Référendum du 29 mai 2005 : encore et toujours combattre la forfaiture

Je relaie ici la pétition commémorant la forfaiture politique qui a consisté à fouler aux pieds la volonté exprimée démocratiquement par référendum du peuple français de refuser le Traité Constitutionnel Européen, le 29 mai 2005.

On rappellera que grâce à la connivence entre Nicolas Sarkozy alors président de la république et François Hollande premier secrétaire du parti socialiste, une majorité fut trouvée au Congrès pour bafouer la décision du peuple, réformer la constitution, et ratifier le traité de Lisbonne, copie conforme du texte rejeté par les Français.

On pourra lire le texte et signer la pétition ici :

Liberté, j’écris ton NON.

Le 29 mai 2005 est une date centrale de la vie démocratique en France, un moment où le peuple s’est saisi de son destin. Ce jour-là, les Français, en défendant la souveraineté nationale, montraient ce qu’est un peuple souverain. Peut-être posaient-ils sans le savoir la première pierre du monde d’après la crise ?

En commémorant cet événement fondateur, les signataires de cette tribune rappellent que les Français ont toujours su, et sauront encore, se rassembler pour défendre l’indépendance nationale et l’intérêt général.

Il y a quinze ans, le 29 mai 2005, près de 55 % de nos compatriotes rejetaient le projet de traité « établissant une Constitution pour l’Europe ». Par ce vote, ils exprimaient leur refus de limiter leur liberté collective et de transférer le pouvoir à un échelon supérieur pour se fondre dans un hypothétique peuple européen – et se soumettre à un très réel pouvoir a-démocratique bruxellois. Nos concitoyens ne voulaient pas jeter aux oubliettes la Nation et la République françaises.

Ce « non » venait conclure une campagne marquée par des semaines de propagande pour le « oui ». L’écrasante majorité de la classe dirigeante promettait aux Français la guerre et les dix plaies d’Egypte s’ils osaient refuser. Tout ce que le pays comptait d’éditorialistes, d’experts et d’élus autorisés s’était coalisé pour présenter ce saut dans le fédéralisme continental comme le sens de l’histoire. Droite et gauche vibraient à l’unisson.

En s’opposant aux élites, les Français rejetaient sans équivoque le chemin ouvert par Maastricht – un traité qui avait d’ailleurs été adopté de justesse après, là aussi, une campagne massive pour le « oui » que seules quelques rares voies lucides avaient troublée. Ainsi Philippe Seguin, lors d’un discours prémonitoire à l’Assemblée nationale, nous avait-il prévenus : vous renoncez à votre monnaie pour gagner des emplois, vous allez perdre votre monnaie et vos emplois.

Ce chemin était une impasse. Le peuple français, pas plus qu’aucun autre, n’aurait jamais dû se voir forcé de graver dans le marbre des traités des choix de politique économique, par nature contingents. La loi se modifie, des traités ayant valeur de quasi-constitution, non. Le problème est bien la constitutionnalisation des politiques économiques, alors que celles-ci devraient pouvoir s’adapter à la conjoncture. On peut être partisan du marché ou de l’interventionnisme, de la relance ou de l’austérité, de l’inflation ou du monétarisme, mais on ne saurait mettre ces choix à l’abri de la volonté populaire exprimée par le vote. C’est ainsi que l’Europe maastrichienne, alors qu’elle refinançait les banques pour 1 400 milliards d’euros, a durablement affaibli la Grèce en lui imposant un mémorandum excluant toute solidarité, malgré son rejet massif par le peuple grec lors du référendum du 5 juillet 2015.

Nulle démocratie, nulle République ne peut exister sans souveraineté, c’est à dire sans liberté de ses choix. Pourtant, depuis Maastricht, les traités européens organisent la servitude volontaire des pays signataires en matière de politique budgétaire, monétaire et commerciale, et imposent à la France, ad vitam aeternam et quels que soient les résultats des urnes, une seule stratégie économique, celle de la concurrence soi-disant libre et non faussée. Il en a résulté une désindustrialisation suicidaire, une contraction croissante et indifférenciée des dépenses publiques, la destruction des services publics, l’ouverture à la concurrence déloyale des pays à faibles exigences sociales et environnementales, l’interdiction de toute planification et de toute aide à nos entreprises et à nos secteurs stratégiques. Sans parler d’une dépendance sans cesse accrue envers la puissance économique et militaire américaine.

