L’Occident et les lignes rouges de la Russie

L’Occident dirigé par les États-Unis avec l’OTAN son outil militaire en Europe est en train de perdre la guerre qu’il a entamée contre la Russie il y a maintenant 10 ans. Confronté à la perspective de la défaite qui se profile, dans un contexte international qui s’est considérablement accéléré, qui voit l’influence du « Sud global » s’accroître de jour en jour sur le plan économique et politique, l’Occident collectif cherche comment gérer cette séquence. Cherchant à pousser la Russie à l’escalade, l’Amérique et ses petits valets multiplient des initiatives terroristes qui peuvent s’avérer dangereuses. Il y a eu évidemment l’attaque contre les populations civiles sur les plages de la péninsule de Crimée, pendant que des attentats terroristes massifs étaient commis au Daghestan. La Russie a pointé immédiatement la responsabilité occidentale dans ces crimes. Au point que le ministre des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov a convoqué l’ambassadrice américaine pour lui notifier que la Russie considérait qu’elle n’était plus en paix avec les États-Unis.

La question qui se pose est de savoir si la stratégie russe a changé.

Nous vous proposons une analyse mesurée d’un expert russe sur cette situation, article publié sur RT avant l’attaque sur la Crimée. À cette occasion on notera que dès le début de l’intervention russe en février 2022, les Européens avaient immédiatement, et de façon illégale interdit les médias russes sur le territoire des pays de l’UE. Une nouvelle rafale d’interdictions venait de frapper d’autres organes de presse. La Russie jusqu’à présent n’avait interdit aucun média occidental sur son territoire, et accepté des correspondants permanents en particulier pour les chaînes de télévision française. Elle a décidé de mettre fin à cette politique et a pris une série de mesures de rétorsion « miroir » pour interdire toute une série de médias occidentaux.

Avec l’invraisemblable culot qui caractérise le système Macron, Stéphane Séjourné le ridicule ministre français des Affaires étrangères s’est permis de pleurnicher en protestant toute honte bue, et sans rire, contre cette « violation de la liberté de la presse ». Fort heureusement ce pitre devrait bientôt disparaître.

Régis de Castelnau

La Russie redoute une attaque de l’OTAN. Voici les raisons.

Alors que ses proxys ukrainiens sont au bord de la défaite, le camp occidental s’enhardit de plus en plus. Où cette hubris va-t-elle nous mener ?

Par Igor Istomine, directeur du département d’analyse des problèmes internationaux à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO).

La possibilité d’une guerre à l’échelle européenne est aujourd’hui plus proche que jamais, depuis le milieu du XXe siècle. Les analystes occidentaux discutent de divers scénarios d’un éventuel conflit, alors que les responsables politiques spéculent ouvertement sur sa probabilité, en évoquant même des horizons temporels précis. Dans son récent discours, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les actions entreprises par les gouvernements occidentaux nous avaient rapprochés du « point de non-retour ». Au même moment, les débats en Russie sont dominés par la conviction que les États-Unis et leurs alliés se rendent compte des risques catastrophiques d’une confrontation militaire directe avec Moscou et que leur instinct de survie les empêchera par conséquent de s’y résoudre. De tels jugements s’appuient sur l’hypothèse que l’Occident, malgré son caractère agressif et arrogant, est guidé dans sa politique par une analyse rationnelle des coûts et des avantages, basée sur le rapport de force actuel. Cependant, l’expérience du passé ne nous incite pas à penser que les Occidentaux sont capables de maintenir un cap équilibré et calculé. Au cours des deux premières décennies du XXIe siècle, l’Occident s’est lancé à plusieurs reprises dans des aventures militaires dont il a péniblement trouvé une sortie par la suite. Il suffit de se rappeler ses interventions en Afghanistan, en Irak et en Libye. Il est vrai que dans ces trois cas, les risques étaient considérablement inférieurs à ceux que représente une éventuelle guerre contre la Russie. Mais les enchères, elles aussi, étaient beaucoup moins importantes. Le récent aveu du président américain Joe Biden s’est avéré être assez révélateur : « Si jamais nous abandonnons l’Ukraine, vous verrez la Pologne partir et vous verrez tous ces pays le long de la frontière de la Russie négocier par eux-mêmes ».

