Qui veut la peau de la liberté d’expression ?

Jonathan Turley est un professeur de droit constitutionnel américain. Démocrate revendiqué et engagé contre Donald Trump, il reste cependant un grand défenseur de la liberté d’expression. Scandalisé par les récentes déclarations de John Kerry et d’Hillary Clinton, il constate que l’Union Européenne se fait leur relais servile.

Régis de Castelnau

Musk Mania : les censeurs européens avertissent Musk qu’ils pourraient lui infliger des amendes en fonction de toutes ses activités

J’ai déjà écrit sur les efforts de l’Union européenne (UE) pour utiliser son tristement célèbre Digital Services Act (DSA) pour forcer des entreprises comme X à censurer les Américains, y compris sur les publications liées à notre élection présidentielle. Il s’agit d’une atteinte directe à nos valeurs de liberté d’expression, et pourtant l’administration Biden-Harris n’a pas émis la moindre objection. Aujourd’hui, l’UE menace de fixer ces amendes confiscatoires en référence aux revenus d’autres entreprises que X, y compris Space X.

L’UE a prévenu Elon Musk qu’elle était autorisée à infliger des amendes pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d’affaires mondial annuel aux plateformes en ligne qui refusent de censurer des contenus, y compris de la « désinformation ». L’inclusion d’entreprises comme Space X est ridicule mais parfaitement cohérente avec les efforts de l’UE visant à utiliser le DSA pour réguler la liberté d’expression aux États-Unis et dans le monde.

L’UE soutient que l’ensemble du portefeuille d’activités de Musk en tant que « fournisseur » peut être inclus dans le calcul de l’amende. C’est ridicule et effrayant. Les autres entreprises de Musk n’ont rien à voir avec les politiques de la plateforme X. Il s’agit simplement d’une mesure coercitive débridée destinée à briser Musk.

X a objecté :

« X Holdings Corp. soutient que la valeur marchande combinée du groupe Musk ne reflète pas avec précision le potentiel de monétisation de X dans l’Union ou sa capacité financière. En particulier, elle soutient que X et SpaceX fournissent des services entièrement différents à des utilisateurs entièrement différents, de sorte qu’il n’y a pas d’effet de passerelle, et que les entreprises contrôlées par M. Elon Musk « ne forment pas un seul front financier, comme le suppose le DMA ».

Mais c’est précisément le calcul abusif qui est en cause. Les censeurs de l’UE font d’Elon Musk un exemple. S’ils nous brisent, aucune entreprise ni aucun dirigeant ne pourra espérer les défier. Ils sont encouragés dans cette démarche par un mouvement anti-liberté d’expression qui comprend des politiciens et des experts américains.

L’un des moments les plus difficiles a eu lieu après qu’Elon Musk a acheté Twitter en s’engageant à rétablir la protection de la liberté d’expression. Clinton a appelé les responsables européens à forcer Elon Musk à censurer les citoyens américains en vertu du DSA. Il s’agit d’un ancien candidat démocrate à la présidence qui appelle les Européens à forcer la censure des Américains.

Elle a été  récemment rejointe  par un autre ancien candidat démocrate à la présidence, John Kerry, qui a appelé le gouvernement à réprimer la liberté d’expression.

Dans mon  nouveau livre  sur la liberté d’expression et  dans diverses chroniques , j’écris que le DSA est l’une des plus grandes attaques contre la liberté d’expression de l’histoire. Comme je l’ai écrit dans le livre :

« En vertu de la loi sur les services numériques, les utilisateurs sont « habilités à signaler les contenus illégaux en ligne et les plateformes en ligne devront agir rapidement ». Cela inclut les discours considérés non seulement comme de la « désinformation », mais aussi comme de l’« incitation ». La vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager, a été l’une des voix les plus éminentes en faveur de la censure internationale. Lors de l’adoption de la loi sur les services numériques, Vestager s’est extasiée en déclarant qu’il ne s’agissait « plus d’un slogan, que ce qui est illégal hors ligne devrait également être considéré et traité comme illégal en ligne. C’est désormais une réalité. La démocratie est de retour ».

