La réaction de l’Occident à l’invasion russe en Ukraine est finalement, dans sa version française, un symptôme assez accablant de l’état dans lequel nous nous trouvons. Le furieux délire guerrier qui s’est emparé des élites françaises, couplé à leur occidentalisme indécrottable les empêche d’accéder au réel et de faire l’effort d’une analyse qui permettrait de s’abstraire des biais qui nous donnent de la réalité l’image de ce que nous voudrions qu’elle soit. C’est-à-dire en bon français de prendre ses désirs pour des réalités.
Il existe un précédent, permettant de se livrer à des comparaisons. Celui de l’invasion soviétique de l’Afghanistan en décembre 1979. Nourris d’antisoviétisme et d’anticommunisme, les débats dans notre pays avaient fait rage. Ce fut un affrontement politique particulièrement dur. Pour en avoir un souvenir très précis, je peux témoigner que jamais notre pays ne bascula dans de tels excès. Ce n’est pas bon signe pour ce que nous sommes devenus.
Délires guerriers
Une mention particulière pour la partie petite-bourgeoise du bloc élitaire. Qui, de BHL à Brice Couturier en passant par Xavier Gorce, Raphaël Glucksmann, Daniel Cohn-Bendit, Luc Ferry , Patrick Cohen, François Berléand, et autres Jean-Michel apathie s’était signalée au moment des gilets jaunes par un mépris social haineux parfaitement écœurant. Mais qui en fait ne faisait que refléter l’opinion des couches auxquelles ils appartiennent. La violence de la répression judiciaire de ce mouvement social menée par une magistrature appartenant aux mêmes couches sociologiques en fut la preuve douloureuse pour les éborgnés et les embastillés.
Ces petits-bourgeois sont les premiers porteurs du spasme délirant qui a saisi notre pays depuis l’agression russe. Qui les amène à dire n’importe quoi, à prendre toutes les propagandes inévitables en temps de guerre, pour des vérités révélées. À transformer en héros des aigrefins douteux et corrompus. À pérorer sur le sort des armes, munis de leur ignorance totale des questions militaires. À afficher un délire guerrier généreux du sang des autres en hurlant à la trahison de ceux qui appellent à la raison et militent pour la cessation des combats. Révélant d’ailleurs leur lâcheté morale puisqu’ils furent muets lorsque l’Occident fit bien pire. Et dévoilant avec l’argument, selon lequel on peut bombarder des Arabes mais pas des blancs, un racisme dont on constate qu’il ne demandait qu’à s’exprimer. Arrivant ainsi à donner raison à Aimé Césaire disant à propos de la Shoah : « au fond, ce que le bourgeois ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme… c’est le crime contre l’homme blanc. »
Et malheureusement la pulsion à laquelle nous assistons aujourd’hui témoigne de cet effondrement du niveau des élites occidentales en général, et françaises en particulier qui ne font même plus l’effort de donner le change.
La question militaire.
Il ne s’agit pas ici de réfuter ou même de discuter des informations invérifiables mais d’essayer de comprendre ce qui se passe à propos d’une opération militaire qui nous a tous surpris dans son principe et dans ses modalités. Et qui surtout, est organisée sous ce que les Russes appellent la « maskirovska », c’est-à-dire le fait de masquer le mieux possible ses réelles intentions.
Lorsque l’on regarde les cartes de la situation militaire en Ukraine que l’on trouve sur Internet, il y a quand même un élément qui saute aux yeux. Quelle que soit la temporalité des opérations, l’idée d’un enveloppement complet de l’est ukrainien semble s’imposer. Avec une claire volonté d’enfermer dans des « chaudrons » les forces ukrainiennes qui étaient essentiellement rassemblées face aux séparatistes du Donbass. La maîtrise du ciel rendant leur ravitaillement ou leur dégagement matériellement impossible. Alors on nous a parlé de « blitzkrieg » raté, ce qui s’agissant des Russes est une absurdité. Depuis la guerre civile d’après la révolution d’octobre la pensée militaire russe a conçu une discipline appelée « art opératif », concept qu’il serait trop long d’expliciter ici mais que schématiquement on peut présenter comme le niveau d’articulation entre la stratégie qui définit les objectifs de la politique continuée par la guerre, et la tactique qui met en œuvre les opérations. Là encore « l’occidentalisme » dans les têtes, y compris celles des militaires, a joué son rôle. Que n’a-t-on entendu les ignorants et les propagandistes, nous dire que l’armée russe était enlisée, les officiers russes nuls, leurs soldats des pleutres qui désertaient ou se rendaient en masse. Le tout assorti d’une héroïsation des défenseurs ukrainiens, accompagnée d’accusations sur les atrocités que commettraient naturellement les moujiks. Que dire des bilans avancés, comme autant de rodomontades incompatibles avec la guerre telle qu’elle se déroule, c’est-à-dire les puissances de feu mobilisées de part et d’autre. Les villes sont très peu endommagées, et dans les campagnes les blindés russes circulent sur les routes ! Les analystes sérieux, y compris américains, considèrent qu’une fois réalisé le premier choc permettant de décapiter les moyens techniques du commandement ukrainien, et de clouer au sol son aviation, les Russes ont avancé avec des consignes d’engagement du feu très strictes. Afin de limiter les pertes parmi la population civile et les destructions inutiles des infrastructures routières, urbaines et vitales comme les centrales électriques. Cela ne rend pas la guerre plus morale et justifiée, mais l’idée semble être de contrôler l’est ukrainien, l’Ukraine utile, en lui conservant ses capacités économiques et agricoles. Cette prudence explique de probables échecs tactiques mais qui dans la conception russe de l’art opératif ont une importance secondaire. Au contraire de la pensée occidentale avec sa névrose de la bataille décisive.
Prétendre comme l’a fait notre inepte ministre de la défense que « l’Ukraine pouvait gagner militairement » n’a aucun sens. Il semble inévitable que sur un strict plan militaire le sort de l’armée ukrainienne soit scellé. Et les vrais spécialistes qui s’efforcent à l’objectivité prévoient son effondrement prochain. La question est donc redevenue directement politique.
Attention aux réveils douloureux.
Nous avons dit dans ces colonnes qu’après la chute de l’Union soviétique considérée comme une victoire, la volonté américaine de mettre en place un nouvel ordre international qui lui soit totalement subordonné, était à l’origine directe de la guerre en Ukraine. Si cet événement donne bien sûr le signal du déclenchement d’une nouvelle guerre froide, il lance peut-être aussi le processus de la fin de la domination occidentale sur le monde.
La prise de conscience du rapport de force militaire en Ukraine, et de l’impossibilité pour l’OTAN d’intervenir sans déclencher l’apocalypse, a réactivé la bonne vieille kremlinologie. Bien sûr Poutine est pire qu’Hitler, il va être renversé par un coup d’État, les militaires vont se révolter, le peuple va lancer une insurrection, et autres conjectures fantaisistes toutes marquées par l’incapacité à déchausser ses lunettes occidentales. Et bien sûr tout le monde espère que les sanctions économiques vont asphyxier la Russie et pousser son peuple à la révolte, en provoquant son isolement politique et moral sur l’ensemble de la planète.
