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炮打司令部——我的一张大字报
Slogan lancé par Mao Zedong le 5 août 1966 dans le Quotidien du peuple, qui allait lancer la révolution culturelle.
Manifestement, le camarade Trump utilise la même méthode.
Échaudé par les conditions dans lesquelles il avait effectué son premier mandat, contraint qu’il était par le Blob Washingtonien et la bureaucratie démocrate, il a manifestement décidé de se préparer et de faire autrement. Le trucage de l’élection de 2020 (si,si), les différentes batailles judiciaires qui lui ont été imposées, jusqu’aux tentatives d’assassinat dont il a été l’objet et qui sont passées très près, ont dû plus encore le motiver.
Il a donc constitué une équipe, non seulement de personnalités emblématiques (Musk, Gabbard, Kennedy) mais également d’une armée de plusieurs centaines de spécialistes. Pour la lancer contre ce que l’on appelle (improprement d’après moi) « l’État profond ». Objectif tactique : installer le chaos dans un système vermoulu, vérolé, et complètement corrompu. Parce que Trump a un objectif stratégique, un projet pour l’Amérique en rupture avec ce que le système bi-partisan développé depuis la chute de l’Union soviétique. Cela implique des actions en politique intérieure et bien sûr également politique extérieure mais c’est pour l’instant moins important. La priorité c’est la destruction de ce système et la réorganisation d’un autre à son profit. Et si au passage on peut régler des comptes, assouvir des rancunes, prendre des revanches, c’est encore mieux.
Alors on voit se multiplier des initiatives brutales, des rodomontades, des provocations, quand ce ne sont pas des illégalités grossières, qu’un mainstream européen en panique n’analyse que d’une seule façon pour illustrer sa vision de l’homme orange : « Trump est un nazi à moitié fou qu’il faut empêcher de nuire ». Se refusant à regarder en face l’objectif stratégique trumpien, sa cohérence et sa rationalité. Marco Rubio l’a dit, « l’uni-polapolarité hégémonique mis en place après la disparition de l’URSS, c’est fini, on va toujours vous dominer, mais autrement ». D’où le démantèlement (réjouissant) de l’USAID, la prise de contrôle du Trésor américain, les revendications territoriales sur le Canada, le Groenland ou Panama, la volonté de se débarrasser des guerres parasites (Ukraine, Palestine) pour s’occuper de la Chine etc. etc.
Ce qui est étrange, c’est que ce chaos n’est analysé qu’au regard du dérangement mental prêté à Donald Trump. On entend rarement des points de vue visant à rattacher tous les événements qui le parsèment à des éléments tactiques articulés à la réalité de son objectif stratégique. Par exemple pour la proposition de nettoyage ethnique de Gaza, évidemment scandaleuse et critiquée comme telle mais malheureusement sans s’interroger sur l’intérêt pour Trump, avec cette initiative intolérable autant qu’irréalisable, de donner une bouffée d’oxygène à Netanyahu après la défaite israélienne révélée par le cessez-le-feu voulu par le président américain. Ou bien le curieux message bourré d’erreurs et insultant envoyé aux Russes sur son réseau personnel, pour les inviter à la négociation. La fin de non-recevoir prévisible ne serait-elle pas une étape permettant de se débarrasser du problème en prenant acte de la défaite, en en faisant porter la responsabilité à Biden, pour refiler le bébé aux Européens ? Peut-être pas, mais il faudrait quand même éviter de se contenter de n’y voir que l’expression d’un esprit dérangé, et réfléchir à la possibilité d’un calcul politique plus subtil.
De toute façon, Donald Trump est manifestement pressé, et surtout en interne, il met en œuvre le slogan de Mao avec le même objectif que celui-ci à l’époque : provoquer le chaos, détruire le « quartier général », et mettre en place autre chose.
On imagine que cela ne va pas être simple, les États-Unis sont divisés et en déclin, et l’Occident dont ils sont le leader qu’on le veuille ou non se décompose.
La thérapie volontariste de choc envisagée par Donald Trump va probablement être très compliquée.
Commandez les pop-corns.
Trump n’est que le dernier clown de télé-réalité choisi pour incarner l’« homme fort» de l’Occident, mais son scénario a été écrit à Tel-Aviv. Le but ? Légitimiser le vol de terres palestiniennes, effacer la mémoire des massacres et le remplacer par des casinos, des condos et des cafés en bord de mer pour les élus.
Il est l’agent immobilier de l’empire, qui vend des terres volées parsemées de la poussière des morts. Sa « Riviera » est construite sur des ossements, et aucun complexe hôtelier de luxe ne peut étouffer les cris enfouis en dessous.
Il était, est et restera un énorme enculé dégénéré anglo-saxon, descendant des génocidaires envers les amérindiens.
Sa croisade contre l’État profond US est utile mais ne fera que nous faire tomber de Charybde en Scylla.
Merci d’illustrer mon article, en faisant la démonstration de la façon dont on remplace la réflexion par, l’éructation. Vous avez oublié quelque chose : Donald mange les petits-enfants aussi. Pfffff
Quand on dit que les USA ont perdu la guerre du Vietnam, on se moque un peu de qui était président à ce moment là. Les USA vont devoir admettre LEUR défaite en Ukraine et l’avenir ne fera pas de distinction entre Trump et Biden. Ils auront perdu, point final.
