Présidentielles 2022 : comme un théâtre d’ombres

La campagne de l’élection présidentielle 2022 est un grand révélateur de la déshérence politique dans laquelle se trouve notre pays. En 2017, un trio constitué de la haute fonction publique d’État, de l’oligarchie économique et de la magistrature politisée, a organisé de longue main un coup d’État pour faire élire à la magistrature suprême un parfait inconnu.

S’appuyant sur l’essentiel de l’armature politique du Parti socialiste, Emmanuel Macron a ainsi réalisé un hold-up mettant la dernière main à la destruction des institutions républicaines. Une Constitution en lambeaux, plus de séparation des pouvoirs, plus de mécanismes de contrôle démocratique, corps intermédiaires mis hors-jeu, multiplication des règles et des initiatives proprement liberticides : la France, si elle ne peut être qualifiée de dictature, ne peut plus être considérée aujourd’hui comme une démocratie. En dehors des serviteurs du pouvoir c’est un diagnostic qui est largement partagé chez nous, comme à l’étranger. Le caractère chaotique du mandat d’Emmanuel Macron, y compris dans la gestion erratique de la crise sanitaire, est le produit de cet acte fondateur avec l’installation à l’Élysée d’un président illégitime.

Comprenons-nous bien, une certaine légalité formelle a été respectée, mais force est de constater qu’en dehors des béni-oui-oui et des profiteurs du bloc élitaire, personne ne peut considérer qu’Emmanuel Macron est à sa place. Et c’est cela qui est d’ailleurs assez étrange, l’essentiel des acteurs continue depuis cinq ans, et malgré les évidences à faire comme si. Comme si la France avait un président respectable, comme si le Parlement pourtant pitoyable chambre d’enregistrement fonctionnait normalement, comme si notre pays avait un premier ministre présentable. Comme si les corps de contrôle Conseil Constitutionnel et Conseil d’État remplissaient leurs missions, comme si les syndicats groupusculaires et inaudibles servaient encore à quelque chose. Comme si les collectivités locales et territoriales, structures pourtant essentielles fonctionnaient normalement, après des élections sabotées et des élus représentant 10 % des électeurs. Comme si ce que l’on appelle la classe politique avait une consistance digne d’une république de démocratie représentative. Alors, cynisme tranquille ou peur du vide et de ses conséquences, on fait semblant.

La campagne présidentielle est de ce point de vue un révélateur, en ce qu’elle s’est transformée en un véritable théâtre d’ombres. Arrêtons-nous à deux exemples tellement significatifs.

« Un tissu de coups de poignards… »

Éric Zemmour tout d’abord. Bien sûr, le système médiatique décline d’abord la propagande voulue par les oligarques propriétaires des supports (ça vaut aussi pour le service public transformé en Pravda de l’Élysée). Mais ce système auquel participent aujourd’hui les réseaux, a aussi besoin, à la fois pour faire diversion, mais également pour alimenter son audimat, d’un « récit », d’un « story telling », que tout le monde peut reprendre et qu’il va rabâcher jusqu’à plus soif.

C’est ainsi que nous avons eu l’automne dernier la grossesse nerveuse, électorale, médiatique autour d’Éric Zemmour. Ce qui n’a pas peu contribué à sa surprenante progression dans les sondages. Certes, CNews l’a soutenu ouvertement, mais les autres ont suivi et on l’a vu partout. Transmutation soudaine d’un vieux routier du journalisme polémique en homme providentiel à la stature gaullienne, d’homme d’État susceptible de « sauver la France » ! Une bourgeoisie ivre de la transgression qu’elle s’autorise en soutenant l’infréquentable, se procure quelques sensations, avant probablement de réintégrer le domicile électoral familial. Souvenons-nous de Philippe de Villiers, soutien ardent de Zemmour aujourd’hui, triomphant aux européennes de 1994 avec ses 12,5% pour se retrouver avec 4 % à la présidentielle de l’année suivante…

Dans le fond, à quoi sert Éric Zemmour, dont les chances d’arriver à l’Élysée sont infinitésimales ? On dirait bien, que comme le canard de Robert Lamoureux, ou le matou de Steve Waring, Marine Le Pen est toujours vivante. Il est donc nécessaire de s’occuper d’elle. Elle présente d’abord aux yeux de cette bourgeoisie le principal défaut d’être soutenue par les couches populaires, ce qui l’amène à mettre le social en bonne place dans son programme. Et c’est là qu’on constate que curieusement Éric Zemmour, au lieu de se battre prioritairement contre Valérie Pécresse où il disposerait peut-être de réserves, préfère s’acharner contre Marine Le Pen. Et les médias d’embrayer et de se jeter sur le nouveau story telling : la mise en scène des coups de couteau dans le dos que recevrait Marine Le Pen. Et qui devrait l’expulser du deuxième tour.

Pas sûr que cela fonctionne. D’abord, la marionnette d’un Chirac en 1995, rendu sympathique par la trahison dont il était victime, est encore dans beaucoup de mémoires. On connaît le résultat.

Ensuite, parce que pour des raisons morales, la trahison ne paye jamais. Elle conduit à la corde, au poteau, ou aux poubelles de l’Histoire, Judas ou Balladur pourraient nous en parler. Et c’est une règle politique, on n’a jamais raison contre le Parti. Xavier Bertrand a probablement payé sa trahison des LR en 2018, et la même chose va peut-être finalement coûter cher à Valérie Pécresse.

En attendant, on conseillera à Marine Le Pen de relire la plaidoirie de Me Bafouillet, l’avocat du sapeur Camember qui rappelait que : « la vie, hélas ! n’est qu’un tissu de coups de poignards qu’il faut savoir boire goutte-à-goutte ».