La crise du covid-19 montre l’inanité de cette approche doctrinaire et imprégnée d’idéologie, avec la ruine de l’hôpital public et la dangereuse dépendance à l’égard des puissances industrielles asiatiques dans des secteurs vitaux. Le pilotage des économies européennes depuis Bruxelles, Luxembourg et Francfort nous a envoyés droit dans le mur.

Le 29 mai fut donc une date de résistance républicaine. Le grand « non » de 2005 biffait rageusement le petit « oui » de 1992. Pourtant, il fut présenté par les perdants – l’élite battue par son propre peuple – comme un repli sur soi, un acte honteux qu’il fallait effacer au plus vite. Personne n’en mesura alors la portée, imaginant, comme pour le référendum sur le Brexit, que le peuple ayant mal voté, il faudrait peut-être dissoudre le peuple. En contournant ce « non », quatre ans plus tard, avec l’adoption du traité de Lisbonne – qui n’avait de nouveau que le nom –, la classe dirigeante réunie en conclave à Versailles contourna un principe cardinal de la République, la souveraineté populaire, sans comprendre qu’elle brisait la confiance du peuple dans les partis traditionnels. Depuis ce jour, la France bouillonne et se méfie des chefs qu’elle place à sa tête, comme l’a démontré la crise des gilets jaunes marquée par la volonté de démocratie directe.

Quinze ans après 2005, certains n’ont rien compris ni rien appris. Malgré le désastre industriel rendu manifeste par la crise sanitaire, malgré les divergences politiques insurmontables au sein de l’Union européenne et la crise de légitimité des gouvernants dans notre pays, les mêmes élites aveuglées proposent encore la même potion et tentent de nous vendre cet épouvantable oxymore, griffon juridique et monstre politique, qu’est la « souveraineté européenne ».

Or la souveraineté ne se partage pas plus que la démocratie ou la liberté. Soit on est libre, soit on s’aliène. Soit on donne le dernier mot au peuple, soit on cherche à lui imposer une voie qu’il n’a pas choisie. Il n’y a pas de « en même temps » lorsque l’on est démocrate.

Il est temps de redonner au « non » de 2005 le sens qui est le sien. Ce « non » n’était pas honteux ; ce n’était pas un rejet, mais une réaffirmation, celle de la volonté du peuple français de rester souverain en son pays. Toute l’histoire de France est une suite de « non » répétés à différents projets de démembrement, d’asservissement ou d’abaissement de notre pays. Nous pouvons être fiers de ce « non », comme de ceux qui l’ont précédé ; mais mieux qu’un souvenir glorieux, il faut en faire le point de départ de la reconquête de notre liberté. À l’heure où la France est confrontée à la crise la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale, nous devons nous appuyer sur la pierre solide de ce vote pour construire le monde d’après et recouvrer les moyens de notre indépendance.

Il est temps de faire trancher par le peuple la question de la souveraineté : valide-t-il le fédéralisme politique poussé en sous-main par le gouvernement actuel au prétexte de la crise du covid-19 – mutualisation de la dette européenne ou budget fédéral, voire transfert de souveraineté géopolitique ? Ou bien refuse-t-il ce moyen déguisé de reprendre le chemin qui va de Maastricht à Aix-la-Chapelle et veut-il réaffirmer, comme l’a fait la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe, la supériorité de sa Constitution sur le droit européen ?

Aux heures sombres de la guerre et de l’occupation, le Conseil national de la Résistance a su non seulement se battre pour rendre à la France sa pleine souveraineté, mais aussi donner à celle-ci un contenu concret. Aujourd’hui, les Français partisans de la démocratie – c’est à dire, du « pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple » – doivent se retrouver autour d’un programme de rassemblement qui convienne au plus grand nombre, centré sur les valeurs de la République, les principes de liberté, d’égalité et de fraternité, et répondant à l’intérêt général : non pas celui des technocrates de Bruxelles, mais celui du peuple français. Calamitas virtutis occasio est. La crise actuelle est grave ; qu’elle soit l’occasion de reprendre notre destin en main.

