Affaire Quatennens : l’hypocrisie des professeurs de morale



Le pauvre Adrien Quatennens s’est retrouvé brutalement dans l’œil du cyclone, victime de la folie sociétale dont son organisation est devenue le principal porteur politique. La séquence à laquelle nous assistons depuis quelques jours est proprement extraordinaire en ce qu’elle révèle de médiocrité et bassesse dans la gestion des contradictions que recèle cette volonté de donner des cours de morale à la terre entière.

Concernant les faits, à partir de ce que l’on peut savoir, nous sommes en présence d’un divorce passionnel et difficile. C’est bien évidemment un problème de vie privée, mais dont certaines des péripéties, si la violence s’en mêle, fût-elle légère, perd ce caractère. La justice pénale pouvant alors y intervenir.

L’épouse du député, confrontée semble-t-il à quelques débordements, s’est rendue au commissariat pour y déposer une main courante. La seule portée juridique de cet acte est celle d’un témoignage ayant date certaine, celle du dépôt devant les autorités de police. Concernant celles-ci, elles doivent se contenter d’enregistrer, sauf bien sûr si les faits portés à leur connaissance peuvent recevoir une qualification pénale, obligation leur étant faite alors d’en aviser le procureur.

Il paraît que Madame Quatennens ne souhaitait pas que sa démarche et son contenu soient rendus publics. Fort bien, mais il faudrait quand même réfléchir un peu et penser aux conséquences de ses actes. Il y a d’abord les campagnes politiques furieuses des dirigeants de LFI contre les policiers, passant leur temps à les traiter d’assassins. Alors, comment être surpris des fuites relatives à cette main courante ? Dans le parti, on raffole pourtant des fuites dans les enquêtes et les instructions dès lors qu’elles concernent les adversaires politiques. Surtout si elles permettent de participer, voire d’organiser les lynchages médiatiques comme celui instrumenté contre Damien Abad. Ce dernier n’était pas davantage visé par une procédure judiciaire, mais il fut poussé à la démission de son poste de ministre, et accueilli par des huées à l’Assemblée nationale depuis les travées des amis de Jean-Luc Mélenchon. Car c’est une habitude avec les demandes répétées des procureurs de carton amateurs de lynchages, réclamant en tous lieux la démission des cibles choisies. Comme dans la vraie vie, ces lynchages lorsqu’ils sont médiatiques, ne cessent qu’avec la mort, mais sociale cette fois-ci.

Ensuite, après que la presse se fut fait l’écho de cette affaire et compte tenu de son caractère extrêmement gênant pour LFI, on imagine qu’en concertation avec les autres dirigeants, Adrien Quatennens a tenté de colmater. Il l’a fait en produisant une déclaration cosignée par son épouse, renvoyant à un divorce conflictuel et dans laquelle aucune violence entre les époux n’était évoquée. Les deux signataires réclamant le respect de leur vie privée.

L’incendie commençant à se répandre, cette première ligne de défense fut rapidement enfoncée et il fallut trouver autre chose. Ce fut une nouvelle déclaration, sous la signature du seul Quatennens détaillant les aspects physiques des affrontements entre les époux et la reconnaissance « d’une gifle » assénée un an auparavant à Céline Quatennens. Texte très gênant étalant sans pudeur la vie privée du couple en totale contradiction avec le texte conjoint précédent réclamant son respect. Accompagnée de l’information de son retrait de ses responsabilités au sein du parti.

Le tout fut immédiatement suivi d’une rafale de tweets des dirigeants de LFI louant le « courage » admirable de l’aveu du député, lui permettant ainsi l’absolution voire l’accès à la sainteté. Jean-Luc Mélenchon se signalant par sa désinvolture cynique. Mais tous évidemment saluant comme un acte de courage l’aveu obligé des violences conjugales justifiant le refus de la démission par Quatennens de son mandat de député, soyons sérieux. Est-il nécessaire de décrire l’horrible gêne au spectacle des parlementaires LFI en conférence de presse et pataugeant dans le marécage de leur duplicité.