Taubira : la statue en toc

Christiane Taubira ensuite. Il nous faut supporter le ridicule feuilleton éploré de la déshérence de la « gauche ». Et, là aussi, il est assez impressionnant de constater que les débats et les commentaires continuent à faire comme si. Comme si c’était une surprise que la gauche soit effondrée et divisée, comme si c’était le contraire de ce qui devait arriver. Mais enfin, cette gauche a été au pouvoir pendant plus de 30 ans, depuis 1981, sachant qu’Emmanuel Macron était le véritable candidat du Parti socialiste en 2017. C’est elle qui a installé le néolibéralisme en France dans tous ses aspects. Destruction de l’État-providence, désindustrialisation de notre pays, affaiblissement drastique des grands services publics, abandon des couches populaires, elle a absolument tout trahi. Parfois avec entrain comme pendant le quinquennat cuisant et humiliant de l’ectoplasme politique François Hollande. Et les traîtres voudraient qu’on les acclame ?

Alors certes, on peut reprocher au peuple de s’être laissé faire, en oubliant la répression brutale dont les Gilets jaunes ont été l’objet.
Mais il ne faut quand même pas trop lui en demander et aujourd’hui il vomit cette gauche et on aurait du mal à le lui reprocher. Surtout que le spectacle qu’elle donne et dont le système médiatique s’empare avec gourmandise est particulièrement calamiteux. Il y a d’abord bien sûr les candidats, comme Jadot ou Hidalgo qui se prétendent de gauche alors qu’ils incarnent la quintessence du néolibéralisme atlantiste et eurobéat soumis à l’Allemagne. Concernant Hidalgo, comment ce qui reste du Parti socialiste a-t-il pu choisir une telle nullité politique, dont chaque apparition plonge dans la gêne ? Comment des militants peut-être sincères peuvent ainsi continuer à foncer vers le mur sans frein et sans airbag ? En faisant comme si

L’épisode de la soi-disant « Primaire Populaire » est aussi une étonnante illustration de cette volonté partagée de rester dans le théâtre d’ombres. Christiane Taubira était décidée à poursuivre le seul objectif qui l’occupe depuis son retour en 2012 : sculpter sa statue « d’icône de gauche ». Modèle de femme politique armée d’abord son cynisme et de son absence de principe, dépourvue de la moindre parcelle d’honnêteté, elle a fait monter une opération sur laquelle personne ne pouvait se tromper.

De bout en bout illégale, recélant probablement quelques infractions pénales, – soutenue par Plenel, c’est dire – cette primaire populaire mal nommée a donné le « résultat » prévu, et servi de pas de tir au lancement de la candidature Taubira. Et comme d’habitude, alors que l’évidence de la manipulation sautait aux yeux, au lieu de se détourner de cette escroquerie, le système continue à faire semblant, à faire comme si. Et à propulser « l’icône » sur les plateaux pour nous infliger à nouveau sa pénible et grotesque grandiloquence. Les objectifs, et bien sûr nul ne le relève, apparaissent pourtant clair : porter préjudice à Jean-Luc Mélenchon.

C’est vrai qu’avec lui il faut se méfier. En 2017, donné à 11 % à quelques semaines du scrutin, il avait fini à près de 20, ratant finalement d’assez peu le deuxième tour. Il est très peu probable qu’il réitère son exploit cette fois-ci. En politique comme à la guerre, la tactique se déduit étroitement de la stratégie. Il semble que Jean-Luc Mélenchon néglige celle-ci, et ne s’intéresse qu’à la tactique. D’où cette impression depuis 2018 d’une navigation à la godille et le sentiment d’une ligne consistant à juxtaposer des propositions, quitte à ce qu’elles soient parfois  contradictoires. Juxtaposition qui le prive d’abord d’une cohérence qui serait bien utile, le rend ensuite vulnérable en l’obligeant à tenir plusieurs fronts en même temps, et recèle enfin quelques solides absurdités. Lui aussi essaie de rejouer la pièce de 2017. Taubira ou pas, on peut craindre que cette fois-ci le public ne soit pas au rendez-vous.

La distribution du dernier acte de la pièce « présidentielle 2022 » sera connue le 7 mars avec la déclaration des recevabilités de candidatures par le Conseil constitutionnel. Malheureusement, le système des parrainages, complètement vicié par la réforme Hollande de la publicité, risque de priver des courants, pourtant importants aux yeux des électeurs français, de leurs candidats naturels. Aussi médiocres soient-ils.

Sera-t-il pourtant possible d’échapper au théâtre d’ombres, et éviter, après 2017 une nouvelle confiscation de l’élection majeure ?

Régis de Castelnau

59 Commentaires

  1. « Seuls des béni-oui-oui et des profiteurs du bloc élitaire, personne ne peut considérer qu’Emmanuel Macron est à sa place. »

    Ça fait quand même 20-25% des électeurs

    « Mais il ne faut quand même pas trop lui en demander et aujourd’hui il vomit cette gauche et on aurait du mal à le lui reprocher »
    Là aussi, malgré le vomi du peuple, il reste 20-25% de la population fidèle à la 2ème gauche

    Et si on rajoute Pecresse-Macron, on a environ 60% de la population qui déraisonne

    • « Mais enfin, cette gauche a été au pouvoir pendant plus de 30 ans, depuis 1981, sachant qu’Emmanuel Macron était le véritable candidat du Parti socialiste en 2017. C’est elle qui a installé le néolibéralisme en France dans tous ses aspects. Destruction de l’État-providence, désindustrialisation de notre pays, affaiblissement drastique des grands services publics, abandon des couches populaires, elle a absolument tout trahi. »

      Maître,
      Dans le développement du constat clinique qu’apporte votre chronique des débuts effarés de la présente campagne pour l’élection à la charge qui représente la clef de voûte de nos institutions, enveloppée par les nuées d’interrogations et de tensions touchants les questions scientifiques, sanitaires, sociales, culturelles, institutionnelles et internationales, votre mise en cause de la gauche représente un article particulièrement accablant dans l’inventaire auquel vous vous livrez du désemparement de l’esprit public qu’une longue tradition d’affiliations avait structuré autour de sensibilités ancrées dans la réalité sociale mais aussi dans notre culture politique, développée depuis l’avènement de la IIIème République, et puisant ses inspirations plus loin encore dans l’histoire.

