On sait bien qu’au printemps 2017, la magistrature a mis en œuvre une opération judiciaire destinée à disqualifier politiquement le candidat de droite pourtant favori du scrutin présidentiel. Dernière partie de l’opération concoctée par la haute fonction publique et soutenue par l’oligarchie, elle a produit le résultat souhaité par ses instigateurs l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Lorsque l’on dit « la magistrature » c’est parce que si la procédure elle-même fut menée par une poignée de magistrats, ceux-là furent soutenus par la plus haute hiérarchie du corps et les organisations syndicales majoritaires. Ce soutien qui ne s’est jamais démenti à Emmanuel Macron, s’est caractérisé depuis six ans par un refus obstiné de s’attaquer aux locataires de l’Élysée et à son système. Dernier épisode en date, celui de l’aveu des protagonistes de la campagne présidentielle 2017 reconnaissant l’existence de fraudes. Celles-ci sont un serpent de mer qui vient de refaire surface. Cette fois-ci, c’est Radio France qui s’y colle et qui rapporte le témoignage de cadres de McKinsey qui décrivent explicitement : « des prestations qui auraient dû être facturées et déclarées dans les comptes du candidat Macron ». C’est à la fois un serpent de mer, mais aussi un secret de polichinelle. Quiconque s’est penché un peu sérieusement sur le déroulement de la campagne et sur les méthodes utilisées par l’équipe Macron sait à quoi s’en tenir. L’autre caractéristique est le refus obstiné de la justice de mettre son nez dans ce qui aurait dû aboutir dès ce moment-là à des poursuites pénales et à l’invalidation des comptes de campagne du candidat Macron. La justice française reste pourtant obstinément muette devant cette reconnaissance qui aurait dû justifier l’ouverture immédiate d’une information judiciaire, compte tenu du nombre d’infractions pénales qu’elle implique.
J’ai expliqué longuement tout cela dans mon livre » Une justice politique « , j’y renvoie.
La République a depuis le début un gros problème avec cet inconnu, porté à sa tête par une opération politique, médiatique et financière et entretenant parfois des rapports distants avec la simple légalité républicaine. Malgré sa réélection en avril 2022, Emmanuel Macron est perçu – plus ou moins massivement en fonction des crises – comme illégitime à occuper son poste.
Toutes les études d’opinion font état du rejet dont il est l’objet dans la population, et ce au-delà des politiques mises en œuvre. Avec l’aura de corruption qui l’entoure, sa nullité politique, ses traits de caractère insupportables et son arrogance personnelle, ses interventions (quelles qu’elles soient) sont immédiatement disqualifiées avec une rage surprenante. La crise de la réforme des retraites démontre d’évidence qu’au-delà du texte lui-même, c’est sa personnalité, son régime et son mode de gouvernance qui sont rejetés. Et l’on voit bien qu’Emmanuel Macron ne conçoit pas de gouverner sans le recours à une répression féroce, mise en œuvre avec l’appui de sa justice, de sa police et des lois liberticides que l’Assemblée nationale, dans sa version godillot/majorité absolue de la précédente mandature, avait adoptées en cadence.
Comment Emmanuel Macron est-il arrivé au pouvoir ?
L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron à la mandature suprême de la Ve République est le fruit d’une assez extraordinaire manipulation. Une manipulation qui a bénéficié de circonstances et d’un alignement des astres qui ne sont pas près de se reproduire. Une des causes profondes de ce « hold-up » trouve ses racines en mai 2005, avec le référendum qui rejetait le traité constitutionnel européen. C’était un véritable défi lancé au bloc élitaire qui, dans toutes ses composantes, s’était mobilisé pour le oui.
