La catastrophe naturelle qui frappe la Californie est finalement un formidable révélateur. De l’état d’une Amérique qui voudrait redevenir grande, mais fait la démonstration à quelques jours de l’intronisation de celui qui voulait en être l’architecte, qu’elle n’en a plus les moyens. À Hollywood, incroyable symbole, c’est le décor qui est en flammes, et ce que sa destruction révèle est funèbre.
Elena Karaeva journaliste russe se fait l’interprète de ce que pense le Sud global du spectacle. L’Amérique ne fascine plus depuis longtemps, désormais en révélant ses tares elle provoque le mépris.
Régis de Castelnau
L’un des quartiers les plus chers de Los Angeles est en flammes. Les flammes ont déjà consumé des milliers de maisons valant des dizaines de millions de dollars chacune. Des écoles privilégiées, des cliniques incroyablement chères et des magasins tout aussi chers brûlent. Plusieurs centaines de milliers de personnes ont été évacuées de force, et les autres ont été complètement privés de gaz, d’eau et d’électricité. Les téléphones portables ou toute autre connexion ne fonctionnent pas. Des pillards fouillent les cendres. Les lois ne s’appliquent pas. Les règles encore moins. Le Far West est revenu à ses anciennes mœurs, plus caractéristiques que le politiquement correct imposé. C’est pourquoi le nombre de personnes brûlées vives est annoncé à contrecœur et avec réserve : « on le sait actuellement ». Le fait que la liste des victimes ne soit pas définitive (il y aurait pour l’instant 24 personnes répertoriées) est clair pour tout le monde, même sans ces astuces.
L’impensable s’est produit pour l’Amérique : l’argent, et même des sommes scandaleusement énormes, le bien-être et la richesse ont cessé d’être une mesure de sécurité face à une catastrophe naturelle majeure. Mais – et c’est l’envers de la médaille – il s’est avéré en même temps que, à part dépenser des milliards inutiles, les Américains ne savent rien faire d’autre. Ils n’ont aujourd’hui ni courage, ni cohésion, ni capacité d’entraide, ni compassion.
L’histoire d’un paralytique qui a fui un incendie le long d’une autoroute en fauteuil roulant, conduisant pendant une heure jusqu’à ce qu’il atteigne une station-service et le motel le plus proche, est une illustration pour ceux qui croient encore à « l’entraide américaine ».
Les incendies de Los Angeles ne brûlent pas seulement les gens, leurs animaux de compagnie et leurs biens. En ce moment, ce qui brûle d’un feu ardent, c’est le rêve américain de la façon dont ce pays entend redevenir grand.. Car écrire un slogan coloré et non contraignant sur des casquettes et des tee-shirts est une chose. Mais faire les choses en est une autre. Cette Amérique, qui « entend redevenir grande », ses plus de trois cents millions d’habitants et ses deux présidents, entrant et sortant, sont incapables de contrôler les incendies, ou même de les contenir ! Car une telle Amérique, collectivement et individuellement, n’a rien qui le permette : pas de réserves humaines, pas de technologie, pas de capacité de planification. Il n’y a pas d’eau, ni douce ni salée, malgré un océan à proximité. Il n’y a aucun moyen d’évacuer les gens des zones sinistrées de manière organisée, ou même simplement de les aider.
Le moment de vérité n’est pas venu pour les Américains, ni au moment où la presse le leur annonçait, ni au moment où ils sont allés aux urnes, au début du mois de novembre dernier. Pas plus que le 20 janvier prochain. Face au danger qui menace la vie de leurs compatriotes et leurs propres biens, les Américains se sont montrés étonnamment lâches et tout aussi indifférents.
L’Amérique d’aujourd’hui c’est l’expression du visage de Ben Affleck, star de cinéma richissime et oscarisé, contemplant l’action avec détachement, assis au volant de la Jeep à la mode. Indifférent à toute action, à n’importe quelle action, à n’importe quelle solution.