      La gauche s’est révélée en France apte à l’exercice des responsabilités politiques, à décider pour l’ensemble de la collectivité, à l’occasion d’alternances mûries par de longues attentes, par la mémoire des aspirations meurtries des classes laborieuses, portée par des militants oeuvrant à tous les niveaux de l’échelle des « mérites sociaux », distingués par leur qualification à définir et à exprimer publiquement l’exigence de mutations significatives et concrètes dans les conditions de vie de ceux et celles que François Mitterrand, pour les saluer au jour de son investiture, désignait comme « la majorité sociale » : l’éducation gratuite et obligatoire, la laïcité, le droit du travail, le droit au vacances, au logement, puis les services publics et les assurances sociales, les droits des femmes et des minorités, enfin l’écologie. Après les alternances placées sous le signe de l’affirmation des idéaux républicains aux années 1870 à 1910, le Cartel des Gauches de 1924, le Front populaire de 1936 et la Libération – où la gauche, faute d’être représentée à le tête de l’exécutif, voyait réaliser l’essentiel de ses revendications pour un Etat démocratique et social, fort de services publics, d’une planification au nom de l’intérêt général, de la généralisation et de l’approfondissement progressifs de la protection sociale, tous conçus pour donner une réalisation concrète aux droits politiques, l’alternance de 1981 fut le point de départ d’une redéfinition souvent douloureuse des thèmes porteurs d’un espoir pour la majorité sociale. La relance planifiée en 1981, comme on le sait, échoua comme celle mise en oeuvre par le Premier ministre Chirac en 1974, dans le contexte d’une dépendance accrue aux importations, notamment énergétiques mais aussi industrielles au sens large, alourdie par les chocs pétroliers successifs – lesquels par ailleurs marquèrent un coup d’arrêt à une expansion continue depuis 1945 de l’économie publique et privée ainsi que des revenus, et qui semblait alors le seul horizon justifiable de la politique d’Etat.

      Le choix stratégique de François Mitterrand fut celui de promouvoir la construction européenne, dans laquelle la majorité des forces politiques d’alors voyait un cadre performant de progrès et d’ouverture pour le continent où les progrès de l’esprit avaient semblé devoir s’accompagner toujours de ceux de la condition humaine et du développement technique. Les terribles fractures et conflits qui avaient ravagé le continent apparaissaient, depuis que Jean Monnet et les autres concepteurs de l’Europe occidentale institutionnelle avaient fait prévaloir leurs vues, inéluctablement écartés par le fait même de la prospérité partagée garantie par la création de solidarités économiques au moyen d’une union douanière, que les années 1960, notamment sous l’impulsion de la France, dotèrent de politiques volontaristes, comme la PAC. Certes, Jean Monnet finit, dit-on, par reconnaître qu’il aurait préféré commencer par la culture…

      Il existe un très grand nombre d’analyses très bien fondées pour critiquer la conception et analyser les conséquences du progrès économique en général et, en particulier, l’effritement jusqu’à sa disparition asymptotique, de la part de décision politique, souveraine, que ce choix européen apparaît aujourd’hui laisser aux citoyens des nations associées. En refaire l’histoire ici serait inutile.

      Plus original et plus utile peut-être serait, si l’on se préoccupe de l’actualité d’un engagement démocratique, animé par les idéaux de la gauche, de se poser la question des thèmes de revendications moraux, culturels et matériels, susceptibles d’animer aujourd’hui un tel engagement, authentiquement, dans le cadre étatique national, mais aussi devant la question institutionnelle européenne. L’appareil institutionnel de l’Union européenne est en effet une construction intellectuelle et opérante qui n’a vraisemblablement aucun équivalent dans l’histoire; et en cette nouvelle étape de la massification des phénomènes humains à l’échelle universelle, par l’action du libre-échange présenté comme irréversible, et auquel de fait il est bien ardu de faire pièce depuis que la puissance publique s’est départie de ses instruments et moyens institutionnels d’intervention, par l’influence de la circulation mondialisée, privatisée et atomisée de l’information envisagée au sens très large de flux de contenus censés représenter le plus actuel du message de la « civilisation », l’Europe institutionnelle qui aura été l’opérateur de cette mondialisation dans les sociétés qui la composent, ne pourrait-elle pas être, devant la conscience prise par ces sociétés des dangers auxquels cette mondialisation les confronte dans la pérennité de leurs capacités à agir sur leur destin par la formation, la production, les échanges et la culture, l’appareil qui se fera leur protection commune, au nom d’une communauté de destin ?

      Les drames des années récentes, scandées par la crise sanitaire, les effets de la dévitalisation de l’appareil productif sans secours de la puissance publique, les affrontements internationaux, les tragédies migratoires, se sont accompagnés dans l’esprit public d’une juste défiance à l’égard de « stratégies » misant sur des « hypothèses » présentées comme automatiquement vertueuses : la disruption, la fécondité de l’investissement privé par l’effet du ruissellement, celle de l’autorégulation des marchés par la main invisible ajustant l’offre à la demande, toutes hypothèses dont l’application doctrinale a produit pour résultat manifeste de creuser une ligne de fracture dans la société entre les secteurs ayant vocation à accéder aux possibilités démultipliées du progrès technique et ceux dont l’accès à ces possibilités, jugé trop coûteux, doit être délaissé.

      Or le développement institutionnel européen avait justement retenu le souci de l’insertion des régions marginalisées par l’histoire ou le développement récent des échanges et des infrastructures comme l’un de ses plans d’action, notamment au moyen du Fonds européen de développement régional et du Fonds social européen. Mais l’emploi efficace et bien conçu de ces fonds devait s’appuyer sur un partenariat avec les représentants locaux des Etats membres, ainsi que des autorités représentatives locales, dont la perte du pouvoir de décision de l’Etat central n’a pas renforcé l’action ni dans son utilité substantielle, ni dans sa lisibilité auprès du public.