On sait ce qu’il en a été du respect de la souveraineté populaire ; personne n’aura oublié la forfaiture de mars 2008, lorsque François Hollande apporta à Nicolas Sarkozy les voix du Parti socialiste au Congrès, voix sans lesquelles le forfait démocratique de la ratification du traité de Lisbonne n’aurait pas été possible. Le rejet de la classe politique par les citoyens s’en trouva renforcé, mais les Français jugèrent quand même bon (!), pour chasser un Sarkozy détesté, d’élire à la présidence en 2012, le principal artisan de la trahison. On sait ce qu’il advint du mandat lamentable de François Hollande, au bout duquel comme nous le dit Emmanuel Todd : « François Hollande n’a même pas pu se présenter à l’élection de 2017. Il a été comme vomi par le pays »
Compte tenu du score du Front National aux élections européennes de 2014, il fut dès lors évident que Marine Le Pen figurerait au deuxième tour de l’élection présidentielle 2017, son concurrent ayant alors toutes les chances de devenir président. La haute fonction publique d’État choisit alors l’un de ses représentants pour être ce candidat et qui proposé aux grands intérêts et oligarques français fût adoubé. Le 23 avril, Emmanuel Macron, avec 16 % des électeurs inscrits, se retrouva qualifié pour le deuxième tour, où, présenté comme un rempart contre un fascisme fantasmé, il l’emporta facilement. La mise en orbite de ce satellite radicalement inconnu jusqu’alors n’aurait pas pu se faire sans l’opération judiciaire lancée au beau milieu de la campagne électorale contre le candidat de la droite François Fillon, que tout le monde donnait jusqu’alors comme futur président.
Et il n’est pas excessif de considérer que pour imposer Emmanuel Macron à la présidence de la République, une conjonction d’intérêts a bien organisé une forme de coup d’État. L’objection selon laquelle cette qualification ne pourrait être retenue parce que son élection serait extérieurement et formellement légale ne tient pas. Rappelons d’abord que, dans l’Histoire, il est des coups d’état incontestables mais qui ont respecté la légalité formelle, comme celui de Bonaparte le 18 brumaire par exemple. Et ensuite que si l’on décortique un peu les conditions dans lesquelles cette élection présidentielle de 2017 s’est déroulée, on peut en conclure qu’elle est complètement illégale. En rappelant qu’illégalité juridique ne signifie pas nullité. C’est-à-dire que si l’on peut constater qu’une élection s’est déroulée illégalement, seul le juge régulièrement saisi peut le prendre en compte et prononcer les annulations et les sanctions nécessaires. Or, non seulement aucune procédure n’a été diligentée, mais certaines des institutions de contrôle ont carrément refusé d’accomplir leur mission.
Une élection illégale ?
Pourquoi l’élection d’Emmanuel Macron serait-elle illégale ? Pour plusieurs raisons, que l’on n’exposera pas ici en détail, mais l’on rappelera tout de même qu’en France, il existe une réglementation stricte dans le Code électoral dont le respect impératif permet d’assurer la sincérité du scrutin. Ces règles concernent essentiellement le financement des campagnes et la communication en période électorale. Le financement de la campagne d’Emmanuel Macron a bénéficié de façon incontestable de financements plus que suspects, à commencer par l’utilisation des moyens de l’État et des collectivités locales au soutien du candidat, ce qui est radicalement prohibé. Il y a eu ensuite toute une série d’apports de particuliers qui, comme l’a relevé le député Olivier Marleix, ressemblaient à des rémunérations de service et à de la corruption. Et l’on sait depuis déjà longtemps le rôle joué par le cabinet McKinsey, aujourd’hui confirmé par des témoignages internes. Il y a eu aussi bien sûr dans le domaine de la communication une invraisemblable et massive propagande de la presse audiovisuelle et écrite entre les mains des oligarques français, provoquant un déséquilibre majeur dans le débat démocratique et altérant ainsi la sincérité du scrutin.
Ce qui relevait de la pure et simple promotion commerciale est non seulement interdit, mais les coûts que représentaient ce déferlement auraient dû être réintégrés dans le compte de campagne d’Emmanuel Macron. Ce qui aurait fait évidemment exploser le plafond. Dans n’importe quelle élection locale, la constatation de telles infractions vaudrait aller direct vers l’annulation, l’inéligibilité, voire les procédures pénales. Et bien sûr, avec l’affaire Fillon, l’instrumentalisation grossière de la justice à des fins qui n’étaient pas les siennes a décisivement contribué à l’altération de la sincérité du scrutin.
