La question du clivage politique entre la droite et gauche est une auberge espagnole où chacun vient avec ses objectifs, ses préjugés, et ses arrière-pensées. Le concept recouvre des réalités complètement différentes en fonction du lieu où il est énoncé. Le positionnement, surtout de gauche d’ailleurs, sera revendiqué positivement par nombre d’organisations, et négativement par leurs adversaires. Et même si l’on peut penser avec le politologue Jérôme Sainte-Marie qu’il n’est désormais plus véritablement opératoire, force est de constater, avec les péripéties qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale, que décidément il a la vie dure. Si Emmanuel Macron ou Marine Le Pen prétendent se situer en dehors de cette opposition, au sein même du parti du président on s’est toujours organisé en tendances reprenant les clivages. Jusqu’à Éric Zemmour qui se revendique porteur de la ligne politique « d’union des droites » qui fit le succès de Nicolas Sarkozy en 2007.
Stratégie du castor et fascisme imaginaire
Au nom de la désormais classique stratégie du castor pour barrer la route à un fascisme imaginaire, l’opinion française vient de se voir offrir un curieux brouet concocté dans une vieille marmite. Spéculant sur cette curieuse nostalgie qui fait qu’en France on adore les révolutions battues, les dirigeants de l’amalgame hétérogène de la NUPES, ont décidé de changer l’emballage et fait appel aux grands ancêtres, ceux du Front populaire de 1936. En oubliant opportunément que les acquis sociaux, furent obtenus uniquement grâce à une grève générale. Que Léon Blum s’empressa de démissionner au bout d’un an sans aucune justification institutionnelle pour passer les manettes au centre-droit. Et que la chambre du Front populaire porta Philippe Pétain pouvoir après avoir mis les députés communistes en prison.
Au moment de l’élection de François Hollande son candidat à la Présidence de la république, le Parti socialiste disposait de la majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat ainsi qu’une hégémonie incontestable dans les collectivités locales et territoriales. On sait ce que Hollande a fait du mot d’ordre « mon ennemi c’est la finance » mettant tous les pouvoirs dont il disposait au service du néolibéralisme atlantisme plus servile. Pour finir par porter Emmanuel Macron au pouvoir. Affaibli par toutes ces trahisons le parti se retrouva à la portion congrue, contraint pour exister de passer sous les fourches caudines de Jean-Luc Mélenchon. L’affaiblissement de ce dernier ont fait des élections législatives anticipées une opportunité pour tenter de reprendre la main. La lecture du programme du « Nouveau Front Populaire » en est l’illustration. Un catalogue de promesses parfois inconsidérées dont on sait très bien qu’elles seront trahies le lendemain. Au point que le parti socialiste présente dans son quota un François Hollande pourtant incapable de se représenter « comme vomi par le peuple » (Emmanuel Todd), ou Aurélien Rousseau ministre de Macron et artisan de la destruction du système des retraites et de celle de l’hôpital public !
L’amnésie politique est malheureusement une maladie très répandue. C’est la raison pour laquelle, face à l’opération tentée par le PS pour revenir dans le jeu, il vaut mieux se plonger un peu dans ce que fut l’histoire de ce parti pour constater l’imposture.
Et le faire en identifiant un certain nombre de constantes et notamment les contradictions systématiques entre le discours revendiquant une appartenance à la partie gauche du spectre politique, pour systématiquement lui tourner le dos une fois parvenu au pouvoir politique.
Congrès de Tours : les raisons d’une scission
Le parti socialiste dont il sera question est celui né de la scission du congrès de Tours en décembre 1920, qui gardera le nom de SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) jusqu’en 1972 où il prendra le nom de « Parti socialiste » au congrès d’Épinay.
La SFIO sera créée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès par la fusion de cinq partis du mouvement ouvrier. Ce sera surtout un parti d’élus qui choisira le 2 août 1914 au lendemain de l’assassinat de Jaurès, la voie de « l’Union sacrée » en rentrant au gouvernement et en votant les crédits de guerre. Très minoritaire au départ, l’opposition à cette stratégie ne cessera de grandir durant le conflit, de 20 majoritaire après l’armistice. C’est dans ces conditions que va se dérouler en décembre 1920 le fameux congrès de Tours qui va voir une majorité écrasante se prononcer pour l’adhésion à la troisième internationale créée par les bolcheviques après la révolution d’Octobre. On présente toujours ce congrès comme une adhésion au modèle bolchevique pour le passage socialisme, ce n’est pas la réalité. C’est bien l’affrontement entre deux lignes politiques nationales qui s’y est déroulé, les tenants de la IIIe internationale voulaient d’abord et avant tout prendre le pouvoir sur l’organisation au détriment de ceux qui étaient considérés comme complices de la catastrophe avec la stratégie « d’Union sacrée ». De façon significative, le parti ne deviendra « communiste » qu’en 1924 et les dirigeants à l’origine de l’adhésion finirent par être tous épurés pendant les années 20 qui vient la mise en œuvre de la « bolchevisation » menée en parallèle de la mainmise de Staline sur le parti soviétique et l’internationale communiste. Léon Blum fut le minoritaire qui acta la scission et la création du nouveau parti socialiste. Qui termina son admirable discours par les phrases suivantes : « Nous sommes convaincus, jusqu’au fond de nous-mêmes, que, pendant que vous irez courir l’aventure, il faut que quelqu’un reste garder la vieille maison. Nous sommes convaincus qu’en ce moment, il y a une question plus pressante que de savoir si le socialisme sera uni ou ne le sera pas. C’est la question de savoir si le socialisme sera, ou s’il ne sera pas. » Cent ans plus tard, le parti socialiste ayant rejoint le parti communiste dans l’effondrement, force est de constater le double échec. D’aucuns diront qu’il trouve sa source dans le fait que le PCF était « plus à l’est qu’à gauche », et que le PS quant à lui a toujours évité d’être réellement de gauche.
Prendre le pouvoir ou l’exercer ?
La SFIO conservera essentiellement le tissu d’élus locaux et deviendra un parti de notables essentiellement tourné vers le parlementarisme qui s’impliquera dans presque toutes les combinaisons politiques des IIIe et IVe Républiques. Ce fut le cas avec le cartel des gauches de 1924 et un soutien sans participation ministérielle à une expérience qui tourna rapidement court avec une première capitulation « devant le mur de l’argent » et le rappel de Raymond Poincaré. Revenus dans l’opposition, les socialistes vont prendre la première fois la direction du gouvernement avec la victoire du Front Populaire aux élections de 1936. Léon Blum avait clairement indiqué que si le Front populaire l’emportait, seul le programme électoral de celui-ci serait appliqué. Il sera nommé Président du conseil au début de juin alors même que la France connaît depuis près d’un mois un mouvement social d’une ampleur considérable. La plupart des lois qui seront adoptées dans les semaines suivantes ne seront pas la mise en œuvre du programme mais la traduction législative de ce qui aura été obtenu par les grèves. Profitant de cette dynamique, quelques réformes furent adoptées dans les domaines économiques, de l’éducation, du sport et des loisirs. Le Front populaire fut confronté dès le mois de juillet 36 à la révolte militaire contre le gouvernement républicain en Espagne. Dans le but de conserver les radicaux dans sa coalition et de ménager la Grande-Bretagne, Léon Blum refusera d’apporter le soutien de la France au gouvernement espagnol légal. Dès février 37 il instaurera une « pause » dans les réformes, abandonnant les plus importantes. Le 21 juin suivant, un vote négatif du Sénat, et alors qu’aucune règle constitutionnelle le lui imposait, Léon Blum présentera la démission de son gouvernement, laissant le radical Chautemps lui succéder. L’échec rapide du front populaire a obéi à un schéma expérimenté pour la première fois avec le premier cartel des gauches, qui est le fruit du raisonnement de Léon Blum selon lequel, si le Parti socialiste était destiné à « prendre » le pouvoir pour instaurer le socialisme, il ne pouvait le faire que si le rapport de force le lui permettait. Sinon il devait se contenter de « l’exercer », en tentant si possible de faire adopter des réformes. Et c’est ainsi qu’il s’engagera jusqu’en 1983 dans une dialectique de la capitulation et de la trahison dont l’effondrement politique du Front populaire est l’illustration. En moins d’un an, celui-ci était consommé, le problème étant qu’il fut suivi d’une série de trahisons qui trouveront leur aboutissement d’abord avec le soutien affirmé aux accords de Munich, puis la participation approuvée par Léon Blum de ministres socialistes au gouvernement de capitulation formée par Pétain le 16 juin 40. Enfin avec l’abolition de la république et les pleins pouvoirs au même Pétain voté par la majorité du groupe socialiste à Vichy 10 juillet suivant.