Certes, de ce fait le mistigri va passer chez les Européens mais est ce très intelligent d’affaiblir ses plus proches alliées (et fayots) ? Seuls face à la Chine et à la Russie, je ne suis pas certain que les USA seront dans une position enviable.
La rancœur et l’esprit de vengeance ne sont peut-être pas les meilleurs conseillers. D’ailleurs, n’est ce pas une manie typiquement européenne de croire Trump uniquement motivé par ces 2 travers ?
Avec égard pour l’opinion contraire ou du moins différente, j’ai l’intime certitude que TrOmp, l’agent Orange de l’impérialisme U$ et de ses va$$aux occidentaux, n’a pas la culture, l’éducation,l’instruction,voire même l’intelligence de connaître le géant historique qui a libéré le peuple chinois des colonialistes anglais, de la bourgeoisie compradore chinoise,de l’empereur, des mandarins et des moines que fut le président Mao Tsé Toung et ses politiques: « que cent fleurs fleurissent, que cent écoles rivalisent» qui initia le «Grand bon en avant» (1958) ou «Servir le peuple» (1966 à partir d’un discours de 1944) en renversant la bureaucratie révisionniste qui s’était emparé du pouvoir, Révolution culturelle diffamée en Occident et qui se solda par la chute de la Bande des quatres et la victoire de Deng Siaoping et sa politique pro-capitaliste: «Que le chat soit noir (capitaliste) ou que le chat soit gris (socialiste d’État) pourvu qu’il attrape des souris» et m’enrichisse.
TrOmp en pur produit de la «télé-réalité» et en «bon fils à papa milliardaire», a été choisi par la cohorte de milliardaires qui l’entourent parce qu’il incarne le slogan bourgeois:«[P] allez en bien, parlez en mal mais parlez-en» pour ainsi imposer sa domination idéologique sur son domaine d’hégémonie: l’Occident collectif de ses va$$aux inféodés et suspendus à ses lèvres, planqués sous son parapluie nucléaire, occupé militairement par ses 800 bases militaires, ses 250,000 soldats et son complexe militaro-industriel.
La personnification de l’histoire par un personnage, tantôt adulé, tantôt méprisé est la réponse historique des historiens et de la propagande des classes dominantes pour nier le rôle historique des classes dominés.Qu’aurait été Alexandre le grand, Gengis Khan, César, Napoléon,Hitler, Staline, Churchill et tous ces «héros» sans leur armée?D’insignifiants individus alors pourquoi ne jamais parler de leur armée?Pour nourrir la dictature de l’individu, de la minorité sur la majorité sachant que les dominants ne sont toujours qu’une infime minorité: .001% possède 50% de toute la richesse occidentale.
Ignorons l’agent Orange du capital, rejetons la politique de tétanisation, de lâcheté et de soumissions propagée par les médias et les journalistes stipendiés des milliardaires et profitons des taxes qu’ils menacent d’imposer pour devenir indépendant, pour employer nos ressources à notre bénéfice: SERVONS LE PEUPLE.
D.T. est le Gorba des USA.
Bien vu Maître. De l’excellent RdC.
Ce qui me fascine, c’est que, d’accord, qu’un abruti moyen du Bar des Sports ou de la discussion du digeo puisse imaginer qu’un chef d’état et surtout qu’un chef d’état comme les USA soit un autocrate solitaire dans ses actes et discussions, passe.
C’est une vision débile, puérile, ignare des choses, mais que des professionnels( très chers payés souvent avec l’argent public) puissent se ridicule en réduisant leur expertise à expliquer que Trump est seul et qu’il commande à tout, me sidère.
Un président , en occident, et surtout des USA ,est un outil pour accéder au pouvoir, un outil, un visage, un paravent pour exercer les pouvoir. IL N’EST PAS LE POUVOIR, IL N’A PAS LE POUVOIR.
Comment peut-on imaginer qu’un Trump n’ayant aucune culture politique ni historique ni tout court puisse être à l’origine de quelque pensée stratégique que ce soit.
Trump n’est pas le chef, c’est le champion. Champion de toute une partie du DeepState et de l’entrepreneuriat US, avec ses pointures, ses penseurs, ses stratéges.
Il est l’affiche de ce réseau, pas le chef.
Il peut même se payer le loisir de dire des conneries, il est repris en douceur.
C’est un homme d’affaire, un homme d’action, il souscrit à des idées puis on fixe avec lui des objectifs, à charge pour lui d’y arriver à sa manière. C’est tout.
Comme on dit, ce n’est pas parce que tu ne comprends pas quelque chose que celui ci est idiot, ce n’est pas parce que tu ne comprends pas quelqu’un que celui ci est fou.
Alors voir de pretendus experts incapables de lire la stratégie en cours élaborée par tout un réseau et la réduire aux délires ou bêtises d’un seul homme, j’en reste pantois.
Ils ont déjà commis la même erreur grotesque avec Poutine qu’ils imaginent en autocrate solitaire commandant sans discussion à des esclaves terrifiés. Passe.
