Crise politique : Fabius et Juppé pour sortir de la nasse ?

Emmanuel Macron est arrivé à l’Élysée grâce à une opération politique voulue et organisée par la haute fonction publique d’État, soucieuse de porter l’un des siens au sommet dudit État. Elle fut également soutenue et financée par les grands intérêts. Sa réussite a bénéficié d’un concours de circonstances et de l’appui décisif de la magistrature – souvenons-nous de l’opération de disqualification judiciaire de François Fillon, favori de l’élection présidentielle 2017. Un concours de circonstances qu’il n’est pas excessif d’assimiler à une forme de coup d’État, qui a bénéficié de l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques, inertes devant cette manipulation. Qui avait pourtant retiré au scrutin son caractère de sincérité et de légitimité. Le problème, c’est qu’il a installé à l’Élysée un parfait inconnu au parcours intellectuel, social et politique d’un vide abyssal. 

Emmanuel Macron infirme politique

Le CV du président de la République ne fait apparaître ni études universitaires brillantes, ni parcours professionnel digne de ce nom, ni la moindre responsabilité politique. Et c’est bien ce dernier point qui aboutit à ce que l’actuel locataire de l’Élysée apparaisse comme inadapté, dès lors qu’il s’agit de gérer des moments difficiles. Desservi par un narcissisme pathologique, il pense que le brio et le charme qu’il s’attribue seront suffisants pour franchir les obstacles. Sans mesurer que ses atouts essentiels sont le soutien de l’oligarchie, celui d’un bloc élitaire minoritaire, et le caractère hétérogène d’une opposition politique pourtant largement majoritaire.

Manifestement, Emmanuel Macron n’a pas retenu la leçon de Richelieu, celle qui dit que « la politique est le moyen de rendre possible ce qui est nécessaire ». Son caractère et son absence d’expérience le rendent incapable jusqu’à l’infirmité d’intégrer et de traiter la conflictualité constitutive du politique. Ce qui l’a amené à commettre toutes les erreurs possibles dans la conduite de son projet de réforme des retraites. Jusqu’à l’invraisemblable bras d’honneur du recours par Élisabeth Borne à l’article 49-3 après qu’elle et ses ministres aient affirmé la veille encore qu’il n’en était pas question… 

Le mouvement social a passé un cap, et l’acharnement de Macron à jouer le pourrissement débouche sur une crise politique que ses commanditaires risquent de trouver inopportune. La presse occidentale ne se gêne pas pour traiter le président français d’autocrate et accuse son système d’être antidémocratique. 

Et beaucoup se demandent comment sortir de l’impasse dans laquelle le président a enfermé le pays. Alors, on va peut-être demander au Conseil constitutionnel de s’y coller. Voyons comment.

Les groupes d’oppositions au Parlement l’ont saisi de plusieurs recours contre la loi adoptée grâce au 49-3. Pour rappel, dans le système français, toute loi votée par le Parlement et faisant l’objet d’un recours parlementaire ne peut être promulguée par le Président de la République qu’après la « validation » par le Conseil constitutionnel. 

Fabius et Juppé pour sortir de la nasse

Normalement, le contrôle de constitutionnalité devrait être limité à l’examen de la conformité de la loi, confrontée au texte-même de la Constitution. Une évolution jurisprudentielle trentenaire a vu une considérable augmentation du champ d’intervention du Conseil et de ses possibilités d’interprétation, récupérant ainsi dans les faits une partie importante du pouvoir législatif. Ce qui donne à ses décisions un caractère éminemment politique. Rappelons qu’il est présidé par Laurent Fabius et qu’Alain Juppé y siège. Deux poids lourds d’expérience de la politique, qui ne veulent probablement aucun mal à Emmanuel Macron mais ne seraient pas fâchés de contribuer à une sortie de crise, par exemple en annulant la loi. Et en renvoyant ce faisant l’exécutif à remettre son ouvrage sur le métier. Répétons qu’il s’agirait d’une décision politique mais qu’elle nécessite de préserver les formes et d’avancer des motifs juridiques. Il semble bien qu’il n’en manque pas.

L’utilisation de l’article 49-3 ne pose pas de problème de principe et c’est une possibilité offerte au gouvernement par la Constitution de la Ve République. Et ce n’est pas la bombe atomique antidémocratique que l’on nous présente sans arrêt. Elle est avant tout le moyen d’obliger les parlementaires à prendre leurs responsabilités.

