La fameuse affaire « Bygmalion » du nom d’une des sociétés chargées de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012 avait été fixée à l’audience du 17 mars pour une durée de trois semaines avec un nombre pléthorique de prévenus (14), parmi lesquels l’ancien président de la république. La défense d’un protagoniste important, celui par lequel le scandale était arrivé, a été frappée par le Covid et ne peut donc être remplacée au pied levé. Il est donc possible sinon probable que l’affaire soit renvoyée de quelques semaines. Volontairement embrouillé par le PNF et la presse destinataire des violations du secret de l’instruction, le dossier mérite d’être un peu clarifié en ce qui concerne la présence sur le banc de Nicolas Sarkozy.
Rappelons qu’à peine sorti de l’Élysée et délesté de son immunité présidentielle, celui-ci, redevenu citoyen ordinaire, fut l’objet d’un acharnement judiciaire constant. Les choses commencèrent immédiatement avec l’épisode relatif à l’invalidation de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel présidé par un Jean-Louis Debré n’ayant jamais caché son aversion pour le Président sortant, annulation qui fut suivie de péripéties politiques, administratives et judiciaires qui vont alimenter un feuilleton particulièrement délétère.
Dans le domaine du financement des campagnes électorales, la jurisprudence s’est, fort normalement, fait les dents sur les élections locales, par l’intermédiaire du Conseil d’État, suivi par le Conseil Constitutionnel pour les élections parlementaires. La loi avait prévu de lutter, dans un souci d’ouverture de l’accès à l’élection, contre ce que l’on appelle « la prime au sortant ». C’est-à-dire qu’il fallait que le sortant ne puisse bénéficier de l’appui de sa collectivité d’origine. Le juge a toujours été extrêmement sévère dans l’application de ce principe. De deux manières, tout d’abord en considérant que toute intervention irrégulière de la collectivité d’origine constituait un « don interdit » par la loi, mais également en réintégrant les dépenses correspondantes aux comptes de campagne. Leur faisant ainsi facilement dépasser les plafonds.
Le problème, jusqu’à présent, était que l’élection présidentielle, « la mère de toutes les batailles », avait été sanctuarisée. Quelques lampistes eurent des soucis, mais malgré parfois des irrégularités assez voyantes, les comptes des participants au second tour avaient toujours été validés.
En 2012 ceux qui tenaient les comptes de la campagne de Sarkozy, commirent quelques erreurs dans l’évaluation de la répartition entre l’État et le compte de campagne pour les déplacements du Président donnant lieu également à des événements électoraux. Ce fut le cas pour un meeting à Villepinte et un autre à Toulon, tenu celui-là avant la déclaration de candidature du chef de l’État sortant. En particulier pour ces deux réunions électorales, ils choisirent une répartition de 70 % à la charge de l’État et de 30 % à celle du candidat. Le montant de cette somme venant abonder le compte de campagne.
Erreur fatale, sur laquelle la commission nationale va se précipiter goulûment pour rejeter le compte du candidat Sarkozy. Le plafond était de 22,5 millions d’euros, le compte déposé se montait à 21,3 millions. Le rejet des pourcentages utilisés par les mandataires financiers de la campagne aboutit à des réintégrations amenant le chiffre des dépenses à la somme de 22,9 millions, soit un dépassement d’un peu plus de 400 000 €, soit 2 % du montant global autorisé.
Le Conseil Constitutionnel chargé du contrôle juridictionnel de l’élection confirma prestement le calcul de la Commission Nationale et invalida juridiquement le compte. Petites causes grands effet, Nicolas Sarkozy ne pouvait plus bénéficier du remboursement de ses frais de campagne à hauteur de 11 millions d’euros et devait s’acquitter d’une amende équivalente au montant du dépassement.
Compte tenu des éléments dont on dispose et de la faiblesse du dépassement, qui résultait manifestement il faut le souligner d’une erreur du mandataire financier, on pouvait se poser la question d’une volonté d’ajouter une faillite financière à la défaite politique que subissait Nicolas Sarkozy avec l’élection de François Hollande. Pour leur défense, les personnes qui tenaient la comptabilité et qui avaient choisi les répartitions entre l’État et les comptes de campagne, affirmaient qu’ils avaient pratiqué comme ils l’avaient toujours fait, dès lors qu’il s’agissait d’un candidat sortant. Et de toute façon, il faut noter que dépassement final constaté est d’abord et avant tout le fruit d’une décision de la Commission de changer autoritairement la répartition. Même si l’on peut nourrir de lourds soupçons, il n’y a aucune certitude permettant d’affirmer qu’elle n’a été prise que pour permettre le rejet du compte. De la même façon, s’il est tentant de spéculer sur l’inimitié notoire entre Jean-Louis Debré le président du Conseil constitutionnel qui prendra la décision d’invalidation, et Nicolas Sarkozy, rien ne l’établit en l’état. Il n’empêche que le doute persiste et persistera longtemps.