Signataires initiaux :

Julien Aubert, député LR de Vaucluse, président d’Oser la France
Guillaume Bigot, Directeur de l’IPAG, essayiste.
Gilles Casanova, Forum républicain
Georges Kuzmanovic, président de République souveraine (RS)
Damien Lempereur, avocat

Autres signataires :

Tony Andréani, philosophe.
Marie-Françoise Bechtel, ancienne députée et vice-présidente de la Commission des lois.
François Boulo, avocat, gilet jaune.
Régis de Castelnau, avocat et essayiste.
Guylain Chevrier, Ancien membre de la mission laïcité du Haut conseil à l’intégration.
Denis Colin, philosophe et essayiste.
Coralie Delaume, essayiste.
Olivier Delorme, romancier, essayiste.
Frédéric Farah, économiste, chercheur.
Caroline Galactéros, géopoliticienne, présidente de Geopragma.
Charlotte Girard, juriste.
Michel Goya, historien.
Alain Guéry, historien, chercheur au CNRS.
Patrice Hemet, Porte-parole du MS21.
Charles-Henri Gallois, responsable national de l’UPR pour l’économie.
Lucas Gautheron, journaliste
Jean-Charles Hourcade, ancien directeur de la dtratégie de Thalès, ancien directeur Général de France Brevets.
Joachim Imad, Président de Critique de la Raison Européenne (CRE).
Dominique Jamet, président de l’Union Nationale Citoyenne (UNC).
Bruno Ledemé, syndicaliste CGT à l’inspection du travail.

https://www.tce15ans.fr/

Régis de Castelnau

25 Commentaires

  1. C’est un très beau texte, félicitations et merci Régis.

  2. Pour la flute à champagne se sera dans un autre monde
    Et puis les auto band je vous laisse voir venir
    le pire criminel de guerre

  3. « Personne n’en mesura alors la portée, » si ! Moi ! J’ai attendu en vain en février 2008 la levée de boucliers de la part des parlementaires, des grands penseurs, philosophes et autres et, enfin, du peuple. J’étais prêt, mais j’étais tout seul !
    Il faut ajouter au texte sa conclusion logique : Frexit, sortie de l’euro et de l’OTAN immédiatement. Si on ne le fait pas, c’est de la littérature !

      • Faut préciser qui se la joue Esmeralda
        D’où la séparation, d’où
        (Frexit, sortie de l’euro et de l’OTAN immédiatement. Si on ne le fait pas, c’est de la littérature !)
        Comme littéraire vous êtes dans la miouse

      • J’écris « Le Cannard » mais c’est une autre désignation qui conviendrait beaucoup mieux!

  4. dite moi sa fécondance

    Il m’a foutu dehors con avec mon vanhonsebrouck
    J’ai peind plus de 1700 peintures , m’en reste 9 à la vente
    Où est le problème
    Au lieu de peindre je me nomme dans le noyer dans le texte et se connard me sac comme d’un étranger
    Qu’elle imbécile et l’imbécilité qui va avec comme collector.
    Quand sa pue sa pue
    Le confinement est une fausse excuse
    Pour les cazer voyez macron

  5. Franchement les avocats !!!
    S’est pauvre comme lecture
    De selon de mon avis ils sont assez dysfonctionnel
    D’où ils s’avance comme corbeau , dans mon invité de commande  » clairement dit « pirate de l’air «  »

  6. Après on s’étonne qu’il y à des explosions dans tout les sens
    comme de go fast
    Faut être clair et l’éducation commence comme ça
    La cantine faut pas servir n’importe quoi et n’importe comment
    Alain bauer, franchement 33 degrès de la FM comme merde
    En plus il se la joue tracing de mon sang,
    Leur problème est le christ

  7. Sarkozy a fait campagne pour le « oui » en 2005, et annoncé la couleur pendant la campagne présidentielle 2007. Les Français l’ont élu en connaissance de cause.