Après la Libération, le choix de l’atlantisme et le refus de la décolonisation
Le parti socialiste paya son tribut à la Résistance et joua son rôle dans la Libération du pays, ce qui lui permit de surmonter la catastrophe de 1940. Aux élections de la première constituante de 1945, le PCF doublant son poids politique d’avant-guerre est devenu le premier parti de France mais la SFIO le suivait d’assez près, et les deux organisations qui représentaient 35 % des électeurs en 1936 frôlaient la majorité absolue. Socialistes et communistes s’entendirent pour proposer au référendum, qui le repoussera, un projet de Constitution très marquée à gauche, et ce contre l’avis du MRP et du général de Gaulle. Cette convergence sera matérialisée par un « Comité d’entente » réunissant les deux partis et allant même jusqu’à envisager une réunification ! L’arrivée de la guerre froide mettra fin brutalement à cette alliance, le président du conseil socialiste Paul Ramadier renverra les ministres communistes au printemps 1947 pour une alliance exclusive avec le MRP centriste. Choix qui sera maintenu jusqu’à la signature du « Programme commun de gouvernement » avec les communistes en 1972. Dès le départ, la SFIO fera le choix d’un atlantisme sans faille et d’un refus de prendre en compte les exigences de la décolonisation et de la fin de l’empire français. Ce sera dès 1947 sous l’égide de Ramadier l’adhésion sans réserve au plan Marshall, Léon Blum signant quant à lui avec Jean Monnet le fameux « Accord Blum-Byrnes » inscrivant la France dans l’orbite économique et culturelle des États-Unis. Puis les débats, pour aboutir au vote d’un statut de l’Algérie, à l’issue desquels la SFIO abandonnant ses positions, acceptera une solution qui se révélera incapable de traiter le problème algérien pour aboutir sept ans plus tard au début de la guerre. Il en sera de même avec les débuts du conflit indochinois, avec un Léon Blum disant : « Il n’existe qu’un moyen et un seul de préserver en Indochine le prestige de notre civilisation, notre influence politique et spirituelle et aussi ceux de nos intérêts matériels qui sont légitimes : c’est l’accord sincère sur la base de l’indépendance, c’est la confiance, c’est l’amitié… ». En fait d’amitié et de confiance, ce sera la guerre sans issue, que la SFIO soutiendra jusqu’à la catastrophe de 1954. On retrouve là cette mécanique politique propre au parti socialiste qui le voit élaborer et défendre des positions que l’on peut qualifier « de gauche » lorsqu’il n’est pas au pouvoir pour leur tourner le dos dès qu’il y accède. Il n’est bien sûr pas le seul à pratiquer cette dialectique perverse, mais elle prend chez lui une dimension particulière. Car non seulement il trahit ses engagements et ses promesses, mais il le fait par un refus d’assumer sa nature revendiquée de parti ouvrier, en ralliant les forces qu’il prétendait combattre. La tragédie algérienne va malheureusement en être une illustration paroxystique.
Comment amener la France au bord de la guerre civile
En janvier 1956, les élections législatives donnent une victoire électorale à un « Front républicain » au sein duquel la SFIO dirigée par Guy Mollet est dominante. Pendant la campagne marquée par la tragédie algérienne, il affirme que pour lui la guerre d’Algérie est pour lui « imbécile et sans issue » ; l’indépendance étant dictée par le bon sens. Il nomme Georges Catroux, seul général d’armée à avoir rallié Charles de Gaulle en 1940, au poste essentiel de Ministre résidant en Algérie. Puis se rend le 6 février à Alger où il est accueilli par une manifestation d’Européens excités qui jettent des tomates sur le cortège officiel. La capitulation est immédiate, Georges Catroux est écarté de façon humiliante. La trahison suit immédiatement quand Mollet nomme le socialiste Robert Lacoste partisan de la répression la plus brutale. Politique qu’il conduira en donnant dans ce domaine tous pouvoirs à l’armée, avec deux conséquences tragiques. D’abord avec le dévoiement déshonorant qu’une partie de l’armée acceptera de mener notamment pendant la répression de « la bataille d’Alger ». Ensuite en laissant basculer celle-ci dans une dérive factieuse qui mettra la France au bord de la guerre civile. La SFIO n’eut plus d’autre choix que d’appeler au pouvoir le général de Gaulle car c’était selon Mollet, le seul moyen d’éviter « une guerre civile sans armée républicaine ». Entre-temps, adepte de la politique de la canonnière, en novembre 1956, Mollet avait quand même trouvé le moyen d’engager la France dans une expédition militaire absurde contre l’Égypte à la suite de la nationalisation du canal de Suez. Malgré ce bilan calamiteux il restera premier secrétaire de la SFIO jusqu’en 1969, juste avant le congrès d’Épinay en 1971, quand François Mitterrand qui n’avait jamais été socialiste s’empara de ce parti.
Contrairement à ce qui fut alors prétendu et affirmé avec constance par la suite, le Parti socialiste d’Épinay n’était que la continuation de l’organisation issue de la scission du congrès de Tours. Le changement de nom, malgré l’arrivée à sa tête d’un homme, pourtant largement compromis dans les errements antérieurs, permis de passer un large coup d’éponge et de se refaire une virginité politique à gauche.
L’union de la gauche pourquoi faire ?
François Mitterrand s’était opposé à la constitution de 1958 et à l’élection du Président de la République au suffrage universel. Mais il en avait parfaitement compris le mécanisme politique et la nécessité des alliances pour parvenir à ce qui était son seul objectif, la prise du pouvoir. Les gaullistes occupants la droite et le centre du spectre, Mitterrand décida d’utiliser la gauche en construisant une alliance avec la principale force qui l’occupait. Ce fut en 1972 la signature du programme commun de gouvernement avec le PCF, support d’une stratégie électorale qui finit par se révéler gagnante. Il faut se rappeler ce que furent les discours du parti socialiste et de ses dirigeants entre 1972 et 1981, à base de lutte des classes, de transformation du capitalisme et de passage au socialisme ! Les relire aujourd’hui permet de mesurer très exactement le sens des mots de reniement et de trahison. François Mitterrand alla jusqu’à affirmer : « Celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, ne peut être adhérent au Parti socialiste. » Les deux premières années du mandat de François Mitterrand élu en 1981 furent celles de la mise en œuvre de quelques-unes des mesures sociales de son programme, mais comme d’habitude, cette orientation fut vite abandonnée avec le fameux tournant de mars 1983. Cette fois-ci, ce ne fut pas à cause d’un parlement rétif ou d’une bourgeoisie hostile qu’intervint la capitulation. En effet la France était confrontée à une situation économique délicate liée à la contradiction entre les politiques budgétaires et monétaires. Le choix proposé par Jacques Delors et ordonné par François Mitterrand fut celui de la rigueur et de l’austérité parce qu’il permettait le maintien de la France dans la construction européenne. Le tournant portait en lui-même la trahison, puisque les socialistes violaient leurs engagements au profit d’un premier abandon de souveraineté. Ce fut en ce qui concerne le parti socialiste une conversion au néolibéralisme dont il devint par la suite le principal fourrier pour la France. Les années 80 offrirent le spectacle d’un effondrement moral à base d’argent fou et de corruption politique ou les socialistes n’étaient pas les derniers impliqués. François Mitterrand en tête, ils poussèrent les feux d’une construction européenne dont l’objectif évident, dès le traité de Maastricht, était la mise en place d’un dispositif institutionnel visant à priver les états membres de leur souveraineté économique en la faisant échapper à la délibération démocratique. Pierre Bérégovoy fut chargé dans la perspective de la monnaie unique d’appliquer la politique du « Franc fort » et de la « désinflation compétitive » au prix de centaines de milliers de chômeurs. Ces politiques furent poursuivies par Lionel Jospin quand il revint au pouvoir, en continuant le démantèlement de l’appareil industriel français public et privé et en dirigeant le gouvernement qui aura le plus privatisé dans l’Histoire de France.