À l’annonce des conséquences de la décision du Conseil constitutionnel, l’UMP lança alors ce que l’on appela par dérision le Sarkothon afin de faire face au remboursement aux banques des emprunts souscrits pour la campagne et de régler l’amende mise à la charge du candidat battu. Ce fut un incontestable succès puisque pas moins de 13 millions d’euros tombèrent dans les caisses de l’UMP. Les banques purent récupérer leurs mises, et Nicolas Sarkozy régler son amende. Par conséquent, le problème était réglé.
Malheureusement pour lui, cette affaire fut au contraire comme un passeport pour une cascade d’ennuis judiciaires qui en seront la conséquence.
On ne reviendra pas en détail sur la procédure pénale déclenchée par François Fillon avec sa visite à Jean-Pierre Jouyet alors secrétaire général de l’Élysée de François Hollande, en réclamant des poursuites contre Sarkozy pour le paiement par l’UMP de l’amende. Elle donnera lieu comme d’habitude à l’ouverture d’une information judiciaire, à de multiples mises en examen, autant de perquisitions en particulier chez un avocat, pour aboutir à ce qui était évident à la première seconde, une ordonnance de non-lieu signée par Renaud Van Ruymbeke s’opposant pour cela assez bruyamment à Serge Tournaire co-instructeur.
Et puis il y eut la fameuse affaire Bygmalion.
L’affaire Bygmalion et l’implication de Sarkozy
Ce dossier a donné lieu à une littérature judiciaire et médiatique abondante qui ne l’a pas rendue plus claire pour autant. On ne rentrera pas ici dans les labyrinthes tortueux qu’il faut emprunter pour essayer d’y comprendre quelque chose, simplement indiquer qu’a priori, en fonction des éléments juridiques dont on dispose, Nicolas Sarkozy n’a rien à y faire. Un certain nombre de personnes ayant participé à la campagne électorale de 2012 sont poursuivies pour des manipulations financières présumées concernant le financement de celle-ci et le tribunal correctionnel de Paris saisi après le renvoi de Serge Tournaire seul signataire de l’ordonnance, aura à en juger.
Mais quelle est donc la place judiciaire de l’ancien Président de la République dans ce dossier et pourquoi est-il poursuivi ? Après avoir été mis en examen, il s’est retrouvé dans la charrette et comparaîtra aux côtés des autres prévenus. Cette fois-ci pour une incrimination très peu connue : « avoir dépassé le plafond des dépenses électorales fixé en application de l’article L. 52-11 du Code électoral ». Une fois de plus, Nicolas Sarkozy fait, en tant que justiciable, évoluer le droit dans des directions originales… Il faut savoir que cette incrimination ne figure pas dans le Code pénal, mais bien dans le Code électoral, en son article article 113-1-3. Qui prévoit des peines maximales d’un an de prison et 3 750 euros d’amende dont la faiblesse relativise la gravité de l’infraction. Cette incrimination dont nous ne savons pas si elle n’a jamais été utilisée est bien sûr issue de la loi de 1990 sur le financement public de l’activité politique. Nicolas Sarkozy est donc bien poursuivi pour le dépassement issu du redressement autoritaire effectué par la Commission nationale et pour rien d’autre.
Sur la base du rejet du compte, le Conseil constitutionnel a pris, le 4 juillet 2012, une décision entérinant l’invalidation et prononcé une amende – depuis réglée – à l’encontre du candidat. Or les décisions du Conseil constitutionnel sont opposables à tous les ordres de juridiction, ce qui veut dire que l’affaire a déjà été jugée. Il y a manifestement un problème d’application de la règle « non bis in idem » qui interdit de sanctionner deux fois pour les mêmes faits. Consulté dans le cadre d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité le Conseil constitutionnel de Laurent Fabius a considéré que rien ne s’opposait à ce doublon. Une deuxième observation s’impose : concernant le reste des incriminations – en nombre considérable – pour lesquelles l’instruction de l’affaire Bygmalion a été ouverte, Nicolas Sarkozy n’a jamais été poursuivi. Le bruit court encore une fois que ce point a fait l’objet d’un très lourd désaccord entre les trois magistrats instructeurs, Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, s’opposant très fermement à Serge Tournaire qui voulait impliquer Nicolas Sarkozy dans l’ensemble du dossier. Ce qui n’empêchera pas le PNF sous la signature d’Éliane Houlette dans son réquisitoire définitif, de demander le renvoi de l’ancien chef de l’État devant le tribunal correctionnel pour des infractions pour lesquelles il n’était pas poursuivi ! On notera que ce réquisitoire fut comme d’habitude publié dans la presse avant même d’être notifié aux avocats la défense. Et juste avant la primaire de la droite qui devait choisir le candidat LR à la présidence de la république. On notera également que ce texte bâclé comprenait 154 fautes de syntaxe et d’orthographe…
Mais même sur cette seule incrimination, par conséquent sur ce reliquat concernant la répartition entre l’État et le compte de campagne, des frais exposés pour les meetings de Toulon et de Villepinte, aucune preuve n’a pu être rapportée que le Président de la République en exercice, à l’époque engagé dans une campagne harassante, avait lui-même décidé de la répartition litigieuse et donnée l’ordre de l’inscrire comme telle dans les comptes. Alors on va prendre encore une fois des libertés avec les principes en considérant « qu’il ne pouvait pas ne pas le savoir ».