 Ainsi, la bonne vieille théorie des dominos est de retour dans l’esprit des stratèges occidentaux. La conscience dissonante de l’Occident, le ressentiment croissant des pays occidentaux envers la Russie est conforme à leur vision des conflits armés dans la logique de la guerre préventive. Au lieu de lier les affrontements interétatiques à un opportunisme agressif, ce modèle considère l’escalade comme le produit de la peur de l’avenir. Convaincus que leur situation s’aggravera au fil du temps, les États prennent des mesures de plus en plus imprudentes, y compris le recours à la force. À travers l’histoire, les grandes guerres étaient généralement dues à cette logique préventive, c’est-à-dire au désir de frapper avant un affaiblissement attendu. Ainsi, la chute du blocus continental a poussé Napoléon à attaquer la Russie. Les craintes de l’Allemagne par rapport aux perspectives de modernisation de l’armée russe ont provoqué la Première Guerre mondiale. On observe une dynamique semblable dans la politique actuelle de l’Occident, qui a investi des ressources considérables dans la confrontation avec la Russie. Le fait que Moscou n’accepte de perdre d’aucune manière mais au contraire atteint progressivement ses objectifs, ne peut que susciter la frustration des États-Unis et de leurs alliés. Cela ne conduit pas à la réconciliation, mais à la recherche de mesures plus efficaces afin d’endiguer la Russie. Ayant échoué à détruire l’économie russe par des mesures restrictives et à imposer une défaite stratégique à Moscou par les mains de Kiev, l’Occident se rapproche encore davantage d’une confrontation militaire directe. Parallèlement, il tend de plus en plus à négliger les possibles conséquences d’un tel scénario. Comme des joueurs de casino, les États-Unis et leurs alliés font monter les enchères à chaque nouvelle partie.

L’aventurisme croissant se manifeste de manière flagrante dans les débats au sujet du déploiement de troupes occidentales en Ukraine. Qui plus est, ce ne sont plus seulement les mots de dirigeants hystériques en Europe occidentale, mais également ceux de généraux américains, réputés plus responsables, qui s’expriment à présent à ce sujet. Exemple : le Chef d’état-major des armées des États-Unis Charles Brown a déclaré que le déploiement des troupes de l’OTAN en Ukraine était inévitable. La volonté occidentale de prendre des risques va de pair avec sa vision contradictoire, voire schizophrénique, de la Russie. Des personnalités publiques ne cessent d’affirmer que le potentiel de Moscou a été largement surestimé par le passé et que celui-ci a été encore plus affaibli par l’opération en Ukraine. Avec cela, comme s’ils ne se rendaient pas compte de la dissonance, l’Occident justifie le renforcement de ses forces armées sur le terrain par une menace russe accrue. Un écrivain irlandais avait qualifié un jour cette manière de penser de « russophrénie ». La même incohérence se manifeste aussi dans la représentation occidentale de la Russie comme un ogre expansionniste insatiable et désireux d’envahir ses voisins. Représentation doublée d’une croyance dans le fait que Moscou s’incline devant l’article 5 du Traité de Washington qui garantit que les membres de l’OTAN se prêteront mutuellement assistance en cas d’attaque contre l’un d’eux. La Russie peinte en tigre de papier, acteur agressif mais faible, justifie de mener des escalades préventives visant à inverser les tendances d’une confrontation défavorables pour l’Occident. Celles-ci peuvent être menées également hors d’Ukraine.

L’idée de restreindre l’accès de Moscou à la mer Baltique, qui est régulièrement évoquée dans les discussions occidentales et ignore la réponse inévitable aux menaces pesant sur Kaliningrad, en est la preuve. Quo vadis?  Jusqu’à présent, l’idée d’une attaque armée contre la Russie n’a pas été explicitement exprimée par les responsables occidentaux. Actuellement, ils envisagent de faire monter les enchères dans l’espoir que Moscou n’osera répondre. Qui plus est, la thèse selon laquelle l’OTAN et ses États membres ne veulent pas d’un affrontement militaire direct ne cesse d’être répétée. Ces assurances n’écartent pas deux types de dangers. Tout d’abord, en misant sur la fiabilité de la dissuasion nucléaire, l’Occident peut s’oublier jusqu’à organiser une provocation qui mettra Moscou devant la nécessité de protéger ses intérêts vitaux par tous les moyens disponibles. C’est exactement ce que produiraient les menaces susmentionnées de fermer la mer Baltique. Deuxièmement, la tendance qui s’est confirmée à accroitre l’aventurisme ouvre la perspective de nouveaux changements dans la politique des États-Unis et de leurs alliés. La logique de la confrontation tend à faire augmenter les enchères, notamment en raison de l’accumulation des coûts déjà engagés. En conséquence, les moyens disponibles commencent à dicter les objectifs poursuivis. La nature collective de l’Occident est un facteur supplémentaire de l’augmentation des risques de confrontation.

