Quand Macron se déguise de nouveau en militaire

Tout le monde a oublié les rodomontades du kéké de l’Élysée au début de cette année. Comment qu’il était pas trop martial, il voulait déclarer la guerre à la Russie et envoyer une poignée de bidasses « sur le terrain » en Ukraine ! Les patrons de la « grande muette » s’arrachaient les cheveux en silence, si ce n’est le chef d’état-major qui nous gratifiait de quelques coups de menton, histoire de faire plaisir au psychopathe qui l’a nommé.

Sur le plan international, et dans le silence des médias français, le pauvre Macron s’est fait déchiqueter. On n’a guère trouvé pour l’approuver que les Polonais toujours soucieux de donner raison à Marx écrivant Engels : « Dans leur histoire les Polonais ont toujours fait courageusement des choses stupides », est un pays balte soucieux quant à lui qu’on n’oublie pas sa collaboration avec les nazis pour l’extermination des juifs. Les autres pays occidentaux ont regardé ailleurs d’un air gêné.

Depuis le 9 juin dernier, s’est ajoutée la séquence politique grotesque, qu’il vient d’infliger au pays avec sa dissolution. Alors maintenant, les choses sont claires, il est définitivement considéré partout comme un guignol narcissique. On aurait pu espérer sur la question de la guerre en Ukraine il se fasse un peu plus discret. Pensez donc !

Chassez le naturel, il revient au galop. De loin en loin il continue à en faire des tonnes. Et notre pitre élyséen, histoire de concurrencer Boris Johnson et d’agrémenter le bordel, vient à nouveau de se déguiser en militaire et de déclarer la guerre à la Russie. Seule avec l’État factieux britannique armé de sa russophobie rabique, la France a décidé de lever les restrictions pour l’utilisation de missiles à longue portée par Kiev dans la profondeur stratégique.

Ben quoi, c’est normal vous psalmodient les imbéciles de plateau, d’Alla Poedie à Nicolas Tenzer en passant par Xavier Tytelman (au secours !). Les ukrainiens sont attaqués, il faut qu’ils puissent riposter et frapper Moscou et Saint-Pétersbourg. Avec des missiles dont les Russes ne sauront pas s’ils sont porteurs d’armes nucléaires, lorsqu’ils apparaîtront sur leurs radars.

Le problème c’est que ces armes sont occidentales, et ne peuvent être utilisées qu’avec l’assistance des moyens de l’OTAN. Ce qui veut dire que la profondeur stratégique de l’Ukraine, elle se trouve en Pologne, en Allemagne, en Italie… et en France.

Donc si Zelinsky bombarde la Russie dans la profondeur de la Russie avec des armes occidentales guidées par les systèmes de l’OTAN, la riposte russe concernera évidemment ces pays. Les Russes ont rappelé cette évidence.

Bien évidemment, selon sa bonne habitude Macron déclare la guerre à une puissance nucléaire sans en toucher un mot au Parlement.

Comme « manquement » justifiant l’application de l’article 68 de la Constitution et sa destitution, il pèserait d’un autre poids que le refus de nommer Castets à Matignon.

Régis de Castelnau

16 Commentaires

  1. Dans les années 19700-1980, les Grünen (les Verts allemands) étaient farouchement contre l’OTAN et plus spécifiquement contre le déploiement des missiles américains sur le sol allemand. Leur actions se concrétisaient par des actions et des manifestations parfois même extrêmement violentes. Depuis le début des années 2000, les mêmes Grünen sont atlantistes et plus que jamais intransigeants sur l’alignement avec la politique américaine qui pour eux est devenue la nouvelle religion à suivre. Les verts français, comme d’ailleurs leur alliés du PS français avec Messieurs Raphaël Glucksmann, Hollande mais pas seulement, les ont béatement suivis, il est nécessaire de souligner que quand les Américains ont annoncé la livraison des bombes à sous-munitions à l’Ukraine ces mêmes éternels humanistes donneurs de leçons ont applaudi…. Il est vrai et là je vais me faire rabrouer que la gauche française a le don pour envoyer les enfants de France au casse-pipe au nom bien-sûr de la paix universelle et de l’obligation de lutter contre le mal.

    • Effectivement la droite française n’a jamais envoyé personne au casse-pipe…
      Hahahha!