La pression sur les autres entreprises d’Elon Musk s’est également intensifiée aux États-Unis. Récemment, la California Coastal Commission a rejeté une demande de l’armée de l’air visant à effectuer des lancements supplémentaires depuis la base aérienne de Vandenberg. Ce n’est pas parce que l’agence militaire n’avait pas besoin de ces lancements. Ce n’est pas non plus parce que la nation et la communauté n’en tireraient aucun bénéfice. C’est plutôt  parce que , selon un commissaire, Elon Musk « s’est agressivement impliqué dans la course à la présidence ».

Tout cela fait partie de la Musk mania et de la nécessité pour le mouvement contre la liberté d’expression de briser le seul dirigeant qui a défié la pression de cette alliance de médias, d’universitaires, d’entreprises et de responsables gouvernementaux.

Comme je l’ai déjà dit, il y a une ironie accablante dans tout cela. La gauche a fait de « l’ingérence étrangère » dans les élections un mantra pour se faire passer pour une défense de la démocratie. Pourtant, elle applaudit les censeurs européens qui menacent les entreprises qui diffusent une interview d’un politicien américain ciblé. Elle soutient également l’importation de tels systèmes de censure et de liste noire aux États-Unis. Lorsque vous êtes d’accord avec la censure, elle n’est pas considérée comme une ingérence, mais comme une intervention.

Les opposants à la liberté d’expression comme Clinton ont adopté la vieille école. Après avoir tenté de convaincre les Américains d’accepter la censure et la mise sur liste noire, ils félicitent aujourd’hui des gouvernements comme le Brésil et l’Union européenne pour avoir imposé directement des réglementations sur la liberté d’expression aux citoyens américains.

La question est de savoir où se trouvent l’administration Biden-Harris et le Congrès. Un gouvernement étranger impose la censure sur les propos des citoyens américains. Nous imposons régulièrement des barrières commerciales réciproques aux pays qui interfèrent avec nos marchés.

Pourtant, lorsqu’un gouvernement cherche à restreindre la liberté d’expression politique aux États-Unis, nos dirigeants restent silencieux.

Régis de Castelnau

13 Commentaires

  1.  » Pourtant, lorsqu’un gouvernement cherche à restreindre la liberté d’expression politique aux États-Unis, nos dirigeants restent silencieux. »
    Evident ils n’ont pas reçu l’ordre de donner leur avis …. comme ils obéissent servilement aux ordres de l’état profond US …..

  2. Et oui l’hegemon pue.
    Comme tous les hegemons: Perse, Romain, Franc, Califat, Ottoman, Germano-romain, Espagnol, Français, Aztèque, Inca, Anglais, Soviétique, Yankee. Tous. Accaparement, oppression, injustice, justification morale, tartuferie, massacres, spoliations.
    Serait ce une bonne nouvelle que la vieille obèse agonisante qui est le nôtre crevé finalement, même si elle essaye de se donner du peps avec une nouvelle religion woke et malthusianiste comme un empereur païen et dégénéré avait imposé le christianisme revu et déifié, et dans une sorte de nouvel édit de Caracalla larvé (on sait comment a fini Caracalla) mais tout ça, n’est que du rouge à lèvre sur une truie se vidant par ses escares pourrissants.
    C’est quoi derrière ? L’esclave gaulois de l’an 500, l’artisan, le colon, le paysan pauvre furent ils plus heureux sous la direction de bandes de loubards immigrées de Germanie guidées finement par une clericature invasive?
    En 1824, les Algériens se libèrent définitivement de la tutelle( toute nominale) pour eux « insupportable » des Ottomans. Ouaiiiii, on a gagné. En 1830, les Français débarquent au nom de la fin de l’esclavage qu’ils pratiquent pourtant outre mer. 30% de la population exterminée, le reste rejeté des bonnes terres vers le djebel, réduit au rôle de serfs sur leur propre terre, avec une religion qui vient souiller de ses cloches leur terre d’Islam. Ils y ont gagné au change?
    Nous, citoyens français, nos enfants et les leurs, ils vont gagner quoi?
    Le crédit social institutionnalisé à la chinoise ? La charia turque, Iranienne, Arabe, Maghrébine? L’incertitude d’une Russie qui ne repose que sur un seul homme?
    Toute force enfuie, nous aurons à subir tous les outrages de 5 siècles l’abominations de nos aïeux, et au delà des justes récriminations, tous les prétextes aux salops, psychopathes et profiteurs pour assouvir leurs vices au nom de la réparation ? Un petit coup d’oeil en Afrique australe pour voir un aperçu ?
    Sinon, il y a aussi la grosse marchande bouffie indienne à l’aise dans son système de caste, de massacre de foetus féminins et ses viols massifs consécutifs, et dont la démocratie est le nom d’une des polices les plus brutales du monde, d’une des justices les plus pourries, d’une des classes politiques les plus corrompues et qui s’enrichie en devenant la décharge du monde.
    Je reviens à l’an 500.
    Marcellus était esclave d’un maître gaulois, jouissant de droits prohibitifs mais tenu par l’esprit du droit romain, par des curés sourcilleux, tout un tas de coutumes et le regard de ses contemporains.
    Marcellus est maintenant l’esclave d’une bande de brutes ignares sans aucun frein. Ouaiiiii
    Alix était colon, client d’un magna abusif , avide et intraitable, mais patron sur sa terre.
    Il est maintenant le serf d’un adjudant franc qui ne connaît que la guerre et sa francisque pour régler les problèmes.
    C’est quoi notre avenir?
    Car Todd le dit clairement. La fin de NOTRE hegemon( qui n’est pas sur celui des USA), c’est la fin de notre système financier et de nos privilèges de citoyens appartenant à un « herrenvolk ».
    Plus de dollar, plus d’euro, plus d’exploitation du reste du monde et adieu notre sécu, notre assedic, nos allocs, nos retraites et même nos petites epargnes.
    Donc si notre hegemon me dégoûte. Je ne vois pas d’objet de satisfaction dans ce qui pourrait le remplacer.