Mais au diable les règles et les principes, quand il s’agit de Nicolas Sarkozy, certains pensent que la fin justifie les moyens.
Et que si l’on s’embarrasse du respect du droit avec lui, on ne va pas s’en sortir…
Le non bis idem est vraiment problématique ainsi que la traditionnelle fuite des réquisitoires et pièces de dossier à la presse…. qui ne devrait pas avoir lieu si on avait un système juridique qui était vraiment indépendant…
Autant, le fait que les malversations aient été reconnues par l’équipe de campagne de l’UMP, est un sacré point noir de votre analyse. Si l’état du droit actuel permet à un candidat de se défausser sur son mandataire, la loi est mal écrite. La responsabilité reposer sur celui à qui profite le crime quelque part.
Excellente analyse, comme d’habitude. Peut-être serait-il intéressant de préciser que le discours de Toulon a été prononcé le 25/09/2011, soit sept (!) mois avant les élections présidentielles de 2012…
N.B. : Va-t-on en appliquer le même principe pour Macron dès cette année ?
Maitre,
je comprends votre argumentaire, mais il y a quelque point dont j’aurais apprécié l’éclairage:
-non bis in idem comment cela peut-il s’appliquer alors que l’affaire bygmalion fut révélée posterieurement à l’examen des comptes. Je croyais que l’apparition d’élément nouveau entrainait à tout le moin une révision du procés.
-Nicolas Sarkozy en tant que bénéficiaire et organisateur de la campagne peut-il réellement s’abstraire de toute responsabilité?
Si je puis me permettre, vous n’êtes pas le mieux placé pour juger du caractère « bâclé » d’un texte par le nombre d’erreurs de syntaxe qu’il contient…
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous sur le « il ne pouvait pas ne pas savoir »qui serait une violation des principes généraux du droit .L’article 121-3 du code pénal vise le cas du prévenu qui compte tenu de ses moyens , de sa position etc n’a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher la commission de l’infraction .Il est difficilement contestable que Sarkozy avait les moyens intellectuels et l’autorité pour empêcher le dépassement des dépenses de la campagne faite à son profit dans le cadre du système mis en place à l’U.m.p pour favoriser sa campagne présidentielle avec des facturations fantaisistes de Bygmalion.Au passage on parle du simple au double et on ne lui reproche pas d’avoir passé lui-même les écritures comptables il y a une chaîne de commandement pour cela et ces infractions sont commises à son profit puisque c’est sa campagne…dès lors la défense classique « je ne savais pas »est inopérante en vertu du texte précité.
La crise de 2008 était une crise des banques américaines. Cela devint une crise de la zone euro. On vit déjà la décadence de l’Europe (surtout de l’UE et particulièrement de la zone euro). Mais, beaucoup ne voulaient pas la voir.
En revanche, cette fois-ci, comme le dit Eric Zemmour (dans « face à l’Info » sur CNews ce lundi 15), la crise sanitaire montre largement cette décadence.
Au début de cette crise, les “cabris” (1) disaient qu’il fallait une “Europe de la santé”. Depuis, il y a eu un début de cela. C’est l’Union Européenne qui a commandé les vaccins : résultat désastreux (y compris pour l’Allemagne qui, habituellement, “tirait son épingle du jeu” quand il y avait des difficultés dans l’UE).
(1) Je rappelle que De Gaulle, faisant allusion aux partisans acharnés de l’intégration européenne, parlait des cabris “qui sautent sur leur chaise en disant l’Europe, l’Europe, l’Europe”.
A la réflexion, j’ai tort d’assimiler les européistes aux cabris : c’est désobligeant pour … les cabris !!!