      • Relisez bien » … la gauche a le don… », et effectivement revoyez l’histoire, c’est la gauche qui a entraîné la France dans la majorité des guerres.

  2. Destitution, oui…Mais les nouveaux copains de Macron, les RN pour ne pas les nommer, ne suivront pas.

  3. Le problème fondamental c’est que nous avons rien à foutre de l’Ukraine, envahie ou non…Ces types au pouvoir en Ukr sont des nazis, racistes, génocidaires anti-slaves et terroristes, ce qu’ils ont toujours été depuis un siècle! L’attaque contre Koursk est typée terroriste, type Daesh ou CIA. Militairement idiot.
    Ce que Poutine vient de dire, aprés Zakarova ( Restant muette chez Castelnau).
    L’armée « ukrainienne », plutôt Azov, continue à pilonner les civils de Donesk…
    C’est normal…Pas un crime de guerre, ni du terrorisme; ha bon?
    Moi au contraire, j’irais combattre ces salopards avec l’armée française.
    Macron est fou…Ou un instrument des américains à un niveau inimaginable.
    Un MK Ultra? Vu son histoire étrange (Voir Xavier Poussard et Candace Owen)
    Ca y ressemble.
    Il semblerait ainsi que Barnier lui fut imposé…
    Que va faire Barnier?
    Ceci dit les SCALP contre la Russie, ça doit faire rigoler Gerasimov…
    Maman! J’ai peur! Hahahahahahhhaaha!

  4. Macron est le vulgaire toutou des Américains, et comme tous les toutous, il s’efforce d’aller au-devant des désirs de son maître.
    Quand les Américains diront sérieusement qu’il faut s’asseoir à une table de négociation, Macron installera les chaises et la nappe. Quand Washington sifflera la fin de la récré, Macron fera le pion dans la cour et courra derrière les récalcitrants – Zelensky en train de se barrer dans un paradis fiscal.
    Mais nous n’en sommes pas encore là et Macron peut montrer ses petits biceps, non « photoshopés », – cela doit lui servir de viagra – et se prendre pour un grand chef de guerre, comme son modèle en politique, Mitterrand, qui faisait dire partout par Védrine et Vauzelle (quelqu’un se souvient encore de ce sinistre crétin ?) qu’il était un grand chef de guerre pendant la première guerre du Golfe – à la remorque des Américains, évidemment.
    La lecture du Financial Times doit encourager notre président-guerrier. Dans ce journal économique, le patron de la CIA et celui du MI6 se lancent dans des analyses délirantes sur la situation en Ukraine. 2 grands mythomanes mais à des postes très importants donc des mythomanes très dangereux. Si le patron de la DGSE raconte les mêmes c…ries à l’assiégé de l’Elysée, il ne faut donc s’étonner de rien. Mais qui s’étonne encore des propos de notre (hélas !) président (re-hélas !!).

  5. Après le mépris du vote populaire exprimée lors des élections législatives du 7 juillet par une magouille anti-démocratique ignoble, puis la nomination comme premier-ministre de Barnier, l’exécrable promoteur déchaîné du service militaire et policier obligatoire (élection à la candidature LR pour la présidentielle de 2021) et soutien «sans limite» aux ukronazis kiéviens (lire: «jusqu’aux derniers ukrainiens» pour financer le complexe militaro-industriel U$ où 64,7% de toutes les dépenses militaires (U$+U€) retournent, dixit Biden et Graham) qui ne représente que 6,5% des électeurs, la clique d’apprentis-sorciers Macron-lupeniste (re:E.Todd:«La luttes des classes en France en XXI») et anglo-saxonne ( renégats travaillistes fascistes) viennent d’ajouter à leur ignominie militariste bellisciste en autorisant l’emploi en profondeur du territoire russe de leurs missiles «Storm shadow-scalp» et pour provoquer l’emploi d’une réplique nucléaire tactique par la Russie sur l’Ukraine et contre les co-belligérants otanesques, le tout conformément à la sacro-sainte «démocratie» d’opérette des milliardaires et au mépris de la volonté populaire tant française que britannique.
    Honte à ces fauteurs de guerre capitalistes avides de profits et vivement que le prolétariat retire le pouvoir des mains de ces bouchers sanguinaires avant qu’ils ne précipitent le monde dans l’enfer d’une guerre mondiale thermonucléaire apocalyptique.
    «Le monde n’est qu’à une erreur de calcul, un malentendu, de sa destruction nucléaire» (Antonio Guterres, secrétaire de l’ONU).