Histoire de redevenir sérieux, on se permettra quelques observations sur ces sanctions. L’UE a immédiatement exécuté les ordres américains en refusant de prendre en compte l’évidence des dégâts en retour sur les économies européennes. Qui provoqueront nécessairement des troubles sociaux majeurs. De ce point de vue les États-Unis sont beaucoup plus tranquilles. Les discours qui prétendent que l’OTAN va sortir renforcé de la crise et que l’UE ne s’est jamais mieux porté, sont des plaisanteries. L’Alliance militaire atlantiste vient de faire une nouvelle démonstration, qu’elle était parfaitement capable de mettre le bazar partout, avant de lâcher ses amis et ses alliés en rase campagne. De leur côté les Allemands ont parfaitement vu l’ouverture et pris la décision de se réarmer, c’est-à-dire de flanquer leur domination économique, d’une domination militaire. Désolé, mais l’Histoire nous apprend que la situation ainsi créée peut provoquer des déséquilibres dangereux. Nous serions avisés d’avoir la mémoire de la façon dont ce genre de choses s’est déjà terminé à plusieurs reprises au siècle dernier. D’ailleurs le premier geste déloyal de notre cher partenaire de l’UE a été d’acheter des F35 américains au lieu et place des Rafales. On pourra ajouter aussi la mise en avant des pays illibéraux que l’on sanctionnait à tout-va il y a encore quelques semaines comme la Pologne, la Tchéquie ou la Hongrie. Que l’on traitera à nouveau en parias à la première occasion.
Et puis surtout cette façon de se gargariser à propos de l’isolement russe dans le monde finit par être le signe d’un aveuglement complet. À l’ONU, le vote de la condamnation de l’invasion russe, incontestable violation du droit international, a permis de bien évaluer les rapports de force. Il n’était pas possible bien sûr de la soutenir, mais les abstentions ont été quasiment majoritaires, en nombre de pays et de populations concernées. Les pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique, ravis de voir l’arrogance américaine ainsi que celle de ses domestiques européens mise en cause se sont déclarés « neutres ». On pense au Pakistan relais historique des États-Unis dans cette région, ou au Japon qui refuse d’appliquer les sanctions économiques. Ou encore à l’Arabie Saoudite qui accepte désormais de se faire payer son pétrole en yuan. Sur ce dernier point l’étude des cartes démontre que seules l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Australie, c’est-à-dire le monde occidental, vont appliquer ces fameuse sanctions.
Il y a enfin l’étonnante pulsion suicidaire qui consiste à complètement gripper la globalisation pourtant organisée sous impulsion occidentale. Violer ses propres règles, se permettre n’importe quoi au plan du droit, ne pourra que se retourner contre ces occidentaux qui jusqu’à présent en profitaient. Le dollar va être fragilisé en tant que monnaie de réserve, les circuits économiques vont être lourdement affectés et d’autres vont évidemment se mettre en place. Il est possible que l’on assiste à l’effondrement du droit des brevets et de la propriété intellectuelle devenus d’ailleurs une confiscation inédite du savoir par l’Occident. Et de façon générale à une altération profonde de la régulation juridique de la globalisation. Et il n’est vraiment pas sûr que cette insécurité qui s’installe soit de l’intérêt de l’Occident.
L’Occident et les Autres
Et ce d’autant que la construction d’un axe Chine/Russie, qui n’est certes pas une alliance militaire, constitue quand même un événement historique de portée considérable. L’Empire du milieu continuera à défendre ses intérêts, tout comme la Russie bien sûr. Mais ils viennent de s’accorder sur une analyse de la situation mondiale, et de prévoir leur coopération pour les 30 ans qui viennent. Tirant les conséquences du déclin de l’Amérique et de son comportement, ils affirment leur refus de sa prétention à rester le gendarme du monde. Depuis 30 ans les USA et leurs alliés se sont tout permis, utilisant souvent une violence sans bornes, en piétinant le droit et la morale. La Russie et la Chine viennent de dire clairement qu’elles ne l’accepteraient plus. Il est probable que l’agression russe en soit le premier signal.
Il s’est déroulé un événement que notre presse mainstream provincialiste a totalement ignoré malgré son importance. Le 4 février 2022, à trois semaines de l’invasion russe en Ukraine, Vladimir Poutine et Xi Jiping ont adopté une déclaration commune que tout le monde aurait dû lire attentivement. Cela aurait peut-être permis d’être moins surpris. Cette longue déclaration reproduit les analyses convergentes des deux parties sur la situation du monde et la coopération qu’elles entendent mettre en œuvre dans l’avenir.
Elle est précédée d’un préambule on ne peut plus clair qui se termine par ces mots :
« Certains acteurs, qui ne représentent qu’une minorité à l’échelle internationale, continuent de préconiser des approches unilatérales pour traiter les questions internationales et de recourir à la force ; ils s’immiscent dans les affaires intérieures d’autres États, portant atteinte à leurs droits et intérêts légitimes, et incitent aux contradictions, aux différences et à la confrontation, entravant ainsi le développement et le progrès de l’humanité, contre la volonté de la Communauté internationale. »
L’historienne Sophie Bessis avait publié il y a 20 ans un livre intitulé : « l’Occident et les autres » dans lequel elle analysait la façon dont l’Occident dominait lemonde depuis le XVe siècle : « l’Occident gouverne le monde depuis si longtemps que sa suprématie lui paraît naturelle. Elle est à ce point constitutive de son identité collective qu’on peut parler d’une véritable culture, sur laquelle les Occidentaux continuent de construire leurs rapports avec l’Autre : rien ne semble ébranler durablement la conviction qu’ils ont de leur supériorité. »
Pour les Chinois et les Russes, la « Communauté internationale » visée dans le préambule de leur déclaration commune, n’est pas celle, réduite à l’Occident, dont on nous rebat les oreilles, et nous nous gargarisons. C’est une nouvelle qui émerge et qui refuse la gouvernance de ces « certains acteurs » dont nous savons très bien qui les Chinois et les Russes visent avec cette formule.
La mondialisation était vue et voulue par l’Occident comme la version la plus récente de sa domination. À l’inverse, les « Autres » la veulent aujourd’hui comme un facteur de redistribution des cartes économiques mondiales.
Nous ferions bien d’ouvrir les yeux.
Globalement d’accord avec ce texte, mais il me semble minimiser le rôle de l’Allemagne. ce pays qui se réarme a été un pousse au crime et va rafler le marché de la reconstruction de l’Ukraine, sans par ailleurs s’être privé du gaz russe pour son économie. Regardons l’idée de l’Allemagne de pousser traditionnellement ses pions à l’Est, maintenant que ce pays a intégré toute l’Europe et a achevé de tuer la concurrence que pouvait lui faire encore la France il y a quelques années.
Vous devriez lire, si vous ne connaissez déjà l’ouvrage de Pierre Legendre, Ce que l’Occident ne voit pas de l’Occident, conférence dans laquelle il =déploie d’abord combien le terme de « mondialisation » recouvre en fait, comme vous le relevez de votre côté, un occidentalisme conquérant, dont les racines sont à trouver dans l’ancestrale tradition impériale romano-chrétienne… Et, si vous m’envoyez votre mail je vous ferai passer quelques bonnes feuilles sur l’Europe extraites de son récent L’Avant dernier des jours. Fragments de quasi-mémoires.
Une question, et deux remarques :
– Considérez vous ou pas que l’agression russe est disproportionnée, et ne peut être légitimée par une analyse des causes, aussi juste soit cette analyse?
– Luc Ferry s’est désolidarisé de la bande…, rejoignant les positions, que je trouve beaucoup plus équilibrées, d’un Villepin ou d’un Pierre Lelouch.