L’hystérie Covidiste organisée par la propagande capitalo-bolchéviste vise à imposer la nécessité d’une vision à grande échelle sur des problématiques mondiales (ex islamisme, pandémie, climatique, crise de 2008), comprendre la démonstration, « in vivo », que le « salut » des peuples doit et ne peut que passer par une coopération internationale.
Bien sûr, les « sauveurs » sont également les « bourreaux », c’est le but des ingénieries sociales que d’installer le pouvoir dans un rôle providentiel déterminé et pour que le « plan » passe encore pour un délire complotiste, il faut organiser des cafouillages ultra médiatisés (pénurie organisée de masques, de lits et maintenant de vaccins, volte- face concernant l’ouverture des écoles, interdiction de prescrire pour les généralistes, désordres logistiques apparents au niveau du matériel médical, incohérences quant aux choix des commerces autorisés etc..).
En réalité, ces opérations de Mind Kontrol ne visent qu’à interférer dans le triangle de Karpman. Si on attise la méfiance ou la défiance des peuples, on peut donc, par opposition, augmenter leur confiance, la dernière séquence concernant l’Astra Zeneca en est l’exemple le plus récent, Macron, in fine, contredit le volontarisme de Véran/Castex et se range derrière l’Allemagne, au nom du principe de précaution (on vous veut du bien !), quitte à s’attirer les foudres des impatients en bonne santé quant à se faire vacciner (les peureux, les vertueux solidaires etc…), bref les masqués zélés qui attendent la becquée en croyant qu’ils retrouveront leur liberté d’avant.
Ces manipulations comportementales se retrouvent également derrière les ingénieries racialistes, ce sont des clivages sociétaux horizontaux, sponsorisés par les mondialistes, afin de masquer l’organisation verticale qui domine le monde (substiturion du sociale par le sociétal, lutte des classes masquées par le freudo-marxisme, etc…).
Si on ne comprend pas cela, alors on en reste à subir et à commenter de la politique « politicienne », droite vs gauche, souverainistes vs nationalistes, racialistes vs identitaires, à savoir être l’objet du grand théatre oligarchique, participant à des jeux de rôles sponsorisés par les mondialistes, nos maitres économiques et désormais à penser.
Cette séquence Covid 19 servira aux mondialistes quant à imposer définitivement le fédéralisme Européen, passage intermédiaire vers la gouvernance mondiale, lorsque plus de 50% de la population sera vacinée, alors ils annonceront triomphalement que le Covid 19 a été vaincu et qu’il est temps de reconstruire ensemble, mutualisation des pertes nécessaire, avant la privatisation des profits.
La grande Babylone.
Une réaction, au hasard, sur le Figaro : « J’espère qu’ on se souviendra de qui nous a tiré d’affaire (le labo americano allemand) et a l’ inverse de qui nous a trahis (le labo anglais).
Sans oublier celui qui c’ est planté (le labo français…) »
Pour illustrer l’ingénierie visant à inculquer la culture supranationale, ici dans la logistique de vaccination.
On notera, dans l’exemple, le ciblage des « bons » donc des « mauvais » : (Perfide Albion/Brexit/traitre) et le national (incapable).
L’auteur se gardant bien de souligner que le vaccin russe, lui, ne rentre pas, pour l’instant, dans les plans de McKinsey.
« Covid-19 : la Commission européenne mise sur un certificat sanitaire pour « faciliter la liberté de mouvement »
Titre « Le Monde » aujourd »hui.
Titre absolument fascinant quant on songe qu’il conditionne la liberté de mouvement avec une contrainte…
Voilà le genre de manipulations (banales en terme de com’) auquel nous sommes soumis H24/7j/7.
C’est de l’hypnose collective.
Une der sur la séquence tragi-comique de l’AstraZeneca, il est possible qu’elle n’ait pour but principal que de créer un plus grand besoin de vaccin, tout en légimitant de possibles futurs confinements ciblés pour cause de…vaccinations insuffisantes.
Réponse très bientôt.
Dans tous les cas de figures, c’est une gestion de crise par la peur et par l’utilisation de l’ascenseur émotionnel.
Décidément, la bêtise des nouveaux esprits totalitaires est grande.
Une association racialiste qui se veut féministe (elle parle de “matrimoine” et écrit en écriture inclusive) accuse quasiment de racisme la chanson d’Annie Cordy “chaud cacao” :
https://francais.rt.com/international/84754-belgique-chanson-chaud-cacao-annie-cordy-accusee-colporter-stereotypes-afrique
« La Femme aura Gomorrhe et l’Homme aura Sodome,
Et, se jetant, de loin, un regard irrité,
Les deux sexes mourront chacun de son côté.