« Vous ne voulez pas voter le projet de loi que le gouvernement vous propose. Fort bien, mais vous êtes les élus de la Nation et donc responsables devant le peuple. Par conséquent, vous devez manifester votre défiance vis-à-vis de cet exécutif qui vous a proposé un texte dont vous ne voulez pas. Et voter une motion de censure pour le renverser. Et si vous n’avez pas ce courage, le texte est adopté. » On sait ce qu’il en a été du courage d’Éric Ciotti, pour ne citer que lui.

En revanche, le véhicule législatif choisi était bien une manipulation. Le gouvernement a utilisé l’article 47-1 de la Constitution, qui permet aux lois budgétaires de bénéficier du fait de leur urgence d’un calendrier contraint et d’un examen accéléré. Élisabeth Borne a ainsi prétendu que son projet de loi de réforme des retraites était une loi rectificative de financement de la Sécurité sociale ! Une collection de mesures prévues dans le texte n’avait aucun rapport avec une telle loi et devenait de ce fait autant de ce que l’on appelle des « cavaliers législatifs » que la Constitution interdit. Leur annulation par petits bouts priverait la loi de de sa cohérence. La meilleure solution serait de considérer le choix de l’article 47-1 comme inconstitutionnel, et de prononcer une annulation globale.

Il y a ensuite la violation d’un principe déjà consacré par des décisions antérieures du Conseil, celui de la nécessaire « sincérité du débat parlementaire ».

Il y a eu par ailleurs un certain nombre de manipulations, comme par exemple l’activation de l’article 38 du règlement du Sénat, ayant pour effet de limiter les prises de parole, ou encore l’utilisation à deux reprises de l’article 44 al.2 de la Constitution par le gouvernement pour faire tomber les sous-amendements non examinés par la commission des affaires sociales. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a enfin eu recours à l’article 44-3 de la Constitution, qui prévoit « un vote bloqué » permettant à une assemblée de se prononcer par un seul vote sur tout ou partie d’un texte en discussion, en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement.

Pris séparément, tous ses moyens ne pourraient entraîner une censure globale du texte. Mais avec l’usage de l’article 47-1, il s’est produit un effet d’accumulation, caractérisant ce que les juristes appellent un « détournement de procédure ».  D’autant qu’il existe des précédents dans la jurisprudence constitutionnelle, comme par exemple l’annulation totale de la loi de finances parce que le gouvernement avait fait examiner à l’Assemblée nationale la deuxième partie du texte sur les dépenses avant la première sur les recettes ! Autre exemple de réaffirmation du principe de « sincérité du débat » : l’annulation totale en 2012 de la loi Duflot, motivée par le fait que le texte examiné au Sénat était celui du gouvernement et non celui amendé par la commission des affaires économiques.

Répétons-le, les décisions du Conseil constitutionnel ont d’abord et avant tout un caractère politique. Alors, si Laurent Fabius et Alain Juppé veulent contraindre Emmanuel Macron à abandonner sa stratégie de fuite en avant, ils ont toutes les motivations juridiques qui pourraient le permettre. Cela constituerait une défaite politique pour le Président, et l’on voit mal comment Élisabeth Borne pourrait alors conserver son poste.

Est-ce qu’un tel scénario désamorcerait la crise politique et ramener le calme ?  Ce n’est même pas sûr, tant le rejet de la personne même d’Emmanuel Macron plonge la majorité du peuple français dans la rage.

Le problème, c’est bien lui.

Régis de Castelnau

41 Commentaires

  1. Réflexion très intéressante, qui amène le citoyen à réfléchir à son action politique.
    Mais, les élus, les responsables politiques sont-ils vraiment au service du pays ?
    C’est une question légitime que chacune et chacun se pose en ces circonstances.

  2. Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu. Ou alors si jamais, par un miracle, les soutiens du neolibéralisme qui les nourrit grassement sur le dos des peuples venaient à retourner, et on se demande d’ailleurs mus par quelle réflexion, à désavouer leur poulain ou celui à qui ils doivent pour certains leur nomination, je me les coupe. Les cheveux bien entendu.

  3. Bonjour, vous ne soulevez pas le problème suivant :
    même si Emmanuel Macron est devenu Président grâce à la haute fonction publique, Juppé et Fabius détestent celui-ci et qu’il feront tout pour pourrir sa fin de mandature et non pas pour le sortir « par le haut » ou lui rendre service.