– je trouve que vous vous avancez peut-être un peu imprudemment dans votre analyse de la logique guerrière russe, tant en ce qui concerne ses réussites que sa fureur, des débordements que vous me semblez quand même banaliser, même si je sais bien que la propagande joue des deux côtés.
cordialement
Daniel Pendanx
» Nous avançons ainsi, en nous livrant à une synthèse prudente, que le corps expéditionnaire russe a perdu entre 12 et 16 mille hommes, compte 20 000 blessés et a vu 400 de ses chars et 180 de ses avions et hélicoptères se faire mettre hors de combat.
Entre 5 et 6 000 combattants ukrainiens sont morts, 250 de leurs chars sont détruits et une centaine d’avions. La plupart anéantis au sol durant les premiers jours du conflit.
On dénombre également 3 500 civils qui ont perdu la vie.
Cela, c’est pour les chiffres secs. Nous en assumons l’exactitude à dix pour cent près. Mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus important pour comprendre ce qu’il est en train de se passer :
L’Armée russe est au bout du rouleau en ce qui concerne ses militaires et leur matériel. […]
Depuis que le Tsarévitch a pris l’initiative d’envahir l’Ukraine, le 24 février dernier, il n’est parvenu à occuper que 15 % du pays [carte], et encore, en comptant la Crimée. Même dans ces 15 %, il ne maîtrise pas vraiment la situation, on ne peut pas parler d’une occupation homogène. Encore moins d’un début de normalisation.
C’est parce que son Armée n’est pas suffisamment motivée, efficace, et surtout, compte-tenu des deux premiers éléments, pas assez nombreuse : on peut estimer qu’au début de l’opération, il y avait 150 000 soldats russes valides. Il y en a toujours autant, car les pertes ont été remplacées par les réserves qui attendaient en Biélorussie, par des Biélorusses, des Tchétchènes, etc.
Mais pour occuper l’Ukraine, il en aurait fallu au moins un demi-million. L’Ukraine n’est pas la Moldavie, la Géorgie ni la Tchétchénie, c’est une grande nation de quarante-cinq millions d’habitants. Lors, il n’est pas besoin d’être un expert en stratégie pour saisir qu’on ne soumet pas quarante-cinq millions de personnes prêtes à se battre avec 150 000 soldats. C’est une impossibilité mathématique.
Et le Tsarévitch accumule les problèmes issus d’appréciations approximatives. Il dispose de millions de réservistes, certes, mais ils n’ont jamais vu un fusil. De milliers de blindés et d’avions, mais qui ne sont plus entretenus depuis des années, car la Russie a réalisé une cure d’amincissement drastique au niveau de son Armée. Budgets obligent. Ce qu’elle aligne aujourd’hui en Ukraine, c’est réellement tout ce qu’elle peut aligner.
Et c’est insuffisant, elle a cessé d’avancer depuis plusieurs jours. Face aux missiles personnels, ses chars, sur lesquels comptait l’état-major russe, ne constituent plus un atout qui écrase tout sur son passage, mais un talon d’Achille qui s’enflamme facilement. Un poids – c’est le cas de le dire – plutôt qu’un atout.
Et son aviation n’a pas et n’aura pas la maîtrise du ciel. Ce qui compte, ce ne sont pas les avions que l’on comptabilise sur le papier, mais ceux qui sont capables de voler et d’imposer leur loi grâce à la qualité de leur équipement et aux capacités de leurs pilotes.
[…]
En Ukraine, nous avons atteint le point de rupture du corps expéditionnaire russe, qui a deux générations de guerres de retard. Si rien n’est fait, les contre-offensives des jaune et bleu vont se multiplier, et la campagne d’Ukraine du Tsarévitch va se transformer d’échec en débâcle.
Les généraux russes le savent, Zelensky le sait, son conseiller avec lequel je m’entretiens le sait, tous les chefs d’états-majors des armées qui comptent le savent, et maintenant, vous, vous le savez aussi.
L’unique façon de modifier le sort des armes serait pour Poutine d’introduire des armes de destruction massive, au gaz, biologiques ou nucléaires. Dans ces cas, le monde verserait dans un conflit mondial, et nous nous mettrions à parler à la Ména de stratégie nucléaire. »
© Metula News Agency
Certainement des incapables. D’ailleurs leur avancé le montre.
Pas mieux que les allemands en 39 en Pologne ou ensutie en france ..
Ils avancent comme des escargots et se laissent tuer comme des français à Verdun.
Une hécatombe due à la nullité de l’encadrement.
Et puis ces équipements déficients, pas de missile, pas chars modernes, pas d’avion pour bombarder massivement les villes de salauds …
bref des nuls.
D’ailleurs c’est si vrai que l’UE s’est empressée d’envoyer pour un demi milliard de matériel ultra moderne (dont des kalash conçus il y a plus 70 ans) …
et qqs lance-pierre, ça suffira bien.
Ah vite qu’on en finisse avec la Russie, ces nuls.
On se demande pourquoi cet ennemi mortel des Etats-Unis n’a pas été vititifié 2 ou 3 fois,
pour en finir une bonne fois ?
Mais non on préfère cracher son venin, hurler quotidiennement son quart d’heure de haine,
et occuper les esprits.
pour masquer l’effondrement systémique du capitalisme occidental.
Grotesque.
Même les plus farouchement pro-ukrainiens disent l’inverse de ce que vous racontez. Sapir dit que non seulement la Russie n’a pas engager l’ensemble des ses forces qui sont massées à la frontière de l’Ukraine, mais que l’armée ukrainienne est en voie d’effondrement.
Magnifique résumé de propagande. Inepte, totalement inepte et fantaisiste.
On pourrait debunker point par point.
Mais à quoi bon
Juste un point pour montrer la débilité de l’exposé.
L’armée russe au bout du rouleau..
Elle a attaqué avec 150000 et 40000 LDPR , 400 000 Ukrainiens. Le ratio normal d’offensive est de 3-5 contre 1. Là on est à 1 contre 2-3. Ça n’interpelle
Personne en terme de visée stratégique ?
Ceci dit, l’armée de terre russe, c’est 6 fois plus de force immédiatement disponible, et le double encore rapidement opérationnel.
Alors au bout du rouleau.
Vos chiffres de pertes sont fantaisistes et basées sur rien de sérieux. Pourtant le nombre d’ambulance, de trains et avions sanitaires et d’infirmeries de campagne nécessaires à traiter ces dizaines de milliers de cas seraient facilement vérifiable. Mais la rien, le doigt mouille dans le vent et on doit vous croire sur parole.
Ça vous plaît tant que ça de défendre les descendants revendiqués des assassins de plus d’un million de juifs et des gardiens d’Auswitch ( pour mémoire, revoyez le film « Shoah », chaque fois qu’un Polonais parle de gardiens de camp, il ne dit ni SS, ni soldat, ni Allemand, il dit « Ukrainien », allez constater par vous même.)
ous êtes méchantsles chiffres de pertes russes sont parfaitement cohérent. Goering avait les même pendant la bataille d’angleterre et la RAF était au bord de l’éffondrement. On sait à quel point c’était fiable.
Comment préparer un false flag chimique en dix leçons 🙂
Maintenant on sait vraiment qu’un false flag est en préparation.
Merci pour ce trait d’humour…j’ai failli me faire prendre!!! Oui la propagande peut aller jusqu’à l’humour involontaire….et ceux qui ont écrit ce récit délirant avaient dû fumer leur moquette…
Je suis décu, vous avez oublié la partie la plus marrante de l’article:
Le prochain char hébreu sera léger et peu blindé, servi par deux hommes uniquement (voire entièrement automatisé dans une autre version). Sa protection sera assurée par le système Manteau coupe-vent [héb.: méïl rouakh]. Un dispositif de protection active contre les obus et les missiles, largement plus efficace et moins pénalisant qu’un épais blindage.