La trahison des promesses est la principale tendance politique américaine de ces derniers temps. Le gouverneur de Californie Newsom fait semblant d’ignorer le désastre total qu’il représente pour la sécurité de ses propres électeurs. Dans la plus grande ville de l’État sous sa juridiction, les pompiers sont dirigés par des personnes qui vivent exclusivement avec un agenda LGBT, et leurs collègues tout aussi engagés politiquement vident délibérément les réservoirs d’eau pendant la sécheresse. Le gouverneur lui-même se soucie de la « biodiversité », de la protection du poisson éperlan, et la presse – la même, ultra-démocratique, jamais sans censure et super libre – fait l’éloge de ces deux phénomènes, et d’autres encore, et d’autres encore. Elle, cette presse, impute tout aux rafales de vent et à la chaleur. Facteurs qui s’additionnent pour former une image confortable du « changement climatique ». La réponse est universelle pour tout cataclysme, qu’il soit naturel, ou provoqué par l’homme.
Les Américains eux-mêmes, si riches, si remplis de tout ce qui est beau et à la mode, avec leurs maisons pleines d’appareils électroménagers divers et modernes, et oui, si libres, « jamais esclaves », ont peur de dire quoi que ce soit à haute voix contre ce courant dominant.
Ce sont eux qui nous menacent et qui rêvent de nous vaincre stratégiquement et tactiquement. Ce sont eux qui écrivent, parlent et diffusent des mensonges sur nous depuis des années. Ce sont eux qui nous calomnient depuis des décennies, nous qualifiant d’« agresseurs », d’« esclaves » et d’« ennemis de la démocratie ». Ce sont eux qui nous ont imposé des sanctions et des restrictions. Ce sont eux qui ont sapé les fondements de notre État, quel que soit son nom et sa structure économique. Ce sont eux qui pensaient que nous devions « connaître notre place », qui nous ont délibérément placés en dehors de la carte géopolitique du monde, en essayant de nous marginaliser et de nous diaboliser.
Ces gens croyaient et croient encore qu’ils ne sont pas des sauvages. Alors qu’ils ne sont pas capables d’éteindre les incendies de forêt et ne sont pas prêts en principe à serrer les rangs face à une catastrophe commune, n’apportant aucune aide même aux plus faibles et aux plus vulnérables.
Cela fait longtemps que nous ne nous soucions plus vraiment de leur position.
Mais en ce moment, à la télévision en direct, ils ont montré toute leur lâcheté, toute l’incapacité sans fin de faire quoi que ce soit pour aider les victimes, organisant au lieu de cela des altercations indécentes sur les réseaux sociaux, discutant démocratiquement de la façon d’éteindre les incendies (avec du sable ou de l’eau), au lieu d’aider les victimes.
Le symbole de l’Amérique d’aujourd’hui n’est pas un super-héros hollywoodien victorieux avec l’apparence de Ben Affleck, mais des femmes pompiers qui sont embauchées en raison du quota de genre approprié et qui éteignent des manoirs de plusieurs millions de dollars en versant l’eau restante de la plomberie domestique dans leur sac à main.
Elena Karaeva
C’est une belle analyse, en Chine l’entraîne entre les habitants est bien supérieure et la réaction des services de secours lors de catastrophes est exemplaire, il y a une réelle cohésion communautaire et humaine tout simplement..
« qu’il soit naturel, provoqué par l’homme ou provoqué par l’homme. »
N’y a-t-il pas une erreur de frappe?
si, et c’est corrigé, mais c’est dommage « qu’il soit naturel, provoqué par l’homme (changement climatique) ou provoqué par l’homme (pyromane). »
Ainsi s’achève la vie d’un empire!
Il y a là un symbôle fort : Hollywood, la capitale de la « fake reality » en flammes…et met venu immédiatement en tête : « l’Enfer n’est pas pavé que de mauvaises intentions! »…je sais, je sors!
…m’est…pardon!
De grosses lacunes en matière de prévention: https://www.dreuz.info/2025/01/incendies-la-gauche-americaine-detruit-los-angeles-308832.html
Paris : Notre Dame brûle, partiellement,
le monde entier est stupéfait.
L’os Angels : un spectacle de plus
Ceci dit, lors de la dévastation de Porto RIco( Trump) ce fut encore plus de dévastateur et infiniment plus meurtrier et encore plus lamentable au niveau réactivité publique. Mais bon, c’était es « métèques » hein?