On me répondra que puisque c’est si clair, comment se fait-il qu’aucun contrôle n’ait pu jouer, que les autorités chargées de les opérer soient ainsi restées les bras croisés ? Tout simplement et clairement parce qu’elles ont complètement rallié la solution que représentait Emmanuel Macron. Les magistrats du pôle financier et les journalistes à la manœuvre pour disqualifier Fillon l’ont probablement plutôt fait pour écarter celui qui pour eux représentait l’horreur d’un candidat de droite catholique. Mais la conséquence de l’arrivée de Macron ne leur posait aucun problème. Quant aux autres, Conseil Constitutionnel et Conseil d’État, ce sont des amis du nouveau président. Pour la Commission nationale des comptes de campagne, d’une pudeur de violette durant toute la période, les méchantes langues ont relevé l’augmentation copieuse (57 % !) de la rémunération de son président dans les semaines qui ont suivi …
Ce qui est particulièrement grave, c’est que comme l’a démontré l’affaire Bygmalion, toutes ces infractions ont d’abord une dimension pénale. Six ans après, la justice est toujours soigneusement muette. Elles ont ensuite des conséquences financières puisque le compte de campagne d’Emmanuel Macron aurait dû être rejeté. Et dans ce cas, les 11 millions d’euros qu’il a perçus de l’État pour le remboursement des frais n’aurait pas dû être effectué. Ce qui est pourtant arrivé à Nicolas Sarkozy en 2012, et l’a contraint à lancer son fameux Sarkothon…
Comme nous l’avons vu, dans un système de démocratie représentative, la légitimité politique d’occuper un mandat et d’appliquer son programme nécessite que soient réunies deux conditions cumulatives. Tout d’abord une arrivée au pouvoir légale et régulière par un scrutin dont la « sincérité » ne peut être mise en doute. Et ensuite que cette arrivée bénéficie d’une reconnaissance sociale de la part des gouvernés.
Les violations avérées des textes qui régissent et organisent la sincérité du scrutin et le refus des autorités de contrôle de s’en saisir entachent la légalité de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Illégalité que le scrutin de 2022 ne « nettoie pas ».
On pourra nous chanter sur tous les tons les tautologies ineptes brandies sur les plateaux par les éditocrates et les faux politologues : « Emmanuel Macron est légitime parce qu’il est légitime ». On se heurtera au mur des faits : les Français pensent et ressentent aujourd’hui massivement Macron comme illégitime à cause de sa politique de ces comportements.
Mais aussi parce qu’il est arrivé au pouvoir au terme d’un processus que l’on sait irrégulier et illégal.
Bravo M. De Castelnau. Malgré le spectacle déplorable que nous donne l’équipe de pieds nickelés en place depuis 6 ans, malgré la passivité voir la complicité du peuple français qui rend illusoire l’attente de la prochaine élection, malgré ce chantier désolant, lire les quelques personnes qui gardent une vision et une conscience de ce qui se passe il factuellement, lire ces gens est rassurant, réconfortant. Merci M. De Castelnau. Heureusement que vous et quelques autres sont encore là.
Le 3 avril dernier, j’ai adressé au Député JF Tanguy, Président de la commission d’enquête relative aux ingérences étrangères, les deux questions suivantes:
1) » Est-il prévu par votre Commission d’auditionner des personnes en lien avec McKinsey&Company ? »
2) « Si oui, une date prévisionnelle est-elle déjà arrêtée ? »
Le lendemain une réponse m’a été transmise par son Collaborateur parlementaire D.Toumi:
» Cela n’est pas prévu pour l’instant. L’ensemble des auditions sont disponibles sur le site de l’assemblée nationale.
De plus, le choix des personnes auditionnées est décidé par l’ensemble des membres de la commission. »
A méditer…
Juste une petite chose… »c’est sa personnalité, son régime et son mode de » gouvernance » qui sont rejetés »…
Macron n’adopte pas un mauvais « mode de gouvernance » (qu’on pourrait donc supposer bon en d’autres circonstances).
Il EST la « gouvernance ». Il incarne ce jargon managérial médiocratique qui fait passer la technocratie pour de la politique, comme l’expertise la remplace par la technologie.