Les chasseurs-bombardiers classiques aussi sont en train de terminer leur carrière. Le ciel de demain appartiendra uniquement aux drones et à quelques appareils furtifs à l’instar du F-35.
Ah bon? Vrai? Mais c’est super, on va invesitr dans des armures éléctronique, les F35 sont des supers avions qui même parfois arrivent à décoller.
bon aprés quand même juste pour la bonne bouche: Le missile anti char qui arrête tout c’est vieux comme la guerre de 1973 lorsque les sagger ont décimés les blindés israéliens. Depuis on a compris, la faiblesse de ces systémes c’est la vulnérabilité des servants aux obus. Et oui, les chars tuent les canons, les canons tuent les fantassins et les fantassins tuent les chars. (NB char contre char ca arche aussi)
***L’UE a immédiatement exécuté les ordres américains en refusant de prendre en compte l’évidence des dégâts en retour sur les économies européennes. Qui provoqueront nécessairement des troubles sociaux majeurs.***
Ces troubles sont peut-être voulus ?
ILS font TOUT pour prolonger la guerre, pour contraindre la Russie à dépenser pour nettoyer l’Ukraine de ses milliers d’armes QUE L’UE et l’OTAN déversent dans, à la population.
Donnez des Kalash à la population et le pays devient invivable !
C’est ce que veulent NOS BANDITS.
Ces gens VEULENT LA GUERRE, la MORT les atrocités
Ce sont de vrais salauds.
car de tous temps la guerre rapporte aux BANDITS dominants.
vouloir maitriser un pays de 40 millions d’habitants avec seulement 150 000 hommes me semble une gageure d’autant que l’armée russe a 10 fronts en ukraine d’où dispersion des troupes bagdad est prise en 2003 au bout de 20 jours , en mai 1940 2700 000 soldats allemands envahissent la france pays de 40 millions d’habitants comme l’ukraine en taille et nombre à l’epoque et EN mai 1940 à 20 jours on rembarque à Dunkerque , la dimension confessionnelle du conflit ,le patriacat de moscou orthodoxe a beni cette guerre contre le patriarcat de kiev secessionniste qui s’est rattaché à celui de constantinople , kiev est le berceau du christianisme russe, la russ de kiev vile couverte d’eglises une guerre de religion orthodoxe d’autant que poutine emploie ses tchéchènes musulmans , signe de faiblesse selon moi , pour finir le travail …..une guerre de lepante sur terre?
Pourtant la réponse est dans la question.
Ce n’est pas parce que vous n’arrivez pas à comprendre une chose qu’elle est idiote ou folle.
Si les Russes ont attaqué avec un ration de 1-3 au lieu du 3-1 requis, c’est tout simplement que leurs objectifs stratégiques ne sont pas ceux que, très présomptueusement, vous imaginez.
Je ne comprends pas Gerasimov alors Gerasimov est nul. Je ne comprends pas Poutine c’est que Poutine est fou.
Non, seulement, aveuglé de vanité vous êtes incapable de seulement voir que votre premier est fausse.
Réfléchissez à froid, décollez vos yeux de cette insupportable prétention occidental et la réalité vous apparaîtra. Je doute qu’elle vous plaise.
Sinon, je vous recommande de proposer aux Russes d’aller leur donner des cours à leur école de guerre. 🙂
pourtant les faits me donnent raison, un mois après l’offensive russe en Ukraine les troupes russes se retirent de la region de Kiev , refranchissent la frontière ,l’armée russe annonce se redéployer sur le donbass , ,Kiev ne sera jamais russe … Sebastopol ,Kharkov à 35 kms de la frontière russe resistent toujours ,Marioupol toujours pas prise
alors pour vous la retraite russe de kiev une victoire ? lisez plutôt cecihttps://www.athena-vostok.com/guerre-en-ukraine-limpossible-dune-defaite-russe-devient-possible-1?fbclid=IwAR1ZeFC-oo1KQ84oCYxG_JfuC32G_o68fUlnvQegcVAEW5ZF50aaGw4piC4
autre réalité cher monsieur mais au royaume des borgnes , les aveugles sont rois !https://www.athena-vostok.com/ukraine-une-erreur-tactique-et-strategique-1
je précise que parler de dégats mineurs…. en Ukraine effectués par l’armée russe est indécent , voir Marioupol détruite à 80 pour cent , voir aussi les manifestations à Kharkov ,l’armée russe n’y est pas accueillie en ‘libérateur »
je parlais de l’article de monsieur de Casnelnau que je respecte par ailleurs ,méditons l’exemple de la petite Finlande qui à l’hiver 39-40 résiste victorieusement à la puissante armée rouge qui perd 400 000 hommes et les finlandais 25 000 hommes par une guerre de harcèlement et de guérilla ,la saison des boues arrive en Ukraine ….
Enfin une bonne nouvelle. Macron mal vu par les sondés du Figaro en personne (il en fait un monologue) : https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/03/18/macron-et-le-monologue-du-figaro-o-bizarre-suite-devenements-force-de-parcourir-la-route-ou-je-suis-entre-sans-le-savoir-comme-jen-sortirai-sans-le-vouloir/
Des petits bourges plongés depuis tout petits par les méthode des analyses idéalistes et deviantes du stade métaphysique de l’évolution de la pensée humaine. Ça date, bordel et pourtant. Le verbe et la verve prennent le pas sur l’intelligence et le discernement. La liaison au réel est perdue. Le mots, les mots, le nominalisme vibre dans toute sa splendeur. Tout perd son sens, tout se vaut, rien ne tient début, on change d’opinion comme de chaussettes, au moins 6 fois la semaine… pour les pieds c’est bien, dans le domaine des idées ça fait désordre. J’ai vu un passage d’une vidéo où Macron defend son bilan. C’est à vomir d’hypocrisie, de non-sens, d’absurdie. Mais attention, à son niveau ce n’est pas sans conséquences. Ce n’est plus comme vendre de la camelote à la Foire de Paris. Mais ça fait rien, ça à l’air de passer …
Débâcle russe à venir expliquée par le site israélien évoqué ci-dessus : http://www.menapress.org/articles/01180322-03-18
MENA c’est pas très sérieux
C’est ce que j’ai posté plus haut. Mais les trolls russes ne peuvent apprécier. Ni les crypto-staliniens.
Ça paye bien votre truc? Quoique faut pas être trop regardant non plus.
Le coup du faux Israélien, c’est pas un peu trop?
Et on doit les croire sur parole ? 🙂
Ça ressemble trop à une préparation à un false-flag pour être honnête.
Mais où est votre esprit critique?
« Et dévoilant avec l’argument, selon lequel on peut bombarder des Arabes mais pas des blancs, un racisme dont on constate qu’il ne demandait qu’à s’exprimer. Arrivant ainsi à donner raison à Aimé Césaire disant à propos de la Shoah : « au fond, ce que le bourgeois ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme… c’est le crime contre l’homme blanc. » :
Je pense que vous avez un train de retard, vos petits bourgeois ventripotents de certitudes et infatués de leurs positions ne sont plus dans ce genre de « racisme » ordinaire, puisque le leur est maintenant dirigé exclusivement envers les peuples blancs (Cf. Wokisme et autres joyeusetés en décompositions avancées). Non, ce qui se cache derrière cette guerre, encore une fois, est ce que représente Poutine : La Nation, les restes d’un monde Traditionnel non complètement corrompu par cette modernité avilissante, le courage et la résistance, pas celle des Ukrainiens qui ne sont en réalité que de simples marionnettes sous l’emprise du « progrès », mais cette force qui résiste malgré tout à l’avènement d’un mondialisme qui se répand peu ou prou comme une coulée de lave incandescente brulant tout sur son passage. Il ne doit en aucun cas rester des traces de l’ancien monde, le monde dans lequel Dieu avait une place centrale, le monde que l’occident chrétien avait forgé de toute pièce avant que celui-ci à son tour dégénère comme s’il contenait déjà en son sein, les prémices de la déchéance de l’humanité annoncée. Nos bestioles de salon s’agitent et vitupèrent tant leurs rôles et leurs répliques sont prévisibles pour ne pas dire risibles. Ils sont en mission : détruire, déconstruire et souiller pour faire table rase de la Tradition et de tout ce qui se rattache de près comme de loin à l’expression du Sacré, à l’image du Divin. Tuez-les tous, le Démiurge sera reconnaissant avec les siens.