Profitant de l’effondrement et de la quasi-disparition du PCF, débarrassé de toute concurrence sur sa gauche, ayant abandonné les couches populaires, le PS est devenu l’outil de la déconstruction de l’État-providence à la française et de l’abandon de la souveraineté de la France. Il n’avait plus besoin désormais de commencer par capituler, il incarne lui-même la trahison.
François Hollande en mode liquidateur ?
On ne s’étendra pas sur le mandat présidentiel calamiteux de celui dont il faut quand même rappeler qu’auparavant, en tant que premier secrétaire du Parti socialiste, il fut un des principaux acteurs de la forfaiture politique de la violation de la décision référendaire de 2005 et de l’adoption du traité de Lisbonne auquel il apporta son appui et celui de son parti. Son passage à l’Élysée fut une humiliation pour le pays devant lequel il ne put même pas se représenter, préférant favoriser l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée et prêtant probablement la main au coup d’État judiciaire qui l’a permis. Le parti socialiste semble avoir entamé une dérive groupusculaire que la candidature d’Anne Hidalgo pourrait précipiter.
Il faut quand même noter, qu’à ce stade de la campagne électorale, outre la maire de Paris, deux autres candidats sont d’anciens membres du PS et ont été peu ou prou associés à tous les reniements et les trahisons que nous venons d’évoquer. Comme Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg n’assument rien, ne reconnaissent rien de leurs responsabilités pourtant lourdement engagées. C’est Anne Hidalgo enfilant les phrases creuses à base de vœux pieux sans prise avec la réalité. C’est Jean-Luc Mélenchon vitupérant le bilan du PS en oubliant le rôle qu’il y a joué comme par exemple avec son soutien au traité de Maastricht. Précisément celui qui a décidé la création de la monnaie unique, véritable boulet, rendant quasiment impossible la mise en œuvre du programme qu’il propose. C’est Arnaud Montebourg qui fait semblant d’être souverainiste en préconisant une réindustrialisation de la France, alors qu’il a contribué à l’arrivée à la présidence de François Hollande, et à celle de Manuel Valls au poste de premier ministre, pour déplorer aujourd’hui les conséquences des politiques de ceux qu’il a servis.
Aquilino Morelle n’est pas candidat, ce qui ne l’empêche pas de procéder de la même façon en publiant un livre extraordinaire. Violent réquisitoire contre les socialistes qu’il accuse, excusez du peu, d’avoir « permis au néolibéralisme de conquérir la planète », d’avoir commis un « coup d’Etat fédéraliste » en 1983, et « d’avoir défait la France sans faire l’Europe ». Touché par la grâce souverainiste il affirme « La réhabilitation de la Nation, réalité anthropologique et politique indépassable, s’impose ». On se frotte les yeux en se rappelant que cet homme a fait toute sa carrière au Parti socialiste, qu’il fut conseiller de Lionel Jospin premier ministre et de François Hollande à l’Élysée. Est-il possible de mieux se moquer du monde ? Cet exemple révèle finalement un des aspects de la nature profonde du Parti socialiste. Fruit de la scission du congrès de Tours il est devenu une organisation de notables sociologiquement liée aux couches moyennes. Son lien avec les couches populaires était celui d’une représentation alors que le PCF dans sa composition, sa direction et ses élus étaient une organisation authentiquement ouvrière. Cette concurrence contraignait la SFIO d’abord et le PS ensuite, à afficher des engagements « de gauche » pour arriver au pouvoir, et prestement les abandonner une fois installés. La disparition de la concurrence du PCF lui a permis de se débarrasser autant que faire se peut, du préalable des engagements de gauche, et d’assumer ce qui est finalement son ADN politique : celui d’un banal parti de droite. Suivant la distinction de Léon Blum, le Parti socialiste n’a jamais voulu « prendre » le pouvoir mais « l’exercer », c’était plus confortable. L’alternance et l’amnésie permettant régulièrement de réinvestir les salons de la république.
Finalement, l’alternative offerte par le ralliement des organisations « de gauche » à la stratégie du Parti socialiste est la même que d’habitude : la défaite ou la trahison, au choix.
Toute l’arrogance, le racisme, l’ignorance (le rejet) des autres civilisations des socialistes et dans cette phrase avec un Léon Blum disant : « Il n’existe qu’un moyen et un seul de préserver en Indochine le prestige de notre civilisation, notre influence politique et spirituelle et aussi ceux de nos intérêts matériels qui sont légitimes : c’est l’accord sincère sur la base de l’indépendance, c’est la confiance, c’est l’amitié.. L’affaire du canal de Suez a été aussi un forfaiture des socialistes et il est étonnant que la droite Française ne se soit pas résolument portée à dénoncer cette intervention contre l’Égypte et Nasser. Nasser qui avait la volonté d’être soucieux des seuls intérêts de son peuple.
On voit mal pourquoi la droite aurait protesté contre cette intervention en Égypte ??!
Je pense qu’il existe une immense lassitude dans la société civile. Entre les humiliations les trahisons et les alliances improbables, une seule chose intéresse les protagonistes : exister encore. Pour ne pas s’enliser dans une dissonance cognitive liée a l’incompréhension, prendre du recul est nécessaire. Perte de sens. On sent un besoin revanchard de taper sur une population déjà bien sidérée parce qu’il est plus facile de trouver des coupables fantasmés que de se regarder dans une glace. Tout ceci est non seulement indigne mais surtout immoral. Même le fruit pourri de tous ces coups tordus s’essouffle a son tour. Pourquoi a leur avis ?
Aucune hostilité envers les « chances » et aucune volonté de provoquer MAIS à partir du moment où la raie-publique, ose dire :
-« Il n’y a pas de remplacement de population »
(même à 30% d’extra continentaux à 95% Africains et à 80% Musulmans)
MAIS
-« il faut respecter les US et coutumes importés »
(au nom de la laïcité, de la « misère sexuelle », ou des folies des juges rouges)
SAUF QUE
-« Si tu votes mal (pas pour le parti de l’étranger) tu seras responsable de la guerre civile »
(guerre civile est un sophisme, on n’appartient pas aux mêmes cercles de civisme bien que chez-eux ils aient leurs propres pratiques du civisme)
-« Si toi le sale gaulois tu votes mal je rentres au bled sinon ça sera la guerre civile sale raciste »
(donc une partie non négligeable de ces immenses « richesses » se vivent et se comportent de facto comme occupants ….avec les encouragements actifs de la raie-publique, de certaines loges, et un nombre hallucinant et officiel d’associations 1901 pour lesquelles ont rackette le Gaulois CQFD)
ET QUE
Si tu votes à « droite » tu es de facto étiqueté comme judéophile et islamophobe
Si tu votes à « gauche » tu es islamophile et judéophobe
CONSEQUENCEs
-Depuis 55 ans aucune élection Française ne repose sur les Français, sur la communauté nationale, donc aucune ne repose sur le contrat entre l’état et les citoyens, trahis par « les tas »
-L’aveu est flagrant,; les Gaulois sont dépossédés de leur nation, hors « la nation c’est ce qu’il reste à ceux qui n’ont rien » même ça les bobos l’auront VOLÉ aux Gaulois !