En Russie, il est d’usage de souligner le caractère inégal des relations au sein de l’OTAN du fait de la domination claire de Washington. Dans le même temps, c’est leur statut de vassaux qui accroît l’intérêt des États européens pour l’escalade. La perspective que Washington, préoccupé par la concurrence avec la Chine, perde son intérêt pour eux et se recentre sur les affaires asiatiques, suscite une horreur constante chez ses alliés transatlantiques. Cette horreur est incarnée par la figure de Donald Trump, mais dans les capitales européennes on craint que ce scénario ne se réalise indépendamment de la personnalité de tel ou tel dirigeant. Les alliés des Américains croient que le temps joue contre eux. En conséquence, la confrontation avec la Russie devient un instrument qui permet de justifier le maintien de l’attention de Washington sur l’agenda européen. Le débat au Congrès américain sur le financement de Kiev au début de 2024 a déjà été une sonnette d’alarme qui a démontré que les États-Unis croulaient sous leurs propres affaires. Guidés par une logique d’anticipation, les membres européens de l’OTAN peuvent conclure que provoquer un affrontement maintenant, alors que les États-Unis restent impliqués dans le conflit en Ukraine et dans l’endiguement de la Russie, serait préférable, par opposition à la perspective de supporter seul le fardeau d’un affrontement avec Moscou à l’avenir, un scénario qu’ils n’excluent pas. Il n’est pas surprenant que les propositions les plus irresponsables et les plus radicales, telles que l’envoi de troupes en Ukraine ou l’extension des garanties de l’OTAN sur le territoire contrôlé par Kiev, proviennent de responsables d’Europe occidentale. La dynamique interne en Occident encourage la course à qui sera le combattant le plus intransigeant avec la Russie. Des plans à la pratique Dans la pratique, les membres de l’OTAN se préparent activement à une confrontation militaire avec Moscou.

Le nouveau modèle des forces armées du bloc, approuvé lors du sommet de Madrid en 2022, et les plans régionaux élaborés sur sa base prévoient le déploiement d’un groupement important de 300 000 soldats en 30 jours, en plus des troupes déjà déployées aux frontières de la Russie. Ce plan se base sur le renforcement et la modernisation des contingents de pays d’Europe centrale et orientale. La Pologne, qui revendique le statut de principal bastion de l’OTAN, dont la Bundeswehr jouissait dans la seconde moitié du XXe siècle, est particulièrement remarquable à cet égard. L’augmentation de ses effectifs à 300 000 soldats vise à faire de ses forces la plus grande armée terrestre du bloc parmi les États membres européens. Les membres de l’OTAN s’entrainent ouvertement à des scénarios de combat sur des théâtres d’opérations potentiels en Europe de l’Est et du Nord. Une grande attention est accordée aux leçons tirées du conflit armé en Ukraine. À cette fin, un centre spécial est en cours de création à Bydgoszcz, en Pologne, pour assurer un échange régulier d’expérience entre les militaires occidentaux et ukrainiens. Pendant longtemps, les capacités limitées de l’industrie militaire ont été un maillon faible des efforts de l’Occident. Néanmoins, les membres de l’OTAN s’attachent de plus en plus à surmonter ce problème. Il serait imprudent de s’attendre à ce qu’au fil du temps ils ne parviennent à augmenter la production, y compris en renforçant les liens des entreprises européennes avec le complexe militaro-industriel américain. En décrivant les résultats intermédiaires des efforts de l’Occident, les experts de l’influent Centre d’études stratégiques et internationales de Washington ont déduit dans un rapport récent que l’OTAN était prête pour de futures guerres. Cette conclusion s’est accompagnée d’une clarification selon laquelle le bloc devait encore travailler pour se préparer à une confrontation prolongée qui pourrait entraîner un affrontement avec la Russie. De telles conclusions incohérentes de la part d’experts sont clairement dictées par l’opportunisme politique, à savoir le désir de confirmer la justesse de la voie choisie pour endiguer Moscou, mais en même temps la nécessité de mobiliser les États membres de l’OTAN pour redoubler d’efforts dans le domaine militaire. Elles font une nouvelle fois augmenter les enchères. Trouver le juste milieu Après analyse, la réponse à la question posée en titre a de fortes chances d’être positive. La Russie est face à la tâche difficile qui consiste à endiguer l’escalade, tandis que l’Occident ne prête quasiment pas attention aux signaux envoyés par Moscou. 

