’est donc à l’aune de ce tropisme qu’il faut analyser rétrospectivement sa stratégie politique, empêcher une convergence d’intérêts trans-partisans quant à se substituer au FN sur le thème du souverainisme, car Mitterrand en avait anticipé les dangers et les dérives pour la République :
https://www.youtube.com/watch?v=4ljGIdiSHdA
Malheureusement, Chirac d’abord (suppression de la proportionnelle, lois Veil, suppression de la peine de mort, discours sur le Vel d’Hiv, regroupement familial, oui au traité de maastricht) Sarko ensuite (destruction du cordon sanitaire et imposé par Mitterrand, afin de provoquer le tri tribal et religieux au sein de l’UMP/LR ) et Hollande enfin (poursuite de la politique migratoire et européiste de ses prédécesseurs), ont préparé le terrain quant à rendre l’impossible, possible.
Macron en est actuellement la synthèse (élu par les Trotskistes + droite et gauche du capital ) et Zemmour est en train d’en récolter les fruits, avec un discours issu du choc des civilisations, en convoquant les judéo-chrétiens contre l’islamisme, prenant de vitesse le RN, empêtré par sa « gauchisation » prétendument « dédiabolisante » et qui lui fut imposée par la médiacratie.
On comprend bien alors que les élections de 2002 et 2017 furent des simulacres au service de cette ingénierie, le front républicain contre le FN n’était en fait qu’une neuro programmation anti France nationaliste pour laisser l’ouverture à l’acceptation d’un futur nationalisme pro Républicain et donc judéo-chrétien, incarné aujourd’hui par le tandem MMLP/Zemmour.
A l’aune de cette analyse, ce n’est pas un hasard si MLP n’a pas été invitée aux obsèques de Chirac.
Nous sommes dans la phase du nationalisme Républicain et cette dernière ne doit pas être troublée par un autre nationalisme déclaré personae non grata et ce, depuis Vichy.
L’explication de l’inimitié Chiraco-Le Peniste ne tient pas, Chirac avait fait l’Algérie et avait rencontré Le Pen en 88.
C’est n’est qu’à partir de 95 que Chirac coupa les ponts totalement avec Le Pen, probablement sous injonction.
Par conséquent, nous sommes dans le spectacle intégré, omniprésent, et je citerai Debord par rapport à la montée instrumentalisée de l’Islam et servant aujourd’hui de caution à la République :
« Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique ».
Un dernier point sur Vichy, Laval n’avait-il point été député du Parti radical ?
Si oui, je m’en remets à votre sagacité, à l’époque l’extrême droite n’était-elle pas de gauche en quelque sorte, si je puis me permettre cette facilité de raccourci ?
Dans sa jeunesse, Pierre Laval était socialiste et même à l’aile gauche. Il était membre de la SFIO lors de la création de ce parti en 1905.
En 1914, il fut élu député SFIO.
Il quitta ce parti en 1922 et, sans appartenir à un autre mouvement, il fut proche des socialistes indépendants d’Aristide Briand (1).
De 1925 à 1936, il fut plusieurs fois ministre. Dans les années 30, il se situait politiquement entre les radicaux et le centre droit.
Ministre des affaires étrangères, il rencontra Staline à Moscou en mai 1935 et signa avec l’URSS un traité sans conséquence pratique.
Il fut à 2 reprises chef du gouvernement (Président du conseil des ministres) :
– De janvier 1931 à février 1932.
– De juin 1935 à janvier 1936.
Sur le plan économique, il pratiqua une politique déflationniste. Cette politique maintint la monnaie et l’équilibre budgétaire, mais aggrava l’austérité et le chômage.
Après la victoire du Front Populaire (mai 1936), il fut très hostile à cette coalition.
(1) En 1904, une résolution de la IIe Internationale (socialiste) demandait aux partis qui en étaient membres de ne pas participer aux gouvernements même de gauche. La SFIO, membre de cette Internationale, appliqua cette résolution jusqu’en 1936, à l’exception de la période « d’Union Sacrée » (entre 1914 et 1917). Les socialistes qui voulaient être ministres quittaient la SFIO.
La Republique romaine reposait sur une trinité (dejà…) fides, pietas et virtus.
Parcequ’elle a cédé sous les coups de boutoir des puissants elle a laissé la place aux appetits debridés des latifundiaires, ce que Caton avait bien prevu.
Sans la virtus la republique ne peut durer et nul ne peut contraindre à la vertu.
PEPE, merci pour ces précisions.
A la lumière de votre intervention, « la gauche a résisté, la droite a collaboré » s’avère donc être une carricature, un cliché, une forme de fin de non recevoir que l’on retrouve souvent sous le point Godwin dès qu’une formulation est jugée blasphématoire par ces marchands du temple modernes.