-L’équation qui se joue depuis 55 prouve que la France est un pays sous occupation (ne parlons pas des réalités historiques avec l’occupation US n’est-ce pas…)
-Le seul moteur de la Raie-publique est le chantage, ce qui est factuellement historique, il suffit de savoir comment s’est imposée la raie-publique par 40% de VIP révolutionnaires étrangers = La Guillotine et la terreur, donc le terrorisme .
-Vu que les Gaulois n’ont aucun droit de se définir et se déterminer, seuls les étrangers et les mondialistes en ont le droit
(sinon c’est chantage « bruits de bottes et socialisme allemand » … socialisme d’ultra droite française mdr)
PLUS RIEN A DIRE A LA RAIE PUBLIQUE !
PS : Beaucoup ont besoin de reprendre les dictionnaires, notamment pour les mots en « isme »
Le racisme n’est pas la volonté de se préserver, ni la « non passion » de l’invasion africaine.
Le racisme est la hiérarchisation des races.
Dire « il y a trop d’étrangers en france » comme le disent non-stop, 70% des Français depuis 1998, n’est donc pas du racisme !
Cet article semble avoir été écrit au premier trimestre 2022, mais il reste évidemment d’actualité. Merci !
Léon Blum était à la fois marxiste et démocrate. C’est vrai qu’il s’est un peu fourvoyé dans l’admiration des USA sur la fin de sa vie. Mais il faut se rappeler le contexte de l’époque avec un état américain très redistributif, jouissant d’une santé économique éclatante et protecteur de la démocratie face au stalinisme. Il considérait les USA comme une forme de socialisme. En France, la Libération a permis l’application du programme du CNR et Blum a été de ceux qui l’ont mis en œuvre avec enthousiasme. Par contre, il n’a jamais compris les aspirations des peuples colonisés.
Ses successeurs (Mollet, Mitterrand, Jospin, Hollande) ont pratiqué la démagogie de gauche pour accéder au pouvoir et appliquer un programme non socialiste, quoique plus ou moins redistributif. Ils se sont engagé dans l’atlantisme et la construction européenne qui ont miné la souveraineté du peuple français. Il est donc juste de les qualifier de ni social ni démocrate.
Au final, je dirai que la SFIO a incarné le socialisme démocrate avec Blum avant de basculer dans le capitalisme compassionnel, dont le CARE d’Aubry est le dernier avatar, qui n’a plus rien à voir ni avec le socialisme ni avec la démocratie mais conserve des restes de démagogie de gauche. Le macronisme est la version assumée de ce capitalisme compassionnel. La clarification politique serait une union du PS et de la macronie puisqu’ils partagent les mêmes idées.
@KOUI
-« La clarification politique serait une union du PS et de la macronie puisqu’ils partagent les mêmes idées. »
Tout à fait logique, bien que tous les merdias et tous les politichiens de gauche comme de droite veulent à tout prix vous le faire oublier :
Macron est un SOCIALISTE Strauss Khanien et Attalien 100% pur fange !
Vous plaisantez ?
L’aile droite du PS s’est ralliée à Macron dès son premier mandat.
Aujourd’hui elle quitte le navire en perdition.
CONSTAT
Nous vivons une époque formidable de crétins VIP, manipulateurs, pervers, paranoïaques c’est à dire sociopathes .
MOTIVATION PREUVES
En 2024, le Général De Gaulle, loin d’être parfait et sans reproches mais qui avait su partager le pouvoir avec la gauche voir l’extrême gauche, le décolonisateur d’Algérie, serait qualité de « révolutionnaire protestant socialiste allemand conservateur catholique de droite Française » oui je sais la gauche est un repaire de tarés.
(pour le dire comme je le pense « bande de tarés méprisables ! »)
En 2024, le cartel des gauches de la troisième république serait qualifié de giga, ultra-droite socialiste allemande et de « bruits de bottes »
Il suffit de regarder les projets de loi de l’époque, les minutes de l’assemblée nationale, ces tarés qui aujourd’hui nous font l’inquisition à chaque mot, proposaient alors de taxer de 20% supplémentaire le travail des étrangers en France.
Mieux encore, si nous revenons à des époques antérieures dans lesquelles la gauche, faisait fusiller un soldat sur deux de certaines compagnies pour « non combattivité » hé oui !
Toujours mieux, la gauche, est faut-il le rappeler, à l’origine de la colonisation et du concept de « races inférieures » .
FRANCOIS MITTERRAND, l’article a ce défaut d’être courtois avec des gens qui ne le méritent pas et qui n’opéreront jamais la pareille envers le camp adverse.
Mitterand, faut-il le rappeler était non seulement un élément de Vichy, mais MIEUX encore Mitterrand était LE PLUS GRAND DÉCAPITEUR D’ALGERIENS de l’histoire de France .
La preuve que la gauche est un parti étranger et LE parti de l’étranger : D’un côté ils ont laissé passer Mitterrand malgré ces lourdes valises mais de l’autre ils ont flingué Marchais au prétexte qu’il n’était pas assez immigrationniste !
(marchais non exempt de valises non plus, l’engagé volontaire au STO au nom du pacte socialo-communiste, dit pacte germanosoviétique)
Je ne reviens pas sur le nombre hallucinant de VIP de gauche factuellement agents de la CIA (bien avant Sarko) : Cohn Bendit, Glucksmann et pas mal de noms connotés qui mis bout-à-bout me vaudraient des accusations en « isme » bien que ce soit factuel.
(à Droite pas mieux avec Giscard et ses Youg Leaders US)
REVENIR A L’ARTICLE
La gauche post 45 c’est la trahison dans le sang.
Trahison de la nation au profit de la terre entière
Trahison des prolos Français au profit de prolos d’importation
Trahison de ses obsession de laïcité qui à la lumière des faits n’étaient que de la christianophobie déguisée
(un excellent livre sur la gogoche « Trahisons sur commande, histoire du PCF » de Mr Roger Holeindre, loin du PS mais qui illustre parfaitement la nature profonde de la gauche de la haute trahison)
Me de Castelnau,toujours aussi incisif et juste à la fois.Ainsi, après avoir lu votre réquisitoire incontestable de faits véridiques contre ce parti «socialiste» de mensonges, de duperie, de fourberie, de fumisterie et de trahisons, je me suis demandé: comment ces «socialistes» bourgeois, ennemis avérés du prolétariat et des classes laborieuses ont-ils pu par le passé et encore aujourd’hui, trompés aussi vilement leurs électeurs et, somme toute, renier sans vergogne tous leurs engagements à peine élus et alors que l’encre de leur programme n’était pas encore sèche?
Comment ignorer le rôle des médias dits d’«informations» dans ces trahisons répétées et jamais sanctionnées de ces «socialistes» renégats?Il suffit simplement de lire la couverture qu’ils font des «résurrections» de ces «socialistes» pour réaliser qu’ils sont les maîtres d’œuvre de la manipulation de l’opinion publique.(ex.:Hollande le renégat des renégats, fossoyeur des accords de Minsk et du parti «socialiste» qui est allé soumettre à l’ambassade U$ ses excuses pour le refus de la France de se joindre au massacre pervers et sous faux drapeau des iraquiens).