      La critique des effets et du principe de la privatisation et du libre-échange incontestés, dont l’application des traités européens au cours des vingt dernières années a vu l’avènement, la recherche d’avancées alternatives tangibles, ne devraient-elles pas comporter des revendications institutionnelles référées aux cadres européens en vigueur, en vue de l’inflexion de leur fonctionnement dans le sens d’une plus grande transparence démocratique, d’une concordance plus approfondie envers l’intérêt général défini non seulement par l’efficience économique, mais aussi par les enjeux de la culture humaine au sens large? Sans récuser la sincérité et la justification des critiques adressées à un fédéralisme dépourvu de personnalité, prôner une rupture pure et simple avec ces cadres comme alternative globale ne représente-t-il pas aussi une sorte d’aubaine politicienne dépourvue de la formulation lisible d’éléments d’alternative crédibles ? Une telle attitude ne conduit-elle pas à délaisser aux forces politiques les moins vigilantes à l’endroit du libre-échange indistinct l’exclusivité de la posture d’une « éthique de la responsabilité »?

      Devant les consultations qui ont scandé l’inscription des orientations résultant de l’Acte unique européen signé en 1986, les adversaires de cette évolution, dispersés aux deux extrémités du spectre politique, se trouvaient dans une situation malaisée pour formuler une conception alternative à cet événement qu’ils redoutaient et récusaient. En 2005, ces adversaires se révélèrent majoritaires en France (et dans d’autres pays), mais aucun des groupes d’affinités politiques qui se revendiquaient de ce refus ne s’est depuis lors préoccupé de rechercher, parmi d’autres thèmes d’engagement collectif, les éléments d’une conception alternative aux orientations et au fonctionnement institutionnels critiqués. Le choc des terribles crises financières et économiques explique sans doute cette part d’atonie, partagée entre la stupeur et la nécessaire protestation. Mais ne faut-il pas cesser de refuser de penser, lorsqu’on critique l’UE telle qu’elle fonctionne, cet aspect de l’existence de notre collectivité, que l’on peut regretter mais qui ne pourrait se défaire sans que s’accroissent régressions et déchirures morales et sociales ?

      Il ne serait pas chose aisée de partir à la recherche d’autres Européens désireux d’une solidarité continentale fondée sur des postulats redéfinis. Mais ils existent assurément. Qu’on se souvienne de la démarche d’un Iannis Varoufakis, ministre grec de l’économie aux années 2013 et 2014, qui fut hélas vilipendée par dont le concepteur ne cessa de se revendiquer d’une cohérence européenne, politique et économique ?

      Les candidats qui assumeront en 2022 la représentation de la gauche française dans une échéance où elle se trouve plus désemparée que les autres composante de l’école politique française dans l’expression d’une volonté de responsabilité gagneraient, pour leurs formations mais aussi pour leurs électeurs et pour l’ensemble de la collectivité, à penser cette question.

    • exactement : les idiots, les lâches + les complices qui votent « comme il faut », ça fait 51%…

      le système politique est autant corrompu que corrupteur, l’élection est un système de dissipation d’énergie révolutionnaire. On y perd sa jeunesse, ses espoirs, son énergie vitale

      Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  2. il faudrait pouvoir évaluer le nombre d’électeurs « actifs » qui n’ont pas voté pour la mondialiste Macron et ne voteront jamais pour lui, y compris s’il était au 2ème tour face au petit pétainiste Zemmour ou à l’indigéno-frériste Mechancon, pour l’unique raison du « coup d’état merdiatique et judiciaire » de 2017…ça pourrait faitre 1 ou 2 % sand doute.

    • On ne peut pas dire que ces 60% déraisonnent. Je dirai plutôt qu’ils sont attachés à une certaine forme de conformisme dont les grandes lignes leur sont dictées par les médias. Ce conformisme est apaisant pour ceux qui gagnent assez bien leur vie, se payent des vacances à la neige et des vacances à l’étranger une fois par an, espèrent encore que leurs progénitures vont faire de bonnes études, ne risquent pas de croiser le chemin de migrants dangereux car ceux qu’ils fréquentent – triés sur le volet – leur apportent de l’ouverture sur le monde. Le conformisme conduit à voter au centre et de faire comme si tout allait bien. Et le centre pour le moment est incarné en dernière instance par Macron. Que 60% de l’électorat soit conformiste, indique simplement que la France a encore des réserves pour assurer un train de vie correct à une majorité de citoyens, mais jusqu’à quand ?

      • conformisme ?

        il faut plus justement parler d’intérêts de classe : quand on est égoïstes et riches (il y a des égoïstes pauvres), on choisit le bon cheval, càd macron

        quand on est égoïste, par définition, on est indifférent au sort des autres. Or macron va rentrer dans le lard de ceux qui ne sont pas utiles à sa ré-élection…précisément les pauvres.

        Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  3. Bonjour, superbe article ! J’aimerais cependant que vous détailliez les propositions contradictoires qui rendraient plus ou moins incohérente la stratégie de JLM. Merci.

  4. À quelques détails près ce document est pour moi une excellente synthèse.
    Merci bcp pour cette prestation.

    Il ne nous reste donc que la déploration !
    et c’est la faute de chacun :

    – se laisser malmener par les bonimenteurs
    – courir après la bonne occase, l’opportunisme clientéliste, les zéros,
    – mettre son égo trop haut
    – refuser de s’abaisser à discuter, pouah c’est vil !
    – car tenter l’effort – aie ça fatigue pour rien (l’achat du temps rate !!
    le marché des opinions des gueux n’est pas fiable. ) – de faire consentir à des individus se prenant pour plus qu’ils ne sont, des concessions qui prouvent leur faiblesse auprès des crétins.
    L’alpha dominant ne peut pas concéder, ce serait perdre son alpha (auprès de sa (basse-) cour).