  6. Momie-Barnier c’est le factotum de Van Der Lahyène. Il a déjà servi pour contrer financièrement B. Johnson, celui qui a relancé la boucherie ukrainienne pour Sa Majesté qui hait les Slaves par atavisme de lignée.
    A 73 ans, c’est faire le boucher du peuple français ou mourir. Les basses-oeuvres, la haine lucide, la destruction d’un pays, ça motive, les mecs, réveillez-vous !… Mais les français sont, aujourd’hui, les plus dociles moutons de l’UE. Au pire, ils protestent du fond de leur canapé sur le réseau de l’avocat RdC.

    • Macron est un nanti, il a 3 mamans
      1/…., 2 / …, 3 / Van der Leyen et maintenant il a 3 papas 1 /…., 2/ Biden…, 3/ Hibernatus*

      *Barnier.

    • Les francais subissent le pire pilonage de toute l’UE: La presse la plus menteuse, la pire des repressions face aux gilets jaunes…
      Bref, difficille de critiquer si nous échouons à offrir un débouché politique

  7. Article bien meilleur que les précédants. Vous paraissez plus à l’aise pour juger des manquements à la fonctions que de manoeuvres et contre manoeuvre politicienne.
    L’arêne enfin à votre hauteur, vous en profitez!
    Et vous avez raison, la véritable raison d’un article 68 est dans la diplomatie d’Emanuel Macron et sa corruption de l’état.
    Je ne me demande malheureusement même pas, si RN et LFi auront le courage de s’y attaquer comme le demandent pourtant leurs électorats!

  8. L’article 68 dit simplement: « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».
    Et après, encore faut-il réunir une Haute Cour forcément très politisée.

    Il m’apparait vrai que – compte tenu de la confusion possible avec des porteurs nucléaires – un risque important de représailles nucléaires russes existe.
    Les russes (comme tout pays en ayant les moyens) n’attendront pas d’être « atomisés » pour riposter s’ils pensent que des missiles nucléaires volent vers Moscou.

    Sommes-nous pour autant (ou pour OTAN, pour les amateurs de jeux de mots) dans un « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat »?
    Je ne crois pas.
    C’est un choix stratégique que je crois – comme vous probablement – très contestable.
    Mais pas « manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat »; ou même constitutif d’un manquement aux devoirs d’un président de la République.

    Même si, incontestablement, l’affaire est plus lourde de conséquences que de désigner un sous-fifre dans le grand orchestre de France.
    Sur ce point j’apprécie vos arguments.

    • Les « manquements à ses devoirs… Incompatible avec l’exercice de son mandat » sont déjà largement présent avec ses (non) respects du parlement.
      Mais il est vrai qu’en la circonstance il est très européen : le parlement de cette institution n’étant au mieux qu’un lieu de débat de fonctionnaires sur payés.

    • Macron ne fait que suivre les directives US, et/ou les directives de U.V.D Leyen, ce qui revient au même. Il suffit d’écouter les demandes directes ou indirectes des USA et quelques jours plus tard Macron approuve, entonne, suit.
      Déjà une raison morale pour dégager cette 5ème colonne sur 2 pattes.
      De plus, c’est pas un simple manquement ou pas à ses devoirs dont il est question. On s’en cogne de ces palinodies rhétoriques. L’important est que Macron va finir par attirer une anticipation ou une réponse stratégique russe, avec des centaines de milliers de morts à la clé. Et il ne consulte pas le Parlement, et surtout il n’enclenche pas immédiattement le refenderum que cette affaire de vie et de mort nécessite pourtant.
      De fait, il y a quelque chose qui ressemble à intelligence avec l’ennemi.