Trivialement, l’histoire est écrite par les vainqueurs et son dogme et qu’elle ne doit souffrir d’aucune contestation, même nuancée.
Or l’histoire n’est pas une science dure, elle doit donc être discutée, disputée, interprétée.
Sinon elle se confond avec propagande et n’aura rien à envier au prosélytisme honni en République.
Fin de la digression.
Maître,
Votre papier est très intéressant mais bourré de fautes d’accord.
Respectueusement,
Un lecteur
Il y a quelques jours, nos magistrats – évidemment indépendants – ont condamné à un an de prison ferme Soral pour avoir partagé sur son site un clip (en libre accès sur you tube) « jugé antisémite » . Je ne dois pas avoir les connaissances juridiques requises parce que je n’ai rien vu d’antisémite dans le clip en question (il est tout à fait possible, et même probable, que Soral lui même soit antisémite mais il me semblait avoir appris durant mes études de droit qu’il fallait tout de même un élément factuel pour condamner quelqu’un).
Une semaine plus tard c’est le Monde – tout aussi indépendant bien sûr- qui réclame dans un édito d’une grande violence à défaut d’être brillant la « mise à mort médiatique » d’Eric Zemmour après que ce dernier ait parlé du danger que représentait, à ses yeux, la religion musulmane (de façon nettement plus argumentée me semble t’il que ne le fait le Monde quand il dénonce les ravages du système patriarcal et des croyances rétrogrades – comprendre « catholiques » – menaçant par sa seule persistance les femmes, les enfants, la biodiversité et l’avenir de l’humanité de façon plus générale).
La rapidité avec laquelle, sous les coups croisés du pouvoir judiciaire et du pouvoir médiatique, se restreint le champ du « débat autorisé » est assez impressionnante, seuls les « progressistes » pouvant désormais s’exprimer sans risquer les foudres de l’un ou de l’autre. C’est sans doute ça, le « nouveau monde » que le zélé petit larbin est chargé de nous faire aimer de « grands débats » en « grands efforts pédagogiques »…. C’est pas gagné.
MARTIN, si je partage votre remarque sur la bien-pensance et ses dérives, je ne suis pas certain qu’on puisse mettre sur le même plan Soral et Zemmour.
Soral, d’après ce que j’en sais, est un essayiste-polémiste, un peu dans l’esprit de l’héritage d’un Jean Edern Hallier, qui a décidé de parler de tout, même des choses qui fâchent, qui développe une ligne politique à priori antisémite et qui utilise l’analyse Marxiste pour analyser les divers moyens d’expression et dérives du néo-libéralisme.
Son problème est qu’il se fracasse vite contre les lois dites mémorielles (ex lois Gayssot) dès que sa critique du capitalisme financier se confond avec celle des lobbies dominants.
Son discours est donc instantanément réduit en une vulgaire lubie « judéophobique » par ses opposants, surtout lorsqu’il sort du cadre national et évoque le projet territorial et religieux qui est derrière la création de l’état juif.
Opposants qui se trouvent être les sponsors de ce que PEPE dénonçait, à savoir la carricature historique « la gauche a résisté, la droite a collaboré ».
Cette droite d’ailleurs, dont on devine qu’elle est extrême dans l’esprit des propagandistes, dans une inversion accusatoire à l’aune de la réalité politique post WWII qui montre, à minima, que droite classique et gauche collaborent avec l’OTAN, avec les US, avec l’Empire capitaliste, pire, les élites politiques françaises sont cooptées suivant ce tropisme.
Quant à Zemmour, c’est un éditorialiste très proche de la droite de gouvernement, qui a analysé finement le lien consubstantiel entre recul du Parti communiste et Islamisme dans les banlieues dont il reproche à l’aile molle de l’ex UMP/LR, d’avoir collaborée avec la gauche libérale et donc d’en être le principal artisan.
Ce qui explique en tout ou partie, sa radicalisation récente pour repositionner correctement sur l’échiquier politique ce qu’il pense être la vrai droite.
Le paradoxe résidant dans le fait qu’à opposition aux responsables du chaos social constante, le projet Soralien quasi christique d’unification s’oppose et en réalité, au projet Zemmourien de séparation de l’Islam de la République.
Alors en apparence, les deux sont condamnés de la même manière par la médiacratie aux ordres et par la justice au nom de l’unité nationale et de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, mais c’est une illusion.
Soral est bien plus matraqué au portefeuille avec de la prison ferme et surtout, totalement blacklisté par la médiacratie alors que Zemmour continue de peser médiatiquement, même s’il vient de se faire débarquer de RTL.