Et Catarina, à New Orleans (Bush) , où la seule action publique fut d’envoyer la garde nationale tirer sur les mères de familles affolées qui cherchaient de l’eau et à manger pour leur gosses et où de nombreuses années après, sous Obama, des milliers de familles campaient encore sous les autoroutes.
Aucune belle âme russe n’y a vu une allégorie de l’effondrement des USA.
Les USA ont TOUJOURS été un pays de merde au niveau de la solidarité nationale et du service public.
Mais il en va de même pour quasi tous les pays, Russie et Chine y compris
S’exciter d’une schadenfreude à chaque catastrophe dans un pays qu’on aime pas est,je trouve, indécent et mesquin.
Surtout qu’en contemplant la carte des départs de feu , l’évidence criminelle saute aux yeux.
J’aimerai voir la tête de Marseille un jour de Mistral si des cinglés allumaient une dizaine de feux dans les garrigues de tout son axe nord. Ce serait aussi épouvantable.
Rome a brûlé sous Néron, plus de 400 ans avant sa fin.
Quelle lucidité ! Nous en sommes là et Elena Karaeva caractérise comme il se doit la fin de cet empire. Comment ne pas comparer la fin de Beverly Hills à l’incendie de cette Rome décadente sous Néron. Justement les Nérons ne manquent pas aux USA. Le film « la fin de l’empire romain » tourné à quelques kilomètres de Pacific palissades était donc prémonitoire. Pendant ce temps Gaza continue à résister sous les bombes et cela c’est la réalité pas une superproduction hollywoodienne. Gaza à besoin de notre solidarité.
4 siècles entre l’incendie de Rome et la fin de l’empire romain d’occident. Je vois pas bien en quoi cet incendie signifiait alors la décadence romaine dont l’âge d’or débutait.
Voici le genre de lieu commun foireux assez pénible.
A chaque fois c’est pareil. Quand une catastrophe arrive quelque part, ceux qui ne peuvent pas blairer ce quelque part prenne un air désolé à la Tartufe et déplorent la gabegie du coin en forme de sentence pour leur organisation sociale.
Cette mesquine schadenfreude, je la dénonce sans repit quand les occidentaux en usent et abusent dès qu’il y a un pet de travers en Russie, en Chine, en Iran ou au Venezuela, je ne m’abaisserai pas dans le même procédé.
Merci maître de cette longue tirade cataclysmique. Je me garderais bien de porter des jugements sur la gestion de secours, car dans le domaine de la maîtrise des feux de forêts, je ne pense pas que nos services aient été particulièrement brillants dans le cas particulier d’Arcachon et du Pyla.
Pour le reste:
– les départs d’incendie paraissent, à tout le moins, étranges
– le débroussaillage ne semble pas être une priorité des autorités , ni bien évidemment des nantis du milieu du cinéma ou d’ailleurs
– le type de construction ne facilite pas la résistance au feu
– on ne parle plus, comme par le passé, des lignes électriques fatales
– les manquements sont criants mais nous sommes en Californie, terroir de tous les excès, en bien comme en mal…plutôt en mal d’ailleurs
– le changement climatique a , une fois de plus bon dos……
Au lieu de tirer des conclusions hâtives, nous ferions bien de faire gaffe, dans un certain nombre de domaines, nous les donneurs de leçons à la face du monde.
Bonne journée
Dans un billet dont je donne le lien plus haut, il est dit que le débroussaillage n’est pas fait, les écologistes s’y opposant pour préserver la biodiversité. Opposition aussi aux bassins de rétention d’eau. Et quelques autres erreurs.
Dans un billet dont je donne le lien plus haut, il est dit que le débroussaillage n’est pas fait, les écologistes s’y opposant pour préserver la biodiversité. Opposition aussi aux bassins de rétention d’eau. Et quelques autres erreurs.
Je vais, encore une fois, chipoter : l’Amérique est un continent de 42 millions de km², 44 pays, autour d’ 1 milliard d’habitants. (Wikipédia). Reprendre la désignation d’Amérique pour les seuls EU est reprendre le vocabulaire nombriliste de leur discours dominant.