Et le gouvernement pour de la « gouvernance », ou encore une ex Directrice d’Eiffage pour une première ministre. Comme à la boîte.
Lire Alain Deneault ou Sandra Lucbert sur le sujet.
La crise est politique parce que le gouvernement et le régime, oui, qu’il impose sont rejetés pour la guerre de classe qu’il conduit, et non parce que la méthode est mauvaise. Elle est au contraire parfaitement adaptée à la mission confiée à Mac Kinsey et au stagiaire Macron, abonder le Capital et rendre à ce pays la fierté de compter parmi ses résidents les deux personnes les plus riches du monde, en toute parité et sans distinction de genre, entre deux Légions d’Honneur aux plus méritants…
Quant au Travail…. Cinquième mort- 22 ans- sur un chantier du Grand Paris… 60,62,64 ?
…/… L’autre caractéristique est le refus obstiné de la justice de mettre son nez dans ce qui aurait dû aboutir dès ce moment-là à des poursuites pénales et à l’invalidation des comptes de campagne du candidat Macron. …/…
Alors que cette même justice a essayé par tous les moyens d’invalider les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Pourquoi et comment, ici, une telle convaincante acuité sur ce dossier et par ailleurs un soutien à l’agression d’un pays, et surtout de sa population civile ?
Pas d’accord avec votre analyse, ce sont les populations civiles linguistiques minoritaires en Ukraine, hongroises, roumaines et russes qui souffrent de l’oppression constante depuis 2014 du gouvernement central ukrainien.
14000 morts cela suffisait, les russes sont intervenus.
Mais les hongrois sont toujours très fâches contre ce gouvernement central.
Et eux aussi n’attendent que le bon moment pour récupérer les magyarophones.
@Bernard
Vous parlez de l’agression des États-Unis (de ses dirigeants) bien-sûr !
Envers l’Ukraine depuis des décennies et de l’Afghanistan, la Syrie, la Libye, l’Irak, l’Égypte, la Yougoslavie, la Tunisie, le Maroc, le Venezuela, la Colombie, le Nicaragua, le Panama, le Chili, le Pérou, l’Argentine, le Brésil, …. l’UE !!!
Oui cet Empire étasunien (via l’instrument capitalisme) est une plaie, il agresse le monde (après que l’Europe eut commencé).
À coté, la Russie est un doux pacifisme.,
Vous confirmez que les Français sont des veaux, des veaux encore plus avachis qu’avant si l’on peut dire, puisqu’ils ont reconduit en 2022 un personnage qui, dites vous, leur avait maintes fois démontré son incompétence et son illégitimité. Incroyable ! Comment expliquez cette seconde fois puisque l’on a vu à les mêmes agents à la même œuvre : la presse soutenant l’Arrogant et la Justice le protégeant ?
Qui compte les voix?
@Bernard @Araucaria Luxurians Sur un autre site en hibernation on était arrivé à la conclusion que cette opération militaire des Russes au Donbass est une catastrophe géopolitique pour la Russie. Mais d’un autre côté, Poutine a fini par donner l’ordre d’intervenir à cause des milliers de morts passés et à venir dûs aux bombardements des populations du Donbass par les Kiéviens. C’est bizarre, mais intervenir pour protéger des populations pratiquement désarmées au détriment de la géopolitique, ça m’a rendu Poutine plutôt plus sympathique. Ne pas oublier non plus que les Russes ont déclenché leur opération après avoir activé une charte de l’ONU permettant de protéger des civils, autrement dit ils ont suivi un chemin légal pour leur « agression non provoquée ».
Alors OK la Russie se retrouve avec les 5 millions de Finlandais dans l’OTAN, mais si ça continue comme ça, c’est l’OTAN qui est en péril. Il suffira que l’armée russe fasse une petite incursion en Finlande ou l’un des pays baltes, que l’OTAN décide de ne pas intervenir (car la Chine est plus importante ?) et ce sera la fin de l’OTAN. Mais je ne pense pas que Poutine soit « fou » à ce point. Si par contre il était démis comme beaucoup en rêvent la nuit, alors là, vaudra mieux aménager la cave car je pense que ceux qui attendent de prendre le pouvoir en Russie sont autrement plus dangereux que Poutine et son équipe actuelle.