Une « révolution culturelle » à deux vitesses

La première observation porte sur la grossièreté de la manœuvre dont personne ne pourra croire qu’elle n’a pas été concertée au regard de la fulgurance des réactions de Mélenchon et de ses amis. La deuxième porte sur le fond même de la démarche, à base d’étalage impudique de la vie privée du couple Quatennens et d’aveux publics en mode « révolution culturelle », visant à obtenir les excuses de la foule, et à LFI de se de récupérer et de continuer à se donner en exemple. Il ne faut pas s’y laisser prendre. Et on aurait eu plus de considération pour Adrien Quatennens s’il n’y avait pas prêté la main.

Parce qu’il faut être clair, ces gens-là se retrouvent confrontés aux contradictions nées de cette ligne politique qui consiste à faire siennes toutes les revendications sociétales même parfois les plus absurdes, comme récemment avec le soutien aux imbécillités du planning familial. Là il s’agit d’une question importante sinon essentielle, celle de la violence faite aux femmes. Et dans ce domaine, les dirigeants de LFI ne sont jamais en retard d’un mensonge, d’une hypocrisie, en tout cas leur mauvaise foi y règne en maître.

C’est Mathilde Panot qui décroche le pompon avec ce tweet incroyable : « on ne respecte pas la parole des femmes. Quand elles veulent porter plainte, elles ne sont pas prises en charge. Quand Céline Quatennens refuse de médiatiser sa main courante, ça n’est pas respecté ».

D’abord, même s’il y a des progrès à faire, en matière de violences conjugales, les forces de police et de gendarmerie sont désormais extrêmement attentives. Ensuite de la part de pratiquants assidus de l’instrumentalisation des fuites, c’est assez savoureux. Enfin, il faudrait peut-être prévenir Madame la députée de l’existence de la liberté de la presse, qui prend ses responsabilités en matière de médiatisation et n’attend pas les ordres des gens de LFI.

D’ailleurs à ce propos, concernant la parole des femmes justement, les amis de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas les derniers à invoquer « l’emprise » patriarcale, qui l’empêcherait de se libérer. Mais l’on dirait bien qu’ils sont surtout attentifs à ce qu’elle ne se libère pas dès lors qu’il s’agit de l’un d’entre eux et que la vérité pourrait être gênante.

Ils ont même mis en place une « commission » spéciale à cet effet comme l’a démontré la sinistre affaire Bouhafs. On se rappelle les mensonges proférés pour justifier le retrait de la candidature législative de Taha Bouhafs, avant de reconnaître sous la pression médiatique et devant les scandales, le vrai motif : la gravité invoquée par Clémentine Autain des faits d’agressions sexuelles reprochés à celui-ci. Il ne s’est d’ailleurs rien passé depuis, l’affaire a été traitée en famille et la poussière glissée sous le tapis. Comme le disait un humoriste, au sein de la NUPES, on lave le linge sale en famille, mais cette fois-ci ce sont les hommes qui font la lessive.

On souhaite à Adrien Quatennens, garçon plutôt sympathique, l’apaisement familial qu’il mérite et le règlement rapide des problèmes qui relèvent de sa vie privée et de l’intime. On se permettra cependant une remarque. Il a été élu sur la base d’un programme dans lequel figurait le « référendum révocatoire », c’est-à-dire la possibilité de révoquer un élu en cours de mandat. Pour respecter ses engagements de campagne, il lui suffirait de démissionner, et de se représenter à la partielle ensuite organisée, en demandant à ses électeurs de trancher. Là et seulement là, on pourrait parler de courage.

Finalement, toutes ces affaires, car elles sont nombreuses, révèlent crûment la pénible tartufferie de ceux qui se sont auto-institués en professeurs de maintien, représentants exclusifs du camp du Bien.

Et ça c’est une question politique

 

Régis de Castelnau

65 Commentaires

  1. Quand les politiques n’ont qu’à laisser le bateau France dériver sous la kommandantur américaine ils exercent ce qu’il leur reste de pouvoir contre le peuple, le symbolique et finalement contre eux-mêmes : quand ces fantoches vont ils partir?? QUELLE LIBÉRATION !

  2. J’ai tout lu. Il en faudrait faire plus souvent, sur les claques en rupture. Les discordes familiales. Les dégueulasseries en politique. Les mains courantes et les mains glissantes. Et même les mains coupées.