Les tentatives russes de faire comprendre la gravité de la situation sont soit balayées, soit interprétées comme des manifestations de l’agressivité de la Russie. Face à un tel endoctrinement, il y a un risque que la Russie bascule elle-même vers un excès similaire en essayant de forcer l’ennemi à renoncer à sa ligne aventureuse en recourant à des démonstrations encore plus dangereuses de sa détermination. Jusqu’à présent, les autorités russes ont réussi à résister à cette tentation. Certes, il est indispensable de répondre aux tentatives occidentales de faire monter les enchères. Dans le même temps, il est plus cohérent d’infliger des dommages aux États membres de l’OTAN eux-mêmes et non pas seulement à leurs proxys (l’accent devrait être mis sur les fameux «centres de décisions»). À cet égard, les déclarations portant sur l’envoi possible d’armes à longue portée à des adversaires des États-Unis, ainsi que l’arrivée de navires de guerre russes à Cuba sont des pas logiques dans cette direction. Peut-être que l’éventail des réponses devrait également comprendre la destruction des drones qui assurent des missions de reconnaissance pour le compte de l’Ukraine au-dessus de la mer Noire. Cela ouvrirait également la voie à l’interdiction totale de leur présence dans les eaux adjacentes. La dissuasion russe pourrait s’accompagner d’exercices militaires conjoints dans la Baltique, la Méditerranée ou l’Atlantique Nord avec d’autres États considérés comme des adversaires de l’Occident. Les bénéfices attendus de la dissuasion doivent être pesés à la lumière de l’histoire, qui montre que la réaction à de telles actions est plus souvent de durcir la position de l’adversaire, au lieu de l’encourager à faire des concessions. Cela remet notamment en question la pertinence des propositions qu’on peut parfois entendre suggérant des frappes nucléaires à des fins de démonstration. Ces actions auraient plus certainement l’effet contraire à celui escompté par leurs auteurs. À savoir, de rapprocher plutôt que d’éloigner la confrontation militaire directe avec l’OTAN.




Régis de Castelnau

28 Commentaires

  1. Pure propagande sovi…. pardon pro-Poutine. Que les russes évacuent et rendent à l’Ukraine les territoires qu ils ont envahis et il n’y aura plus de lignes rouges ou de crainte d’escalade. On ne discute pas avec un envahisseur, on le combat… surtout quand il est dirigé par un dictateur fou.

    • Demory, on pourrait vous rétorquer que votre commentaire est calqué sur la propagande occidentale. C’est lamentable de répéter bêtement le narratif de nos dirigeants qui, eux, sont réellement fous et incompétents.
      Arrêtez de regarder LCI, lisez les billets de Régis de Castelnau et vous comprendrez qu’il n’y a pas, d’un coté, des gentils innocents et de l’autre un méchant envahisseur avide d’expansion.

    • Vous souffrez de poutinophobie qui est un trouble du discernement provoqué par la propagande irresponsable des médias mainstream que vous relayez sans rien vérifier. Informez-vous donc ailleurs, aux USA et en Russie, abandonnez TF1, LCI, BFM et l’audiovisuel public.
      Sauf bien sûr si vous êtes un inconditionnel de l’UE, de l’OTAN et des USA, auquel cas, cela explique votre aveuglement car la réalité est très différente.
      Mais autant essayer de faire boire un âne qui n’a pas soif. Allez donc voter Macron et arrêter d’écrire des âneries.

    • En essayant de rester factuel et objectif, faites le compte des guerres dans lesquelles les EU ou les pays de l’OTAN sont impliqués depuis 1990.
      Et faites la même chose pour la Russie.
      Tentez d’être objectif et honnête (si c’est possible pour un être normal ayant du respect de lui même et des autres) et vous serez surpris de voir qui est belliqueux et attaque….
      Ps: il est possible de faire des bilans croisés avec différentes sources pour ne pas se tromper.

      • Un traitre à sa nation n’est ni factuel ni objectif.
        Ces gens devrons rendre gorge, mais n’en attendez rien!

