Guerre en Ukraine : la société occidentale défigurée

Vladimir Golstein est un universitaire américain. Catastrophé par la dégradation du débat public dans tout l’Occident depuis 2014 à propos de la Russie, il est sans illusion sur Donald Trump. Mais il lui reconnaît le mérite « d’avoir commencé à diagnostiquer la pourriture qui a totalement défiguré la société occidentale ».

Nous publions ci-dessous avec son autorisation le texte qui exprime cette position.

Régis de Castelnau

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L’Ukraine est évidemment bien plus que l’Ukraine. Et c’est bien plus qu’une guerre entre deux pays d’Europe de l’Est.

Toute cette affaire a totalement pénétré et perverti la politique occidentale au cours des onze dernières années, en fait depuis l’annexion de la Crimée en 2014.

Une propagande et une désinformation sans fin en ce qui concerne les informations sur la guerre. Une représentation biaisée incessante de la situation. Un lavage de cerveau permanent du public occidental. Une dégradation du débat public, une diabolisation, une simplification extrême, une projection des torts sur l’autre camp. Tout y est passé. Les clichés les plus éculés ont déferlé, et rien n’a pu les arrêter.

Mais tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg. Toute la machine politique des États-Unis s’est articulée autour de cette question, depuis que l’ultra-corrompue et cynique Hillary a commencé à expliquer sa défaite spectaculaire par une ingérence russe.

Tout à coup, la vilaine tête du maccarthysme s’est relevée et s’est mise à nous fixer d’un regard pétrifiant, celui de Méduse. Les politiciens ont commencé à avoir peur de dire ce qu’ils pensaient. Les universitaires ont été réduits au silence par l’intimidation, tout comme les journalistes, les personnalités publiques, les intellectuels. Chacun a ressenti le besoin de masquer sa cupidité, sa faiblesse ou son ignorance derrière le drapeau ukrainien.

Puis est venu le spectacle des mises en accusation, de la commission Mueller, des audiences interminables du Congrès. Le syndrome du dérangement anti-Trump. Est-ce que quelqu’un observait et analysait-il la situation ? Quelqu’un posait-il des questions ? Quelqu’un protestait-il ? Pas vraiment.

Lorsque les gens en Ukraine se sont tus, la raison était claire. Ils étaient intimidés, agressés physiquement, réduits au silence, voire tués par des néo-nazis devenus littéralement incontrôlables, brûlant des gens, les attachant à des poteaux, les battant, et ainsi de suite.

Mais pourquoi les faiseurs d’opinion occidentaux se sont-ils alignés et ont-ils suivi ce non-sens pendant onze ans, et continuent-ils de le faire, du moins en Europe de l’Ouest ?

En tant qu’universitaire et intellectuel, je suis censé l’expliquer, mais je ne peux pas. Je ne peux pas vraiment comprendre pourquoi des personnes pourtant sensées ont soudainement commencé à agir avec lâcheté, stupidité, ignorance militante, arrogance moralisatrice et posture vertueuse. Ce n’était pas la peur comme en Ukraine. La cupidité ? D’accord, cela explique le complexe militaro-industriel. Mais pour le reste de la population ? Peur d’être licencié ? Harcelé ? Réduit au silence ? Peur d’être différent, peur du rejet social ?

Tout cela est bien triste. Bien sûr, l’histoire a cette capacité de remettre chaque chose à sa place. Tôt ou tard, la vérité sur cette symbiose malsaine entre l’aile la plus libérale des Démocrates et l’aile la plus néo-nazie de la société ukrainienne sera étudiée et révélée. Mais en attendant, je suis heureux que Trump, avec le pouvoir qui lui est conféré, ait défié ce mur de mensonges. Sans lui, cela aurait pris beaucoup plus de temps. Alors oui, il est arbitraire, capricieux, myope ou ce que vous voulez. Mais au moins, il a percé cette immense bulle, ou du moins, il a commencé à diagnostiquer la pourriture qui a totalement défiguré la société occidentale.