MERCI
La sympathie pour tel ou tel n’a de sens que dans un monde virtualisé d’émotivité exacerbée, celle de l’ingénierie sociale des dominants mafieux.
Poutine sympa est aussi absurde que macron ou Biden sympas.
Ce sont des rôles pas des personnes.
Les personnes s’effacent autant que faire se peut (sauf dans les dictatures où les monarques s’identifient avec la Nation, forme de folie ordinaire) pour assumer un rôle institutionnel.
Dans ce domaine, Poutine est exemplaire (logique) et Biden lamentable (incohérent, l’incohérence possible dans le fascisme, hors des lois).
Macron lui est mal programmé, il ne sait même pas son rôle.
C’est à dire qu’il n’a pas compris les LIMITES de sa prestation.
Il défend ses patrons ultra-riches comme prévu mais il est si bête qu’il s’entête dans une impasse. La négation de l’exercice du pouvoir. Mais c’est bien trop subtil pour une marionnette de cirque. D’où impasse. c’est à dire catastrophe sociale.
Les fraudes furent multiformes, un ami a reçu deux cartes d’électeur en 2017, une chez ses parents et une à son domicile occupé depuis 13 années, dans deux départements différents ! Après une minuscule enquête auprès d’une dame s’occupant du rayon fromage dans une Bio-coop, celle-ci m’affirma que son frère avait reçu 3 cartes, une à son domicile actuel ainsi que deux autres que la société privée, qui remplit une mission de service public en lieu et place de l’ancienne poste, avait fait suivre violant ainsi le code électoral qui interdit formellement de faire suivre tout matériel électoral à une nouvelle adresse ! Ceci n’est qu’un exemple, car il y eu d’autres formes de fraude..
Je pense qu’il y a un angle mort dans votre démonstration sur l’implosion de la candidature Fillon. L’hypothèse du jeu d’influence américain doit être posée. Même si cela reste du domaine de la spéculation, on ne peut pas ne pas y penser très fort. Fillon avait conservé (allez savoir pourquoi) un vague tropisme gaullien d’une France comme puissance d’équilibre. Vu de Washington, qui n’est pas à une opération de cornecul près (a fortiori dans l’un de ses protectorats), cela ne pouvait tout simplement pas être une option. L’une des (rares) qualités de Fillon (dont il a d’ailleurs fait commerce par la suite, personne n’est parfait) était de regarder la Russie pour ce qu’elle était, un partenaire incontournable. Hélas, n’est pas De Gaulle qui veut.
Je plussoie 🙂
Je prendrai bien une petite entrecôte aux herbes … Merci
je plussois fortement itou.
mais attention se retrouver complotiste pourrit sa faible vie.
Nos dominants sont totalitaires et …
Alors pourquoi prendre ce risque vital ?
L’hypothèse CIesque ordinaire est très forte.
Surtout en France où elle sévit sans discontinuer depuis la dernière guerre dès qu’un gouvernement prend un chouia d’indépendance atlantiste.
… 2003 … « Punir la France »
S’est comme ça
De Gaulle; jeanne d’arc
Ce qui est bien s’est la providence
Zémour s’est pris un baton dans le culs
Paradoxalement Macron à réussi son coup larvaire
Une simple équation ; vous ramène au vatican , la banque.
Hors ils en ont rien à foutre
Ce qui est bien avec Macron ; s’est qu’il se la joue cuisinier.
Il fait des recettes ; par la suite ; il regarde si ça bugue
La question est posée à travers le soutient de Mc Kinsey.
Une enquête dirais quia donné les instructions pour ne pas facturer et si les heures relevaient de l’engagement volontaire avec une hiérarchie qui ferme les yeux ou de l’ordre clair, net et précis.
Ces simples questions conduiraient certainement à des réponses savoureuses.
N’oublions pas tout de même que Fillon était corrompu.
Sans cela, point de Macron.