    • inévitable
      Hors le sens était contraire
      Narkoze était tout indiqué

    • « Nicolas Sarkosy s’est présenté aux élections présidentielles en exprimant son intention ne pas organiser de référendum pour un prochain traité européen. Mais il ne faut pas oublier qu’il n’avait pas dit que cela dans son programme. » Source <<Point de vue 14 décembre 2007 << Jean Pierre Chevènement. Le non respect du <<NON<< est flagrant. Le résultat n'a pas été honoré est la blessure est restée vivace jusqu'à aujourd'hui. Ce fut une trahison !

  8. La lignée
    et oui s’est comme ça
    La lignée s’est perdu de vue , dans le monde à l’envers
    L’adresse est le souvenir comme lieu dit
    De l’autre côté s’est s’est pourrit d’avance parlant de l’homme
    Des milliers d’années à tourner en rond
    J’ai fait une sauté du mur
    fait ou fais

  9. Ce mépris du vote populaire de 2005 n’a malheureusement pas été limité aux « partis de pouvoir »: il a été en fait entériné par TOUS les partis, de l’excrément-droite à l’extrême-gôche, qui ont appelé à VOTER POUR LE PARLEMENT EUROPEEN ! Quelle analyse percutante et quel vibrant soutien aux luttes des classes populaires que certains prétendaient représenter ! Les quelques textes que j’avais rédigés, il y a bien longtemps, n’étaient que grains de sable, superbement ignorés, dans des décennies de désert politique et de soumission idéologique mais je ne disposais pas d’autre moyen pour refuser la résignation qui nous était imposée. Avec un Passé Communiste ayant découvert son étoile naine d’une dialectique matérialiste nouvelle avec « l’Europe sociale »; avec des verts européistes et capitalistes grand teint; avec LFI le cul entre deux chaises et deux traités à éventuellement tenter de renégocier; avec des « gauchistes » réclamant l’effacement des frontières mais clamant à contrario leur appel à la démocratie; avec un FN, simple piège à cons servant de repoussoir pour faire durer le système; avec…tout ça…que restait-il aux classes populaires pour tenter d’exister et se faire entendre: porter des gilets jaunes ou rouges, en s’opposant souvent aux directions d’organisations censées les défendre ! Est-ce qu’un virus pourrait réveiller et assembler forces et consciences: c’est une autre histoire…
    Méc-créant.
    (Blog: « Immondialisation: peuples en solde! » )

  10. Très bon texte pour un bien triste anniversaire ; mais, comme souvent, on n’y présente qu’une seule alternative : l’empire européen ou la démocratie française – grand classique de l’enfermement dans un non-choix qui évite soigneusement toute autre porte de sortie.

    Avant tout, nous constatons tous les jours que la constitution française ne nous met pas vraiment à l’abri de l’émiettement croissant de la démocratie. Si c’est pour donner les pleins pouvoirs à Macron, je ne vois pas bien en quoi un Frexit nous garantirait un retour de la souveraineté populaire. France ou Europe, peu importe, si la démocratie n’y est pas.

    En réalité, ce mauvais choix entre empire européen et démocratie française fait (délibérément ?) l’impasse sur une troisième issue : celle d’une démocratie européenne – pas l’ersatz qu’on nous vend depuis cinquante ans ! mais une vraie, qui n’existe pas davantage aujourd’hui que la démocratie française ; une démocratie où la volonté populaire est respectée par des gouvernants à son service.

    Car de toute façon, il va falloir se battre pour le retour de la souveraineté populaire en France, alors, pour le même prix, pourquoi ne pas se battre pour une souveraineté populaire en Europe ? Pour une vraie constitution fédérale, portant au pouvoir un Parlement pleinement responsable et pleinement souverain, exprimant la volonté de l’ensemble de la population vivant sur un même territoire, au lieu de cette assemblée de pacotille qui n’est que le faux-nez d’un pouvoir autocratique…

    Ainsi, non seulement cette lutte serait forte de l’action de tous les démocrates européens, mais personne ne pourrait lui reprocher de prôner la réaction ou le repli sur soi. Les grands projets d’aujourd’hui doivent certes être européens – nous avons trop vu les dégâts d’une gestion de crise en ordre dispersé – mais à la condition d’un changement profond de régime politique, rendant sa pleine souveraineté à l’ensemble de la population européenne.