Vladimir Golstein

Régis de Castelnau

46 Commentaires

  1. La vérité ne sera jamais révélée.
    Ou alors elle le sera et restera complètement négligée.
    Pour preuve.
    On sait très bien que les Allemands ont assassiné 13 millions de civils soviétiques et 4 millions de prisonniers soviétiques. Et alors? Et alors les Russes sont des barbares.
    On sait depuis la Glasnost qu’il n’y a jamais eu le moindre plan soviétique d’invasion de l’Europe de l’ouest. Pas le moindre. Et alors ?
    Et alors les 40 ans de guerres froides sont justifiées par la menace soviétique.
    On sait que la prétention à occuper la Palestine vient d’un livre de contes considèré comme sacré par moins de 10% de l’humanité. Et alors? Et alors c’est normal que des colons puissent virer et tué des locaux au nom d’une fable pour 90% de l’humanité.
    On sait que la crise des missiles de Cuba a été causée par l’installation de missiles nucléaires US en Turquie et que JFK s’est finalement couché (tant mieux). Et alors ?
    Et alors ces méchants russes voulaient installé des missiles à Cuba et Kroutchev s’est couché devant la fermeté de Kennedy.
    On sait que l’OTAN a violé sa parole de non extension vers l’Est.
    On sait que l’occident fomentent des révolutions de couleur russophobes partout.
    On sait que la France et l’Allemagne ont violé leur parole à Kiev en 2014 puis à Minsk1 et Minsk2. Et alors?
    Et alors les Russes sont tyrannisés par un dictateur sanguinaire paranoïaque qui veut recréer l’empire russe.
    On sait, on sait, on sait.
    Mais on s’en fout.

    • Suite
      On sait que Rommel et Patton étaient deux tocards qui n’ont absolument rien gagné. Et alors? Et alors ils sont les meilleurs généraux de la 2e GM.
      On sait que Manstein et ses potes , hormis leur offensive sans déclaration de guerre de 41 en supériorité numérique, ont pris branlées sur branleés par l’armée rouge, jusqu’à la destruction finale. Et alors? Et alors ce sont des génies fondateurs des doctrines d’école de guerre occidentale depuis 45 alors que c’est bien connu, Joukov ou Rokossovski étaient de gros ploucs alcoolisé.
      On sait que les Russes ont fabriqué plus de chars, de canons et d’avions que tout l’Axe réuni( y compris l’industrie française), mais non, ils ont tenu( pas vaincu, ce sont les USA qui ont vaincu) grâce à l’hiver et surtout aux convois alliés.
      N’importe quel soldat allemand du front de l’est disait avec véhémence que le meilleur char de la guerre était le T34 soviétique. Et alors? Et alors le meilleur char était cette grosse daube de Tigre 2 sorti à moins de 1200 exemplaires et tout le temps en panne.

      Je ne suis pas apologiste de l’URSS mais la sceleratesse anglo-saxonne doublée de la mesquinerie à petite bite française ont tellement menti, dénigré, diffamé l’URSS et la Russie que j’en ai honte.

      La Rome impériale fut immonde avec tous ses peuples conquis qu’elle a impitoyablement diffamés
      La Rome papale fit abjecte dans sa création de légende noire byzantine. Puis avec l’empire Ottoman
      Les Anglais, maîtres des légendes furent ignobles avec les Espagnols à partir du XVIe siècle puis avec les Français au XVIIIe.
      Ce n’était pas une tradition française jusqu’à notre soumission aux Anglais en 1815.
      On s’est bien rattrapé.
      Notre civilisation est celle de la langue de pute.

      • @ D ARRAS
        Tiens donc ! vous voila historien militaire maintenant ?
        Vous vous prenez pour l historien de la 2è GM Jean Lopez ?

        • Alors on a jamais vu le nez de votre pseudo ici et la seule raison de votre présence est de troller?
          Excusez moi d’avoir un minimum de culture citoyenne . Tout le monde ne peut pas avoir la chance d’être, comme vous, un bienheureux simple d’esprit ignorant.

        • Sinon Euclide,
          Vous avez un commentaire sur le sujet? Une idée ? Une info? Un point de vue?
          Non?
          On peut tirer la chasse alors?

