L’Inde, immense et puissant pays, est un des membres fondateurs des BRICS. On le connaît peu dans notre pays. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité inviter un spécialiste de haut niveau pour qu’il nous éclaire sur cette réalité d’aujourd’hui.
UN MONDE QUI CHANGE
Regis de Castelnau
Max-jean Zins
OÙ VA L’INDE ?
SOMMAIRE
- Présentation de l’Inde d’aujourd’hui : historique, géographique, démographique et économique
- Le système politique installé par Modi : son arrivée au pouvoir et ce qu’il a mis en place
- Quelles stratégies pour l’Inde dans le processus de déclin de l’Occident et de monter de la multi polarités
M. de Castelnau, avec déférence pour l’opinion contraire, comment dire «démocratique» la Grèce alors qu’il ne s’agissait que d’Athènes et Rome, 2 puissances ESCLAVAGISTES sanguinaires qui ont asservis les peuples du monde antique où une infime minorité avait droit de vote et exerçait une dictature:d’abord en excluant les femmes (50%),les esclaves (35%) et les étrangers, de quel démocratie s’agit-il?Comment parler d’une démocratie avec 15% des «citoyens»?
Pour des raisons similaires, l’Inde est une dictature «démocratique» qui s’exerce par le crétinisme parlementaire où seules les riches et les puissants ont droit au chapitre, forçant les castes inférieures à voter pour «bonnet blanc et blanc bonnet», l’alternance entre une caste de capitalistes et une autre sous peine de mort.Les dirigeants indiens sont des «rois nègres» qu’il faudrait appeler des «rois hindis» en Inde.
Le peuple indien vit dans les conditions les plus inhumaines qui soient, exploités sauvagement, réduit à la mendicité dans les villes, à la servitude féodale moyenâgeuse dans les campagnes, opprimés par des agents compradores des puissances étrangères, des féodaux dans les campagnes, le tout sous la domination idéologique des religieux,tantôt hindouistes, tantôt musulmans, un peuple réduit à la complète misère pendant que la bourgeoisie et la féodalité indienne vit dans l’opulence la plus révoltante.
La «démocratie» indienne est une duperie bourgeoise véhiculée par la bourgeoisie mondiale pour maintenir l’humanité sous sa dictature.
L’Inde est un enfer pour son peuple qui vit exploité et opprimé militairement sans pitié dans un extrême dénuement, la promiscuité, la pollution, la malpropreté, la division, les conflits religieux, l’oppression des femmes, des castes inférieures, la corruption, toutes les horreurs imaginables pendant que la bourgeoisie et sa petite-bourgeoisie vivent dans l’opulence.
Là bourgeoisie indienne offre à l’exploitation barbare des impérialistes mondiaux sa main d’œuvre colossale pour remplacer celle que les faux «communistes» chinois et vietnamiens ont fait avant elle, comment ne pas le constater.
L’Inde est une «démocratie» bourgeoise de crétinisme parlementaire où alterne une faction de la bourgeoisie ou une autre et jamais le peuple quelle tienne au bout du fusil de la répression policière et militaire dans la plus grande misère humaine.
Comment valoriser et pavoiser devant l’exploiteur sanguinaire Tata comme un démocrate alors qu’il exploite ses salariés de manière inhumaine?
Qui contrôle les oligarques?D’autres oligarques évidemment.Le peuple jamais.Il faut se le dire.
Pour qui «le chat attrape la souris?» voilà la question.En Chine et en Inde, c’est pour la bourgeoisie et jamais pour le peuple.
Passionnant ! Merci
Dans cette interview on sent bien l’intérêt et même la fascination que porte ce monsieur à l’Inde et sa culture. Permettez-moi de ne pas être aussi fasciné.
La seule (réelle) réussite économique est un peu faible à cet égard. Même si quelques retombées (parfois très faibles) bénéficient à tous.
Car il ne faut pas oublier ce qu’est l’inde, c’est-à-dire une société de castes, non de classes mais de castes. Dans une société de classes l’ascenseur sociale est possible, la société de castes est beaucoup plus rigide, malheur à ceux qui sont mal nait en particulier les « intouchables » (Dalits).
Même si en principe l’art 15 de la constitution interdit la discrimination fondée sur les castes, et l’art 17 aboli l’intouchabilité , grâce au fait qu’à l’indépendance un dalit fut président du comité de rédaction et ministre de la justice.
Le regain d’indouisme rigoureux d’aujourd’hui va plutôt dans le sens inverse. Cette l’idéologie religieuse sous-tendue par « les lois de Manu » (écrites par les milieux brahmaniques, un hasard ?) met au premier plan la « pureté » du sang. Avec cerise sur le gâteau l’endogamie quasi institutionnelle.
En outre, sur cette base les êtres humains sont considérés comme fondamentalement inégaux !
Non je ne suis pas fasciné !
Certes l’indouisme n’est pas la seule religion (80%de la population) mais son emprise et telle que les autres religions du sous-continent ont quasi adopté ce système de castes (chrétiens compris : Jésus revient !).
Non je ne suis pas fasciné !
Deux « coquilles »: « ceux qui sont mal nés » et ‘Hindouisme » (deux fois).
Et « Jésus revient! » (constat), ou « Jésus reviens! » (invocation) ?
Tout d’abord merci pour cette lecture attentive de mes modestes propos. Comme disait je ne sais plus qui : « il y en a au moins un qui suit ».
Sinon pour ce qui est de savoir ce que j’ai voulu dire à propos de jésus. Comme la plupart j’ai reçu une éducation religieuse et n’est pas vraiment suivi l’affaire. Néanmoins ce que j’ai pu en retenir pour ce qui est de la religion chrétienne, ce que j’ai retenu c’est que le principe de base est l’égalité des croyants devant dieu cela va de soi mais aussi devant les hommes. Il n’y a pas de lieu de culte selon la place sociale. Cela est partagé par l’Islam et le sikhisme en principe
Zut encore des fautes de rédaction dans ces propos éphémères. Désolé.