  3. Si ce n’était qu’une révolution « culturelle » à 2 vitesses on pourrait s’en sortir, mais avec ces gens-là et leur multiplicité on est pas sorti de l’auberge.

  4. Le droit au respect du secret de la vie privée est une hypocrisie formelle comme tant d’autres. La porosité entre police, politique et « journalisme » n’est plus à démontrer, chacun y puisant son intérêt. Il est évident que la main courante d’un people est plus « bankable », instrumentalisable, que celle d’un anonyme. Les puissants, comme Mitterrand, ont, plus que d’autres, le pouvoir de cacher leurs petits secrets !
    Concernant cette triste affaire privée Quatennens, dont nous ne sommes pas les témoins directs, je trouve indécent, voir obscène, de s’en mêler. C’est à ce couple maladroit de le faire ou à la justice et non à la vindicte populaire. De toute façon le mal est fait, (le mâle fait comme un rat!!!) l’étiquette accolée, aussi difficile à « détâcher » que le sparadrap du capitaine Haddock !
    Plus signifiantes sont les maladresses stratégiques, suicidaires, à répétition, de ces gauches écolos qui refusent toujours de voir leurs contradictions, qui s’entêtent stupidement dans le déni de réalité, qui s’évertuent à vouloir plier le réel à leur théorie souvent boiteuse, et qui, plus cherchent à s’en dépêtrer, à s’en justifier, à s’en auto-absoudre, plus s’enfoncent dans leur mélasse contre-productive, coupant la branche sur laquelle ils se croient fermement assis, offrant à leurs adversaires les fouets pour les battre, risquant pour longtemps d’éloigner ce peuple qui s’interroge de plus en plus, devant cette confusion, sur leur capacité à diriger quoi que ce soit  !

    • Ha le camp de la raison qui fait tellement de bien au plus grand nombre et à l’environnement avec humimité et sans jamais faire la leçon.

  5. Au delá de la séquence de  » l’ aveu  » volontaire de Quatennens un peu poussé dans le dos.
    on pourrait se poser la question :  » A qui profite le crime ? »
    Pas celui du fauteur de trouble avec un récit surmédiatisé dans une dramaturgie que Racine n’ aurait pas reniée , non celui contre ses ambitions avec une auto-éviction volontaire conseillée .
    M’ est avis que le clan Corbières , Autain , Obono , Bompard et même Coquerel pourtant si prés du corps de ces dames , même s’ ils compatissent au malheur d’ Adrien , ne doivent pas être mécontents de voir la lignée directe en liste pour la succession du Papé ,en train de s’ effacer , laissant pour leur propre ligne d’ influence , une ouverture plus grande vers la succession du chef vénéré, qui les ayant suivis et soutenus par clientélisme islamo- compatible et leur dernier engouement wokiste , ne les porte pas tous dans son vieux cœur .😉😏

  6. Je crois comme vous l’écrivez que c’est en vérité une question qui relève de la vie privée. Elle n’avait en droit, pas à être divulguée et cela justifie une enquête interne pour que les fonctionnaires qui ont permis cette divulgation s’expliquent dans le cadre disciplinaire de la fonction publique sur ce manquement à leur déontologie.
    C’est maintenant exploité comme les médias et le monde politique aiment à le faire.
    Je n’ai aucune sympathie politique pour ce député qui vit un divorce si difficile, mais je crois qu’il mérite – comme tout citoyen – le respect de sa vie privée.
    Tout simplement.

    • Vous avez entièrement raison. Même si comme le dit M. de Castelaud la Fi ment en disant que la police tue, Steeve Maya Caniço, Zineb Redouane, Rémi Fresse, les divers passagers de véhicules interceptés par la police s’étant probablement suicidés et les énuclés des adeptes de l’auto-mutilation, le non respect du secret professionnel est une faute pour tout fonctionnaire. Sauf que l’administration policière n’est pas dirigée par un ministre mais son syndicat majoritaire alliance fervent soutien du RN.