Sur le fonds de ce que sont les EU depuis pratiquement leur fondation, le meilleur résumé vient, à mon sens, de Léo Ferré dans Visa pour l’Amérique (oui, même lui…):
Toi, tu vis aux crochets de la banque et du sang,
Fabriquant des monnaies à l’étalon des autres,
Garce, qui prend son lait au monde vieillissant.
Cet article me fait penser à celui qui a été publié sur le site Reporterre : « les ultra riches découvrent la crise climatique ».
Devant de telles scènes de désolation je pense qu’il est indécent de faire de la politique troquet du commerce.
Mme Karaeva a sans doute de bonnes raisons de détester cet empire américain qu’elle dénonce, mais je pense qu’elle se trompe de combat.
Et la course vers les ressources naturelles de l’Arctique sur fond de guerre froide n’est pas la bonne réponse non plus. La réponse se trouve la bas justement.
Donc, ce qu’il reste de la Gauche du 20ieme siècle, est a genou, priant, les yeux remplis de larmes de joie, devant le châtiment divin des flammes dévorant les US décadents. Ces flammes bibliques, qui dévorent LA, sont un signe que l’Amerique ne sera jamais plus « Great Again ». Je sais bien que je suis in singe avec un rasoir – très drôle – mais un vieux singe, qui a quand même plus de 10 ans d’expérience professionnelle aux US. Les US sont un pays qui a basé sa richesse sur la destruction de son environnement – presque infini par rapport à l’Europe – et une volonté farouche de ne pas investir dans les services publics, vus comme trop couteux – mais de mettre tous les impôts dans l’appareil militaro-industriel. Que les parasites d’Hollywood voient leurs maisons, avec piscine privée, s’évaporer n’est pas l’œuvre du châtiment divin, mais d’un environnement surexploité, de services publics à l’abandon – licenciement des pompiers volontaires, négligence des réservoirs de secours, et management laissé à des politiquement corrects LGBTs+++ plutôt qu’à des professionnels compétents – bref de faits objectifs qui expliquent rationnellement les incendies actuels. LA brûle, et ça n’a aucune importance. Par contre si la « Silicon Valley » brulait, ou des millions d’Américains, de Chinois, d’Indiens et d’Européens, dont beaucoup de Français, mettent en œuvre l’IA qui va changer la façon dont nous vivons et travaillons radicalement, alors ca serait un désastre. Mais la « Silicon Valley » travaille, les Fabs de semiconducteurs, en Arizona, en Oregon et dans l’Etat de New-York, produisent les puces d’aujourd’hui et de demain, et pendant ce temps-là, la queue de la gauche du 20ieme siècle prie à genou la punition divine qui frappe les US. Pathétique.
Il ne manque plus que le réveil de la faille de San Andréa , pour parachever cette œuvre Néronienne !!!!!!
sur X ,le post d’Amy Sterling Casil , 5e generation de californiens qui vous explique la gestion de l’eau en Californie et comment l’état a laissé un couple de milliardaires fabricant d’huiles et d’eau s’accaparer la gestion de l’eau, les terres pour l’agriculture, et dont l’eau est même impropre à la consommation à certains endroits. it’s mindblowing comme ils disent. les habitants développent des maladies chroniques, des handicaps et ne disent rien car ils travaillent pour la plupart dans cette Cie. Le néolibéralisme sauvage et prédateur.
Pas la peine d’aller baver sur les USA.
En France, l’ARS envisage de faire fermer Perrier vers Nimes car l’eau de la source n’est plus considérée comme potable.
Les mêmes Nestlé en sont à leur nième condamnation de la justice pour ses sources Vittel-Contrex-Hepar car pour faire du fric elle prive d’eau les résidents. Pour mémoire, dans notre grand pays démocratiques où des politicards de merde avec la bouche en cul de poule vous disent « il faut laisser faire la justice » quand ils ont le feu au cul , le préfet du coin, quelque soient les gouvernements refusent d’appliquer les nombreuses décisions de justice contre Nestlé.
Dans les P.O. et l’Aude, les abrutis avides ont tellement laissé exploser la démographie et l’urbanisme qu’il n’y a plus d’eau pour tout le monde, comme en Californie.
Et c’est pareil partout. Partout.