En résumé et de mon point de vue, Soral est infiniment plus dangereux pour le système que ne l’est Zemmour, ce qui explique que la bien-pensance ait choisi une stratégie différenciée pour les deux, forcer Soral au relatif anonymat du web 2.0 et de taper sur Zemmour dans les médias traditionnels lorsque ce dernier se lâche en réunions publiques.
L’un est confidentialisé de force, l’autre est volontairement surexposé au théâtre télévisuel.
J’ai souvent été intéressé par ce que disait Zemmour.
J’ai parfois écrit des commentaires sur son blog (qui n’est plus alimenté depuis novembre 2017) : ericzemmour.blogspot.com.
J’ai lu 2 de ses livres, dont « Le suicide français ».
Zemmour est de droite, sans aucun doute. Mais, il lui arrive de faire appel à des analyses marxistes.
Dans son livre « le suicide français » (2014), il parle des 40 dernières années.
– Il consacre 5 pages très critiques au livre de BHL « L’Idéologie Française ». Le sous-titre est : « 14 janvier 1981. L’idéologie dominante pour les nuls ». Il parle de « contresens, approximations, impostures de l’ouvrage et de l’auteur ».
– Il consacre aussi 9 pages à la campagne de Georges Marchais. Le sous-titre est : « 26 avril 1981. Georges Marchais en dernier des gaullistes ». Il y a dans cette partie de la sympathie pour l’ancien secrétaire général du PCF.
Certes, Zemmour est trop idéologue et il va parfois trop loin.
– Je suis hostile au néo-féminisme du style Caroline de Haas. Mais, je suis pour l’égalité de droits entre les hommes et les femmes. Pour Zemmour, il semble que les femmes devraient rester dans les cuisines et ne pas faire de politique. Là, je suis en désaccord avec lui.
– Il amalgame islam et islamisme politico-intégriste. Certes, le second s’appuie sur le premier et il faut être vigilant concernant ce qui se dit dans les mosquées (rôle de certains imams). Mais, je n’ai rien contre des musulmans qui respectent les lois de la République.
Ceci dit, je considère que ceux qui veulent l’exclure des médias sont profondément anti-démocrates. Je trouve gravissime qu’un ancien Président de la République, le sieur Hollande (1) se permette de suggérer cette exclusion aux médias.
Hollande donne des ordres aux médias comme il a utilisé la Justice à des fins politiques (parquet financier et autres).
(1) Je n’ai aucune sympathie pour Macron, mais je crois qu’Hollande a été pire que l’actuel. Je pense en particulier à la politique étrangère. Hollande et son ministre Fabius étaient ultra-atlantistes et se comportaient même en véritables « valets » des USA. Macron est plus prudent.
Natacha Polony n’est pas favorable à Macron. Mais, dans son éditorial du N°1171 de « Marianne », elle critique, certes, le G7, mais concernant la présence de Poutine à Brégançon, elle parle d’une « certaine lucidité » du Président actuel.
PEPE, il se trouve que moi aussi, j’ai lu le « suicide Français » de Zemmour.
Je salue l’historien politique, je valide une grande partie de ses thèses dans cet ouvrage, mais dire qu’il se lance dans des analyses marxistes, c’est un poil exagéré.
S’il évoque la lutte des classes, il remonte très rarement sur une critique du pouvoir bancaire et encore moins sur le rôle de Wall Street et de la City.
On dirait qu’il existe un plafond de verre dans l’analyse Zemmourienne qui est certainement liée à son appartenance à la droite de l’échiquier politique, il est de notoriété publique que Zemmour fréquente des hommes politiques de l’ex RPR et qu’il est un penseur de la droite Républicaine libérale, pas libertaire, certes.
Par conséquent, son analyse Marxiste s’arrête là ou commence le pouvoir bancaire, ce qui pose problème de mon point de vue étant donné la responsabilité de cette dernier dans le désastre contemporain qu’incarne le capitalisme financier, dont tout découle, y compris le suicide Français organisé par les élites.
Pour le reste, je suis d’accord avec vous, surtout sur son amalgame Islam = Islamisme = Charia, ce qui exclu de facto, toute tentative de réconciliation avec les musulmans intégrés, de la classe moyenne, il y en a, parfaitement à l’aise dans la République.
C’est ici, à mon sens, que Zemmour quitte la méta analyse et devient dogmatique.
La question est de savoir pourquoi cette stratégie, entendue qu’elle n’a aucune chance de se concrétiser, si ce n’est d’offrir une ouverture à Attali pour annoncer un choc des civilisations entre Sémites et souverainistes.