    C’est cela la vraie « souveraineté européenne » : n’acceptons pas la définition que nous vend Macron, qui sait très bien que c’est en dénaturant le sens de ce terme qu’il en rend l’usage impensable.

    • Ca y est le mot est laché  » L’ Europe fédérale  » et constituiton fédérale ……… avec la Cour Europeénne de Justice noyautée par des intérets du style Soros etc…… tout çe bla bla bla pour devenir des nouveaux serfs.
      Et une confédération d’Etats-nation est-ce possible ou pas selon vous ?
      Encore merci d’etre passé.

      • Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre…

  11. Merci Régis.

    J’ai signé…le pays est à reconstruire…
    La France ne le sait pas * mais des années glorieuses sont devant nous ici en France.
    Nous créerons, nous inventerons, nous concevrons, nous produirons, nous serons enfin redevenu un peuple souverain, un grand peuple à nos propres yeux, soucieux des peuples voisins, sans faiblesse ni arrogance, conscient qu’en soi notre existence nous seulement n’est pas nuisible mais contribue dans ces conditions au bien universel.

    * Citation Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Mitterrand
    Le testament politique du Président François Mitterrand qui, dans le livre de Georges-Marc Benamou confiait aux Français trois parties importantes en plus de tout le reste:

    Amérique : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » 1.

    Europe : « “En fait je suis le dernier des grands présidents.” Il me dit ça vite, dans un mélange de pudeur et de grandiloquence. Comme s’il craignait que je le prenne pour un vieux fou, il tente de rationaliser l’aveu qu’il vient de me faire : “Enfin, je veux dire le dernier dans la lignée de De Gaulle. Après moi, il n’y en aura plus d’autres en France… À cause de l’Europe… À cause de la mondialisation.”..»

    Constitution française : « À cause de l’évolution nécessaire des institutions… Dans le futur, ce régime pourra toujours s’appeler la Ve République… Mais rien ne sera pareil. Le président deviendra une sorte de super-Premier ministre, il sera fragile… » (p. 159)

    • Alors pourquoi Mr Lacoste, F.Mittterrand a apppelé a voter pour le traité de Maasricht ?
      A l’époque seule Philippe deVillers , Philippe Seguin et quelques rebelles dont peut être le PCF ( je me souviens plus) ont onfficiellement appeler à voter contre.

      Encore merci d’etre passé .

      • Je suis bien d’accord avec vous, cependant Mitterrand s’il n’était pas d’un courage fou, au moins comprenait-il le monde…
        Ce rappel du « testament » de F. Mitterrand n’est là que pour rappeler des réalités auxquelles Charles de Gaulle (quelle sublime figure de la France! comme quoi un chef ça peut être utile) avait dans les faits apporté d’autres réponses dont on attend qu’elles soient aujourd’hui reprises par notre France redevenue souveraine…

  12. le 29 mai 2005 le président s’appelait Jacques Chirac et non Nicolas Sarkozy ( ce qui ne change fondamentalement rien à l’affaire)

  13. « Référendum du 29 mai 2005 »
    Vote populaire à 50/50 et des clopinettes
    La porte ouverte à Narkoze et sa salade médiatique pour se la jouer contras sandiniste seul à lui tout seul de prendre une décision et de se la jouer anticonstitutionnel quitte à changer la constitution .
    Pour un président élus pour 4 ans le temps d’un passage comme merde , bouleverser l’histoire à se la jouer et mener tout un peuple sur des clopinettes du 50%50 s’est beaucoup de pouvoir
    S’est d’une tel arrogance pour un mec de rien comme attache.
    Tel va l’histoire

Laisser un commentaire