    • Les faucons de whasington sont tombés sur un os avec poutine ,sans doute le plus grand chef d état dans ce début du xxls. Ils ont multiplié les agressions pour contrecarrer la renaissance russe ,la couper de l europe avec les sanctions ,l extension à l est de l otan ,le coup d état du maidan .mais voilà la russie ce n est pas l Afghanistan, ni la serbie , ni la Syrie, ni l irak ,ni la Libye,etc . La russie est un grand pays qui après des tentatives de dialogue, toutes rejettées par whasington , a décidé sans doute à contre cœur qu il lui fallait intervenir en 2022 pour éviter une guerre encore plus terrible en 2030…si vous êtes si perturbé par la présence russe en ukraine ,alors demandez donc que nous liberions aussi l alsace-lorraine , nos colonies du pacifique ,et en général tous nos territoires d outre mer…et mettons les usa au ban de l humanité pour toutes les guerres (52) qu ils ont perpétré depuis 1945

    • Si vous aviez l’amabilité de nous lâcher avec la propagande occidentale créé par les descendants de ceux qui n’ont pas digéré la défaite des nazis ce serait bien.
      La libération des territoires à été proposé durant les accords de Minsk.
      Devant l’échec, l’Ukraine pouvait s’en sortir avec seulement le Lougansk et le Donbass.
      Maintenant, ca va aller au bout, à cause de gens comme vous.
      Allez cuver votre honte et laissez les gens sérieux en paix!

  2. Quelle est l’influence des élections qui ont ont lieu en 2024 sur l’évolution de la situation ?

  3. Bonjour Regis
    Tudieu, ventrebleu, quel
    bel eclairage, mon ressenti c’est le pont trop loin de l’hégémon de cette démocratie qui n’est un leurre pour rassurer le bon peuple, le coup d’état de Sarkozy et Fillon réfutant le vote du peuple contre le traité de Lisbonne en est encore la plaie ouverte.
    La guerre ukronazie fomentée par la CIA via l’idiote très utile Nulland sera notre trou noir qui va engloutir et détruire les centaines de milliers de traitres des nations européennes, sorte de sepuku apocalyptique, la renaissance d’un monde des peuples pour les peuples par les peuples, la liberté souveraine responsable de ses actes par un RIC sans tabou.
    Le train des BRICS passe devant nous, allons nous le regarder comme des vaches., ou comme César franchir le Rubicon pour un futur avec 6 milliards d »humains libres à l’instar du grand mongol Kubilaï Khan visionnaire des routes de la soie de Pekin à la méditerranée

    • C’est ce qu’on appelle se tromper de camp. L’UE étant dirigée par des technocrates, l’OTAN étant dirigé par un pays lointain, les USA, la guerre ne les concerne pas directement.
      Macron est un irresponsable à la solde des américains et de l’oligarchie mondiale, il n’a pas d’enfants et de ce fait il n’en enverra pas au front. Les efforts qu’il fait pour finir de détruire la France le démontrent.

  4. Que ceux qui voient encore en les Russes une nation à dénigrer, ce n’est pas de lunettes dont ils ont besoin, pas même d’un chien accompagnateur, pas plus que d’un cerveau. Non.
    Non, ce dont il ont besoin, c’est d’un fils qui parte au front pour leur plus grand orgueil, et qui n’en revienne pas.

    Arrêtons-nous là.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnny_s%27en_va-t-en_guerre

    Un occidental européen français dépité, las devant ces postures délétères.

    • Non, non, ce sont les Russes qui sont agressifs. Le premier commentaire y voit clair lui. Si les Russes se rendent, acceptent le dépeçage de leur pays comme prévu et au passage un changement de régime avec quelques procès, il n’y aura plus de lignes rouges, tout ira bien !