  4. C’est vraiment un bonheur de vous lire. Sur le fonds comme sur la forme.
    Ceci dit, si les patrons de Macron trouvent qu’il est usé, je vois bien le schéma suivant:
    – censure du CS
    – dissolution de l’Assemblée
    – Législatives perdues à nouveau
    – démission.
    – Présidentielles
    – E. Philippe élu
    – majorité législative
    – mains Libres.

    • Ed. Philippe Elu ? Vous nous souhaitez l’apocalypse ? La fin du monde ? La suffisance alliée à l’incompétence (cf, sa calamiteuse gestion de la pandémie) à ce point c’est du masochisme.

      • Rien àvoir avec ce que je souhaite.
        C’est logique.
        Regardez la descente infernale
        DE Gaulle-Giscard-Mitterand-Chirac-Sarkozy-Hollande-Macron.
        Un degré de plus dans l’affreux a chaque fois.
        Alors refléchissez, le prochain, à la fois candidat crédible et pire que Macron.
        J’vous’l’donne Émile.

    • Julien Aubert, ce demi-opposant à Macron. Favorable à la « réforme » des retraites.

  5. Franchement, ne pensez-vous pas que c’est plié d’avance et que le Conseil Constitutionnel, hypocritement, mettra fin le 14 avril prochain à la mascarade vécue depuis des semaines ?
    Ne pensez-vous pas que, volens nolens, le pays avalera une réforme non souhaitée de plus ?

  6. En se souvenant du rôle de Fabius et consorts lors de la plandémie (le fils Fabius lié à McKinsey dans les tactiques criminelles que l’on sait) où il aurait été déjà opportun de « réagir », on peut douter que ces complices du grand jeu « osent » contrer le dangereux freluquet, leurs casseroles leur sonneront aux fesses. Ils se sont déjà couchés, ils ne peuvent pas changer d’attitude sous peine de devoir aussi faire partie de l’eau du bain. Le problème ne peut pas être résolu par le droit ou la politique, la solution devrait venir de la rue.

  7. Jolie photo…. à gauche Fabius… le sang contaminé. .. à droite Juppé, tripatouillage a la mairie de Paris et condamné à une inéligibilité de lusieurs années. .. Tout un symbole de notre classe politique…

  8. Juridiquement possible, mais politiquement irréaliste. Fabius et Juppé sont deux purs (?) produits du mondialisme qui a promu Macron, ils ne vont pas tirer contre leur propre camp.

  9. Et les 7 autres ils ne comptent pas ? On verra le résultat bientôt.
    Le problème c’est macron. (et on en a pour 4 ans !)
    Macron c’est hollande le ridicule en moins. Le résultat est le même : 15 ans de perdus pour la France.
    2 clowns, hollande l’auguste, macron le clown blanc aux manettes et dans 4 ans on fera le bilan de ce qui va mieux en 2027 qu’en 2012 ! Les Français étaient si heureux en 2012 maintenant ils pleurent ? Ils sont pourtant les acteurs de leur malheur !
    Je ne peux m’empêcher de penser à un titre de Marianne (le journal qui vouait à sarko une haine irrationnelle « le voyou de la république » titrait-il à l’époque). Ce titre donc, au premier mandat de macron : « Macron ? Aussi nul que Hollande, pire que Sarko » ! Je suis assez d’accord avec ça. Sauf à ce qu’on me dise ce qui va mieux aujourd’hui qu’en 2012 ! Combien de victimes d’attentats pendant le mandat de sarko ? 7 de mémoire. Combien depuis 2012 des centaines…et ce n’est pas fini. 2024 année olympique ! Pareil pour tous les autres items. (pouvoir d’achat, chômage, rayonnement de la France, dette, déficit commercial, « sécurité publique hors attentat » etc)
    Si hollande se représentait en 2027 il passe ! Les Français sont des veaux. Encore 4 ans le nez dans leur merde ne leur fera pas de mal. J’ai survécu à 14 ans de mitterrandime ce n’est pas l’attelage hollande/macron qui va me mettre à genoux.
    Les Français ont mis la musique en élisant ces 2 guignols (même en 2017 le coup d’état était évitable dans les urnes, 4 % de moins au premier tour c’était faisable et le macron serait reparti compter ses biftons à la banque) : qu’ils dansent.

    • Permettez moi de vous faire observer que Hollande a pris un déficit à 100mds, et l’a rendu à 56mds.
      Macron l’a remonté áplus de 100mds.
      Sur ce plan au moins (Et ca n’exonnére pas le reste) le mandat Hollande fut le moins pire.