Il aurait voulu torpiller son camp, à savoir la droite dure, que Zemmour n’aurait pas fait mieux.
Le tweet de Régis de Castelnau (03-10) nous renvoie à un écrit (sur Facebook) d’Anne-Sophie Chazaud. Cet écrit commente une intervention d’Aurore Bergé lors du débat sur la PMA.
On sait que pour les bien-pensants, si on critique la politique de Najat Vallaud-Belkacem, on est accusé d’être raciste anti-marocain (1). Si on critique Anne Hidalgo, c’est parce qu’on est raciste anti-espagnol (2).
Pour les mêmes bien-pensants, être contre la PMA et la GPA prouverait qu’on est homophobe (3).
En réalité, ces méthodes de procréation vont dans le sens de ce que prévoyait George Orwell dans son livre « 1984 ». Dans la société totalitaire que cet auteur imaginait, le désir sexuel serait, de plus en plus, éradiqué et les enfants ne seraient procréés que par insémination artificielle.
Décidément, Orwell se trompait … de délai ! En 1949, il imaginait cette société totalitaire 35 ans plus tard. En réalité, nous y allons à grande vitesse mais, 70 ans après, soit le double de ce que l’auteur prévoyait.
Constatons aussi qu’on avance très vite contre le désir sexuel puisqu’en Suède et dans certains campus des USA, il faut signer un contrat avant tout rapport sexuel. Quel « beau Big Brother » apprécié par Caroline de Haas et d’autres néo-féministes.!
Quant à Aurore Bergé …
Dans le N° 1171 de « Marianne » (fin août), une série d’articles étaient sous la rubrique « les ignares au pouvoir ».
Cela commençait par une citation de Chateaubriand. On ajoutait : Dommage que les puissants ne lisent pas cet auteur car « ils y liraient leur destin ».
Puis une réserve concernant cet auteur : « Encore Chateaubriand ne pouvait-il prévoir les réseaux sociaux, les chaines d’info continue et …. Aurore Bergé ! »
(1) Fatima Ait-Bounoua professeur de français (d’origine marocaine) doit sans doute être raciste anti-marocaine puisqu’elle a critiqué fortement la politique scolaire de cette ministre.
(2) Un jour, la maire de Paris a accusé ceux qui la critiquent d’être des racistes en raison de ses origines espagnoles. J’ai les mêmes origines que cette dame et je l’ai fortement critiquée quand elle avait fait un éloge appuyé du Qatar (juin 2015) donc je dois être raciste anti-espagnol !!
(3) Je connais certains de ces bien-pensants qui se moquaient autrefois des homosexuels en faisant des gestes qu’ils croyaient drôles. Il est vrai que les bien-pensants sont aussi des tartuffes.
PEPE, Aurore Bergé et Najat Vallaud Belkacem sont des produits de la French American Fondation, deux Young Leaders de promotions différentes, il vous suffira de le vérifier sur le net.
Donc pour faire rapide, un même formatage pro OTAN, pro ONU et droit de l’hommiste, ce qui implique un tropisme pour le sociétal dit progressiste.
Quant à Hidalgo, c’est encore autre chose.
Beaucoup l’ignorent, mais c’est une femme très puissante politiquement, bien plus qu’un simple maire d’une grande métropole Européenne et mondiale.
Voici un petit lien pour en expliquer le pourquoi : https://www.c40.org/press_releases/press-release-paris-mayor-anne-hidalgo-and-powerful-women-mayors-launch-women4climate-initiative-to-empower-women-leaders-in-the-climate-fight
Elle joue un rôle prépondérant dans la propagation de la thèse RCA en France et à l’international, bien plus qu’un Jadot, par exemple.
Par conséquent, chaque fois que nous entendons une critique à son égard, justifiée ou pas, sur sa gestion de la ville de Paris, saleté, vélos sur berges, périphérique, camps de migrants, elle doit vraiment se marrer.
Elle doit d’autant plus se marrer que la multiplication des candidatures masculines en face d’elle pour les municipales, accroit mécaniquement son pouvoir de division de l’opposition.
Orwell avait vu juste, peu importe le timing, ce qui compte c’est la vision.
Je dirait que Stanley Kubrick également, dans sa vision d’une société ultra violente, à la fois physiquement et psychologiquement.
Je n’ai pas toujours approuvé les méthodes de José Bové.
Mais, je pense qu’il est un écologiste cohérent : il est contre les OGM et contre toute manipulation du vivant. Il est donc hostile à la PMA et à la GPA.