Les médias qui appartiennent à la grande bourgeoisie ou à ses agents pistonnés au sein de l’appareil d’État, soufflent le chaud et le froid, faisant et défaisant les carrières des polichinelles politiciens roublards, tant de «gauche» que de «droite», au gré de l’intérêt de leurs patrons.
Le rouleau compresseur médiatique de la bourgeoisie à lui seul ne saurait suffire à perpétuer la dictature de la bourgeoisie, elle lui ajoute les coûts exorbitants des campagnes «électorales» que seuls peuvent se payer ses estafettes et thuriféraires politiques, avides de prébendes et de sinécures au sein de l’appareil d’État pour servir au présent et au futur ses bailleurs de fonds.
Qui n’a pas constaté que les politiciens déchus sont recyclés dans les médias de ces mêmes bailleurs de fonds en attendant d’être remis au goût du jour et retourné sur le champ de batailles politiques pour resservir le patron.
Dans certains régimes «démocratiques», la bourgeoisie ajoute des «conseils électoraux» chargés d’autoriser les candidatures conformes à ses intérêts ou confie au président ou «chef» du parti de sélectionner des candidats répondant à ses exigences intéressés.
À ces bretelles, la bourgeoisie ajoute la ceinture de l’inamovibilité des candidats durant leur mandat et ce malgré qu’ils violent et trahissent leurs engagements électoraux ouvertement.
Comment avoir l’indécence impudente et exécrable de qualifier de «démocratie» un système fondé sur la trahison, le mensonge, l’hypocrisie, la perfidie d’élus qui se font élire sur des promesses et qui une fois élus font exactement le contraire?
Ce que vous écrivez des trahisons des «socialistes» s’applique tout autant à chacun des partis dits «de gouvernement»,tant de gauche que de droite.Partout où s’exerce la «démocratie» du crétinisme parlementaire électoraliste, tout n’est que mensonge, promesses trahies, duperie et fourberie.
Les politiciens sont portés au pouvoir avec 50% des 50% qui votent dans le meilleur des cas, ils sont élus avec 25% de l’électorat et malgré leur représentativité insignifiante, ils réussissent à trahir leurs promesses et à prouver qu’ils ne représentent en réalité que le 1% de possédants qui financent leur élection et leur donne accès à leurs médias et à leurs journalistes stipendiés avant que de les récompenser pour leurs loyaux services par des emplois grassement rénumérés dans leurs merdias, leurs conseils d’administration ou au sein de leurs entreprises afin d’obtenir un accès privilégié aux fonctionnaires qu’ils ont fait embauchés et récolter les plantureuses subventions payés par les travailleurs.
Cher Me de Castelnau, puis-je espérer que vous nous ferez le plaisir de nous réniformer et de faire aussi le procès de toute la racaille politicienne qui s’emploie à nous mentir sur tous les merdias des milliardaires.
Au plaisir de vous lire sous peu puisqu’en raison de la félonie de Macron, le renégat, le temps nous est compté.
Ce rappel historique est quelque peu orienté, mais c’est de bonne guerre. La neutralité n’existe pas.
Les composantes du CNR à la fin de la guerre étaient on ne peut plus opposées idéologiquement et ça ne les a pas empêchées de faire œuvre commune.
Nier le danger de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite est une responsabilité que je ne souhaite à personne de porter.
Le Nouveau front populaire est la seule réponse souhaitable face aux rapprochement des droites.
Les pires lois votées pendant la législature Macron l’ont été avec les voix du RN.
Petite correction. Les pires lois régressives sur le plan social ont été portées et votées par le Sénat essentiellement LR. Avec l’appui des Macronistes a l’Assemblée bien évidemment. Réforme des retraites , exploitation des précaires – seniors pour moitié – qui iront travailler sans salaire en vélo et l’estomac vide si on sait compter. Par ailleurs les réformes d’austérité avaient déjà été défendues par le PS de Hollande. Modèle grec sous la houlette de l’UE.
Le peuple soutient le RN. Il faut le laisser parvennir au pouvoir, seule solution pour le déconsidérer.
Sinon, vous maintiendrez la structure actuelle qui enferme un tiers du corps électoral dans une opposition stérile!
Oui, le RN sera un désastre comme le fut la macronnie. Mais son éclatement ouvrira la voix à une véritable recomposition du paysage politique francais!
Je ne vois vraiment pas l’intérêt de jouer avec le feu surtout quand il y a le NFP en face avec son programme. Les chances de l’emporter ne sont pas bien grandes vu le ralliement officiel d’une partie de la droite avec le RN. Mais dans une élection majoritaire à deux tours, tout peut arriver.
Quote -« Nier le danger de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite est une responsabilité que je ne souhaite à personne de porter.
Le Nouveau front populaire est la seule réponse souhaitable face aux rapprochement des droites.
Les pires lois votées pendant la législature Macron l’ont été avec les voix du RN. »
J’apprécie votre franchise et votre candeur toute coutumière de gauche depuis 1946 à ne pas accepter les règles démocratiques, l’expression populaire qualifiée de « populisme » (accusation du Freudo Marxisme de Frankfort), donc nier l’autodétermination des peuples, la liberté de conscience et la démocratie elle même.
Cette immaturité à refuser de grandir, refuser d’être un homme, refuser les règles sussent-elles naturelles et physiologiques est merveilleuse à observer depuis 1968.
C’est beau un gigantesque pays de Peter Pan avec des jeunes vieux à cheveux gris et des donzelles de 90 ans fripées à seins siliconés.
J’apprécie tout autant le chantage très révélateur « si le FN passe ce sera la guerre civile » dont chacun en europe sait QUI la déclencherait n’est-ce pas.
Je vous accorde que les Staline, Mao, Pol Pot, Castro, et autres Ho Chi Minh, si ce n’est les socialos Mussolini et Hitler ont été de « merveilleuses réussites pour l’humanité » et que par conséquent le plus grand des dangers de goulag et de crimes contre l’humanité ce soit le RN.
(ou autre mouvement cherchant une issue à la guerre civile qui adviendra à force d’inéquation avec la majorité du populo de chantage de gauche)
Merci à vous pour une si belle démonstration de la difficulté d’avoir toujours raison sur plus d’un siècle, contre les faits, contre l’histoire, contre les vents et marrées, contre la planète entière ^^
C’est un nouveau culte religieux laïc bien plus dogmatique que le monothéisme le plus radical qui soit. (d’ailleurs ils avaient même les tenues halal : le col mao )
« Et que la chambre du Front populaire porta Philippe Pétain pouvoir après avoir mis les députés communistes en prison »
Des communistes pro nazi ouvertement collaborationnistes dont leur chef a déserté plutôt que de combattre Hitler et qui n’hésiteront pas à sous traiter à la gestapo les communistes récalcitrants à la ligne du parti
Qui peut reprocher à un quelconque dirigeant de les avoir mis en prison
Le scandale est plutôt de les avoir réhabilité
Les communistes n’était en rien pro nazi et pas du tout collaborationnistes. D’ailleurs, leurs députés emprisonnés sont restés en prison après la débâcle. Les militaires haut gradés (Pétain, Weygand, Darlan, Giraud) ont été bizarrement incapables d’arrêter les allemands bien que nous ayons presque autant de chars et d’avions qu’eux. Leurs seuls soucis étaient de détruire le parti communiste, la république, les juifs et les franc maçons.