  9. ALERTE / L’OTAN DES ASSASSINS VEUT LA GUERRE MONDIALE POUR 2027 !
    09/10/2024(mis à jour : 09:57 le 10/09/2024)
    « Le temps presse » : les 12 étapes de l’OTAN vers une guerre contre la Russie
    Les pays de l’OTAN ont commencé une série d’exercices près des frontières de la Russie
    Exercices conjoints des troupes de l’OTAN dans les pays baltes – RIA Novosti, 1920, 10/09/2024
    © Photo : OTAN
    Exercices conjoints des troupes de l’OTAN dans les États baltes. Lire ria.ru dans :
    MOSCOU, 10 septembre – RIA Novosti, David Narmania. L’Alliance de l’Atlantique Nord a lancé une série d’exercices près des frontières de la Russie. Les manœuvres impliquant de nombreuses unités dureront jusqu’à la fin de l’automne. Les informations sur les troupes déployées et les raisons pour lesquelles elles organisent tout cela figurent dans les documents de RIA Novosti.
    Tous ensemble…
    Au total, 12 exercices sont prévus sur toute la longueur du flanc est.
    ——————
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    Trois sont organisées sous l’égide de Bruxelles. Le Steadfast Foxtrot ’24 se tiendra notamment en Allemagne du 9 au 20 septembre. La tâche principale est de vérifier l’état de préparation des troupes aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique lors de la planification et de l’exécution des opérations. Les manœuvres sont dirigées par les puissances suprêmes alliées en Europe (SHAPE), dirigées par le général de l’armée américaine Christopher Cavoli.
    Char polonais PT-91 Twardy – RIA Novosti, 1920, 09.09.2024
    © RIA Novosti / Stringer
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    Char polonais PT-91 Twardy
    Puis, le 30 septembre, le Ramstein Flag 24 décollera en Grèce sous la direction de l’AIRCOM – le Commandement aérien unifié. Il s’agit d’exercices de niveau tactique au format LIVEX – avec utilisation de forces réelles. Se termine le 11 octobre.
    Du 7 au 12 novembre – Cyber ​​​​Coalition en Estonie . Il s’agit d’un exercice annuel, l’un des plus importants.
    Cette fois, une attention particulière sera portée aux questions logistiques : le transfert d’un important contingent d’un bout à l’autre de l’Europe sur fond d’« invasion d’un ennemi conditionnel venu de l’Est ».
    Exercices de l’OTAN près des frontières de la Russie à l’automne 2024
    …et un peu à l’écart
    L’affaire ne se limitera pas aux manœuvres « parapluie ». Le programme comprend également des exercices au niveau national avec la participation des alliés. Les Northern Viking ont notamment été achevés en Islande : ils ont pratiqué les patrouilles aériennes, les opérations en mer et la défense côtière.

    Dimanche, Toxic Valley a démarré en Slovaquie , avec des troupes chimiques et biologiques.
    En Hongrie depuis fin août – Brave Warrior, déjà le deuxième cette année. Là-bas, un groupement tactique multinational stationné dans le pays affine la coopération.
    Militaires allemands lors d’exercices sur le terrain d’entraînement de Pabrade, Lituanie – RIA Novosti, 1920, 09.09.2024