      • Le syndicat alliance a appelé à voté macron (tous comme les fédérations de chasseurs), j’arrive toujours pas à comprendre comment des gens de gauche ont pu se déplacer pour mettre un bulletin lrem. Quand à l’affaire Quatennens le soucis c’est que dès que ce n’est pas une personne de la supposé « gauche » radical on trouve normal que sa fuite, par contre si c’est l’un des leurs , c’est une faute grave de l’administration public. C’est le problème avec les révolutions culturel, à un moment les initiateur finissent aussi par y passer (on parlera même pas de Coquerel surnommé DSCoquerel en reference à dsk…).

      • Ce sont des dommages collatéraux et au lieu de pleurnicher, style gauche porcherie morale, avec toute cette connivence et collaboration envers ces dealer-tueurs, retournez votre cervelle : la Police est là pour faire son métier et tant pis pour ceux qui prennent des balles alors qu’ils n’ont rien fait, seulement d’être avec les rois de la pègre au mauvais moment. Rien que pour l’exemple, cela devrait faire réfléchir tous les complices, comparses et autres amitiés déviantes physiques ou idéologiques, qu’il n’est jamais bon de flirter avec le monde de la drogue et de la Kalache. Mais, j’oubliais, Le Daech de la gauche et son troupeau de hyènes veillent au grain prêt à dévorer les restes des policiers morts pour avoir fait leur devoir. Décidément, une bonne guerre civile aurait le mérite de nettoyer tout ça.

      • Heureusement que ce syndicat penche à droite. Il faut bien un équilibre entre la fosse septique de gauche et les Karchers de droite.

  7. Nous assistons à l’auto-destruction progressive de LFI au fil des polémiques qui se succèdent. Ils se voient renvoyer leurs contradictions et leurs méthodes malsaines en pleine face. Et leurs tentatives de justification ne font qu’accélérer le processus. C’est assez impressionnant. Le juste retour de bâton. Bon courage au futur ex-couple Quatennens.

    • Mais oui Nadia rêve toujours. Au fait l’opération commandot dite perquisitions qui devait pulvériser la FI et Mélenchon (22% aux dernières présidentielles et de 17 à 70 députés malgré tous les efforts des medias neutres et objectifs) on a les résultats ?

  8. La main dans la gueule, la main au panier et la main courante : un échantillon de la décadence Occidentale.

  9. Comparaison n’est décidément pas raison et entre un divorce violent (tritement banal) et droguer des femmes pour les abuser il y comme une légère différence.

  10. « D’abord, même s’il y a des progrès à faire, en matière de violences conjugales, les forces de police et de gendarmerie sont désormais extrêmement attentives. »
    Et inefficaces alors si on recense le nombre de féminicides de l’année.

    • C’est curieux, les mêmes dégoulinants sociologues progressistes qui trouvent des excuses aux migrants qui violent, aux voleurs qui tuent et aux femmes a qui on donne un permis de tuer leur mari, restent muets quand il s’agit de comprendre les gestes d’hommes poussés dans leur derniers retranchements. Posons-nous la question de savoir pourquoi une bonne partie de l’humanité a besoin, par certain moment, d’utiliser la force pour se faire comprendre. N’y aurait-il pas dans la psychologie féminine un pousse au crime latent contre lequel beaucoup d’homme n’auraient pas les moyens psychologiques de lutter ? Ne serait-ce pas au fond cette modernité, cette égalité mensongère qui serait créatrice de ces situations intenables dans lesquelles le seul moyen de communication serait alors la force ? Cette force dont le monde moderne répugne à utiliser par qu’elle symbolise à la fois le monde ancien, la virilité et est symboliquement attaché au ciel, préférant cette douceur apparente féminine dont on sait qu’elle cache un caractère impitoyable, intransigeant et profondément attachée à la matière.

      • Une claque est un acte qui se produit et je penses que pour certain ca leur remettrait effectivement les neurones en place.
        Rassurez-vous pas que ds femmes.

      • Cela peut être considéré comme un acte d’autorité face à une posture infantile. Ce qui arrive trop souvent chez la gente féminine. Ne soyez bêtement aveuglé par votre monde, demandez-vous plutôt pourquoi il dérive ainsi et méditez le proverbe Américain : « Il y a des femmes qui transforment des enfants en hommes, puis il y a les autres, celles qui transforment les hommes en enfants ».