@Koui
-Traité de Rapallo 1922 (SPD socialiste comme Hitler)
-Pacte germanosoviétique / socialocommuniste
-Invasion de la Pologne
Cas Français :
Les archives de l’Humanité 39-41 « il faut fraterniser » « résister c’est réactionnaire » etc… (je dispose de tous les articles d’époque)
Marcel Cachin
etc…
Ce n’est que lorsque que l’URSS a signé le Lend-Lease avec les USA, donc a tourné le dos à son ami socialiste Hitler, que le Komintern a fait se retourner la gauche en France. Pas avant !
(le coup du « pourquoi Barbarossa parce que Hitler est fou » s’écroule lamentablement quand on étudie le Lend Lease de 1941, même si on n’aime pas Hitler le coup du « il est fou » c’est un peu court au regard des faits historiques )
Donc non, rien n’est si tout blanc tout noir même si la gauche a voulu à tout prix réécrire l’histoire (échec), elle ne trompe que ses bigots dévots.
Sinon, pour ne pas être totalement rétif à la réalité, lire Eric Branca et Roger Holeindre qui, tous les deux, offrent une documentation incontestable quoi que puissent en dire les sectaires.
Ceci dit, la dernière phrase de votre commentaire me laisse présumer que ces lectures ne vous seront pas possibles, dommage d’en être encore dans cet état là en 2024 …
Disons d’abord que je suis toujours perplexe de répondre à «Aristote» que je sais mort depuis des millénaires, dès lors, je m’interroge à savoir si je répond à un troll de la CIA ou à l’IA d’une ONG bidon financée par SOROS,Gates,Musk ou un de ces milliardaires actifs à tromper l’opinion publique sous des pseudonymes.
N’étant qu’un simple citoyen retraité d’une profession libérable et puisque l’État bourgeois encourage ce genre de manipulation perverse en permettant cet anonymat déresponsabilisant de leur auteur et n’ayant aucun moyen de percer à jour ce mystère qui n’est peut-être qu’un subterfuge, je répondrai aux mensonges contenus dans cette distorsion de l’histoire pour le bénéfice des honnêtes lecteurs et surtout pour Me de Castelnau, un ex-confrère d’outre-Atlantique pour qui j’ai le plus sincère respect.
D’abord, contrairement à l’affirmation que le traité de Rapallo (1922) favorisa la montée du nazisme, ce traité qui intervint entre la RÉPUBLIQUE DE WEIMAR et la République fédérative SOCIALISTE de Russie avait pour but de renforcer les républicains allemands contre la montée du nazisme que finançait les milliardaires Ford,Rockefeller et Rothschild avec la bénédiction des gouvernements français,anglais et U$ en ne faisant plus respecter le traité de Versailles.
Je constate qu’à l’instar des idéologues stipendiés de la bourgeoisie, vous faites débuter votre démagogie au moment qui selon vous sert votre récit.
Ainsi, vous occultez l’agression militaire des 14 puissances capitalistes européennes «ALLIÉS» qui ont attaqué militairement l’URSS en soutien aux tsaristes et aux bourgeois fantoches russes à compter de 1918 et qui subirent une écrasante défaite mais laissèrent l’URSS dévasté et ruiné en 1922.
Le 1er traité de Rapolo de 1920 avait pour but de satisfaire la promesse des bolchéviques de se retirer de la guerre mondiale inter- capitalistes conformément au vœu démocratique du peuple russe, celui de 1922, reconnaissait que seule l’Allemagne n’avait pas agressée militairement l’URSS.
De la même manière et pour les mêmes raisons perfides, vous occultez le refus de la France de conclure avec l’URSS le traité d’assistance militaire que l’URSS a proposé et pire encore, l’infâme traité de Munich de 1935 et signé par la France, l’Angleterre et la Pologne pour livrer la Tchécoslovaquie et son armement à l’Allemagne nazie pour sa préparation militaire afin de mener à bien son LEBANSRAUM à l’Est au profit de la bourgeoisie européenne sur le dos des soviétiques.Avez-vous oublié que face aux protestations énergiques des soviétiques, l’ignoble Chamberlin, co-signataire de l’accord de Munich déclara: «Nous n’avons plus de conflit avec Monsieur Hitler»,il aurait dû ajouter que grâce à eux, Hitler pourra tout à loisir préparer l’invasion de l’URSS et le LEBENSRAUM à l’Est au profit de la bourgeoisie européenne.
Pourquoi ne mentionnez-vous pas que l’infâme Pologne avec la bénédiction de la France et des anglo-saxons refusa aux troupes soviétiques le passage sur son territoire pour se porter â la défense du peuple tchèque persécuté tout comme les puissances européennes trahirent les républicains espagnols que seule l’URSS soutint militairement dans sa guerre contre les franquistes, larbins des nazis-fascistes-collaborationnistes.
Conscient de l’alliance tacite entre toutes les puissances capitalistes occidentales pour la faire envahir par l’Allemagne nazie et ses « alliés» fascistes depuis l’Italie, la Norvège,la Finlande,l’Ukraine bandériste, les collabos français, américains, anglais et toutes la racaille fascistes, l’URSS profita des divisions entre capitalistes et de leur perfidie pour conclure un traité de NON AGRESSION, ce qui n’a rien à voir avec une alliance d’entraide mutuelle, avec l’Allemagne et ainsi gagner le temps de déplacer son industrie derrière l’Oural, purger son armée des renégats et des traitres et préparer sa défense pendant que les nazis grâce à la collaboration des fascistes français au pouvoir sous divers déguisements, depuis les pétainistes aux «socialistes» caviars félons gagnèrent «la drôle de guerre» afin de s’approprier l’armement français, belge,etc. mais surtout l’assurance que les travailleurs français feraient tournés l’industrie de guerres nazis pendant que son armée,renforcée des collabos français et autres envahiraient l’URSS, que les anglais se planqueraient sur leur île pour assister au génocide des soviétiques et que les américains s’enrichiraient à vendre des canons à tout le monde tous ces «Alliés» attendant l’affaiblissement fatal des 2 belligérants pour vaincre le «gagnant» et tirer les marrons chaud du feu.
Ce qui fut fait et se poursuivit allègrement jusqu’en 1942 alors que l’URSS brisait l’offensive nazie aux portes de Moscou, poursuivant l’écrasement et la destruction de la machine de guerre nazie européenne à Stalingrad, puis à Koursk,Kiev, Leningrad faisant réalisé à la bourgeoisie mondiale que ses troupes d’élite nazies seraient vaincues inexorablement et pour éviter que l’Armée rouge ne libère toutes l’Europe, les «Alliés» de la première heure des nazis-fascistes-collabos les trahirent comme ils sont passés maîtres dans l’art de le faire, Ils patentèrent le débarquement de 1944 auquel les nazis n’opposèrent qu’une résistance factice dans le but d’obtenir une paix séparéé à l’Ouest et se concentrer à l’Est.Les nouveaux «Alliés effectifs» de l’URSS conscients que même libéré du front ouest, les nazis seraient vaincus, les «Alliés» refusèrent.
La suite fut une victoire écrasante de l’URSS mais le pays était en ruine, son peuple exsangue et les communistes décimés par cette guerre génocidaire, les américains qui avaient endettés l’URSS exigèrent tout l’or soviétique détenu dans une banque anglaise et par le «prêt-bail» félon, réduisent l’URSS à n’être qu’une colonie semi-indépendante des U$A, l’obligeant à céder ses hydrocarbures à la Standard Oil U$ et à la Britih-petrolium et à devenir une réserve de matières premières pour la bourgeoisie mondiale.
Ce que l’armée nazie avait échoué à réussir militairement, les U$A allait le réussir «pacifiquement»: asservir l’URSS.