    • Ce qu’il y a de cool avec l’Ukraine c’est que jamais un pays en guerre n’a fait un tel taux de croissance (supérieur à ceux de l’europe)

      Jamais un pays en guerre n’a perçu plus d’aide de gens non impliqués que son PIB annuel moyen (190 milliards)

      Jamais un pays en guerre n’a vu ses corrompus s’enrichir dans des proportions si délirantes en si peu de temps (corrompus qui passent leur vie à se faire attraper avec des millions de dollar dans leurs coffres forts personnels)

      Je m’interroge sur le fait établi que personne ne parle jamais que les BRICS ont factuellement été crées par Goldman Sachs en 2001, peut être des cousins de Zelenski…

      Building Better Global Economic BRICs
      NOV 2001
      SOURCE: GLOBAL INVESTMENT RESEARCH
      (consultable sur le site de Goldman Sachs, bien d’autres articles parlent des BRICS)

      Le sujet BRICS étant réglé au niveau « Poutine résistant au NOM et opposé au WEF » là c’est carrément une blague.
      Le type cumule tout, reconnaissance faciale et biométrique pour les achats (Sber Bank un cousin de Goldman et de Zelenski), piquouse, monnaie numérique, compteurs « intelligents », villes 15 minutes etc…

      Seuls des gens qui « écoutent des gourous sans se renseigner peuvent croire que la Russie résiste à quoi que ce soit, y compris au WEF.
      La Russie ne fait que suivre le plan de Goldman Sachs etc…

      Les sanctions c’est juste bion pour les européens, pas pour les USA, pas même pour les entreprises telles Auchan etc…
      Toutes ces conneries sont débunkées sur les réseaux sérieux qui s’informent à la source et sur base de la presse Russe officielle (Taas etc..)

      • La possibilité existe, mais alors, nous sommes refaits!
        Car aucune alternative ne se présente!

  5. Précisez que c’est de l’humour parce qu’il y a des imbéciles pour y croire.. .vous pourriez rajouter qu’ils seront sous sanctions ad vitam aeternam et que le coût des réparations qu’ils auront à payer, les obligeront à donner toutes leurs richesses, les faisant devenir un pays qui ne se relèvera jamais.

  6. Vu les commentaires en rapport avec: « La Russie redoute une attaque de l’OTAN »
    On a plutôt l’impression que c’est plutôt: « L’OTAN redoute la défaite définitive »…
    A vu de l’effondrement sénile de Biden, et les mensonges qui vont avec depuis son élection. On a bien l’impression que l’effondrement du pays 404 et de l’OTAN va suivre. Comme un mensonge énorme de pseudo puissance, genre grenouillesque dans le style La Fontaine. (Non pas Oscar…)
    Bien entendu l’UE qui pédalait dans la choucroute, commence à patauger dans la merde (Mot du général Cambrone d’illustre mémoire).
    Mais Von der Leyen fait du fric avec le caca, pas de problème.
    Ceci dit la Marine…Le Pen, a décidé de ne pas envoyer de troupe au pays 404, ni de missiles à longue portée…
    Et puis une fois au gouvernement, plus aucun euro pour le pays 404.
    Milliards bien revenus au budget de l’état.
    Donc votez RN…(La je vais etre censuré)

    • Barbarov

      Pour apporter de l’eau à votre moulin et parce que je n’ai pas votre mentalité sectaire, une personne que je suis de très près qui donne de bonnes infos (vérifiées et vérifiables) sur la Russie :

      Une opposante à Poutine ou du moins un contradicteur :
      Youtube : « Sortir du schisme mental : la Russie vue par une citoyenne russe ~ Anna Lebedeva »

      Donc je sais que dès que ce n’est pas binaire les cocos sont perdus, mais vous n’avez vraiment pas de chance dans votre façon de me caricaturer, vous tombez systématiquement à côté.

      De mon arrière grand père jusqu’à ce que vous supposez que je pense, parce que comme tout coco vous sondez les cœurs et les âmes, vous avez tout faux !
      Et le plus amusant c’est que je suis quasi certain que vous avez déjà voté pour mon grand-père.
      (c’est pour cela que je n’utilise pas mon nom mais un pseudo, je connais tellement la secte, sa mentalité, son fonctionnement que vous perdez votre temps avec moi)

      De là je sais d’avance que vous allez me la raconter à l’envers et penser « le renégat », de la même façon que le PCF et toute la gauche l’ont raconté à l »envers à Georges Marchais qui n’était pas assez compatible avec le « remplacement de prolétariat » .
      Quelle joli calcul n’est-ce pas, importer un prolo de substitution et abandonner le prolo sous-chien.
      On voit à quel point la stratégie a été payante n’est-ce pas ^^
      (pas la peine de nier j’y étais, j’ai pu voir à quel point les « camarades » étaient capables de tueur leur dieu Georges en moins d’une semaine, j’ai assisté à tout de l’intérieur, donc le coup du « sale droitard » vous le chanterez à un autre )

  7. Je ne sais pas qui on doit blamer le plus dans cette course militaire et nucléaire. Vladimir Poutine est indéfendable sur deux sujets : l’élimination de ses opposants et le déni en ce qui concerne les attentats – non pas issus de complots mais de résidus de la nébuleuse transnationale néo ottomane sunnite Isis. Pour le reste l’occident avait toutes les cartes en mains pour négocier et éviter de se rapprocher de ses frontières ce qu’il ne supporte pas. Ça aurait évité des drames épouvantables.