  11. « Quant à la dimension politique, on soulignera une fois de plus l’hypocrisie de ceux qui se sont auto-institués en professeurs de maintien du camp du Bien. »
    Et le camp de la raison on lui dit quoi ?

      • Et une femme non hélas. C’est sans doute pourquoi les toutes sociétés Traditionnelles ont toujours pris garde de ne pas les faire participer à la vie publique en générale. Rappel symbolique pour les profanes en culottes courtes (comme leurs idées d’ailleurs) : L’Homme c’est l’extérieur, la Femme c’est l’intérieur.

  12. Vous ne citez pas la source de la fuite et vous êtes prudent. Le Canard ayant rémunéré un dessinateur à la retaite par le biais de sa femme à raison de 8000 euros nets pour environ 3 millions depuis la mise en place du dispositif.
    Autre arroseur arrosé.

    • pour le crétin petit colon camus sauf pour les arabes et berbéres qui ne sont pas des civilisés tout au plus dans le meilleur des cas des évolués

  13. Dommage que M. de Castelnau ne puisse pas s’empêcher de cracher au passage sur le Planning Familial, au sujet d’affiches auxquelles il n’a rien compris – ou fait mine de n’avoir rien compris. Pour ma part, ces affiches, je les trouve très laides et maladroites, mais il n’y a pas de quoi en faire un drame.
    Quant aux réactions des « Insoumis »… Eh bien, on aurait aimé qu’ils se réveillent plus tôt, par exemple quand un type comme Christophe Ruggia, qui en avait fait moins que Quatennens, a vu sa vie dévastée par Mediapart, la Nouvelle Inquisition française.
    Un dernier point : Macron, les Insoumis l’ont voulu, avec sa justice à la botte, ses flics éborgneurs, ses médias larbins et sa kyrielle de Conseils bidons. Eh bien, maintenant, qu’ils se le gardent ! En quelques mois, deux figures de proue des Castors dézinguées. L’affaire commence très fort.
    Accessoirement, et pour répondre à un intervenant, Sophia Chikirou, entre autres, est mise en examen dans l’affaire de l’Ere du Peuple.

  14. Quand Cécilia avait déposé une main courante contre Nicolas sarkozy pour violence domestique, le parquet n’avait pas été saisi et la presse fut fort discrète. Relire les animaux malades de la peste.

    • Sarkozizi est une fine braguette, à Quatenens de faire pareil et de dénicher une Carla Bruni disponible, jeune et soumise. Et l’affaire est dans le sac. Sarko n’a plus été réélu après s’être uni avec la doucereuse Bruni C.

  15. Je suis plutôt satisfait de voir que la violence faite aux femmes est devenu un sujet majeur. Par contre, comme souvent, ce dévoilement s’accompagne d’excès de zèle et de basse récupération. On ne fait plus la différence entre un violeur incestueux et un dragueur un peu trop insistant, une gifle et un assassinat. Le moindre faux pas mineur peut être instrumentalisé par l’adversaire, et justifier une « cancellation ». En réalité, nul n’est innocent. Nous avons tous « péché » à un moment ou à un autre, mais toutes les fautes ne sont pas égales. Espérons que cette affaire fera réfléchir mes amis de LFI sur la hiérarchie des fautes et l’instrumentalisation des affaires de mœurs. Sinon, « il n’y aura bientôt plus que des femmes dans les partis de gauche », comme le disait un lecteur du Figaro.

    • Quelle naïveté confondante pour ne pas dire autre chose ! La boite de Pandore a été ouverte (et depuis longtemps Cf. la pomme) pourquoi voulez-vous qu’elle se referme ? Qui aura la légitimité de dire stop ? Sous le régime de la « Démocrasseuse », chacun se donne sa propre moralité, c’est la fuite en avant en attendant de toucher le fond. Encore une fois, la Bête fini toujours par dévorer ses propres petits. René Guénon écrivait : « Le monde moderne, c’est la révolte des castes inférieures contre les castes supérieures ».

  16. Est-ce que M. de Castelnau pourrait expliquer comment le contenu d’une main courante et le nom de son auteur peuvent « fuiter ».
    Quelles sont les lois qui régissent cet acte ? Je pense que M. de Castelnau sait parfaitement tout cela.