La majeure partie des « écologistes » ne sont pas si écolo que cela. Leur idéologie est généralement celle de la bourgeoisie néo-soixante-huitarde (de nos jours, on parle d’idéologie « bobo »).
Sur le plan sociétal, c’est chez eux « l’engouement enragé pour toutes les tendances bourgeoises à la mode » (citation de Lénine).
Bové semble cohérent, ce qui ne plait pas aux « écolos-bobos ».
Concernant les derniers tweets.
– L’un portait sur le soi-disant « sourd-muet » assassin de la Préfecture de Police. Il y avait la photo de l’acteur Gene Sheldon jouant le rôle de Bernardo, le domestique muet mais faux sourd de Diego de la Vega (Zorro) dans la série de la fin des années 50 qui est passée sur France 3 plusieurs fois entre 2008 et août 2019.
Dans cette série (2 saisons de 39 épisodes chacune), Guy Williams était Diego/Zorro. Quant à la voix française du caporal Reyes (« cabo Reyes » dans la version espagnole), c’était celle de Jacques Dynam.
Rappelons que, dans les « Fantômas » des années 60 (trilogie d’André Hunebelle), Jacques Dynam est l’inspecteur Bertrand, adjoint (et souffre-douleur) du commissaire Juve (Louis de Funès).
Dans « Fantômas se déchaine », Juve est à Rome. Pris pour un fou, il est enfermé dans une chambre capitonnée. Quand il est libéré, Bertrand lui dit : « Dans notre métier, il vaut mieux passer pour un fou que pour un imbécile ». Ecoutez la réponse de Juve :
https://www.youtube.com/watch?v=gsA4yn51m0E
– Un autre tweet porte sur une idée « géniale » de la députée LFI Danièle Obono.qui veut supprimer la mention du sexe dans notre Etat-Civil. Cette députée, une fois élue, soutenait les racialistes du Parti des Indigènes de la République. Décidément, cette « France Insoumise » qui a été quittée par les plus « d’aplomb », c’est du grand « n’importe quoi ».
Un autre tweet fait allusion à Ségolène Royal.
On sait qu’elle a été nommée à un poste qui ne sert à rien mais qui est grassement payé (1) : « ambassadrice des pôles », elle est membre du « Conseil de l’Arctique ».
Dans l’émission « les Grandes Gueules » de RMC, quelqu’un (l’agriculteur de Saône-et-Loire, Didier Giraud, si je ne me trompe pas) avait ironisé : « depuis qu’elle a ce poste, la banquise n’a pas cessé de fondre ».
On a appris ces jours-ci qu’elle n’a jamais assisté aux réunions du Conseil de l’Arctique. Donc, son poste, c’est un emploi fictif qui devrait intéresser le parquet financier ! Ne rêvons pas !
Mais les gens de cette caste ont réponse à tout. Comme le rappelle le tweet de Régis de Castelnau, elle se justifie (dans le style Greta) : elle ne s’est pas déplacée à cause du « bilan carbone » (2).
Concernant l’écologie et « la Planète ».
La Caste médiatico-politique nous culpabilise quand nous roulons en voiture, quand nous ne faisons pas strictement ce qu’on nous incite à faire.
Mais, a-t-on entendu « l’icône » Greta et surtout ses soutiens nous parler des mondiaux d’athlétisme au Qatar ? On climatise les stades (climatisation en plein air !!!).
Qu’en pense Anne Hidalgo qui fait la chasse aux travailleurs de banlieue qui viennent en voiture sur leur lieu de travail à Paris ? Elle qui avait fait l’éloge du Qatar en juin 2015 :
https://www.marianne.net/politique/anne-hidalgo-je-suis-heureuse-de-cette-collaboration-avec-le-qatar
L’ancien membre du PCF que j’ai été pendant 32 ans dit aussi : « honte au PCF de Paris d’avoir fait liste commune avec Anne Hidalgo ».
(1) Il y a beaucoup de « fromages » grassement payés par le pouvoir (de Macron et de ses prédécesseurs) pour des « amis » ou même des concurrents qu’il faut amadouer. Et pendant ce temps, les travailleurs des services publics (enseignants, hospitaliers, policiers, etc …) sont malmenés comme ils ne l’étaient pas il y a 3 ou 4 décennies. Et les services publics sont sacrifiés.
Dans « le Cave se rebiffe » (1961), Audiard faisait dire à Jean Gabin : « cette administration que le Monde entier nous envie : la Poste française ». En 1961, oui. En 2019 ???
(2) Sur Ségolène Royal, j’ai trouvé un article intéressant sur ce blog (octobre 2016) :
https://www.vududroit.com/2016/10/princesse-royal-ne-coute-rien-cest-letat-paye/