  8. Me de Castelnau, vous vous souviendrez comme l’enseignait Karl Marx dans les Manuscrits de 1844 qu’à toutes les époques de l’histoire depuis l’avènement de la société divisée en classes sociales: «les idées dominantes ont toujours été celles de la classe dominante» c’est-à-dire les idées de la classe qui possèdent les moyens matériels de production d’imposer ses idées.
    Notre époque ne diffère en rien de toutes les époques qui nous ont précédé depuis la domination des dieux polythéistes du panthéon des esclavagistes, à celui du Dieu unique du féodalisme du travail corvéable, à la sélection «naturelle» du capitalisme des esclaves salariés contemporains, à chaque époque correspond son idéologie dominante qui s’affirme la seule idéologie et qui est destinée à rationaliser et cautionner la dictature de cette classe dominante.
    Que dire de l’époque capitaliste moderne?
    Je vous rappelle ce commentaire de Poutine lors de son entrevue avec Clarkson Tucker: «[J]e ne comprends pas que l’occident nous attaque, nous aussi sommes des bourgeois», il aurait dû ajouter:
    «et nous l’avons prouvé en privatisant au seul profit de la bourgeoisie tous les reliquats de la propriété publique;
    livré le pays au FMI et aux «conseillers financiers» des holdings capitalistes;
    imposé l’économie de marché;
    supprimé tous les bénéfices et avantages sociaux du prolétariat le réduisant à la misère la plus abjecte;
    liquidé les vestiges de la Révolution d’Octobre de 1917,;
    confié nos économies aux banques européennes en gage de notre soumission;
    adopté le système Swift d’échanges commerciaux afin que les U$A/U€ puissent espionner toutes nos transactions commerciales;
    donné accès à toutes nos bases militaires aux espions occidentaux;
    renoncer à nos missiles intercontinentaux et de petite et moyenne portée;
    liquidé l’URSS, le Pacte de Varsovie, l’Armée rouge, toléré l’extension de l’alliance militariste belliciste OTAN en contravention des engagements contractés en 1991 lorsque l’URSS s’est faite hara-kiri;
    abandonné nos anciens «alliés» qui furent agressés et anéantis par l’Occident triomphant;
    et plus que tout, livré nos richesses naturelles à l’occident à des prix ridicules tout en finançant les frais de leur livraison comme par Nordstream 1 et 2 que vous avez détruit par un attentat terroriste, que pouvions-nous faire de plus pour trahir nos compatriotes et servir la bourgeoisie occidentale?
    Vous voulez nous imposer de balkaniser notre Fédération en la morcelant en entités ethniques et religieuses pour mieux l’exploiter comme vous l’avez fait en Yougoslavie et que le préconise votre «Haute représentante aux affaires étrangères», l’estonienne cocaïnomane,dégénérée, génocidaire colonialiste pro-sioniste,Kaja Kallas, dite la «dame de fer» lilliputienne qui sous l’argument risible de «décoloniser la Fédération de Russie» veut l’anéantir et réussir le LEBENSRAUM NAZIE 2.0 de ses ancêtres, les nazis estoniens, alliés d’Hitler qui furent vaincus par Staline et l’Armée rouge?
    Vous voulez nous «juger» et nous assassiner comme vous l’avez fait pour vos anciens laquais, les Ben Laden, Hussein, Kadhafi et tous nos frères renégats.
    Êtes-vous devenus fous?
    Croyez-vous que nous, la bourgeoisie russe dominante, allons-nous laisser exterminer sur l’autel de vos profits pour relancer votre économie moribonde?
    Croyez-vous que vos agents, journalistes et espions qui sont infiltrés dans nos rangs réussiront là où Prigogine et tout son état-major, vos agents, ont échoué lamentablement?
    Croyez-vous qu’en nous volant 300 milliards de $ U$ et en nous infligeant 22,000 sanctions que le 2/3 de l’humanité rejette, méprise et condamne vous provoquerez un coup d’État en Russie contre nous?
    Ne réalisez-vous pas que votre armée ukronazis, portée au pouvoir par un coup d’État sanguinaire voulant donner la mer noire, la mer d’Azov et l’Ukraine à l’OTAN et qui s’est livrée pendant 8 ans à un génocide contre les russophones ukrainiens sous notre regard «traître» et qui est à subir sa dénazification par attrition que nous menons sous les bombes un «ukronazi à la fois,jusqu’aux derniers» pour ne pas réveiller le boucher américano-euro-nazi qui dort bercé par la propagande débile des médias mainstream est en débâcle et à la veille de son effondrement?