  17. Près de trois mois après la tenue de l’audience relative à l’interpellation controversée d’une femme enceinte en Juin 2020, gare d’Aulnay-sous-Bois, par des agents de la police ferroviaire de la SNCF, la décision est tombée.
    L’un des trois fonctionnaires mis en cause a été reconnu coupable de violences volontaires aggravées.
    Il a été condamné à 90 jours-amendes de 10 euros avec sursis.
    Diatou, l’usagère dont les cris avaient résonné jusque sur la Toile, a été condamnée à la même peine, pour rébellion et outrage.
    Elle devra verser plus de 8 500 euros à la SNCF, qui s’était constituée partie civile.
    Le Parisien, 16 septembre 2022

    • Enfin une réaction saine de la SNCF, Diatou compris à la veulerie et aux néo-collabobos Français. Tant qu’il y en aura, ce pays ressemblera à cette fosse septique dont certains, par pur plaisir pervers, se trempe dedans avec délectation. Dire, qu’en 40, il y a avait les mêmes, qui par idéologie, pensait qu’il fallait mieux être un bon Allemand plutôt qu’un mauvais Français. Une constante dans l’histoire Française.

  18. c’est ça la france et la vie d’une maniére génèrale dans l’occident donneur de leçons et droit de l’hommiste certains animaux sont plus égaux que ‘autres ça viole ça vole ça gifle ça assassine mais suivant que vous soyez riche et puissant la justice saura se montrer inexistante ou extrêmement clémente

  19. Ce texte est un sommet d’hypocrisies qui méritent étude méthodique pour ceux qui voudraient être avertis de toutes les ficelles du genre.
    Un authentique outil pédagogique en somme.
    Les commentaires de par la diversité de leurs facettes et angles d’attaque sont largement à la hauteur du mal que s’est donné l’auteur. Ce qui enrichit encore la potion.
    Heureusement, comme souvent le poison distillé nourrit, par un vieux réflexe citoyen de salubrité, malgré lui, la réflexion et la lucidité que d’aucuns chaque jour à longueur d’antenne et de connivences et résonnances avec les réseaux sociaux s’attachent à dissoudre.

    • « Ce texte est un sommet d’hypocrisies qui méritent étude méthodique pour ceux qui voudraient être avertis de toutes les ficelles du genre. »
      Vous pourriez peut-être expliquer votre point de vue, ne serait-ce que dans les grandes lignes?

      • Je pense que ceux qui ont le vrai pouvoir, le pouvoir économique exercé dans le cadre de l’idéologie libérale, en dehors maintenant de tout réel contrôle démocratique, qui plie selon leurs intérêts l’ensemble de nos sociétés à leurs désirs et besoins savamment dissimulés dans des éléments de langage omniprésents doivent bien rigoler lorsqu’ils entendent ou lisent ceux qui s’adonnent sans discernement ni recul à tous ces sujets qui se succèdent sans fin, modelés sur mesure et à façon afin de diviser et enfermer dans des impasses ceux qui feraient mieux de travailler aux fondements d’une authentique démocratie de citoyens qui n’a encore jamais exister mais à laquelle nous sommes nombreux à aspirer . C’est vrai que c’est beaucoup plus difficile et qu’il faut souvent lutter contre le courant.
        Ne me dites pas que vous ne vous êtes aperçu de rien.
        Je crois par ailleurs que RDC a eu ici la faiblesse de se laisser aller selon toute vraisemblance. Nous sommes tous faillibles.