    Il ne reste que le
    Désespoir
    pour nous les gueux,
    – refusant la macronie fascisante (dernier slogan à l’usage des gueux, https://www.francesoir.fr/politique-france/les-devoirs-passent-avant-les-droits )
    – refusant la droite bourgeoise a-démocratique et vendue aux plus puissants
    – et l’extrême droite toujours prête à asservir les proies et exciter les prédateurs et servir les puissants.

  5. Je me suis un peu reconnu dans le portrait du bourgeois… Mais moi au moins j’ai voté Bellamy aux européennes!
    La seule chance pour que je vote Macron serait qu’il soit opposé à melanchon au 2ème tour.

  6. Sur un autre blog, quelqu’un a fait un commentaire sur les poursuites contre Jordan Bardella.
    J’ai un peu répondu.
    ————————————————————–
    Puisque vous parlez de Jordan Bardella, poursuivi en justice, je dirai ceci.
    On a le droit de critiquer le RN ou Zemmour ou Roussel ou Mélenchon ou …
    Mais, ces poursuites en justice pour des paroles sont intolérables.

    Si c’est à la suite de la plainte d’une association, c’est inadmissible.
    J’approuve ce qu’avait dit Eric Zemmour quand il était dans « Face à l’Info ». Il avait dit que, si une personne s’estime diffamée, elle a le droit de porter plainte. Mais, les associations ne devraient pas avoir ce droit.

    Sauf erreur de ma part, je crois qu’on a donné aussi un privilège aux associations « anti-racistes ». Si vous portez plainte contre quelqu’un et que vous êtes débouté, vous êtes condamné aux dépens. Or, je crois savoir que les associations « anti-racistes » ne subissent pas cette condamnation.

    • Le même commentateur a écrit quelque chose contre les macronistes renvoyant à un texte du pasteur allemand Martin Niemöller qui avait été arrêté par les Nazis :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Quand_ils_sont_venus_chercher

      J’ai complété ma réponse ainsi.
      ————————————————————————

      Bien sûr, je ne vais pas écrire que le pouvoir macronien, c’est comme les Nazis.
      Pourtant, on peut constater que, depuis quelques années (y compris avant Macron), on va de plus en plus vers un totalitarisme « soft ».

      Il y a quelques années, certains avaient créé un « comité Orwell » pour montrer cette dérive (Orwell était en 1949 l’auteur de « 1984 » qui prévoyait une société totalitaire à cette date).

      Cette dérive est-elle la faute des politiques qui nous dirigent depuis ces dernières décennies ? Certainement, car ces politiques (de gauche, de droite, du centre) finissent par se rallier aux idées de certaines associations. De plus, la gestion du covid (en France et dans d’autres pays) va bien dans le sens du « 1984 » d’Orwell.

      Mais, les responsables de cela sont surtout des associations (soutenues trop souvent par des médias) qui portent plainte dès qu’elles ont décidé que ce que vous dites ou écrivez ou chantez est « raciste » et/ou « misogyne » et/ou « homophobe ».

      Pour Noël 2018, l’hebdomadaire « Marianne » avait écrit une série d’articles intitulés « Quand rire et chanson sont défendus ». On voyait au début des photos avec Jacques Dutronc, Joséphine Baker, Jacques Brel, Maurice Chevalier, Georges Brassens, Fernandel, Edith Piaf, Yves Montand, etc…

      Malheureusement, je ne retrouve pas chez moi l’exemplaire que j’avais acheté.
      De plus, sur le site de « Marianne », c’est réservé aux abonnés.
      Notons que « Marianne » avait bien fait les choses :

      – Une femme journaliste présentait les rires et chansons que certains considéreraient comme « misogynes ».
      – Un journaliste d’origine maghrébine présentait ce que certains considéreraient comme « racistes ».
      – Evidemment, je ne sais pas si le journaliste qui présentait les chansons supposées « homophobes » était lui-même homosexuel.

      Je me souviens que, parmi ces chansons, il y avait celle des « Collégiens » de Ray(mond) Ventura : « ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine » Pourquoi ? Entre autres parce que dans un couplet, une femme dit « Mais vous me tenez les seins ».
      Notons que les « Collégiens » s’amusaient bien puisque leur refrain se terminait par « ça vaut mieux que de faire le zouave au pont de l’Alma », mais leur dernier refrain finissait par « ça vaut mieux que d’être chanteur chez Ventura ».

      Allez, je pourrais ajouter quelque chose à ce qu’écrivait « Marianne ».
      On sait qu’Agnès Buzyn avait approuvé une sénatrice PS qui reprochait à certains films d’encourager les gens à fumer.
      Si on écoute Agnès Buzyn, on devrait aussi interdire la chanson de Joe Dassin « l’équipe à Jojo » puisque le refrain commence ainsi : « On allumait une cigarette et tout s’allumait et c’était la fête : le 14 juillet ».

      • Concernant « les Collégiens », leur chanson la plus connue est « Tout va très bien, Madame la Marquise ».
        Celle-là, je la connais par coeur alors que je ne connais que le refrain de « ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine ».

        Notons que, de 2012 à 2014, dans les débats télévisés, les représentants du PS n’arrêtaient pas de dire : « Mais, il faut être optimiste ». (Ils avaient arrêté de dire cela après les attentats de 2015).

        Sur un blog, j’avais écrit un commentaire que je cite de mémoire.

        L’hymne des socialistes a évolué avec le temps :

        – Sous la SFIO (1905 à 1969), c’était « l’Internationale ».
        – Sous Mitterrand, c’était « Changer la vie, ici et maintenant » (musique de Mikis Theodorakis).
        – Sous Hollande, c’est « Tout va très bien, Madame la Marquise ».