Monsieur ou Madame, la Tradition est une bonne et belle chose, puisqu’elle enseigne à l’homme ou à la femme qui vient au monde, au sein de son foyer affectif, à méditer et à faire mûrir en soi les paroles de l’éternité, afin de vivre grâce à elle dans la diversité et parfois l’adversité de ce à quoi l’existence expose l’être humain, animal social. Mais ne vous abusez pas trop de l’invocation de la Tradition par des régimes dont il faut hélas constater que le ressort principal est la mise en esclavage des destinées humaines, sans recours. Ces régimes « politiques » ont « beau jeu » d’invoquer les tares constatée dans les sociétés régies par la démocratie et par le droit, afin de trouver une justification toute faite à l’emprise de la terreur (dont on a pu constater par le passé qu’elle n’épargnait même pas ceux qui, par caractère, ou pour faire confiance aux idéaux invoqués, ou encore par désespoir, y ont participé). Il serait sain de délibérer plus sereinement des arguments exposés par les « deux parties » – à supposer qu’il n’y en ait que deux, si l’on accepte la division discutable ô combien entre occidentalisme et « tradition » qui se diffuse dans les esprits – arguments tirés d’une série de confrontations tragiques, où les tenants de la « tradition », puisque tel est la valeur que vous opposez à celle de l’indépendance de l’Ukraine, sont bien loin d’être indemnes des exactions qu’ils reprochent à leurs adversaires. Il y a un droit international, dont la pièce maîtresse prit une forme écrite au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à travers la Charte des Nations Unies. Les infractions souvent criminelles commises en violation des principes de cette Charte ou aux autres instruments du droit international suffisent-elles à justifier d’autres infractions criminelles à ces mêmes principes, à ces mêmes règles ? Quels principes, quelles règles devraient-ils se substituer d’après vous, au nom de la « tradition » que vous invoquez, aux édifices des droits de l’homme, savamment élaborés et proclamés après tant de luttes menées au nom des lumières contre les ténèbres de la destruction et de l’arbitraire ? Nous avons encore la liberté de nous exprimer publiquement. Soyons prudents avec l’usage que nous faisons de cette liberté, mesurons les conséquences de nos allégations.
« Quels principes, quelles règles devraient-ils se substituer d’après vous, au nom de la « tradition » que vous invoquez, aux édifices des droits de l’homme, savamment élaborés et proclamés après tant de luttes menées au nom des lumières contre les ténèbres de la destruction et de l’arbitraire ? Nous avons encore la liberté de nous exprimer publiquement. Soyons prudents avec l’usage que nous faisons de cette liberté, mesurons les conséquences de nos allégations. »
Les droits de l’homme sont une supercherie comme seul le monde moderne s’est en produire. En effet, dans les sociétés Traditionnelles les droits de l’homme n’existe qu’en fonction de la position qualitative (par rapport à votre nature et par extension à votre naissance) que vous occupez dans la société qui est principalement régit pas le système des castes. Chaque caste doit, en fonction de son rang et de ses qualités propres, répondre à des devoirs et à des droits inhérents à celle-ci. Nous sommes loin de l’imposture égalitaire qui est un pur concept né des cerveaux vaniteux, prétentieux et arrogants des hommes modernes qui ont voulu faire descendre ce principe métaphysique au niveau existentiel alors que sur terre, tout n’est que hiérarchie, ordre et équilibre. Quant à la liberté, elle n’est qu’une vue de l’esprit : croyez-vous que nous sommes plus libre que les gens qui vivaient au moyen-âge par exemple ? La « liberté » moderne n’est qu’une illusion puisqu’elle est inversement proportionnelle aux nombres de lois promulguées et qui aboutira sans doute à la vision Orwellienne quand le mondialisme aura pris tout son essor. Et pour la « fraternité », elle n’a de sens que spirituellement car c’est un principe qui exprime l’unité et qui ne peut donc être réalisé que dans un état potentiel, l’unité étant l’image inversé de la multiplicité (existence). L’expression publique ne devrait être réservée qu’aux personnes qui sont qualifiées, c’est-à-dire, dans le système Traditionnel, à ceux qui sont dans la caste supérieur : la caste spirituelle. Le monde moderne est une succession de bulles (paradigmes) aussi brillantes que vides qui éclatent les unes après les autres en créant autant d’illusion que de désillusion. La seule façon de se sortie du piège de notre monde est la voie spirituelle : Nous venons d’en haut et nous y retournerons. Je vous laisse à vos brillantes illusions d’homme moderne et soyez patient, vos déceptions seront de plus en plus grandes.
« La démocratie, c’est l’avis de la majorité des incompétents » R.Guénon
Dans « la maladie infantile du communisme » (livre écrit en 1920), Lénine disait concernant l’idéologie de la petite bourgeoisie « révolutionnaire » (on ne disait pas encore « bobo ») : « son engouement enragé pour toutes les tendances bourgeoises à la mode ».
Dans cet article, Régis de Castelnau critique cette idéologie en montrant sa dangerosité.
Oui, depuis un demi-siècle, l’idéologie de Cohn-Bendit, de BHL, des Glucksmann père et fils, d’Apathie et de bien d’autres (1) a largement contribué à pourrir notre société.
Elle est lourdement responsable du laxisme insécuritaire, de l’effondrement des services publics, de l’effondrement de la démocratie et des délocalisations sous les coups de traités européens désastreux, du soutien inconditionnel au « devoir d’ingérence ».
Ce « devoir d’ingérence » (guerre du Golfe, guerre du Kosovo, invasion de l’Irak, de la Libye et autres) a nettement favorisé la montée de l’islamisme (2).
Ci-dessus, Siomnesegonon dénonce, avec raison, l’idéologie « woke ». Notons que, si cette idéologie désastreuse est souvent portée par des gens de gauche, elle vient des USA et est largement soutenue (et financée ») par le grand capitalisme financier des USA.
(1) On peut ajouter bon nombre « d’écologistes » qui ne sont pas des défenseurs de l’environnement mais des idéologues « bobos » et même « wokes ».
(2) Je ne critique pas ici la religion musulmane. Je fais allusion à l’islamisme qui est une idéologie totalitaire que combattaient autrefois des dirigeants de pays musulmans comme Nasser ou Bourguiba. En revanche, les adeptes des idéologies « bobo » et « woke » « lèchent le cul » de cet islamisme.
M. de Castelnau, à l’inverse des amateurs s’improvisant experts en tout, met en évidence le rôle pernicieux des USA et le suivisme servile de l’UE, Macron en tête.
Il rappelle des vérités qui, à l’inverse des « Mmes Irma » françaises, ne sont pas lues dans des boules de cristal ou déduites des tarots. La Russie et la Chine sont voisins et sans aucun doute partenaires dans beaucoup de domaines.