Nier l’existence du changement climatique, voilà une idée qu’elle est bonne!!!
Laissez Néron tranquille. Il n’est pas responsable de l’incendie de Los Angeles, et probablement pas non plus de celui de Rome. Simplement, ses ennemis, les aristocrates et les chrétiens, ont inventé une théorie du complot particulièrement stupide pour ternir sa mémoire. Néron n’avait aucun besoin d’incendier Rome pour trouver l’inspiration. Sa popularité était réelle dans le peuple et certains de ceux qui lui ont succédé ont tenté de s’attirer les bonnes grâces du peuple en faisant jouer ses créations. Il a privilégié la compétence sur la naissance pour administrer l’empire et libéré la Grèce de la tyrannie des administrateurs romains (et nobles). Aucune guerre n’a été déclenchée par Néron. C’est beaucoup mieux que Biden ou bien Trump.
En attendant sa chute, l’Amérique du nord s’engage à tombeau ouvert dans une ornière historique peu reluisante.
Ne pas répéter les erreurs des années ‘30 !, par Yorgos Mitralias sur le blog de Paul Jorion.
Jorion…😂😂
C’est marrant ça. On rigole souvent des adeptes des gourous religieux qui prédisent une date de la fin du monde et qui continuent à croire à leurs charlatans quand le Grand Jour arrive et qu’il ne se passe rien.
Là, c’est pareil, on a des gars qui depuis 15 ans, 15 ans(!!!!) , nous promettent l’apocalypse dans les six mois qui viennent et… rien, il y a toujours autant de moutons à bêler d’admiration et de dévotion.
On a des gars qui nous disent depuis deux ans et demi que les Ukrainiens s’effondrent dans moins de trois mois, mais toujours autant de disciples zélés jour après jour.
C’est un phénomène qui me dépasse.
Je me rappelle, il y a un douzaine d’années, sur le blog de Jorion, il y avait un expert en droit. D’ailleurs fort intéressant car j’ai appris de lui des choses fondamentales comme les trois volets de la propriété,( usus, fructus, abusus) qui éclairent beaucoup de choses. De la même manière j’ai appris grâce à lui, le statut romain du colonnat, d’échéance progressive de citoyenneté de l’empire finissant amenant plus tard au servage du haut moyen âge.
Passionnant.
Ceci dit, j’espère que ce qu’il disait était plus pertinent et mieux documenté que ce qu’il raconte sur l’Ukraine. Car voyez vous, il s’agit de C.Mas qui passe maintenant partout pour un expert militaire parce qu’il a écrit un bouquin sur Manstein.
Darras, Il ne vous aura pas échappé que le billet en question n’est pas de Paul Jorion qui ne fait que le publier sur son blog.
Comme vous, qui le dites plus bas, j’ai appris un tas de chose sur son blog, de là à le qualifier de gourou, il y a un pas.
Si on peut plus chambrer un peu…
Le blog de Jorion, selon moi, avec les Crises de Berruyer furent les meilleurs blogs francophones des années 2010.
Pour X raisons, Berruyer a laissé son blog en gérance libre au Komintern de la gogoche US. Désormais, 9 articles sur 10 sont anglo-saxons et Berruyer n’y a plus aucune fonction éditoriale depuis des années.
Jorion, c’est autre chose.
C’était super. Avec un forum hyper riche dont je n’ai rien vu d’équivalent avant , pendant et depuis.
Hélas, tant lui que ses disciples détestent la critique.
Donc le forum a commencé à être massacré par un modérateur à matraque qui me rappelait les fameux chiens à colliers à clou du cochon Napoléon dans la Ferme aux Animaux d’Orwell.
Donc, exit le forum et suivons le blog.
Las, le fameux soliton imminent supposé detruire le monde capitaliste le mois prochain n’a jamais eu lieu.
Las, Jorion, rigolard, jurait que le Brexit n’aurait jamais lieu.
Las, la russophobie exacerbée typiquement anglo-trotskyste du personnage m’a rebuté.