  7. melanchon me déçoit , autant j’avais admirer le tribun de 2017 qui enflammait les foules republicaines et qui à la fin de chaque meeting citait un grand écrivain français ,autant vu dans le second débat zemmour-melanchon chez hanouna sur c 8 , narquois ,insultant (être narquois et méchant gratuitement à la tv ne paient pas , voir le débat calamiteux de marine le pen en 2017 face à macron ) encore une fois melanchon s’est adapté au public de hannouna dont la culture de ce dernier ne saute pas au yeux …. ,il a fait du zemmour inversé « couchez le chien !  » , sa créolisation du pays ,anti nucléaire montre un homme clientéliste des verts et du communautarisme ambiant ,

    • Ah ! L’ignominieux Flanby, le plus nul (distinction remportée haut la main !) Résident de la République…un M. Homais, en plus con, mais avec le sourire, et que ne pourrait dépeindre aucune bonne litterature.

      J’ai eu honte, non pas d’être français sous sa présidence, mais de voir cet imbécile prétendre représenter la France.

      Son imbécilité était tellement crasse qu’il a réussi à tuer le PS sans le vouloir, et qu’il propulsa M. Micron, certes parrainé par les mondialistes-libertaires Bergé/Niel/Pigasse.

  8. Très bon article de Régis de Castelnau.
    On pourrait commenter chaque passage. En ce qui me concerne, j’ai parfois écrit des commentaires qui vont dans ce sens.

    – Oui, le trio de ces castes dominantes a manipulé l’élection de 2017.
    – Plus de mécanisme de contrôle démocratique. Et oui, on a été gouverné par un « conseil scientifique » (1), un « conseil de défense », …
    – Cette Assemblée Nationale élue avec une abstention massive est une chambre d’enregistrement. Origine de ce désastre : le quinquennat et l’inversion du calendrier voulus par Jospin puis le fait que les gens ont de moins en moins confiance aux politiciens et se sont abstenus encore plus massivement en 2017 qu’en 2002, 2007 et 2012.
    – Désastreux Conseil d’Etat et surtout Conseil Constitutionnel dirigé maintenant par le politicard Fabius.
    – Syndicats hors du coup. En mars 2002, le président Chirac et le premier ministre Jospin (qui avait 4 ministres PCF) ont signé les accords de Barcelone qui détruisent les services publics. Réactions des syndicats ? Rien : le 1er mai 2002, c’était uniquement de « l’antifascisme de pacotille » contre la présence de JM Le Pen au 2e tour (2).
    – Municipalités élues avec une abstention massive dans les grandes villes avec des maires calamiteux (à Paris et les maires « écolos » de Lyon, Bordeaux, …).
    J’ajoute que, dans les petites communes, au nom du « bien » (3), sous Hollande, on a imposé la parité jusqu’à 1000 habitants, ce qui a généralisé le nombre de listes uniques (22 communes sur 47 de plus de 1000 habitants dans ma zone assez rurale).
    – Concernant le FN puis le RN. Lorsque ce parti a eu son 1er succès (Européennes de 1984), son électorat venait majoritairement de la droite. Il était plus fort que sa moyenne dans les villes et quartiers bourgeois. Depuis les années 90, ça s’est peu à peu inversé.
    – En 2017, Marine Le Pen était très faible dans les secteurs bourgeois et très forte dans les secteurs traditionnellement ouvriers. Ainsi, le RN Sébastien Chenu a été élu député de la circonscription de Denain (59) qui élisait autrefois un PCF parfois au 1er tour (dont Gustave Ansart). Dans la circonscription de St Amand-les-Eaux (59) dont le député est Fabien Roussel, successeur du PCF Alain Bocquet, Marine Le Pen avait 37% au 1er tour de la présidentielle et l’emportait au 2e tour contre Macron.
    – A gauche, je n’ai une certaine sympathie que pour Fabien Roussel (et peut-être Georges Kuzmanovic, mais aura-t-il les parrainages ?) mais j’apprécie peu son, directeur de campagne, Ian Brossat. Je note que Montebourg s’est retiré : son programme m’intéressait mais il n’a pas « les épaules solides » (4).
    – Les autres candidats de gauche ? Calamité ! Peut-on être écologiste et mondialiste comme Jadot (et surtout Sandrine Rousseau) ? L’écologie, c’est la défense de l’environnement. Le mondialisme, c’est la délocalisation des industries, de l’agriculture, donc les importations généralisées par des moyens de transport qui polluent.
    Anne Hidalgo ? Oui, sa candidature a montré sa nullité (5). De plus, je me souviens qu’elle avait défendu le Qatar. Pourquoi ? Parce que cet Etat a beaucoup de fric ?
    Christiane Taubira ? Oui, cette « primaire » est une véritable arnaque. Rappelons que cette femme « plus à gauche qu’elle tu meurs » avait voté la confiance au gouvernement Balladur en 1993 (6).
    Mélenchon ? Son programme de 2017 était intéressant, quoique je me méfiais de ses contradictions passées et de son ego sur-dimensionné. Depuis, il s’est rallié avec « armes et bagages » à la désastreuse gauche « woke » liée à de grands capitalistes américains.

    (1) « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » écrivait avec raison Rabelais.

    (2) Instituteur, j’ai été militant (avec des responsabilités dans mon département) de la FEN (tendance « Unité et Action », proche de la CGT). Maintenant, je ne suis plus syndiqué. Et dans ma génération (septuagénaires), je connais un ancien militant très actif de la CGT et un autre encore plus actif de la CFDT : ils sont dégoûtés et ne sont plus syndiqués.

    (3) « Délivrez-nous du bien » ont écrit Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint en 2018.

    (4) D’ailleurs, Fatiha Agag Boudjahlat qui le soutenait lui a reproché de faire machine arrière quand il était critiqué par certains énergumènes de gauche.

    (5) Allez, moi le fils d’Espagnols venus en France à la fin de la guerre d’Espagne (1939), je dois être « raciste anti-espagnol » puisque c’est ainsi qu’Anne Hidalgo qualifiait ceux qui la critiquent.

    (6) Je ne savais pas que le sieur Plenel soutenait cette « primaire » « taubiresque ». Cela confirme l’arnaque. Le « très à gauche » Plenel accusait « d’antisémitisme » ceux qui critiquent le milliardaire George Soros qui a bâti sa fortune sur la spéculation.