  3. «QUI VEUX NOYER SON CHIEN L’ACCUSE DE LA RAGE» et les potentats de la désinformation officielle, les laudateurs stipendiés de la propagande mainstream pro-dictature U$/u€//OTAN,anti-communiste, russophobe, sinophobe,arabophobe,indienphobe,africanophobe, pro-sionazi, pro-ukronazi, les Clinton,Kerry et toute la racaille renégate bourgeoise du camp du «bien autoproclamé» en guerre contre le camp du «mal» proclamé, incapables pathétiquement de vendre à l’opinion publique avisée leurs réthoriques démagogiques démentielles: de «guerre de civilisations», de «guerre de religions», de «clash civilisationnel», d’«arc de guerres», de «reconstruction de l’empire tsariste», de «reconstruction de l’empire QING», de «dictature des autocraties», voire de «fascisme» et de «communiste» et tutti quanti, ad nauseam, amen, en sont réduits dans leur guerre de classes et interclasses pour dominer le monde et s’enrichir en paupérisant le peuple à promouvoir ouvertement la censure la plus dictatoriale qui se puisse appliquer en commençant par ruiner leurs détracteurs, avant que d’interdire par une censure biaisée télécommandée tout message les démasquant pour ce qu’ils sont: des agents d’une faction du capitalisme en mal de «pillage, de brigandage, de vol» ( Lénine).
    Déjà, dans l’histoire récente, l’humanité a connu cette propagande d’interdire les opinions adverses en les accusant de «sympathies avec l’ennemi» sous l’allégation de «désinformation» dont elle s’arroge arbitrairement et fallacieusement le monopole de la définition selon la règle de Bush:«[V]ous êtes avec nous ou contre nous».
    Dès le 25 novembre 1946,Truman alors président des U$A, mis sur pied une pseudo-commission d’enquête «temporaire» sur la «loyauté» envers le «communisme»,le «totalitarisme»,en somme, quiconque s’oppose au régime capitaliste.
    Après des escalades en 1947, puis en 1951 alors qu’il est édicté qu’il n’y a plus besoin de preuves et que de simples «doutes» suffisent pour entraîner le congédiement des «déloyaux» ( les nouveaux «désinformateurs»), cette campagne de répression culmina par ce que l’histoire a retenu comme la CHASSE AUX SORCIÈRES MACCARTISTE.
    Le 9 février 1950,le sénateur Joseph McCarthy (1908-1957), celui-là même qui s’était fait connaître «en défendant farouchement des soldats nazis condamnés à mort pour leur rôle dans le massacre de prisonniers de guerre américains», dans un discours au Sénat déclara ouverte la CHASSE AUX SORCIÈRES COMMUNISTES, AU PÉRIL ROUGE et la campagne de répression barbare et dictatoriale «démocratique» des «déloyaux» employés au sein des officines fédérales, campagne fasciste qui déferla aussi sur l’ensemble des U$A et du monde «libre» que les U$A dominaient.
    Cette campagne digne des fascistes culmina dans l’exécution des époux Rosenberg faussement accusés d’espionnage en faveur de l’URSS et par la persécution et la répression des «déloyaux» qui défendaient la liberté d’expression comme ce fut le cas de Charlie Chaplin qui dut se réfugier an Suisse pour y échapper.
    L’Europe en va$$al des U$A ne fut pas en reste et dès 1947, le «socialiste» Depreux, alors ministre de l’Intérieur, criait au complot communiste, ce que reprenaient en cœur les merdias mainstream des milliardaires (re: le Journal d’Auriol,16/07/1947).
    Le 22 octobre 1948, le «radical» Marie alors garde des Sceaux, convainc le Conseil des ministres de lancer un processus de répression pénale de l’activité communiste dans la plus pure tradition des collabos vichystes des nazis.
    23 octobre 1950, ce fut le décret instaurant le DÉLIT de «participation» ou «d’organisation d’une manifestation non déclarée» ( entendre pro-communiste et anti-fasciste tout comme présentement avec celle pro-Palestine et anti-génocide démagogiquement désignées «antisémite»).