      • Hollande a parjuré trois fois la parole de la France.
        – il a signé les accords de sortie de crise à Kiev en 2014 pour reconnaître le coup d’état moins d’une semaine après
        – il se vante partout, avec un silence pudique total de nos médias, d’avoir signé les 2 accords de MINSK uniquement pour laisser du temps a L’Ukraine de s’armer. Il s’en est vanté dans le Kiv Post et la semaine dernière dans le Francfurter Allgemeine Zeitung.
        Trois parjures. Ça en fait le plus indigne chef d’état de plus de 1000 ans d’histoire de France.
        Même Charles VI le roi fou ou Louis XV ou même Pétain ne se sont pas permis de renier la parole de la France. Surtout pas trois fois.

        • Pardonnez-moi, mais même si je soutient la thése du parjure, ca fait un. Les trois sont la même chose.

        • Rémi : ce n’est pas parce que le coq chante qu’il fait jour.
          Sarko s’est pris la « grande crise monétaire » en 2008 et a géré ça plutôt bien. Je n’ose penser à cet abruti de hollande dans de telles turbulences. Mais votre remarque est recevable bien sûr (car ce sont des faits)

          • Oui, mais il nous a gavé du traité constitutionnel en tté de Lisbonne entre autres bévues. Avec les tics et sa démarche de boxeur « vous allez voir ce que vous allez voir », le verbe compassionnel « je vous ai compris », après un Mitterrand fourbe et un Chirac laxiste, on on s’attendait à mieux du Sarko marionnette des financiers obèses d’outre méditerranée.
            Macron avait été repéré comme un psy pathologique et correspondait au profil voulu par la secte Davos pour semer le great reset à grande échelle. Avant sa candidature il a dépecé Alstom… Mais la population était elle capable de sentir et de voir la tragédie pour le pays près le dilettante Hollande?

  10. Bonjour Maître.
    Avez-vous discuté de la situation avec votre ami monsieur Ferreira?
    Je me permet de vous livrer une autre analyse que vous pourriez mettre dans vos excellentes vidéos de réinformation.
    La réforme des retraites constitue le hachoir à Viande du néolibéralisme francais contre le mouvement social.
    Dés, lors il n’y a pas d’erreur. Il s’agit de briser toute volonté de résistance du peuple francais pour pouvoir ensuite passer les véritables textes.
    Que les retraites passent ou non est sans importance, c’est une poignée de milliards.
    Par contre, aprés vient la CADES, 24 milliards par an. La privatisation de la sécu, et sans être dans leur projets, je peux imaginer un texte sur la subordination du travailleur sur son lieu de travail pour enfin intégrer la suspension permanente dans le droit du travail.
    Dés, lors, il faut faire sortir la résistance, la livrer à la police et la briser définitivement.
    Emanuel Macron joue alors son rôle de chiffon rouge, il suffit de laisser trainer le dossier suffisement longtemps.
    Et si jamais ca finit par paraitre trop dangereux ils annulerons le texte sous le titre: « Vous n’êtes pas des gens raisonnables, nous le sommes pour vous. »
    Sur ces perspectives « joyeuses », je vous souhaites un bon tournage.

    • Sybil. Je ne fais pas l’apologie de Sarko, je constate juste que 11 après rien ne va mieux (pour être gentil)
      Les pétro-monarques (?)…sont obèses ? « Psy pathologique » c’est quoi en français ? « Mais la population était elle capable de sentir et de voir la tragédie pour le pays (?)près le dilettante Hollande ? » 🙂 La populace peut-être pas, mais moi si ! Hollande avait « fait le ménage » en éliminant la concurrence (cabinet noir etc.) quand il s’est dégonflé le Macron avait un boulevard devant lui. En 2017 les naïfs ont pu être abusés, mais en 2022 ? Après l’avoir vu à l’œuvre 5 ans…ils n’ont toujours pas compris ? Avant d’avoir le nez dans leur merde ils l’avaient dans les yeux ! C’était facile à prévoir que son second mandat serait « au mieux » pareil au pire…pire. On y est ! P….. 4 ans.
      Je pense toujours que Sarko 1 fut meilleurs que hollande et que Sarko 2 aurait été meilleurs que Sarko 1 (facile !). Et je pense toujours que Fillon aurait été meilleur que Macron 1 (facile) Pourtant je ne fais l’apologie ni de l’un ni de l’autre. Je ne crois pas « à l’homme providentiel » (ni à la femme) « qui va sauver le pays ». Je choisis, non par adhésion, mais en supputant le rapport avantages/inconvénients. Les Français ont fait un autre choix, qu’ils assument ! Ce ne fut pas le mien, je n’en suis pas content mais je n’emmerde personne. Quand les Français (environ 2 millions sur 68) s’aperçoivent tardivement qu’ils sont cocus ils pleurnichent dans les rues ! Et ils « punissent » l’ensemble de la population, bloquent, cassent, volent, aux frais du bien être et de l’argent de l’ensemble des contribuables ♫♫ Tous ensemble tous ensemble ♫♪ ? » Faut-être gonflé ! Sans moi ! Je m’adapte et je respecte le choix des urnes. « Vous chantiez…et bien dansez maintenant »
      Rendez-vous en 2027 !