Il (Samson NDLR) à dit et s’endormit près d’elle (Dalila NDLR) jusqu’à l’heure
Où les guerriers, tremblant d’être dans sa demeure,
Payant au poids de l’or chacun de ses cheveux,
Attachèrent ses mains et brûlèrent ses yeux,
Le traînèrent sanglant et chargé d’une chaîne
Que douze grands taureaux ne tiraient qu’avec peine,
La placèrent debout, silencieusement,
Devant Dagon leur Dieu qui gémit sourdement
Et deux fois, en tournant, recula sur sa base
Et fit pâlir deux fois ses prêtres en extase ;
Allumèrent l’encens ; dressèrent un festin
Dont le bruit s’entendait du mont le plus lointain,
Et près de la génisse aux pieds du Dieu tuée
Placèrent Dalila, pâle prostituée,
Couronnée, adorée et reine du repas,
Mais tremblante et disant : IL NE ME VERRA PAS !
Et quand enfin Samson secouant les colonnes
Qui faisaient le soutien des immenses Pylônes
Ecrasant d’un seul coup sous les débris mortels
Ses trois mille ennemis, leurs Dieux et leurs autels. »
La colère de Samson (extraits). A. De Vigny.
Dans un premier temps, je propose la médaille de l’honnêteté à Sarkozy. Ensuite, le prix de la bonne foi, le césar de la rectitude et pour finir l’oscar de l’honorabilité.
Excellent.
@PEPE « La crise de 2008 était une crise des banques américaines »
Ca, c’est le « mantra » systémique qui n’explque rien ou pas grand chose.
En vérité, c’est l’explosion d’une bulle (celle des subprimes qui étaient des obligations gagées sur les prêts immobiliers) crée post années 90 par certaines banques de négoces.
Pour en comprendre la Genèse, il faut bien avoir en tête le schéma des bulles, du cycle création-explosion-création et ainsi de suite. (Crises de 29, de 2000 (entreprises du net) et de 2008 (crédit immobilier)).
A mettre en parallèle avec l’évolution transitionnelle de la monnaie (Hier fiduciaire->Aujourd’hui scripturale-> Demain électronique).
Dans le cas des subprimes, c’est la conséquence de la dérégulation qui a opérée, comprendre le contrôle des emprunts-ventes des obligations (CDO) qui n’a pas pu s’opérer efficacement, du coup certaines banques ont pu les revendre à des compagnies d’assurances, des fonds de pensions etc…alors que les garanties de solvabilité de certains emprunteurs n’existaient plus.
Cette dérégulation fut le fruit, entre autres, du lobbying en 2000 d’Alan Greenspan, président de la Réserve fédérale, Robert Rubin, secrétaire au Trésor, Joshua Bolten directeur de cabinet de Bush, afin que les banques puissent jouir d’une plus grande liberté dans la « marchandisation » de ce type d’emprunts.
A mettre en parallèle avec la ratification, sous l’administration Clinton, de l’Acte Gramm-Leach-Blileyen en 99, consistant en la supression de la séparation entre banques d’affaires et banques de dépôts, dont l’un des effets majeurs est de rendre difficile voire impossible le travail des inspecteurs quant à contrôler les ratios dits -légaux- dans certaines banques de négoce, ce qui a pour immense avantage de faciliter l’augmentation de la masse d’argent « magique » complètement décorellée de l’étalon-or, le stock de l’argent-dette ne pouvant jamais rembourser le stock de (l’argent-dette + intérêts), d’ou la dette scripturale perpétuelle qui se sera jamais remboursée.
Supprimée, oui, elle peut l’être, mais à condition de créer une nouvelle bulle, la fameuse « The Great Reset » qui n’est qu’un forcing de la très haute finance quant à inventer une énième bulle, cette fois-ci adossée au secteur de la santé et à l’écologie et avec de l’argent non plus scripturale, mais entièrement électronique et dématérialisée, afin d’en accélérer le tropisme de marchandisation.
L’ingénierie Covid-19 ne sert qu’à cela.
Pour Pépé et Mark Knopfler
Voir le fantastique film de JC Chandor de 2011 » Margin call » ou » Marge de manoeuvre » en québecois sur le thème d’une manipulation financière au sein d’une banque d’affaire à Wall Street.
C’est époustouflant de réalisme meme si c’est une oeuvre de fiction.
Merci pour la référence, c’est noté de mon coté, un synopsis autour de la crise de 2008, en effet.
Non, cette étude n’est pas si bonne que cela, c’est juste de la polémique politicienne vue de très à droite.