Las, las las et fin, élection 2017, Jorion souriant, invité tous les camarades, les frères melanchoniens à voter… Hamon aux primaires de gauche car » bah, en gros c’est la même chose ». Et le même, Hamon éliminé, a interdit en fulminant de voter pour Meluche car c’était la peste et le choléra et qu’il valait mieux voter Macron qui » ne vous inquiétez pas on le marquera à la culotte », ce qui, évidemment n’a jamais été fait.
Et évidemment, souligner poliment ces points vous faisait au mieux censurer impitoyablement par le modérateur à matraque au pire, insulter par les disciples et le maître en étant immédiatement traité de troll fachiste.
Alors arrêt des jeux depuis plus de cinq ans.
Ça c’est peut-être amélioré depuis.
C’est assez bien vu, la fréquentation du blog n’en reste pas moins fort enrichissante.
Je ne vois pas trop comment vous arrivez à distinguer le blog du forum. Je ne connais qu’une seule adresse où PJ publie ses textes, ses vidéos et ses coup de cœur musicaux et souvent des textes « invités », le tout ouvert aux commentaires, auxquels il répond de temps en temps.
Pour moi, ce qu’appelle forum c’est la section commentaires.
Mais pour moi, le type est complètement démonnaitisé. Rangé dans la catégorie baltringue.
@KOUI
Et surtout les pompiers de Rome avaient sans doute des moyens plus en rapport avec l’incendie qu’ils combattaient….
Désolé article limite écœurant. Des gens ont tout perdu j ai eu trois incendies dans ma vie je ne le souhaite pas à mon pire ennemi .vous perdez tout vos souvenirs et reliques personnelles de plus pas d assurances pour beaucoup aux usa
La traduction est mauvaise. Certaines phrases sont obscures ou ne signifient rien.
No comment ! N’est-ce pas ?
https://www.armstrongeconomics.com/international-news/politics/newsom-failed-california-wildfires/
Il y a beaucoup de choses justes dans l’article à commencer par l’incompeyence crasse des démocrates qui là explose. 60000 SDF souvent sous Meth qui feraient la moitié des départs de feu,. La gestion Woke /LGBT de LA. Une gestion de l’eau (réservoirs et des bouches d’incendie) abberante. Une maire qui part en Afrique alors qu’il y a un avertissement de risque d’incendie (sécheresse extrême et vents violents prévus). Actions des écolos qui font n’importe quoi (défrichement, petits poissons) d’un côté et accaparemment de l’eau pour produire des pistaches par des sionistes milliardaires extrémistes (Reznik) de l’autre
Ceci étant l »Amérique a plus de force que la caricature qui est faite dans l’article et surtout le peuple americain est bien meilleur que la critique acerbe qui en est faite. Il ne faut pas faire de généralisations hatives à partir d’un ou deux cas isolés.
J’ai parcouru l’ouest américain de San Diego à San Francisco au cours de l’automne et je dois l’avouer, je suis à peine surpris de l’incendie qui y fait rage.
Ainsi, en parcourant les collines côtières de Los Angeles,j’ai remarqué qu’un genre de garrigue ou de maquis composé d’herbes sauvages y croissait en abondance dans le domaine public, depuis les parcs et le long de la côte.Quiconque a vécu là où les vents de la mer assèchent la végétation sait que ce genre de végétation est propice aux incendies.
J’étais consterné de constater qu’à côté de somptueuses demeures, à l’extérieur des murs d’enceinte fortifiés, surmontée de caméras pivotantes au regard glacial, croissaient ces herbes folles, sèches et balayées par le vent.
Je me demandais où était le personnel municipal pour couper ces herbes à feu?
Ma guide américaine à qui je m’informai me répondis que le personnel municipal pour l’entretien des terrains publics avaient été réduits: austérité oblige, l’État a d’autres priorités.Aujourd’hui, sûrement celle d’éteindre des incendies.
Après avoir parcouru le Nevada et l’Utah désertiques, je suis retourné en Californie où les cultures intensives m’ont littéralement ébahi.A nouveau, je m’informai auprès de ma guide sur la provenance de l’eau qui peut permettre pareilles cultures? Elle m’expliqua qu’on détournait l’eau des montagnes et drainait la nappe phréatique qui d’ailleurs était de plusieurs mètres sous son niveau naturel, ce qui provoquait des affaissements de terrains à plusieurs endroits.