  9. Personnellement, j’attends surtout le niveau de l’abstention. Voir les politiques de tous bords essayer de se présenter comme les vainqueurs d’une élection boudée comme ce fut le cas aux régionales est un véritable plaisir.

  10. La société est verrouillée et vous n’y pourrez rien, les plus indigents votent pour le plus indigent ! C’est comme ça depuis … toujours ?

    • Si on veut bien se souvenir que seules des guerres etrangeres -perdues- ont eu pour effet de permettre un changement de regime , il faut bien admettre (esperer…) que seule une nouvelle invasion nous delivrera de l’oppression actuelle.

      Bientôt les chars russes sur les Champs ?

  11. L’election présitentiel est un feuilleton à nous endormir debout

    avec le new resset , un nouveau programme de lecture se met en place dans le métaver
    Le metaver se construit ,la nouvelle méridienne de lecture , le méridien de l’axe du monde

    Il s’agit d’un nouvel alphabet d’école, voir la Chine qui se la joue à l’envers , mais qui nous rejoint
    Genre spoutnik

    Cela va passer de par le jeu , d’où toutes les transactions à milliards qui naviguent sur le marché du jeu

    Bien sur que j’aimerais aller à la barbac
    Mais pas comme incendiaire.
    ——
    Nous sommes dans un filme médiatique

    Suffit de voir les médias , hors se film médiatique construit sa réalité

    Dans le metaver

    Bientôt vous pourrez vivre dans une cage à poule avec un casque et un QR code et clou du spectacle à ciel libre , et sans masque.
    La vie d’avant , d’avent d’avent

    Genre chandeleur ou de l’avant
    Je suis désdolé pour les piqurés je ne vais pas ramasser votre culotte

    Ce que je puis vous dire vous allez
    mourir dans la tombe du soldat inconnu
    Curieux d’ailleurs que le Canada à pisser sur le soldat inconnu
    Qui nous rappel la scène sur l’arc du triomphe, allumer le feu

    J’aimerai bien voir !!!

    Ce qui est comique s’est que le métaver à besoin d’énormément de ressources pour se la jouer nouvelle réalité

    d’où la vaccination de masse
    D’où la consanguinité se la jouant on va éliminer le virus dans le partage de la pâque

    s’est une belle fenêtre pour changer l’oeil
    Mais il s’agit d’une opa sur le regard

    • J’imagine que l’œil du droit qui se la joue commun est dans son culs

      Perso je pense et je résout mes problèmes problème du monde

      LE RESTE S’EST DE LA MERDE .

      Pour commencer s’est pas gens !!!
      des hypocrite , la fausseté
      mais vu qu’ils se branlent entre eux , j’écris des pd d’enculé

  12. salamon s’était invité entre oeil droit et l’oeil gauche l’arche d’alliance

    ça s’est inintéressant comme sujet d’étude

    Le droit s’est de la merde
    De toute façon le droit est un vieux métier dans le metaver

    Pour les jeunes pas la peine de faire des études; s’est à fond perdu

    Vous partirai à la retraite avant l’heure avec un revenu universelle , si dans le même temps le canabis est légalisé

    Ben vous vous retrouverai dans votre cage à pouls de métaver

  13. Un jour la question se posera même sur la vie
    Là on est juste dans le carbone d’avec un pass carbone

    Certes de l’homme et de toutes sa baltringue
    La question de vivre se pose
    Le droit d’aujourd’hui est une grosse baltringue

  14. J’adore l’image d’entrée de cette causette de RDC qui se la joue kandinsky ou lascaux.
    De selon de mon avis il y à plus inintéressant que l’homme dans questions système solaire

    Certes l’humanité restera, vu qu’elle n’a aucune réalité existentiel
    S’est juste un juste d’étude de recevoir le monde.
    La mort de Kennedy est un gros sujet d’étude , que ceci explique cela

    Bey la famille

  15. Tout comme le referendum de 2005 a été le grand schisme entre les élites et le restant des manants, la crise covido-vaccinale marque la faillite des contre-pouvoirs et corps intermédiaires, jusqu’aux notables constitués en ordres et barreaux, les médecins et avocats.

    « Le caractère chaotique du mandat d’Emmanuel Macron, y compris dans la gestion erratique de la crise sanitaire ».
    Prétendre qu’il s’est agi d’une gestion marquée par les erreurs et les absurdités, c’est refuser de voir le plan de bataille contre le peuple.
    Nous sommes en guerre, et tout est dit, et tout en découle inexorablement.

    • Je pense que, concernant la gestion de la crise sanitaire, les 2 versions coexistent.
      – « Gestion erratique de la crise » écrit Régis de Castelnau. Je pense qu’il a raison.
      – « Plan de bataille contre le peuple » écrivez-vous. Vous avez aussi raison.
      Constatez que, plus haut, j’écris que la gestion du covid (en France et dans d’autres pays) va dans le sens du « 1984 » d’Orwell.
      Sur ce blog, le 28 janvier, j’ai écrit que le « crédit social » en Chine va dans le sens de ce qu’écrivait Orwell et je constate que nos pass sanitaire et vaccinal sont un 1er pas dans cette direction (1).
      https://www.vududroit.com/2022/01/tort-juridiquement-raison-politiquement-quand-eric-zemmour-fait-du-en-meme-temps/#comment-19586

      (1) De plus, j’ai constaté depuis 2 semaines que plusieurs personnes ayant toutes leurs doses de vaccins ont eu le covid. Certes, ils sont rétablis depuis, mais ils (elles) sont souvent nettement plus jeunes que moi. Une personne, tante d’une de ces malades, m’a dit que sa fille non vaccinée n’était pas malade alors que, dans sa classe, les malades avaient été vaccinés.