1) Le principe non bis in idem? Ce principe général concerne le cas où il y a une triple identité (de procédures de poursuite,de faits, de qualification) le tout étant poursuivis devant la même autorité. L’oublier est donc faire du droit tordu.
2) Le Conseil constitutionnel n’est pas celui de son Président, qu’il s’agisse de J-L D. ou de L. F., le ramener à une décision du seul Président est assez bas. Il manque juste d’y ajouter son origine pour toucher le fond.
3) Vous omettez le témoignage du préfet dir. de campagne de N. S. qui a reconnu qu’il lui a remis en mains propres une note l’informant des dépassements, lesquels ont néanmoins été poursuivis ensuite. Admettriez-vous la légitimité d’un faux en matière de comptes de campagne?
4) On ne peut voir de la persécution envers N. S. que si l’on admet qu’il pouvait violer la loi. La nouveauté est désormais que les hauts responsables politiques se voient contraints de la respecter. Cela vous choque?
Nicolas Bonnal, sur son blog, reprend une citation de Debord dans les années 80 :
« Il faut conclure qu’une relève est imminente et inéluctable dans la caste cooptée qui gère la domination, et notamment dirige la protection de cette domination. En une telle matière, la nouveauté, bien sûr, ne sera jamais exposée sur la scène du spectacle. Elle apparaît seulement comme la foudre, qu’on ne reconnaît qu’à ses coups. Cette relève, qui va décisivement parachever l’œuvre des temps spectaculaires, s’opère discrètement [..]
Une relève que l’on devine dans l’ingénierie Covid en cours, un entrisme élitiste, une oligarchie qui ressemble furieusement à ce que de Tocqueville décrivait en 1830 :
« Au-dessus de cela s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?
C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre [..]
S’il est évident que les mesures sanitaires en cours, à commencer par les masques, les gestes de distanciation, n’ont pour but que de reprendre le contrôle du collectif, il n’en demeure pas moins que ce gardiennage social cache difficilement le plus grand hold up économique du siècle, comprendre un reload forcé de la matrice suivant le fléchage covido-écologique (Big Pharma-économie verte), condition sine qua non quant à la création d’une nouvelle bulle capable d’enrichir ceux-là même qui seront responsables de son explosion, en demandant au peuple un effort de mutalisation des pertes afin de préparer la privatisation de leurs profits.
Infantilisé, féminisé, asexué, bref dévirilisé depuis des décennies, le peuple, en pleine confusion, se précipite sur le vaccin sans se rendre compte qu’il tombe dans le piège tendu par les loups avident de tourner la page des crises de 2000 et de 2008.
Que les gentils et les naïfs qui pensent que l’Etat ne peut pas mentir, se penchent sur deux cas d’école :
– Tchernobyl, le pouvoir minimisait le danger afin de garder le contrôle du cheptel, pour ne pas perdre le bétail par affolement.
– Covid-19, à contrario, le pouvoir maximise le danger afin de mieux justifier l’enfermement du troupeau et son marquage.
A méditer.
Notre hôte, Maître Régis de Castelnau, ironise dans son tweet sur la possibilité qu’aurait Michel Sardou d’avoir été infecté par Roselyne Bachelot.
Effectivement, l’importance de la question mérite les Unes !
Blague à part, la propagande exige une phase pour laquelle de plus en plus de figures politiques ou médiatiquement connues, révèlent leur positivité aux tests PCR (Bachelot, Borne, Vallaud-Belkacem etc…même Trump avant eux !), histoire d’une part, d’afficher une (fausse) proximité avec le populo (tous égaux devant le Covid) et d’autre part, de suggérer en subliminal qu’il faut se vacciner, puisque puissants et misérables sont sous la menace pandémique.
Le « problème » est que l’OMS, sans doute par précaution ou par anticipation juridique, vient de reconnaitre que les tests PCR n’étaient pas fiables : https://www.globalresearch.ca/nucleic-acid-testing-technologies-use-polymerase-chain-reaction-pcr-detection-sars-cov-2/5739959.
Pour faire vite, tout cas déclaré positif à partir d’un test PCR utilisant un seul seuil d’amplification supérieur ou égal à 35 cycles, ne peut pas déboucher sur une conclusion scientifique fiable (positivité).
l’OMS recommande donc de répéter le test PCR, ce qui, dans la pratique, est impossible à mettre en place pour des raisons logistiques.
Le test PCR le plus pertinent serait celui utilisant un seul seuil d’amplification strictement inférieur à 35, idéalement autour de 30, or ce n’est pas celui qui est utilisé à l’heure actuelle.
Pour mémoire, l’ensemble des restrictions sanitaires ne repose que sur deux piliers officiels :
– Eviter la saturation des urgences
– Taux d’incidence consubstantiels aux tests positifs.