Disons que le réel sujet n’est pas Fillon … mais ce qu’a exprimé « Fédération française de barbecue indoor, présidence » … c’est à dire :
« L’hypothèse du jeu d’influence américain doit être posée. Même si cela reste du domaine de la spéculation, on ne peut pas ne pas y penser très fort. »
Surtout que les USA prétendent que les Russes influent sur leurs élections, mais n’arrive pas à le prouver, alors que dans le même temps on découvre un jeu d’influence avec le scandale « Cambridge Analytic avec Facebook » qui n’a aucun rapport avec des Russes.
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« Sans cela, point de Macron. », sans la primaire ouverte débile de la droite véritable succès participatif insensé « Point de Fillon », c’était plutôt Juppé.
Fillon était déjà dans la période sous Hollande la cible de la branche socialiste de son ancien gouvernement sous Sarkosy … souvenez vous des histoires avec Jean Pierre Jouyet, qui lui était retourné au bercail. (Sans parler des histoires avec Coppé). Avec ce cumul d’histoires et l’égo de sa personnalité Fillon faisait un bon perdant dés le départ … parmi ceux qui par définition étaient présidentiables à droite.
La planche d’un parcours n’a pas besoin d’être savonné sur toute sa longueur, seulement aux endroit ou la chute est certaine.
Excellente analyse, celui qui parle de justice sans avoir lu « une justice politique » par l’auteur de ce blog ne sait pas de quoi il parle !
En France celui qui « tient » la magistrature et les médias tient le pouvoir. Et c’est le macron !
La démonstration de Me De Castelnau pourrait être étendue au mandat de Hollande. Celui ci aurait du être destitué pour moult raisons (fausse déclaration patrimoniale ; statut familial « compliqué » (à la fois en concubinage notoire – de fait – et il se déclare célibataire après son élection !) Le « en même temps » avant le « en même temps » Tout est possible avec la putasserie de gauche !
Un autre exemple – hors sujet mais qui me tient à cœur – qui illustre bien la complicité magistrature/ médias : E(E)LV et de fait également la NUP(E)S (que personnellement je nomme « le ramassis ») L’écologie est une science qui s’apprend dans les universités : hors qui a jamais été diplômé en écologie dans ce parti dégoutant ? Personne ! Cette belle science est devenue une insulte ! Utilisation frauduleuse d’un titre universitaire. article 433-17 1 an de prison 15 000 € d’amende. Et pourtant rien ne se passe ! La confrérie de le la putasserie de gauche tourne à fond ! Imaginons un parti politique qui se nommerait EBLB (Europe Biologie Les Bleu – l’écologie est une branche de la biologie) Le traitement serait différent ! J’invite les septiques à remplacer « écologie » par « biologie » chaque fois qu’ils entendent ou lisent ce mot…et ils se rendront compte de la bêtise de ce qu’ils entendent et de ce qu’ils lisent ! Et ne me parlez pas « d’écologie politique » : une invention des usurpateurs.
🙂 Biologie politique » ça marche aussi ? Quelle connerie !
Il est un peu injuste d’accuser le peuple français des malheurs qui l’accablent; il a d’abord eu à subir une Constitution conçue des le depart pour concentrer tous les pouvoirs entre les mains d’un militaire, il n’y a rien de surprenant à ce que son dernier successeur se comporte comme …..un militaire.
Ce même peuple a egalement dû supporter la violation de sa volonté exprimée lors du referendum de 2005, il n’est donc pas surprenant qu’il ait compris l’inutilité de voter !
Le retour à une situation apaisée ne pourra venir que d’une nouvelle Loi Superieure repartissant les rôles de façon harmonieuse entre le peuple et ceux qui pretendent le gouverner.
Je veux bien souscrire à cette opinion, mais vous me permettrez d’affirmer quelques pensées très personnelles.
Un peuple dit intelligent ne se laisse pas mener par le bout de son nez, à fortiori par une doxa mediatico politicarde qu’il fustige par ailleurs, ce qui démontre sa soumission
Réélire un tel personnage qui l’a méprisé, insulté, pour faire soi-usant barrage à MLP et au chaos que cela engendrerait démontre la veulerie de ce peuple et qui n’a donc que ce qu’il mérite et je trouve que ça n’est pas assez, pour l’instant.