  20. J’ai une question purement juridique : qu’en est-il exactement d’une main courante par rapport à une plainte ?
    En effet, on lit tout et n’importe quoi sur le sujet. Certains journaux prétendent que le parquet est allé piocher dans les mains courantes pour ouvrir une enquête. Le commissariat de police, lui, se félicite d’avoir fait remonter la main courante au parquet. La propre avocate de Quatennens déclare que le passage de la main courante à l’ouverture d’enquête est automatique dans les cas de violences conjugales. Les autres avocats, en majorité, semblent de l’avis de M. de Castelnau. Pourrait-on savoir ce qu’il en est exactement, en terme légal ?
    Une autre question me semble essentielle. Quand Mme Quatennens a-t-elle déposé cette main courante ? Récemment, alors que le couple déclare en être à une phase « amiable » du divorce ? Il y a un an, au moment des faits ? Dans ce cas, n’y aurait-il pas comme une instrumentalisation politique, avant une rentrée parlementaire délicate pour le pouvoir ? (Ce qui ne retire rien à ce que je dis plus haut sur les maudits Castors, ni sur la position d’arroseur-arrosé de LFI Mère la Morale.)
    D’autre par, le vrai scandale, quelle que soit la réponse à ma question juridique, c’est que cette affaire ait fuité dans la presse.
    Je sais qu’il n’est pas coutumier, ici, de répondre aux questions des intervenants, mais si quelqu’un avait au moins une info sur la date de dépôts de la main courante…

    • C’est vrai, cette « main courante » n’aurait pas du fuiter; mais cela est vraiment un scandale mineur; Mediapart et le Canard ne sortent que ce genre de fuites; quand on voit comment LFI et les journaux sus-nommés traitent les flics il est tout à fait « normal » qu’un policier mal intentionné ait donné cette information à la presse; d’une part les arroseurs se font arroser et ce n’est que justice, et d’autre part, les journaleux en question n’étaient pas obligés d’ébruiter cela; mais qui va faire un procès à ces journaleux?

  21. A tous les prétendus défenseurs des droits et de l’intégrité des femmes et des « braves policiers » qui ne font pas de mal à une mouche, qui a entendu ou écouté les témoignages de manifestantes GJ que les policiers pelotaient dans les coins isolés sous prétexte de palpation de sécurité ?

    • On y est, la projection des phantasmes de gauche par policiers interposés. Non seulement ils n’assument pas leur idéologies wokistes de fin du monde, mais en plus ils font porter le chapeau aux autres. C’est pire qu’une fin de règne, c’est une fin d’humanité. Pour le pelotage d’exécution, vices cachés et autres frivoles circonvolutions, s’adresser à EL Dictator Melanchones, son second, le roux-pédant Quatenaze et sa troupe de baltringues. C’est au dernier sous-sol avant l’enfer.

  22. Quatennens est encore plus con que je le croyais..
    Ecrire son tweet d’aveu et de repentir en écriture inclusive !

  23. Main courante apparemment déposée le 7 septembre. Si c’est vrai, le couple ment (ou se berce d’illusions) en affirmant en être à la phase « amiable » de son divorce. Ou alors, on est des rapides, chez les Quatennens.
    En revanche, une main courante, la police et la justice peuvent en faire ce qu’elles veulent, même contre la volonté de la personne qui la dépose. Mais il paraît que Céline Quatennens ne le savait pas quand elle a « exigé » que tout ça reste secret et n’ait pas de suites judiciaires…
    Case closed. Sauf « miracle », Quatennens est politiquement mort.

  24. Quatennens est un épicéa en plus s’est un loup roux de chez roux
    Il ne faut pas la sous estimé
    De selon de mon avis il à changé de femme ……………………………

  25. Correction pd- homo

    il à découvert qu’entre l’anus et la prostate , cela se joue à 10 centimètres.

  26. Dame Quatennens vient de déposer une nouvelle main courante : harcèlement par SMS. Du coup, tout son bla-bla sur « je ne voulais pas que ça ait des suites » s’écroule. Elle savait très bien ce qu’elle faisait.
    Même chose pour les fadaises du couple qui se disait « apaisé ».
    Alors qu’une instruction est ouverte, la deuxième main courante fuite dans la presse. Mais bien sûr, pas moyen de connaître la teneur de ces SMS histoire de se faire une idée. En somme, un demi viol du secret de l’instruction…

  27. Les deux mains courantes transformées en plaintes. Tout s’arrange entre les Quatennens…

  28. La justice a condamné. Tout ce qui s’ajoute est une contestation des décisions de justice comme si désormais elle devait se rendre en dehors des tribunaux. Le tour que prend cette affaire confirme la tendance à vouloir rendre la justice soi-même, individu ou groupe.
    Didier Martz

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