Mais à propos d’un POTUS, c’est sidérant.
Et ces mecs là gagnent 30000€ par mois pour venir raconter leurs conneries à la TV, dans la presse ou la radio.
Il fait ce qu’il a promis lors de sa compagne électorale. Cela a au moins le mérite de donner l’impression aux électeurs qu’ils n’ont pas voté pour rien, que leur volonté a été entendue. De plus le message envoyé est : si on veut, c’est possible, vous pouvez compter sur moi. Sur le fond : qui vivra verra !
Ceci dit, le Yankee moyen qui a voté pour Trump s’en tape complètement de géopolitique et de baston de palais.
Il est certes content qu’on ai mis un terme à la dinguerie woke( et encore, c’est partagé) et ça le fait marrer de voir le poulailler d’acajou US caqueter d’effroi qu’on puisse regarder sous son croupion. L’Ukraine, il ne sait même pas la placer sur une carte, et le reste du monde, il s’en tape tant qu’il est sûr que G.I. Joe peut aller botter les culs. Mais bon, la raison principale c’est surtout pour enrayer la descente infernale de la classe moyenne et surtout, l’effroyable inflation car il n’y a pas que des salaires qui montent aux USA.
C’est LÀ que l’attendent les électeurs.
Nous les petits les obscurs les sans-grade, comment pouvons-nous comprendre les arcanes de la gestion de pays comme les USA, la Russie, la Chine ou l’Inde.
Que pouvons nous savoir de ce qui se passe en dessous de la surface qu’ils veulent bien laisser paraître.
Chacun d’entre nous a une opinion, plusieurs peut-être, mais ce ne sont que des suppositions.
Regardons plutôt là où des analyses pertinentes ont été produites, elles sont plus proches de la réalité et de ce qui risque se produire.
Les évènements ont tendance à se précipiter, nous verrons bien ce qui va se passer.
Oui, c’est un combat d’elephants à regarder en dégustant des amuses-geules (pas de pop corn pour moi) et une bonne bière (le whisky est trop fort pour ce genre de match un peu long).
Attention, les piétinements d’elephants peuvent être néfastes à la santé. Je dis ça pour ceux qui pourrait être victimes des effets de bords de ce conflit américano-américain. Par exemple, les journalistes « indépendants » qui vont devoir chercher un nouveau créneau, comme les journaux de bricolage ‘indépendants’, depuis que le financement USAID a été mis sur pause.
Je me demande bien ce qu’ils vont trouver pour éliminer le Donald. Espion russe, c’était bien tenté mais foiré. Incapacité mentale, ça n’a pas marché non plus. Assassinat, ce n’était pas du travail de professionnel. Ils pourraient essayer le cancer ou la maladie de Yasser Arafat mais cela ne les débarrasserait pas du vice président. Au final, c’est seulement par des accusations de fraude électorale sur l’election 2024 qu’ils pourraient en venir à bout.
Personne ne pense ( sauf moi, ha ha ) que Trump a joué un coup médiatique de génie avec ses sorties sur Gaza.
Car n’a-t-il pas exposé au grand jour les projets de nettoyage ethnique du gouvernement Nata et de la majorité des israéliens , il faut bien le dire, qui souhaitent régler le problème une bonne fois pour toutes ? Toute évocation de ce projet depuis le funeste octobre 2023 était pudiquement glissé sous le tapis par la presse MSM quand ce n’était pas les accusations habituelles de complotisme . La Gauche et sa bonne conscience râlait le mantra usé jusqu’à la corde de solution » à 2 états », comme le reste du monde d’ailleurs qui ne veulent pas lire une carte et qui s’imaginent qu’Israël pourrait laisser la Cisjordanie de 1967 couper pratiquement la continuité territoriale nord-sud israélienne en deux
Trump expose à la face du monde la finalité de la campagne de Gaza et la reprend à son compte. Plutôt qu’examiner sa possibilité réelle et ses conséquences sur les relations qu’entretient l’Ouest avec l’état d’Israël, et de penser enfin sérieusement ( on peut rêver ) au futur des palestiniens dans le cadre de la solution » à 1 seul état », les bonnes âmes habituelles ( combien de divisions pour sauver Gaza ? ) préfèrent crier au grand méchant loup fascisant, cupide et surtout sans manières, mais on adore ça en Occident, la diabolisation du chef d’état réfractaire, Milosevic, Hussein , Kadhafi, Assad , Poutine, Trump, on frappe au bide du pékin moyen et on lui épargne la surchauffe cérébrale .
Difficile, pour ce qui est de la côte d’Azur façon DT, de ne pas la voir comme un terminal gazier déguisé en station balnéaire ; curieusement le sujet de la réserve de gaz dans ce coin de Méditerranée n’apparaitt pas comme un paramètre quant aux racines du conflit, ni à son son possible traitement.
https://www.revueconflits.com/du-gaz-en-palestine/
Un autre son de cloche : https://www.youtube.com/watch?v=GCeohV7QtVY
JAN
Pouvez vous nous dire de qui il s’agit et de résumer l’idée force? Merci