Et je serais très curieux de savoir ce que vous avez voté, et s’abstenir c’était voter Macron, comme tant d’élitaires le combattant.
Le résultat est là. Un vieil AC dudit petit peuple engagé fort jeune en Algérie, car il aimait la France 🇫🇷, il l’aime toujours, mais voir son délitement s’amplifier inexorablement lui fait mal. Mais il n’est pas étonné. Salutations Mr de Castelnau.
Il ne faut pas se faire d’illusions; apres J.Chirac les USA ont affermi leur emprise sur leur colonie française avec leur premier gouverneur: Sarkozy; ils ne permettront jamais à ses successeurs de desserer l’etreinte qu’ils exercent sur notre pays, le reseau Gladio y veillera si necessaire comme le montrent les rapports sur le noyautage des banlieues. Quelle que soit le desir d’un nouveau president de restituer sa souveraineté à la France il devra faire face à une revolte « spontanée » du modele Maïdan….
Et donc !!!???
Donc perdez tout espoir, comme il est dit à l’entrée de l’Enfer de Dante !
L’ Europe est tenue plus que jamais, particulierement depuis le destruction de l’artere nourriciere du reich, le gazoduc baltique.
Cette destruction etait un but de guerre au moins aussi important que l’affaiblissement de la Russie et met l’Europe à la merci de son nouveau fournisseur US.
Je ne vois pas de fremissement chez les « elites » qui semblent se prelasser dans la servitude, seul un nouveau mandat Trump pourrait rebattre les cartes, d’où, peut-être, les evenements recents….
Gladio a déjà sévit en France … https://fr.scribd.com/doc/59001131/Les-reseaux-stay-behind-en-France-1945-1962#scribd
Les élites de l’époque ont su réagir …
Certes c’était les élites de l’époque … mais cela prouve que c’est possible, … donc …
Si vous avez cru que le monde, même démocratique, était un fleuve tranquille et que la terre entière n’attendait que nous pour nous faire l’amour … je ne suis pas totalement convaincu et depuis bien longtemps …
Ne tombons pas dans la moraline … le choc en retour a un drôle de gout.
https://reseauinternational.net/loukachenko-recadre-macron-sur-la-proliferation-nucleaire/
Finalement voyons le positif … on peut se dire qu’on a un super président, il arrive à faire dire par d’autres ce qu’il n’arrive pas à dire lui-même à son maître.
« Finalement voyons le positif … on peut se dire qu’on a un super président, il arrive à faire dire par d’autres ce qu’il n’arrive pas à dire lui-même à son maître. »
On appel ça un sado genré YSL , un gros maïs soufflé de berger.
D’où il compense sa réalité existentiel sur la dette de la France et de son patrimoine historique , pas le sien .
En début de son premier mandat Macron à fait allusion qu’il fallait se rapprocher de la Russie = tollé et suite à son voyage en Chine même topo qu »il ne fallait pas être suivisme contre la Chine; même tollé.
Lorsque LVMH va se désolidarisé de l’Europe et surtout du Dollars.
Donc wait and see
L’Europe est le dernier bastion du dollars et s’est assez chaotique.
Mais ceci dit Macron essaye de s’émanciper comme sujet; hors il ne fait que retarder l’échéancier de la dette qui va s’induire et opposer 2 tendances contradictoires ; la FI et le RN.
La FI n’est pas invité en Russie et ni dans les pays Arabes
Le RN est plus cool et loufoque.
« La république en marche »
et « renaissance »
Franchement s’est du pur FM de juif de copec
« Moïse » n’aurait pas fait mieux.
Le prochain truc sera l’enfantement sans aucune identité.
Qui nous renvoi à la nouvel Jérusalem pour les nuls
Macron est pieds et mains liés.
Il n’a aucune chance; s’est juste une mule noyé dans un intellect de la thora.
Là où il va encore servir, s’est pour les pleurent lors de sa mort précoce; de l’enfant perdus; comme avorton; sans oublié tout les parasites qui l’accompagnent et le guident.