Elle ajouta que le gouverneur de l’État vendait l’eau à la compagnie Wonderfull products, des maraîchers milliardaires et de généreux donateurs à sa caisse électorale et à Israël, ce qui causait de fréquentes pénuries d’eau.
D’ailleurs, lors de la lutte contre les incendies, il fut signalé que des bornes fontaines étaient à secs.
Au risque qu’on m’accuse de communiste, de soixante-huitard et autres inepties, de contrarier tous les Darras, Stalinian et autres chantres idiots-utiles du capitalisme, je conclus de ma visite de l’Ouest américain que ce n’est pas le peuple américain travailleur, courageux et généreux que j’ai côtoyé tout au long de mon voyage qu’il faut blâmer, non plus que le vent millénaire Santa Ana, mais un système économique où le profit des capitalistes est la loi qui gouverne tout, pour le meilleur des riches et le pire des pauvres puisqu’en définitive, c’est eux dont les primes d’assurance sur leur misérable demeure vont exploser à la hausse pour dédommager les milliardaires dont les maisons sont parties en fumée et reviendront sous forme de plantureuses indemnités d’assurance.
Peut-être étais-ce à quoi rêvait Ben Affleck au volant de son rutilant Jeep.
PS: je m’excuse, j’ai oublié de préciser que sur les hauteurs de la côte californienne, partant du Santa Monica Mountains National Récréation Park, passant par El Matador State Beach, Léo Carrillo States Parks,Manhattan Beach,Venice,Pacific Palissades, Woodland Hill,Hidden Hills,Beverly Hill jusqu’au Comté de Ventura et le Kamala (Harris) Park par la route panoramique 101, je n’y ai croisé aucun itinérant incendiaire, voire d’itinérant tout court, de très nombreux vaillants policiers publics et privés à pieds, en voitures, en hélicoptères, en avions veillaient à la sécurité et au bien-être des conducteurs de Rolls, de Brantley, Ferrari, Porche que je croisais.Plusieurs secteurs de route secondaires étaient même bloqués par des guérites.
Lorsque TrOmp accusera les «mangeurs de chiens et de chats d’Okland» d’avoir mis le feu pour piller les résidences de ses bailleurs de fond électoraux et des génocidaires israéliens, j’espère que la multitude de caméras vidéos qui filment tous les passages n’auront pas mystérieusement brûlés et les films archivés dans le cloud été effacés par la chaleur.
Peut-être que les autorités U$ devraient moins gaspiller des deniers publics à brûler l’Ukraine, Gaza, la Cisjordanie,le Liban,la Syrie,l’Iraq,la Libye,le Yémen,le Soudan,etc, martyrs, dans leurs 800 bases militaires, milliers d’ambassades d’espionnage et de subversion, leurs 200,000 hommes d’occupation à l’étranger, les 850 billions de $ (milliers de milliards) à la guerre pour mettre le feu ailleurs et le prévenir pour s’éviter de l’éteindre chez-eux.
Des itinérants vivants sous les ponts, les viaducs, le long des rues, sur les trottoirs, dans des «campings» de tentes de sacs de poubelles,de cartons,de toiles et autres ordures, oui j’en ai vu, des centaines, des milliers, partout de San Diego à San Francisco en passant par Vegas, aucun chez les amérindiens,tous au cœur d’une richesse inestimable de clinquants et de dorures.
En voyant pareilles inégalités révoltantes , je me suis mis à penser au philosophe Thomas Hobbes qui écrivait:«[H]omo homini lupus est»(«L’homme est un loup pour l’homme»).En visitant certains camarades qui œuvrent à soulager un temps soit peu toute cette misère, j’ai réalisé que Hobbes aurait dû savoir que les loups ne se traitent jamais si mal et que ce ne sont pas tous les hommes qui sont des loups pour d’autres hommes.
Assaut du Capitole :
Selon le rapport du procureur spécial Jack Smith, Donald Trump aurait été condamné s’il n’avait pas été réélu.
source :
leclubdesjuristes.com/en-bref/assaut-du-capitole-selon-le-rapport-du-procureur-special-jack-smith-donald-trump-aurait-ete-condamne-sil-navait-pas-ete-reelu-8752/