      • Les labos n’ont jamais dit que leurs vaccins étaient efficaces à 100%. Si la première dose ne donne rien, il est possible qu’il en sera de même des suivantes. En plus, il y a la question des mutants. Donc, plus il y a de vaccinés, plus il peut y avoir de malades vaccinés. A la limite, si tout le monde était vacciné…

    • Nous « sommes en guerre » et tout est dit
      Dans le nous sommes en guerre la séparation ou new resset venait de se cristallisé
      Dans le langage des oiseaux
      Macron se la joue chirurgical ou Churchill , les enfants de l’église .
      Mais faut savoir que tout cela n’est que du spectacle ou un film
      Si vous avez votre propre rituel de votre vie d’avec vos habitues

      Ben il ne se passe rien !!
      et s’est ça qui est génial

      D’où certains disent qu’il faut balancer la radio télé
      Perso je l’ai fait durant 10 ans avec 4 enfants , ça n’a pas changer le monde lorsque je me suis reconnecté

      D’où j’ai du réajusté mon regard pour vivre dans le narratif

      (Nous sommes en guerre, et tout est dit, et tout en découle inexorablement.)
      Il nous font croire que s’est mathématique tout en se cachant derrière la pensée magique
      LA PEUR

      S’est bien plus intéressant de rêver

      Pas genre la potion magique d’avec asterix , mais asterix s’est aster

    • Je souhaitais te répondre vu que tu ne développe pas
      Si cela se trouve tu est un moine dans sa cellule et je vois très loin

      Mais rien indique qu’il est mauvais de se rejoindre

      Le QR fait alliance avec le gps
      Ici on parle d’un lieu de rencontre genre (tinder)

      Après effectivement tu à la reconnaissance facial qui va suivre
      La plupart des visage sur tinder son tronqué
      D’où le coup bas de l’islam d’avec les poupées sans visage

      Par contre ia s’intéresse au comportement sur tinder
      Ce qui donnera une réalité existentiel aux sondages

      Nicolas quoique ce n’est pas ton nom
      Branle toi de temps en temps s’est pas la fin du monde
      JOUIS

      • Tu voi je t’ai flashé
        « Branle toi de temps en temps s’est pas la fin du monde
        JOUIS »

        Tu va me me dire oui mais s’est toi devant le miroir
        biensur
        ceci dit tu me rappel comme dormant Anders Behring Breivik
        Toi il faudrait que tu te fasse soigner , tu n’arrive plus à avoir les pieds sur terre , tu est trop dans le olé olé
        S’est probablement pour cela que tu te rattache aux textes pour te stabiliser.

        Ceci dit entre nous je suis seul, donc j’arrive à te voir

        toi tu est cinglé

        ça s’est sur !!! et en plus à risque
        Prend de la morphine cela va t’aider à être civilisé

        Ta travaillé dans la distribution ou t’avais accès avec le passage ?

    • En faite la porte est le titre de la première sourate du coran
      En soi l’entré avant le plat d’où j’ai renvoyé ce texte en salade

      Checa+Molina+Marisa

      ça veut rien dire , s’est de la merde en plus vous colporter un islamisme radical dans le recrutement sur ce forum
      Perso je suis chrétien orthodoxe
      Alors casse toi pauvre con , encore un truc de juif qui plombe

      saviez vous que concentre toute la criminalité internet dans dans ses banque ou sur son marcher
      Produit national brut commerce qui rentre.

      Le passeport israélien est un passeport de criminels qui pillent le monde comme ingénieure

      des criminels de la finance international

      Et puis qui se couvre

      Si l’économie de l’état d’israélo comme energie de piller le monde

      Israel s’est un pays colonisateur sur les marcher financier et vu qu’il se la joue état , donc tout en assoiffant son peuple

      • S’est même pas la peine
        Les juifs était le serpentaire le 13eme signe du zodiaque
        Le couteau de judas
        Dans cette zone de texte je suis couvert contre cette humidité
        La moiteur de la mousson des religions d’Asie

  16. Les labos n’ont jamais dit que leurs vaccins étaient efficaces à 100%. Si la première dose ne donne rien, il est possible qu’il en sera de même des suivantes. En plus, il y a la question des mutants. Donc, plus il y a de vaccinés, plus il peut y avoir de malades vaccinés. A la limite, si tout le monde était vacciné…

  17. Samedi soir, Gérard Darmon a dit ce qu’il pensait du sieur Edwy Plenel.
    Allez ! Si on revoyait ce que ce disaient les personnages joués par Alain Delon et Michel Aumont dans le film « Mort d’un pourri » (1977 : réalisation Georges Lautner, dialogues Michel Audiard).
    https://www.dailymotion.com/video/x29fau

    • Aïe ! Catastrophe !
      Une telle faute d’orthographe de la part d’un instituteur retraité !
      J’aurais dû écrire :
      « Si on revoyait ce que SE disaient les personnages … » (surtout pas : « ce que CE disaient … »).

      • Bien sûr, l’intérêt de cette vidéo, c’est ce que dit Delon à Aumont de 2mn50 à 3mn20.

  18. Cher maître, je vous trouve bien dur avec EZ, qui n’est pas ma tasse de thé, mais que voulez-vous, faute de grive… Ce candidat, soutenu par une partie de l' »état profond », dit des choses pertinentes, qu’il ne pourra sans doute pas traduire dans les faits s’obstinant à ne pas vouloir sortir ni de l’UE, ni de l’Euro. Au fond aujourd’hui, il urge de se débarrasser de Macron et de ses sbires. Je vote Asselineau au premier tour, peut-être ne pourra-t-il même pas se présenter faute de signatures. Dans ce cas, je voterai EZ dès le premier tour. La seule solution du jour, aussi imparfaite soit-elle, est sans doute EZ. Si il est au second tour. Certes, il faut que tout change pour que rien ne change. Au point où nous en sommes, vous devriez peut-être descendre de votre Aventin et considérer le réel tel qu’il est, à savoir désespérant. Allons-nous avoir Macron encore cinq ans? Le principe de réalité doit prévaloir.

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