    En 1954, le Conseil d’État dut annuler les décisions du secrétaire d’État à la présidence du Conseil des 3 et 7 août 1953 qui interdisait Barel,Bedjaoui,Guyader, aux motifs «maccartistes» à l’effet que : «le gouvernement a le devoir de s’assurer que les candidats sont animés envers les institutions républicaines d’un LOYALISME absolu», ce qui exclut tout candidat dont les «attachés communistes» sont connues.
    Cette discrimination, digne des vichystes,des fascistes et des nazis, envers ceux que les merdias mainstream d’alors sous l’inspiration de l’anticommuniste July, secrétaire d’État en charge de la fonction publique,appelaient les «moscoutaires».
    La poursuite du «maccartisme» à la sauce vichyste française se poursuivit, s’intensifiant et pris toutes les formes imaginables depuis l’«infiltration des officines de l’État», à l’«ingérence soviétique» dans les élections, au financement du Parti communiste, à la «désinformation» pour culminer dans 800 actions judiciaires contre les communistes entre 1950 et 1953, dont certaines pour «atteinte à la sûreté extérieure et intérieure de l’État», l’équivalent de la «haute trahison» qui en temps de guerre entraîne la peine de mort, eu l’heure de terroriser les «communistes» français et d’obtenir les résultats recherchés: les «communistes» français apeurés et tétanisés face au déferlement de la répression fasciste-vichyste commencèrent à se dissocier de l’URSS, à critiquer le PCUS,son dirigeant Staline et à proclamer la «voie française vers le socialisme»: les fascistes-vichystes avaient réussi là où les nazis-vichystes avaient échoués.
    Également, les maîtres américains apprenant la mort de Staline, la prise du pouvoir par le renégat Kroutchev et la victoire de son coup d’État de palais, changèrent de tactique envers l’URSS et après cette vaste campagne de répression et de guerres, ils remplacèrent la tactique de la confrontation-répression par celle de la corruption-subversion, tactique à laquelle adhérèrent frénétiquement leurs va$$aux européens et mondiaux, France en tête.
    Cette politique de corruption-subversion culmina en 1991 avec la liquidation du zombie URSS, la dissolution du Pacte de Varsovie moribond et l’asservissement total de la Russie et des ses propres vassaux à l’empire U$/u€/OTAN.
    Là où le bât a blessé et qui est à l’origine des guerres par proxys actuelles, c’est que les U$A et leurs va$$aux projettaient un LEBENSRAUM 2.0 sur l’ancienne URSS pour «piller,brigander,voler» ses ressources naturelles et ne laisser que des miettes insignifiantes à la bourgeoisie russe et ses alliés des autres républiques.D’ailleurs, les russes ont goûté à cette médecine de cheval pire que le mal de 1991 à 2000, année à laquelle le renégat bourgeois Poutine prit le pouvoir et exigea une «juste» part du gâteau du pillage de la Fédération de Russie, ce à quoi répondit l’Occident par la bouches de ses canons.
    Trahissant sans vergogne les traités signés, finançant, armant les fausses «révolutions de couleur”, propageant les pires mensonges, l’Occident collectif entreprit de se débarrasser de Poutine comme ils le firent avec tous leurs agents infiltrés au sein de l’État «ennemi», les Hussein,Kadhafi et consorts, mal leur en pris car Poutine qui a pratiqué ces méthodes les a vu venir avec leurs gris sabots et se bat habilement pour sa survie en s’alliant aux autres cliques de renégats que l’Occident veut supprimer: Chine,Iran,Corée du Nord, et qui sait, la victoire de ses cliques de bourgeois.
    Qui vivra verra.