Il semble évident que l’intervention russe n’a pas été décidée sur un coup de dés. M. Poutine n’est pas un fou furieux quoi qu’on puisse lire ici ou là.
L’Allemagne se réarme, pas un mot dans la presse française aux ordres, la mémoire des pseudo-journalistes français est très courte, c’est consternant.
C’est une chose de condamner l’attaque russe, c’est bien de rappeler que les américains ont tout fait pour qu’elle soit inévitable.
Merci aussi pour ce rappel de ce que disait Montesquieu sur les responsables des guerres.
Les Américains… et nous cher Monsieur
Nous aussi nous avons tout, absolument tout fait pour que cette guerre arrive.
Ayant signé la garantie des accords de sortie de crise de Maïdan, nous avons reconnu moins d’une semaine après, le nouveau régime issu d’un putsch perpétré peu après notre signature par les milices armées de Svoboda et Pravdi Sektor.
Nous n’avons émis aucune remontrance officielle lors du massacre d’Odessa, pas plus que lors de la Lustration, pas plus que lors de la promulgation des premières lois anti-russophones.
Nous sommes restés silencieux quand Kiev a envoyé son armée contre les civils de l’Est qui exigeaient une nouvelle constituante garantissant leurs droits et leur sécurité (10 000) morts et des exactions sans nombre. Alors qu’au même moment nous clouions Assad au piloris pour la même raison, sauf que lui n’avait pas affaire à des civils.
Puis nous avons garanti, signé les accords de Minsk et nous n’avons RIEN fait pour les faire appliquer par Kiev. RIEN!
Pire nous avons accusé les Russes de ne rien faire alors qu’ils n’y sont même pas mentionnés.
Puis nous n’avons absolument rien dit quand Kiev s’est mis à renommer stades et autres aux noms des pires criminels nazis collaborationistes.
Rien dit face aux défilés et retraites au flambeau arborant les insignes des SS de Galicie ( des lambeaux ont participé au martyr du Vercors)et jurant d’exterminer les « moscals » jusqu’au dernier.
Puis quel dédain, qu’elle morgue, quel mépris, quelle arrogante ironie quand les Russes ont présenté par écrit leurs exigences de sécurité.
Tout, nous avons tout fait. Et vu la farandole de dizaines de millions de débiles lobotomisés qui bavent de haine dans notre pays, la faute est collective.
Et tout le monde paiera l’addition.
Franchement bravo pour votre courage M. de Castelnau.
Rien à ajouter ni retrancher.
Je suppose que les Français de mai-juin 1812 devaient être dans le même grotesque et répugnant état d’esprit que ceux d’aujourd’hui.
On dirait qu’une bonne partie de nos compatriotes, et hélas pas que bourgeois, comme sentant soudain le pont de leur Titanic s’incliner dangereusement, aient décider de se saouler à mort dans une bacchanale et qu’ils se défoulent en défiant les iceberg et l’océan plutôt qu’en cherchant une manière rationnelle d’évaluer la situation et de sauver ce qui peut encore l’être.
Je n’ose imaginer ce qu’a du subir , en 1812, le pauvre Caulaincourt qui ne partageait pas l’ivresse générale et bien que fidèle parmis les fidèles, savait que la France avait quasiment tous les torts en l’affaire.
La grande différence entre alors et aujourd’hui, c’est qu’alors, le bourgeois bedonnant à la jambe martiale n’allait pas faire la guerre, pas plus que ses fils pour qui il rachetait un tirage au sort défavorable. La guerre se payait au sang du gueux
Aujourd’hui, même et surtout les beaux quartiers sont en première ligne .
Je suis désespéré du niveau de crétinerie totale dans laquelle on baigne. Qu’encore les crétins habituels que vous citez soient de la fête, on y est habitué.
Mais franchement, virer un chef d’orchestre, une chanteuse car Russes. Annuler les noms de Tchaïkovski, Dostoïevski ou encore Gagarine…
Et aujourd’hui CGT et Sud main dans la main avec la CFDT et le Sgen , l’union syndicale pour débaptiser le collège… Soljenitsyne… Soljenitsyne…pour , je cite » condamner la folie meurtrière de Poutine »
Qu’ils soient fous OK mais comment peut-on être si con?
Les mêmes pourtant n’avaient(heureusement) pas milité en 2003 pour débaptiser les colléges Hemingway, Gershwin ou Steinbeck. Et pourtant, le nombre de morts civils au bout de trois semaines d’opérations était
de 500 000 pour 2000 déclarés par l’ONU.
» ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme… c’est le crime contre l’homme blanc. »
rien à voir evidemment avec le bombardement de tribus nomades en Irak en 1922 avec des gaz de combat par les avions de ce « bon » W.Churchill ce qui lui avait valu d’être interpellé aux Communes.
La propagande de L’UE me fait penser à la radio allemande en 1945: notre armée remporte de grandes batailles….plus loin : les troupes russes ont encore avancé vers Berlin !
Macron a suspendu les personnels de santé qui ne se sont pas fait vacciner.
Personnellement, j’en vois chaque samedi dans les rassemblements sur ma commune contre la gestion de la crise sanitaire.
Sur « Boulevard Voltaire », on voit une infirmière suspendue s’dresser à Macron :
https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-et-linfirmiere-suspendue-aucune-pitie/
Publiez le verbatim du discours de Poutine dans le grand stade de Moscou.
C’est là qu’on va se marrer un peu.
Il se perd dans ses hallucinations et espère que les russes vont les gober.
Permettez moi de ne pas nécessairement partager pas votre indulgence, voire votre admiration, pour la bande de criminels de guerre néo-staliniens responsables de la dévastation de l’ Ukraine.
Mais bon, à chacun son modèle…
Le modèle « guerre en Irak » est nettement plus propre et défendable. Mais c’est plus facile d’être contre Poutine que Biden. La lâcheté démocratique et progressiste n’a décidément pas de limite.
Puisque nous avons encore la possibilité d’échanger des arguments à partir des faits, des écrits et des analyses, et puisque l’article informatif qui nous est proposé depuis hier sur ce blog nous incite à découvrir les termes de la déclaration conjointe signée par la Fédération de Russie et la République populaire de Chine, il apparaît particulièrement utile, en vue d’approfondir la réflexion sur les enjeux de la guerre particulièrement cruelle qui sévit sur notre continent, de citer trois paragraphes de l’exposé des intentions par lequel s’ouvre cette déclaration.