    En parallèle, en Lettonie – Namejs avec la participation de la division multinationale « Nord », créée en 2019. L’Alliance a déclaré que cette formation était pleinement préparée.
    Du 30 octobre au 12 novembre en Finlande – Hammer 2024. Ils veulent tester des unités mécanisées.
    Le cycle est complété par des manœuvres navales en Turquie et en Bulgarie – Mavi Balina et Poséidon’24. Dans le premier cas, l’accent sera mis sur les forces sous-marines, dans le second, sur la lutte contre les mines marines.
    Des exercices auront également lieu en Espagne et en Italie , mais pas encore aux frontières de la Russie.
    Escalade progressive
    Ce n’est pas nouveau pour l’Alliance de l’Atlantique Nord. Bruxelles devient de plus en plus active sur le flanc est.
    Personnel militaire de la Pologne et de l’OTAN lors de l’exercice Steadfast Defender 24 à Korzhenevo – RIA Novosti, 1920, 09.09.2024
    © AP Photo/Czarek Sokolowski
    Troupes polonaises et de l’OTAN lors de l’exercice Steadfast Defender ’24 à Korzhenewo
    Ainsi, Steadfast Defender, le plus grand exercice depuis la guerre froide, s’est terminé en mai. Quatre mois, 90 000 soldats des 32 pays de l’OTAN, dont la Suède , qui venaient d’être acceptés. Géographie – Pays baltes, Pologne , Allemagne. Apparemment, ils pratiquaient des actions en cas de conflit armé dans la région du couloir de Suwalki, à travers lequel, selon certains politiciens et experts occidentaux, des chars russes se précipiteraient vers la région de Kaliningrad .
    L’alliance explique cette agressivité par la situation en Ukraine . Cependant, en 2016, quatre groupements tactiques multinationaux ont été formés : en Lettonie, en Lituanie , en Estonie et en Pologne. Ils sont coordonnés depuis Szczecin. Et en 2018, ils ont créé un autre siège social, également en Pologne, à Elblag.
    En avril 2022, le nombre de groupements tactiques a été porté à huit. Des unités supplémentaires – de 600 à deux mille personnes – étaient stationnées en Bulgarie , en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie. Chacun contient des représentants de plusieurs États. Bruxelles affirme qu’il s’agit d’un total de 10.232 militaires.
    Dirigeants des pays de l’OTAN lors d’une photo de groupe au sommet de Madrid – RIA Novosti, 1920, 09.09.2024
    ©AP Photo/Bernat Armangue
    Les dirigeants de l’OTAN prennent une photo de groupe au sommet de Madrid
    De plus, lors du sommet de Madrid , qui a eu lieu en juin 2022, ils ont décidé d’élargir les forces de réaction. Et presque d’un ordre de grandeur – de 40 000 à 300 000. Parmi ceux-ci, les 100 000 premiers peuvent être transférés vers n’importe quel point d’Europe dans un délai de dix jours. Et dans six mois, l’alliance est prête à mettre sous les armes un demi-million de personnes.
    Une attention particulière est portée à l’armée de l’air. Jusqu’à trois douzaines d’avions de reconnaissance et de chasseurs sont constamment dans les airs. 130 autres personnes sont en état d’alerte. Environ 140 navires de guerre sont en service en mer.
    Bien entendu, ce sont les États-Unis qui sont responsables de tout cela. En janvier 2022, ils ont augmenté leur contingent en Europe de 60 000 à 80 000 personnes. Ensuite, jusqu’à 100 000, 65 % sont là de manière permanente.
    « Il reste quelques années »
    Les responsables politiques et militaires occidentaux ont qualifié à plusieurs reprises un affrontement militaire avec la Russie de presque « inévitable ».
    « Nous avons cinq à huit ans. Pendant ce temps, Moscou sera en mesure de renforcer ses forces armées à un niveau qui garantira une invasion du territoire des pays de l’OTAN. Je ne dis pas que cela se produira certainement, mais il y a Nous constatons que la Russie produit beaucoup d’armes et que tout n’est pas dépensé dans la guerre en Ukraine. Nous devons donc être prêts d’ici 2029 », a déclaré en avril le lieutenant-général Carsten Breuer, inspecteur en chef des forces armées allemandes. .
    Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a fait part en février de prévisions encore plus sombres : selon lui, la guerre commencera dans trois ans.
    Soldats allemands de la Bundeswehr – RIA Novosti, 1920, 09.09.2024
    © AP Photo/Mindaugas Kulbis
    Soldats de la Bundeswehr
    L’Europe tente de formaliser « Schengen militaire » afin de transporter des armes et des équipements à travers les frontières en utilisant un schéma simplifié. Nous développons activement un réseau d’itinéraires logistiques.
    Comme l’écrivait The Telegraph en juin , l’OTAN envisage des scénarios alternatifs et prépare de nombreux couloirs terrestres pour le transfert urgent des troupes américaines, y compris des unités blindées, vers la ligne de front en cas de guerre terrestre majeure avec la Russie.
    Des lieux de débarquement pour les Américains sont également sélectionnés en Italie, en Grèce, en Turquie, en Norvège , en Suède et en Finlande. Les ports d’Allemagne, des Pays-Bas et des États baltes sont considérés comme les plus vulnérables aux attaques de missiles russes. On ne sait pas encore pourquoi la Suède et la Finlande sont plus sûres.
    Quoi qu’il en soit, Bruxelles et Washington se préparent activement à une guerre avec la Russie. Et les exercices qui se dérouleront cet automne à différents niveaux, impliquant l’ensemble des capacités dont dispose l’alliance, le démontrent de manière convaincante : l’Occident garde la poudre au sec.
    Chasseur F-16 de l’armée de l’air ukrainienne – RIA Novosti, 1920, 09.09.2024
    « Atteindre la mer Caspienne » Ce que Kiev demande à Washington

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