  11. Le seul merite de l »affaire » des retraites est d’avoir -un peu- reveillé la population qui realise l’etendue de sa depossession de sa souveraineté politique.A cet egard le changement de president, dejà prevu par l’oligarchie, n’aura aucun effet sur la situation du pays: seul un changement de Constitution permettra un redressement se traduisant par la reprise en main de la Dette et du retour au Parlement de ses prerogatives naturelles.
    Qui aujourd’hui se souvient encore du climat de guerre civile ayant permis aux militaires de placer l’un des leurs à la tête de l’Etat ?

    • Surtout pas changer de Constitution mais reprendre celle de 58 et arrêter le pouvoir des diverses Cours qui se permettent d’outrepasser notre Droit souverain. ( mais il y a encore Soros qui tire les ficelles)

  12. M. de Castelnau a formellement raison sur le 49.3, mais onze en quelques mois (sans préjuger de la suite) c’est beaucoup trop et ça témoigne d’un profond malaise. Bien entendu, l’arnaque originelle, c’est d’avoir fait passer un loi pareille dans le cadre du « budget rectificatif » de la sécu.
    Un mot sur les invraisemblabes aveux de Merkel et Hollande. Ces gens nous ont menés cyniquement à la guerre, mentant en permanence en l’attente d’un retour des Démocrates au pouvoir, et l’opposition, clowns de LFI, bouffons du RN et gugusses de LR compris, n’en dit pas un mot ? Alors que Macron, conseiller puis ministre de Hollande, est arrivé au pouvoir en sachant très bien ce qu’il en était.
    Là, je ne comprends plus…

    • Tout comme vous …

      Mais peut-être trouverez-vous une confirmation à vos interrogations dans ce témoignage qui s’insurge sur la monopolisation par l’Ukraine « Ukronazis » d’un génocide perpétré en Russie sous Staline dans les années 30. Apparemment nos députés sauf 2 sont tombés dans le piège du clown Président Zélinsky. L’allégeance à hégémonie US, ne peut pas tout expliquer. Il semble qu’un conformisme de « béatitudes républicaines » (Non chrétienne) s’apparentant à de la connerie plane au dessus de nous*.

      https://reseauinternational.net/lholodomor-la-parade-des-irresponsables-a-lassemblee-nationale/

      J’apprends aujourd’hui que des députés Autrichiens ne s’en laissent pas conter par les récriminations du clown Président Zélinsky.

      * Comme je suis en train de lire le livre de Sébastien Le Fol, « En bande Organisée. Mitterrand le pacte secret », je me dis qu’il y a anguille sous roche.

  13. Pas sûr que Juppé et Fabuis, deux membres éminents de l ‘État profond, soient les meilleurs outils d’une sortie de la crise du régime. Tout ce qu’ils feront, ce sera de le rafistoler pour qu’il dure encore 4 ans de plus.

  14. Macron, enfant de l’oligarchie française, ou putôt de l’oligarchie tout court, car elle n’a pas de nationalité cette oligarchie, comme ses dividendes qui errent sur les marchés financiers…donc enfant du CAC40, et même des dix premières sociétés côtées en bourse, pouvoir réel en France…mais Macron Young Leader de la French American Foundation, ce qui me paraît être sa principale caractéristique, comme elle l’était pour Hollande, socialiste ennemi de la Finance, digne successeur d’une droite gauche ou d’une gauche droite que l’on pourrait faire remonter, sans exagération, à Pompidou, premier banquier président de notre République…ces personnages, dans d’autres pays, seraient traités de « Cinquième colonne », mais nous sommes dans un pays démocratique, nous, alors que les ceux qui désignent les traitres à leur patrie sous cette caractérisation sont des russes, par exemple, alors ce serait de la propagande, une fake new…un certain Lénine a écrit ‘L’impérialisme, stade suprême du capitalisme », nous y sommes avec le « petit personnel » aux commandes des Etats…