« Certains acteurs, qui ne représentent qu’une minorité à l’échelle internationale, continuent de préconiser des approches unilatérales pour traiter les questions internationales et de recourir à la force ; ils s’immiscent dans les affaires intérieures d’autres États, portant atteinte à leurs droits et intérêts légitimes, et incitent aux contradictions, aux différences et à la confrontation, entravant ainsi le développement et le progrès de l’humanité, contre l’opposition de la communauté internationale. »
« Les parties (Chine populaire et Russie) estiment que la démocratie est un moyen de faire participer les citoyens au gouvernement de leur pays en vue d’améliorer le bien-être de la population et de mettre en œuvre le principe du gouvernement populaire. La démocratie s’exerce dans toutes les sphères de la vie publique dans le cadre d’un processus à l’échelle nationale et reflète les intérêts de l’ensemble du peuple, sa volonté, garantit ses droits, répond à ses besoins et protège ses intérêts. Il n’existe pas de modèle unique pour guider les pays dans l’instauration de la démocratie. Une nation peut choisir les formes et les méthodes de mise en œuvre de la démocratie qui conviennent le mieux à son état particulier, sur la base de son système social et politique, de son contexte historique, de ses traditions et de ses caractéristiques culturelles uniques. C’est uniquement au peuple du pays de décider si son État est démocratique. » (…)
« Les parties constatent que les principes démocratiques sont mis en œuvre au niveau mondial, ainsi que dans l’administration de l’État. Les tentatives de certains États d’imposer leurs propres « normes démocratiques » à d’autres pays, de monopoliser le droit d’évaluer le niveau de conformité aux critères démocratiques, de tracer des lignes de démarcation fondées sur des motifs idéologiques, notamment en établissant des blocs exclusifs et des alliances de complaisance, s’avèrent n’être rien d’autre qu’un déni de démocratie et vont à l’encontre de l’esprit et des véritables valeurs de la démocratie. De telles tentatives d’hégémonie constituent de graves menaces pour la paix et la stabilité mondiales et régionales et compromettent la stabilité de l’ordre mondial. » (…)
A la lecture de cette déclaration d’intention, où le principe démocratique est reconnu comme « un moyen de faire participer les citoyens au gouvernement de leur pays en vue d’améliorer le bien-être de la population et de mettre en oeuvre le principe du gouvernement populaire », comment ne pas se poser cette question, parmi beaucoup d’autres : Quelle place est-elle réservée, dans le système démocratique que les déclarants appellent de leurs voeux, au « dissensus », au droit à la critique, y compris à celle de l’autorité, au droit des publics présumés minoritaires face aux pouvoirs qui invoquent, alors que le pluralisme dans l’expression de la pensée est neutralisé, l’autorité démocratique de la majorité ?
PS – Il appartiendrait avant tout aux puissances signataires de la déclaration citée dans cet article d’éclairer les opinions publiques sur leur conception du sort réservé aux publics minoritaires, qu’ils soient caractérisés par leur inspiration politique, leur culture, leur condition sociale, leurs orientations personnelles. Mais chacun peut avoir à l’esprit les termes de l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution. » Et poser une question corollaire : les puissances signataires de la déclaration sont-elles décidées à faire la preuve que la garantie des droits est et sera assurée, et la séparation des pouvoirs déterminée, auprès de tous les sujets dont elles ont et auront la charge ?
Alors on se mord la queue ? Le véritable problème c’est la démocratie. La vérité ne peut pas sortir d’un système basé sur un principe quantitatif mais forcément sur un système qualitatif.
Les principes de liberté, d’égalité et de fraternité entre individus nés ou intégrés au sein d’une collectivité politiques ont été affirmés pour permettre à chacun de réaliser, avec la possibilité de s’affranchir s’ils le souhaite des déterminismes de sa naissance, de sa condition sociale, les plus claires de ses facultés. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen reconnaît les mérites sociaux, qui tiennent à l’utilité commune, ainsi que l’expose l’article premier de cette déclaration. Quelle plus juste appréciation pourrait-on trouver au mérite d’un homme ou d’une femme, et donc à la reconnaissance expresse ou muette qui lui serait due, s’il ou elle fait la preuve de tels mérites, par la collectivité ?
Que de blablas pour si peu de résultat ! Que de poncifs ! Ah le beau petit soldat démocrate qui a bien appris sa leçon. C’est bien là le problème avec les esprits modernes et utopiques, c’est qu’ils sont dans l’illusion en permanence. Mais cette illusion égalitaire est dangereuse et néfaste car elle embarque sa sous-humanité (horizon intellectuel : «Bouffer, niquer, consommer ») vers de plus en plus d’insatisfactions puisque les pseudos principes sur lesquels elle repose sont diamétralement opposés à la réalité de la Nature : La liberté n’existe pas, tout n’est que conséquence. L’égalité est un concept abstrait, rien dans l’univers n’est égal. Chaque personne doit être à sa place en fonction de sa Nature pour y jouer le rôle qui y est prévu (Cf. montre mécanique : le plus petit rouage a son importance mais il doit être à la place qu’on lui a attribué. Imaginons une montre « démocrate » : tous les rouages ont la même taille et sont à la même place ! Il faudrait souvent remettre les pendules à l’heure). La fraternité n’a de sens que spirituellement. Ce ramassis de mensonges est à combattre et à détruire pour revenir à la société Traditionnelle qui repose sur Dieu, la hiérarchie et l’ordre, les devoirs et en dernier lieu les droits.
Macron à stabilisé le marcher financier international avec classe
En plus en France ce n’est pas Malte et La Grèce vu la lettre de France vu de polo
S’est la pente douce de la dette (Malte et la Grece )
Je ne comprend pas cette influence au coeur de l Ȏtat genre mac in se sex and sun
Et là il y à un gros problème d’ingérence
Dans l’inversion on n’est plus chez nous et en plus je ne suis pas Français mais belge qui vie en France
Certes s’est un honneurs
Macron s’est une mule, ceci dit il à fait passer la pilule
Car vu l’endettement de la France sur les marchers
Nous avons reçu la pente douce
Soit s’était Mallte ou la Grèce
Il stabilise le marcher
De lvmh
De selon de mon avis
Macron est le plus capable d’être crédible sur le marcher international
De selon de mon mon avis , il faut réélire Rothschild
La russie à honoré sa dette avec JPMorgan c’était facile
Les gens s’est une vrai mafia mondial et encore s’est complètement vérolé
Perso j’amerai aider ce n’est rigollot en revenir au onde » les ondes courtes » franchement pour communiquer , vu le portable et les drones satellitaire
Genre je vous salue , mère pleine de grâce…Les uh
en faite s’est s’est juste 2 fils qui fait office d’antenne
Ceci dit les Uhrainien dans sont ensemble s’est bien servi avec le nazisme
et j’invite la Pologne à se la jouer petit
Ceci dit il faut éliminer l’Ukraine
l’Ukraine s’est un nids de poules et en plus suicidaire
Étonnant que les polonais ne les temporise pas
Les marcher absorbe ce délire vu que don jones remonte
Aimé Césaire disant à propos de la Shoah : « au fond, ce que le bourgeois ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme… c’est le crime contre l’homme blanc. »
Finalement, je me demande si j’ai bien fait de tant admirer Césaire, dans ma jeunesse… Plus le temps passe, plus je me rends compte qu’il en a dit des c….ies, et pas des petites. Celle-ci est particulièrement stupide et odieuse : du même niveau que, récemment, Whoopie Goldberg ! Qui l’aurait cru ?
Le cac 40 retrouve presque sont cours d’il y à 1 moins
Sauf que la vie à augmenter depuis
Tout ça pour ça
Oui notre Dieu ne perd jamais l’essentiel de vue. Ses suppôts non plus. Merci à eux, l’illusion continue.
Personnellement, je n’avais pas perçu ça comme ça. Mais à la réflexion, c’est plutôt vrai. Rien à voir avec la tirade débile de Goldberg. Réfléchissez. Ceci a été fait aux Indiens, aux noirs, aux asiatiques et ça n’a jamais fait cette réaction. Surtout chez les contemporains de ces génocides et massacres
Regardez, entre 1995 et 2005, il s’est massacre 10000000 de Congolais…
Est ce que vous le saviez?
En 1942, les Anglais ont organisé sciemment une famine au Bengale qui a fait 2000000 de morts, vous le saviez?
En j’en passe.
.