On comprend alors que la mise sous l’éteignoir de l’Etat de droit au profit de l’Etat d’urgence permanent ou quasi permanent, ne repose que sur deux dogmes officieux :
-Sous dimensionnement des services d’urgence depuis des années par une politique de déshabillage des services publics justifiant les confinements.
– Tests de détection du Covid pas fiables sur lesquels reposent pourtant toute la communication officielle par la peur et la justification des restrictions des libertés .
La conclusion s’impose donc d’elle même et explique en tout ou partie la fébrilité actuelle du pouvoir quant à vouloir accélérer la vaccination de masse (vaccinodromes, sollicitation des généralistes, des pompiers, de l’armée, des pharmaciens), la supercherie étant de plus en plus éventée et mieux formalisée au sein des populations.
L’une des meilleures analyses que j’ai pu lire depuis un an : https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2021/03/23/le-controle-mental-au-temps-du-covid-313925.html#more
L’ingénierie sociale Covid 19 cache des opérations multiples de « Mind Kontrol » dont l’auteur en décline les aspects, les outils et les champs d’applications.
Je le répète, non seulement nous sommes manipulés de A à Z, mais de plus, nous n’avons pas les outils (formation) pour résister véritablement à la propagande.
Résumé lapidairement, nous « sentons » l’arnaque, mais nous sommes incapables de la formaliser correctement, à de très rares exceptions.
Quant au but, il est à la fois économique, social et culturel, dans un changement de paradigme organisé par l’oligarchie et afin que le système puisse se pérenniser pour leurs profits, à partir de nouveaux piliers dans la dialectique capitaliste.
On retrouve les concepts de « destruction créatrice » ou « dissoudre et coaguler » dans le passage organisé et voulu de l’ancien vers le nouveau monde.
Selon des dépêches AFP/Reuters, retravaillées par les petites mains de la presse perfusée, Castex devrait prochainement annoncer des répliques au re-confinement des 16 départements, pompeusement nommées « mesures de freinage renforcée (sic) ».
Relire plus haut le lien quant à l’utilisation de la novlangue dans la propagande.
Les Français n’y comprennent plus rien et c’est le but, or le plan mondialiste (relayé par la technocratie Etatique) a ceci de formidable, qu’il nous dévoile son futur alors que nous avons la tête dans le guidon à cause des communiqués, qui ne sont que des injonctions déguisées, parfois contradictoires, afin d’augmenter peur et confusion.
Quelques pays, en effet, servent de labo « in vivo » en tant que validations des futures ingénieries sociales de la stratégie mondialiste à l’instar de l’Angleterre, Israël, Chili ou les émirats, pays pour lesquels, si au moins 50% de la population est désormais vaccinée, elle est toujours parquée, interdite de sortie du territoire alors que les infections seraient prétendument en chute libre (il faut bien encourager la vaccination pour alimenter la pompe à fric de Big Pharma, l’une des deux jambes du reload de la matrice capitaliste).
En Angleterre, certains n’hésitent même plus à annoncer la couleur : https://www.bbc.com/news/uk-56475807
Bref, non seulement ca va durer mais de plus, il va falloir s’y habituer, preuve que l’hystérisation covidenne est d’abord et surtout une ingénierie de chaos.
Notre conditionnement organisé fait que nous attendons la becquée, dans l’illusion d’une sortie de crise et d’un retour « à la normale », mais la caresse messianique suivi du coup de bâton et vice versa, démontre qu’il n’y aura jamais un retour en arrière pour le cliquet des restrictions des libertés et, sublime perversion, le monde d’après singera le monde d’avant, mais sous conditions de contrôles et de flicage, avec l’obligation de consommer suivant le flêchage écolo-sanitaire imposé par l’oligarchie mondialiste.
Déjà, on annonce un double mutant en Inde…
(Cf l’émission de Christine Kelly « Face à l’Info » du 23 mars sur CNews, passage sur la chine et les Ouighours, commenté par Eric Zemmour).
Décidément, par rapport à la Chine, les occidentaux (France et UE en particulier) sont stupides.
– On a désindustrialisé chez nous et on a importé (avec des droits de douane plus que légers) les produits fabriqués en Chine (y compris les médicaments). En agissant ainsi, les gens qui nous dirigent depuis 35 ans (et ceux qui dirigent l’UE) nous ont affaiblis économiquement et ont renforcé la Chine.
– Après nous être affaiblis et avoir renforcé la Chine, on donne des leçons de “morale” à ce pays.
La Chine que nous avons transformée en géant ne peut que se moquer des leçons que nous donnons, nous que nos dirigeants ont transformés en nains.