CE que les U$A réussirent à faire en URSS, ils le réussirent en Europe avec le Plan Marshall: asservir l’Europe.
Depuis 1945, le monde assiste à la domination de $US (Bretton-Woods) qui réussi là où les armes échouèrent.
-« D’abord, contrairement à l’affirmation que le traité de Rapallo (1922) favorisa la montée du nazisme, ce traité qui intervint entre la RÉPUBLIQUE DE WEIMAR et la République fédérative SOCIALISTE »
J’ai bien précisé RAPALLO 12922, et non Rapallo 1920, donc soit vous avez fait l’erreur, soit c’est du flooding volontaire.
Il ne faut pas vous contenter de Wikipedia CIA, la Russie a déclassifié ses archives, l’ignorez-vous ?
(au pire sur les anciennes versions de la page Wikipédia consultables, ces FAITS apparaissent)
Les camps d’entrainement de l’armée Allemande en URSS pour contourner le traité de Versailles de Lipetsk, Khazan, Chickhany pour être précis, spécialités, gaz, chars et avions !!!
Pour le reste, qui découle directement de votre idéologie et non de l’histoire, ce n’est pas la peine de parler de faits historiques avec un idéologue, ce serait comme parler des trois dimensions avec quelqu’un qui parle de temps.
Par ailleurs, il me semble que vous aimez occulter Anthony C Sutton et les financements officiels des banquiers US de la révolution Bolchevique (repris dans la presse mainstream Française en 1930)
Vous occultez également les accords du Lend-Lease 1941, Staline qui vend son allié socialiste pour quelques milliards de dollars anticapitalistes lol
Vous occultez également que le SPD est le père du DAP et le DAP est le père du NSDAP, donc 100% socialistes.
Vous occultez également les 22 pays colonisés par l’URSS, à ce que nous savons les peuples n’ont pas vraiment eu leur mot à dire n’est-ce pas^^
Vous occultez également que bizarrement, que les communistes de l’ouest ne se sont pas précipités pour aller vivre dans le grand paradis URSS, ni en Chine, ni même actuellement en Corée du nord, c’est vraiment une bizarrerie..
(faut dire que les grands moralistes sont souvent les plus grands criminels de masse de l’histoire de l’humanité, et pire ils en sont fiers, pas besoin de démontrer tout le monde sait le bilan du communisme)
Ceci étant dit j’abrège, j’ai l’impression de discuter avec un négationniste de l’époque du rapport Khrouchtchev, qui selon ces gens, était un mythomane qui, communiste de la Nomenklatura vivant en URSS, savait moins bien que des allumés communistes occidentaux ce qui se passait dans son propre pays .
C’est assez amusant, cela fait quasiment vingt ans que je n’avais pas rencontré quelqu’un resté bloqué dans un tel espace temps/connaissances révolu pour 99% de la population, notamment dans les anciennes dictatures communistes et même en Chine communiste …
Je vous laisse à vos versions arrangées de l’histoire, c’est votre liberté, vous pouvez jouer à vous mentir à vous même mais tout seul ^^
NB : Je ne suis pas issu des milieux auxquels vous m’affiliez, je suis né dans une famille de cadres communistes, donc vous m’amusez énormément.
Mon enfance s’est passée en « garderie » dans les réunions politiques entre « camarades », donc je connais tout des vices et travers de ce milieu.
Et non je ne pense pas ce que je pense par réaction à mon milieu, mais parce que j’ai su évoluer et assumer la réalité VS la propagande .
Notez bien que hors des cadres qui se gavent sur ce fond de commerce, quasiment tous les militants coco sont passés au camp d’en face. « On peut tromper mille personnes une fois mais on ne peut pas tromper mille fois la même personne »
Soyons clair, j’éprouve toujours la même perplexité à répondre à un mort avéré ou à un vivant déguisé.Plus je vous lit plus j’ai la conviction non pas de communiquer outre-tombe avec l’au-delà mais à un troll de la CIA répétant les lieux communs et les distorsions U$ de Wikipédia, je me répète, je réponds pour le bénéfice des vivants et je méprise les trolls anonymes.
Votre biographie patentée me fait penser à celle de Mussolini, «élevé à l’école du socialisme de son père », ex-syndicaliste, ex-membre de la direction du Parti «socialiste» italien qui comme vous découvrit la «vérité et fut touché par la flamme pentecôtiste» et qui fort de son histoire personnelle qui lui avait fait connaître le «socialisme» fonda le parti fasciste italien, génocida les communistes et mena son pays à la ruine, qu’ajouter de plus, vous vous ressemblez tellement.
À vous lire, le monde devrait se fier aux «archives déclassifiés» des renégats kroutchéviens,brejnevistes, eltsiniens,poutiniens et de toutes la racaille qui a répété en les amplifiant les mensonges dégoûtants des nazis et de leurs «alliés», ceux-là même qui ont sauvé les nazis, les fascistes et les militaristes de la justice populaire et les ont recyclé au sein de leur États «démocratiques bourgeois» pour combattre le «communisme».Les «archives» auxquelles vous faites références ne sont que falsifications,distorsions et versions patentées pour propagande auprès des idiots-utiles.Les faits ont la tête dure et la libération de Berlin par l’Armée Rouge sous le commandement de Staline ne peut être travestie, révisée et déformée par des «archives» patentées par des renégats et leurs maîtres.
Je vous lis déjà attribuant au «général hiver» la défaite nazie; à Staline d’avoir sacrifié 100 millions de soviétiques sur une population de 170 millions alors qu’en vérité de 1926 à 1939 la population soviétique s’est accrue de 23 millions d’habitants, passant de 147 millions à 170 millions,avaient-ils besoin d’immigration; que les 60 millions de soviétiques mort de l’agression nazie l’ont été par la faute de Staline qui aurait dû se faire hara-kiri et livrer son peuple au génocide et à l’esclavage nazie comme l’ont fait les vichystes renègats.
Quelle autre stupidités nous infligerez-vous?Sûrement l’«Holomodor», le goulag du fasciste Soljennitsyne, la persécution des juifs, en somme, est-il besoin de vous lire, Wikipédia fait tellement mieux.
Je retiens que vous n’avez rien à inventer relativement à l’infâme Accords de Munich de 1935 et à la cession de la Tchécoslovaquie,pas plus pour la trahison des républicains espagnols et le refus des «socialistes» français de signer l’offre soviétique de traité d’alliance et de défense mutuelle.
Relativement aux «camps d’entraînement en URSS», ils ont permis à l’armée soviétique d’obtenir la technologie militaire nazie construite grâce à la générosité des vendeurs de canons, de tanks et d’avions U$ à la barbe supposément de leurs «alliés» européens, «business is usual» comme ils disaient.
S’il y avait 20 ans que vous n’aviez lu d’«idéologues négationnistes», j’aimerais pouvoir en dire autant des révisionnistes social-fascistes kroutchéviens-trotkistes qui comme vous polluent notre monde au point d’en être rendu à ovationner en plein Parlement canadien des ukronazis de la Waffen-SS Galicie ou de commémorer le 80 ième anniversaire du débarquement de 1944 en présence de l’ukronazi zézélensky, en l’absence de la Russie, véritable libérateur du nazisme avec ses 60 millions de morts tout en ayant l’outrecuidance exécrable d’attribuer cette victoire inestimable aux 134,000 morts U$ et aux collabos pétainistes-vichystes déguisés en résistants, soyons franc, c’est à vomir.
Comme l’écrivaient les plus grands philosophes,politiciens,sociologues,anthropologues,en somme scientifiques de tous les temps, Marx et Engels dans le Manifeste du Parti communiste:«[C]elui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre» et c’est ce que vit l’Europe avec la montée du fascisme-populisme.