    • Récit formidable excellemment documenté. Oui, Norman, nous en sommes là de notre monde. Le pire est venir si un sursaut n’arrive urgemment.

  4. Tiens ! Fabien Roussel « se réveille ».
    Sur la sécurité, sur l’immigration, sur le nucléaire, il a souvent défendu des positions à l’opposé de Mélenchon et LFI.

    – Il avait participé à une manif du syndicat policier « Alliance ». Puis, plus récemment, il a écrit des textes défendant la police.
    – En 2021, il avait dit qu’un nouvel immigré qui ne bénéficie pas du droit d’asile n’a pas vocation à rester en France (1).
    – Il défend l’énergie nucléaire alors que LFI et EELV y sont hostiles.

    On se souvient aussi que Sophia Chikirou (LFI) avait « fascisé » F. Roussel en le qualifiant de « nouveau Doriot ».

    Pourtant, en 2022, il s’est allié à LFI dans le cadre de « Nupes » et en 2024 dans le cadre de « NFP ».
    Oui, mais F. Roussel a été battu aux législatives par un candidat RN élu au 1er tour.
    Il constate que cet échec vient de son alliance calamiteuse avec LFI.
    « Le combat identitaire » de LFI est bien vu dans les banlieues mais mal vu en milieu rural et dans les zones ouvrières constate-t-il.

    Donc, il « se réveille » mais peut-être pas totalement car il souhaite encore une « union de la gauche » différente.

    Je rappelle ce que j’ai écrit sur ce blog le 19 juillet sur le fait que, depuis les années 70 et surtout les années 80, le PCF est le grand perdant de l’union de la gauche.

    https://www.vududroit.com/2024/07/maitre-castor-perche-sur-son-assemble/#comment-38462

    (1) Quoique l’actuel sénateur PCF Ian Brossat qui fut directeur de campagne de F. Roussel dit exactement le contraire.

  5. La perte vient peut être aussi de son manque de conviction qui le désoriente avec le vent des suffrages : on a tendance à chercher une cause maléfique ailleurs qu’en soi.

  6. @DARRAS

    on sait aussi comment a fini Ciceron qui disait naïvement « cedant arma togae ».

  7. Les USA, aprés la première guerre mondiale, étaient le premier créditeur de la Grande Guerre. Ils voulaient rentrer dans leurs sous, surtout qu’ils étaient eux-même en dépression. D’ou la volonté de mettre des fachistes au pouvoir en Europe:
    D’abord Mussolini, ensuite Hitler, puis en France, mais le peuple à résisté: En 1936.
    Il fallait que l’argent rentre et il fallait donc presser le travailleur, le concept de base du fachisme en système capitaliste. Lisez Lénine.
    1936: Date horrifique parmis tout les droitards, même et surtout actuels.
    Il a fallut volontairement capituler en 1940 face à l’armée nazi, pour que le peuple français soit enfin soumis.
    Le but était aussi d’en finir avec l’URSS. C’était le plan ultime d’Hitler. Sa mission.
    Ainsi, les USA délèguent aux européens soumis, quand chez eux, ils ne peuvent pas
    tordre leurs institutions.
    C’est à l’UE de s’attaquer à Musk, parcequ’ils ne peuvent pas le faire sur place.
    L’UE obéit, elle peut devenir fachiste comme jadis; pas de problèmes!
    Nos « élites » ou « élus » sont des lâches ou des imbéciles.
    Et cela se voit désormais dans tout les domaines, si on ne reste pas aveugle.
    Voila tout.

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