Dans “Cent Mille dollars au soleil”, Michel Audiard faisait dire à Jean-Paul Belmondo (qui parlait avec Andréa Parisy) : “quand les gens de 130 kilos parlent à ceux de 60 kilos, ces derniers ont tendance à les écouter”.
Les gens qui dirigent la France et l’UE n’ont pas le bon sens d’Audiard.
Ils ont tout fait pour que nous pesions 60 kilos et pour que la Chine pèse 130 kilos, mais ils pensent que la Chine aura tendance à nous écouter.
En France, les néo-libéraux (bien aidés par l’Etat) ne sont pas stupides.
Outre d’avoir délocalisé les moyens de production en Chine pour faire plus de profits, entrainant le siphonnage organisé du prolétariat communiste des banlieues remplacé par des allogènes, principalement musulmans, ils ont opéré le transfert technologique et du savoir faire de l’Atlantique vers le Pacifique.
C’était du win-win, « tu m’aides à maintenir une croissance à deux chiffres pour je ne m’effondre pas (1.4 milliards) et je te permets de faire plus de marges », dans la dialectique de la paranoïa occidentale « Le jour ou la Chine se réveillera ».
En réalité, la Chine est dans la boucle des mondialistes, la preuve en est par le nombre d’élites européennes et particulièrement françaises, cf Veran, cooptées par le soft power chinois comme elles le furent (toujours d’ailleurs) par le soft power US.
Il y a des raisons historiques à cette alliance. D’abord Mao, dont la Genèse, comme pour le développement d’une multitude d’Etats communistes, s’inscrit dans la continuité de la révolution bolchévique largement appuyée par ceux, à l’époque, qui avaient intérêt quant à faire chuter le Tsar (Prusse, banquiers All et US) et ensuite, parce que Kissinger et Nixon avaient choisi, très tôt, de se rapprocher de la Chine, potentiel juteux sur le diptyque énergie-métaux précieux, très intéressant pour la troïka (Rockefeller-Oppenheimer-Rothschild).
On peut dire aujourd’hui que la Chine de Xi Jinping est une technostructure communiste pratiquant un capitalisme agressif et je pense que les mondialistes rêvent d’en reproduire le modèle à l’échelle planétaire.
A savoir une société de contrôle avec surveillance électronique à tous les niveaux, afin de neutraliser les éventuelles brebies galeuses, pour que la machine à faire du fric tourne à plein régime et sans entraves.
En plus, c’est un modèle viable quant à la future gouvernance mondiale, dans le post fédéralisme européen.
Il y a donc beaucoup d’esbrouffes dans la guerre de com entre US et Chinois, les jacksoniens sont méfiants, les démocrates sont pro chinois (comme Raffarin en France) et les néocons sont entre les deux, opportunistes.
Cessons de raisonner en termes de « stupides » ou « incomptétents », les capitalo-bolchéviques suivent un agenda et utilisent des procédés de « mind Kontrol » pour l’occulter aux peuples.
La Russie et la gestion calamiteuse (dictatoriale) de la crise sanitaire en Europe occidentale :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article12667
De plus, notons que Darmanin interdit d’être plus de 6 à l’extérieur.
Or, on a constaté que les rassemblements à l’extérieur n’ont pas provoqué de contaminations.
Donc, Darmanin prend cette décision non pour nous protéger contre le virus mais pour protéger son pouvoir contre les manifestations hostiles à la dictature sanitaire (cf manifestations dans d’autres pays).
Le “grand démocrate” Darmanin s’est déjà distingué en dissolvant “Génération Identitaire”. Il se distingue maintenant avec cette interdiction scandaleuse.
On pourrait rajouter au tableau Castex, le prétendu « Mr déconfinement », qui suggère de ne pas s’adonner à la chasse aux oeufs de Pâques en extérieur…Plus c’est gros, mieux ca passe, alors que les chocolatiers sont sur la liste des commerces autorisés !
Sans doute que Pâques, comme Noël d’ailleurs, est considérée par certains syncrétismes gnostiques comme étant la reproduction de rites païens, donc à éliminer d’urgence du paysage du monde d’après…
En définitive, le Frankisme n’est pas mort.
vous défendez le cul du village
saviez vous que je suis censurer avec mes salades , cela doit vous conforter
vous êtes devenu un homme propre
Je vois que vous avez ressuscité via la multiplicité des avatars.
On est tous des J.C en puissance avec cette nouvelle religion numérique, n’est-ce pas ?
Un zap de moi sans vous
https://greatsong.net/PAROLES-JACQUES-BREL,LES-COEURS-TENDRES,13027.html