  15. La France est aujourd’hui en grand danger; les representants US qui ont infiltré le pays viennent de delivrer leurs ordres à leur representant à l’Elysée afin qu’ils prennent toutes mesures reglementaires afin de lancer une industrie d’armement permettant d’approvisionner ce qui reste de l’armée de Zelensky.
    A cette fin M.Macron a l’autorisation de puiser dans l’epargne des français, celle des citoyens US etant aujourd’hui en peril depuis le recent tsunami bancaire
    De nombreux parlementaires de la « majorité » ont été approchés/ soudoyés dans le but d’autoriser cette acceleration de l’engagement de notre pays dans un conflit qui, à l’evidence, ne le concerne pas

  16. Certains anciens membres du NPA (parti de feu Alain Krivine, d’Olivier Besancenot et de Philippe Poutou) estiment que ce parti est « trop mou ».
    Ils ont fait une scission (1).
    Les scissionnistes se nomment « Révolution Permanente ».

    Mardi 28 mars, ce groupe a invité, dans une faculté qui est bloquée à Bordeaux, Jean-Marc Rouillan.
    Qui est ce personnage que le groupe qualifie de « prisonnier politique » ? Rappelons que ce terme signifie que quelqu’un serait emprisonné pour des idées et non pour des actes, bref, comme dans les dictatures.

    Or, si Jean-Marc Rouillan a fait de la prison non pour ses idées mais parce qu’il a fait partie du groupe terroriste « Action Directe ». Il a participé aux assassinats de Gabriel Chahine (1982), de l’ingénieur militaire René Audran (1985) et du PDG de Renault Georges Besse (1986).
    Rouillan a aussi fait l’éloge des terroristes islamistes auteurs des attentats du 13 novembre 2015.

    (1) 1 trotskiste, c’est un trotskiste.
    2 trotskistes, c’est un parti (ou un groupe).
    3 trotskistes, c’est une scission.

  17. Ce qui s’est passé à l’université de Bordeaux est proprement scandaleux. Tout comme il est scandaleux le fait qu’il n’y est apparemment aucunes suites réelles de la part de cet Etat … la faillite de la République Macronienne.

    Il semble que des mouvements qu’on peut qualifier de proto-terroristes agissent sans vergogne. Imposer ces « idées » par les menaces, par la peur, par l’anarchie … c’est bien la marque des « Rouge Brun » des années 30, ceux qui sévissaient autant en Espagne, qu’en Italie et en Allemagne.

    Dans le même registre il y a aussi, « Extinction Rébellion » … contre les projets du monde agricole … qui vienne de cibler des agriculteurs et les organisations agricoles.

    « Révolution Permanente », « Extinction Rébellion » … la même logique de proto-terrorisme.

    Tout cela montre la faiblesse de notre Etat, incapable de ne rien protéger en France, au nom de son … impuissance avec les excités … à gauche surtout.

    Bien évidement, il n’est pas exclu que ces mouvements trouvent des soutiens étrangers … chez nos « Bons amis » et … nos « Bons ennemis » que sait de plus en plus notre « génial » Président et ses collaborateurs nous rapporter.

  18. Macron ? Macron ? Vous parlez bien de cet homme que les Français ont réélu largement il y a moins d’un an ?

    Vous êtes vraiment sûr que le problème, c’est lui ?

    • En 2023, une bonne université est une université rasée jusqu’au sol, le sol aspergé de saumure pour que rien ne puisse repousser, son personnel et ses étudiants envoyés dans une colonie pénitentiaire aux Kerguelen

  19. De toute façon on est enculé de partout , s’est pas la peine de chercher de midi à 14 heures.
    Ceci dit avant 2 ans il va y avoir une toutes autres dynamique
    En France et au USA
    La quintessence du syndrome d’israélo qui coupe le zizi et laisse pisser le sang et suce le christianisme pur et simple

    Ce qui s’est passé à la mosquée d’al aqsa est assez osez et extraordinaire.
    Les 2 tours du word traiding center ; c’est de la piquette .
    Du fromage de brebis

  20. Lorsque le juif partage le pain , je pense à la pastoral de Varsovie
    Fabius est dans sont Mikvé de bain de sang comme instigateur

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