    Ne réalisez-vous pas que par votre cupidité capitaliste dans la poursuite du profit maximum vous avez désindustrialisé vos économies, réduisant votre prolétariat,vos esclaves salariés, à des fonctions tertiaires insignifiantes dans la finance, les restaurants et toutes ces activités purement parasitaires au profit de l’Asie et de l’Afrique, créant vous-même ceux qui vont vous terrasser: les BRICS avec la Chine pour chef.
    La Russie vient de se débarrasser des espions journalistes après avoir liquidés les espions complotistes, ELLE est à sceller ses alliances militaires et à militariser son économie afin de se préparer à un éventuel 3ème guerre mondiale.
    La bourgeoisie occidentale réalise avoir «vendu la peau de l’ours russe avant de l’avoir tué» et pire que tout, l’avoir jetté dans les bras du panda géant chinois, un ursudé lui aussi, mettant son hégémonie en grand péril.
    Abandonnant militairement son sbire ukronazi Zizilensky,«démissionné» Nulan, soumis au tribunal patenté des élections européennes son agente Van der La Hyène et livré au tribunal tout aussi patenté des élections nationales ses vassaux Biden, Macron, Schultz et Runak, la bourgeoisie cherche une issue à la crise de son système capitaliste moribond.
    Livrer prématurément aux mains de son challenger tonitruant Trump, le grabataire Biden dans toute sa dépravation sénile, peut-il annoncer un changement de la garde prétorienne politicienne américaine?
    Livrer ses vassaux politiciens européens à la vindicte populaire électorale patentée peut-il annoncer aussi un changement de la garde prétorienne politicienne européenne?
    Ces changements de la garde politicienne marquent-elle un changement de politique de la bourgeoisie mondiale?
    Les lois de la guerre sont dictées par celles de l’économie car pour paraphraser Clausewitz: la guerre «entre États»: c’est la «continuation de l’économie ( et la politique) par d’autres moyens», or que dicte l’économie capitaliste?
    La baisse tendancielle du taux de profit et les besoins accrus en capital constant pour financer la 5ième révolution informatique de la finance,convertir l’économie des hydrocarbures en économie «verte», l’exploration spatiale, l’expansion du complexe chimio-médical et toutes ces chimères imposent de supprimer les avantages consenties aux esclaves salariés et de les augmenter afin d’augmenter la plus-value en réduisant les coûts en capital variable.
    Le passage obligé pour ce faire sera la guerre sociale (coupures des pensions, des salaires, des soins, des programmes sociaux,etc.); la guerre de conquête (Ukraine-Russie;Taïwan-Chine;,Palestine-Israël,etc.) ou les 2.
    Confrontée à la banqueroute totale de sa guerre en Ukraine et du plan des néo-conservateurs mondialistes en raison de la combativité de sa faction russe, de l’incompétence de ses agents en Russie et de l’intérêt de sa faction chinoise à s’unir à la Russie et d’y puiser les ressources naturelles russes en échange de sa surproduction de biens de consommation dont les occidentaux semblent ne plus vouloir, la bourgeoisie occidentale se contentera des «victoires» que représentent l’augmentation des dépenses militaires destinés à son complexe militaro-industriel, de la destruction de toute alliance avec la Russie, du transfert de l’industrie aux U$A et du transfert du pouvoir politique électoraliste à une nouvelle garde plus vigoureuse et combative, en préparation du prochain round inéluctable à moins que le prolétariat n’impose sa dictature afin de sauver l’humanité de sa destruction thermonucléaire.
    Me de Castelnau, continuez votre excellent travail de réinformation et d’offrir au prolétariat une opportunité de faire entendre sa voix dans la cacophonie abrutissante de la propagande bourgeoise.

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