Sa légende est basée sur une forme de racisme. Mais lui est autorisé voire encouragé par la loi. L’égalité quoi …
Je conseille à tous ceux qui s’intéressent à l’Ukraine de regarder le film d’Igor Lopatonok et Oliver Stone, Ukraine on fire. C’est pas un film sur la guerre d’aujourd’hui puisqu’il date de 2017, mais il parle de la révolution fasciste de Maïdan, et montre clairement comment les Américains et les ONG qu’ils contrôlent ont travaillé au coup d’Etat
Les Biden roulent de facto pour la Chine. Cette guerre est un écran de fumée pour imposer un Reset plus féroce. https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/03/20/biden-roule-pour-la-chine-avec-son-clan-et-les-elites-best-seller-americain-de-schweizer-journaliste-pas-vraiment-pro-trump-puisque-nyt-cette-verite-de-polichinelle-tape-sur-le-monde-multipolaire/
Au chapitre « occidentalisme »:
Le président chinois s’appelle Xi Jinping.
Maskirovka s’écrit sans « s »
Au chapitre « ne pas prendre ses désirs pour des réalités »
La résolution de l’AG de l’ONU exigeant le retrait des troupes russes a été adoptée par 141 voix pour, 5 contre, 35 abstentions +11 pays qui n’ont pas participé au vote. Par conséquent, dire que les « abstentions ont été quasiment majoritaires, en nombre de pays » est exact à condition d’être très généreux sur le « quasiment ».
Selon l’article cité, « Riyad envisage de commencer à fixer le prix et à négocier ses ventes de pétrole en yuans chinois ». Si les mots ont un sens, on peut donc pas écrire que « l’Arabie Saoudite accepte désormais de se faire payer son pétrole en yuan ».
Digne d’un stalinien même pas défroqué, logorrhée délirante, pas de commentaire, attendons la fin de la partie !
Il vaut mieux être Obamania. C’est plus couleur tendance et on prend moins de risque. Pas facile de garder un troupeau de plusieurs milliards de têtes nœuds. On attend vivement que les cowboys du ranch d’Orwell conduisent les paisibles bestiaux à leur vert pâturage. Broutez en paix braves bêtes.
Un tweet de Régis de Castelnau fait allusion à un article de « la Croix » concernant les missiles hypersoniques russes.
Selon cet article, ces missiles vont à une vitesse supérieure à 5 fois la vitesse de la lumière.
Je rappelle que la vitesse du son est de 340 m/s soit plus de 1200 km/h. Ceci, bien sûr au niveau de la mer et à une température d’environ 15°.
En revanche, on considère que la vitesse de la lumière est de 300 000 km/s soit près d’1 million de fois plus que celle du son.
On dit qu’il est impossible de dépasser cette vitesse.
De plus,selon la théorie de la relativité, le temps qui passe n’est pas le même selon que l’on ne bouge pas (ou qu’on bouge à des vitesses habituelles) ou qu’on bouge à une vitesse proche de la lumière.
On dit que, si on pouvait se déplacer à une vitesse très proche de ces 300 000 km/s, 1 an pour nous pourrait correspondre à 100 ans pour ceux qui ne bougent pas ou qui sont en voiture ou en avion !!!
Un missile volant à 5 fois la vitesse de la lumière pourrait frapper sa cible avant d’être parti. Effrayant!
Pas ce genre de risque avec les missiles français : par souci d’économie et écologisme oblige, ils reviennent toujours vers leur propriétaire sans avoir touché leur cible.
Merci pour cette analyse lumineuse !
Malheureusement je ne vois pas l’Ukraine s’effondrer, ou négocier quoique ce soit avec les russes, il y a sufisament de fous dans ce pays et en cela fortement encouragé par les « occidentaux » pour continuer la lutte et croire qu’ils vont chasser les russes. Cela va obliger ces derniers a rester indéfiniment dans ce pays, et probablement conduire à l’affaiblissement de la Russie, tel que voulu par Washington, avec la perspective d’un conflit permanent, risque de dérapage en conflit mondial, qui ne gênera pas les USA, car encore une fois épargnant leur territoire. L’europe à tout à perdre dans cette perspective, mais aucun politique de cette régions ne semble en mesure d’arrêter cette folie, sauf peut-être, en avançant caché les allemands, qui se poseront en sauveur, et en ultra dominant de l’europ avec toutes les conséquences déjà connues par le passé
Sans aller jusqu’à vos conclusions tragiques, il faut s’attendre à ce que toutes oppositions au nouveau monde qui se met en place échouent. Poutine en sera hélas un exemple à méditer pour tous les autres qui auraient des velléités d’en faire « Otan ». Le Démiurge gagnera toutes les batailles mais en réalité, il a déjà perdu la guerre.
La tribune publiée le 18 mars 2022 sur le blog vududroit mérite, comme c’est le cas des précédentes et de la suivante, d’être lue à temps et à contre-temps, en l’occurrence en léger différé. Le tableau qui y est dressé des conséquences immédiates de l’invasion militaire russe de l’Ukraine, par une solidarisation des institutions et organisations occidentales avec la cause de l’intégrité de l’Ukraine d’une part, et la réaction attentiste des pays représentants le reste du monde à s’associer aux mesures de solidarité en faveur de l’Ukraine, esquisse une nouvelle division du monde, qui opposerait l’ « occidentalisme » et ce qui ressemblerait à un pôle alternatif, caractérisé par un scepticisme à l’égard du système politique (et économique) occidental. Tout en se défiant des analyses binaires, tout en reconnaissant évidemment que les nations « non occidentales » possèdent des intérêts légitimes, qui sont a priori ceux de veiller au bien-être et au développement de leurs populations et de leurs cultures, il est important de relever que ni la Russie ni la Chine ne représentent aujourd’hui d’alternatives politiques ou sociales au « modèle occidental » qui, s’il est à l’origine du développement capitaliste, est aussi caractérisé par la pérennité (toujours à défendre) de la garantie des droits. En tout état de cause, le capitalisme gouverne d’une main de fer dans le camp « adverse » à celui de l’ « Occident », et la mondialisation est bel et bien devenue le champ « commun » des volontés de puissance, politique au moins autant qu’économique.
Aussi, à l’urgence morale et opérationnelle la plus criante qui est celle de faire cesser l’hécatombe et les ravages en Ukraine, apparaît s’ajouter celle de s’enquérir de l’avenir de la garantie des droits en Occident certes, mais aussi en Russie et en Chine (préoccupation qui a certes peu de chances d’être suivie d’effets par l’usage des seules invectives, même si exprimer de manière véhémente des alarmes n’a rien de vain en soi) et dans les pays tiers auxquels les opérateurs desdits pays s’intéressent de près.
Toute idéalisation mise à part, la guerre en Ukraine et l’irrédentisme actif dont elle semble l’un des actes posent encore la question du devenir des sociétés civiles pluralistes et autonomes, tant à l’égard des pouvoirs « publics » que des phénomènes d’appropriation « privées » des différentes dimensions de la vie sociale et humaine : le savoir et la conscience, les services, les domaines.
Ni l’occident, ni ceux qui esquissent une posture d’antagonistes ne semblent indiquer aux pays tiers de perspectives vers ces garanties d’une existence démocratique, auxquels les idéaux affirmés par la culture européenne avaient pourtant sensibilisé l’esprit civique.
Merci pour cet article, fort utile.
J’ajouterais qu’il est difficile de développer des raisonnements sans tomber dans l’émotionnel ou dans une vision du monde façon « disneyland », avec les bons et les méchants d’un côté.
autre réalité https://www.athena-vostok.com/ukraine-une-erreur-tactique-et-strategique-1
Quand je relis vos commentaires du mois de mars, qu’est-ce que je me marre !