Ceux qui comme vous faites pire en la trahissant, en la déformant, en la révisant, vous êtes condamnés à la subir «jusqu’à ce que mort s’ensuive» comme le disent les juges-bourreaux.
Relire Halimi sur Sysiphe fatigué. Macron c’est les années 80 ad nauseam. Voir mon txt ici sinon :
https://www.dedefensa.org/article/michea-mitterrand-et-la-destruction-du-peuple-francais
Avis personnel : Vous avez produit plus pertinent pour la situation actuelle :
https://www.dedefensa.org/article/trotskiet-la-balkanisation-de-leurope
Puis Trotski affirme que le meilleur allié des Américains dans l’inféodation et la balkanisation de l’Europe n’est jamais la droite, quelque lâches et stupides que puissent être ses politiciens : non, le meilleur allié de l’américain, c’est la gauche, c’est la social-démocratie. Et c’est Le Révolutionnaire du siècle écoulé qui l’écrit :
« Pendant ce temps, l’Amérique édifie son plan et se prépare à mettre tout le monde à la portion congrue… La social-démocratie est chargée de préparer cette nouvelle situation, c’est-à-dire d’aider politiquement le capital américain à rationner l’Europe. Que fait en ce moment la social-démocratie allemande et française, que font les socialistes de toute l’Europe ? Ils s’éduquent et s’efforcent d’éduquer les masses ouvrières dans la religion de l’américanisme ; autrement dit, ils font de l’américanisme, du rôle du capital américain en Europe, une nouvelle religion politique. »
Il y a moyen d’illustrer la substance de l’article à l’envi, le rap, le cinoche, le BLM, les SOS machin, le CIA Cohn Bendit etc…
Je ne suis pas fana de ce parti qui en est à l’origine mais la formule « Le parti de l’étranger » désignant la gauche a des fondements historiques tout à fait solides depuis Marcel Cachin, le Komintern, en passant par l’Indochine, l’Algérie etc…
J’ai particulièrement aimé lire « Trahisons sur commande, histoire du PCF » nul besoin d’être de même obédience que l’auteur pour partager les constats largement documentés.
Y a pas de music sur se forum
Barry il est barry et white , comme gardien de nos cités
https://www.youtube.com/watch?v=tB54XUhA9_w
Étonnant dans l »affaire salah hallami defenestré
On se retrouve avec une témoin de 13 ans juives qui dénonce un viol sur une gamine de 15 ans
Jamais un petit garçon !!!!
Si cela se trouve elle est muslim
Ils ont inversé les rôles
La gamine de 13 ans est juive et elle s’est fait un lifting mia shem
Rien que du bonheur.
Tu as beau changer de nom à mesure du temps qui passe tu es toujours aussi con !
Son vrai nom c’est vanhonsbrouck ou quelque chose comme ça.
Style inimitable
Aucune défaite ; ils sont avec les mondialistes pour nous liquider. Et ils ont cuit la droite à coups de chasse au FN.
Excellent article, très pertinent qui balaie une longue période. Hélas, la réalité est encore plus sombre que ce qu’on y lit. Il suffira de quelques indications rapides.
Le tournant de 1983 en faveur de l’Europe n’avait rien de nouveau. C’est un choix fait par les socialistes dès avant la guerre et réaffirmé dès le premier congrès qui a suivi la Libération en novembre 1944. Là s’exprime ouvertement un refus d’en revenir aux souverainetés nationales (discours de D. Mayer). Une autre figure socialiste d’alors André Philip (stipendié par les USA depuis 1944) déclarera « mieux vaut une Europe libérale que pas d’Europe du tout ». Le pli était pris, il ne changera plus. 1983 a ceci de particulier est qu’il est opéré par Mitterrand qui rencontre très peu d’opposition à son choix. C’est avec lui toute la classe politique qui fait ce choix. S’y ajoute ses penchants personnels car il était déjà présent au Congrès des fédéralistes en 1948 à La Haye, congrès payé par les britanniques. Même ses adversaires de droite reconnaissaient sa permanence à ce sujet.
La rupture de 1947 avec le départ des ministres communistes (simultané en Belgique et en Italie) n’est que la conséquence des choix atlantistes et européens de la SFIO qui dès 1945 ne vit de salut que dans le ralliement à l’atlantisme. C’est aussi une conséquence des financements reçus par la SFIO de la part des USA qui s’appuyèrent sur ce parti pour détruire la gauche en France. C’est parfaitement expliqué dans la « Non Communist Left Policy ». Dès cette date la SFIO et les socialistes sont de parfaits relais des intérêts américains.
Durant la grève des mineurs de 1948, les socialistes sont les premiers à dénoncer des grèves insurrectionnelles ordonnées par Moscou et d’approuver la répression du trop célèbre Jules Moch. Blum est allé jusqu’à désapprouver la résolution du syndicat des mineurs américains soutenant leurs homologues français.
L’opposition aux communistes se poursuit de 1920 à la Libération (n’oublions pas la traque aux communistes lancée par le ministre de justice SFIO Albert Sérol durant la drôle de guerre) et se renouvelle à cette date. Au choix de l’Atlantisme et du salut américain, s’oppose la bataille de la production menée par les communistes qui, eux, avaient choisi de préserver la souveraineté de la France et le rejet de toute dépendance vis-à-vis des Etats-Unis. La SFIO assistée du MRP et avec le soutien discret de De Gaulle imposent l’Atlantisme. De Gaulle, ça peut surprendre, mais il était encore plus anticommuniste qu’anti américain et avait quitté le pouvoir sur le constat qu’il ne pouvait imposer sa politique face au véto des Etats-Unis. C’est la véritable raison de son départ en janvier 1946, plus que le « jeu des partis » qu’il dénoncera dans ses mémoires.
Le projet de construction européenne est un projet américain pour s’ouvrir le marché européen. C’est sur la SFIO que parieront les Etats-Unis pour y parvenir. Les socialistes en ont été les exécutants dociles et irréprochables. C’est pourquoi les Etats-Unis en furent en rien inquiets de voir Mitterrand élu en 1981. Son passé valait gage.
Participe de cette lutte le référendum de 1946 sur la Constitution. Fruit de la majorité SFIO PCF au Parlement, elle sera torpillée en douce par la SFIO qui fera campagne contre sa ratification. On verra le soir des résultats D. Mayer et A. Philip se rendre à l’ambassade US pour le célébrer.
Enfin les accords Blum-Byrnes sont importants c’est vrai. Mais le choix atlantiste fondamental de la France est exprimé sous De Gaulle avec l’accord sur les crédits à la Libération. Ces accords de mai 1946 puis l’adhésion forcenée au plan Marshall ne font que confirmer le choix de De Gaulle en décembre 1945 qui est le vrai ralliement à la Pax Americana.
Un dernier mot qui résume la trahison. La pause de 1937 n’est que l’application enfin permise du vrai programme du Front Populaire de Blum. En juin 1936 avant d’être nommé chef du gouvernement il était passé chapeau à la main avec V. Auriol devant le comité des régents de la banque de France, s’engageant à mener une politique d’assainissement (traduction :casse des salaires). Le mouvement ouvrier l’obligera à la différer. De même en 2012 Hollande a vociféré contre la finance avant d’envoyer des émissaires assurer les milieux de la finance que ça n’étaient là que des propos d’estrade.
« la défaite ou la trahison, au choix »…. plutôt les deux sont probables.
Quant au fait que certains ont pour des raisons personnelles choisi à une époque de leur vie de cheminer avec le PS (Montebourg, Morelle et d’autres), on peut accepter l’erreur de jeunesse et l’arrivisme, mais cela ne peut pas obérer le fait qu’ils ont – peut- être – changé.