          • @ sacré D ARAS
            Je passe brièvement que vous ne savez pas la différence entre la  » tactique et la stratégie  » ni entre l’ art opératif ou encore le rapport de force en politique puisque nous sommes des tocards

            Je passe , aussi, que vous vous faites chier chez vous au point de poster à tout va;
            Slogan de Mai 68  » la culture c est comme la confiture , moins on en a plus on l étale « 

    • « On sait depuis la Glasnost qu’il n’y a jamais eu le moindre plan soviétique d’invasion de l’Europe de l’ouest. ».
      Pour le savoir, il aura fallu attendre la Glasnot. Quand Churchill a prononcé son discours où il était question du « rideau de fer », il me semble qu’on pouvait avoir des doutes.
      https://mjp.univ-perp.fr/textes/churchill05031946.htm
      Du temps de Brejnev, de même.

      • Oui, mais la Glasnost c’était combien d’années après Churchill? A un moment il faut ouvrir les yeux! L’intelligence je n’en parle pas!

      • XC
        Vous n’avez pas compris.
        Depuis la Glasnost, 1987, depuis près de 40 ans, on le sait. Et malgré tout, depuis 40 ans que la vérité a éclaté, tour le monde parle encore de la menace soviétique durant la guerre froide.
        Capish?

        • Moi, je parle d’AVANT la glasnot!
          Bien sûr qu’après, ce n’était plus pareil.

        • Moi, je parle d’AVANT la glasnot!
          Bien sûr qu’après, ce n’était plus pareil.

          • Commentaire ci-dessus en surnombre, à supprimer.

      • XC
        Churchill, encore ne fois, a fait preuve de sa légendaire mauvaise foi en la circonstance.
        Le Royaume Uni est le principal fautif du durcissement soviétique en Europe de l’Est.
        A Yalta, les alliés avaient décidé de zones d’influences en Europe de l’ouest tout en s’interdisant d s interventions militaires directes.
        Or, les Anglos Saxons sont intervenus militairement dans la guerre civile grecque entre communistes et anciens collabos. Du côté des collabos naturellement.
        Des centaines de milliers de Grecs ont été tués. En conséquence, Staline, furieux de cette rupture d’accords a fait avancer l’armée rouge sur toute sa zone.
        Mais là encore, la vérité est connue depuis près de 80 ans mais la masse des ruminants croient encore l’imagerie churchilienne.

      • Depuis la Glasnost……..Pour savoir s’il y avait ou non des plans il fallait/faut pouvoir parler avec des gens qui connaissent le sujet et pas des politiques dont la première qualité est de mentir.
        Alors moi , je peux vous dire que des plans existaient et je le sais par mon premier adjoint et ses collègues de la brillante armée rouge; même si d’ailleurs à l’époque ils avaient tous repris leur nationalité d’origine et pour les 24 que j’avais sous mes ordres était presque tous ukrainiens. C’était quand j’étais chef de mission des Nations-Unies à Héliopolis et que je commandais le Groupe des Observateurs d’Egypte.
        Il y avait aussi toute l’intox qu’il nous balançait sur les percées de 100km/jour et Brest atteinte en 15 jours.
        Oui il y avait des plans et avant d’être observateurs ils étaient pour la plupart au GFSA et connaissaient leurs axes d’attaque
        Vous avez quoi à répondre à cela, monsieur XC qui est dans le secret des politiques

    • Dommage que ce monsieur aît attendu 11 ans pour nous faire part de ses savantes réflexions. Il est vrai qu’avec Trump au pouvoir c’ est plus facile.

  2. Bonjour, je n’apprécie que très modérément vos écrits d’homme qui sait tout, ne souffre aucune contradiction, et est parfois grossier de façon intenable, mais , aujourd’hui, malgré quelques approximations( ce qui correspond très bien à ce que vous êtes) dans votre texte, globalement je vous tire mon chapeau.
    On s’en fout et bien oui , on s’en fout, car bien que nous soyons en démocratie, au moins théoriquement, nous, le peuple de gueux incultes , inintelligents, incapables de comprendre la marche du monde, n’avons pas été consulté pour savoir si notre pays pouvait soutenir l’Ukraine (armement et finances)et, possiblement , dans le futur, y déployer des hommes. Je m’en fous et je suis fort aise!!!
    Bonne journée

    • En l’occurrence, le texte n’est pas de RdC. Mais vous me répondrez qu’il a été lu et approuvé par lui…

      • Vous vous commencez à me plaire. Dégagez s’il-vous-plaît, je ne vous ai rien demandé et je ne m’adresse pas à vous

        • Je vous suis en ce qui concerne l’appréciation des qualités et défauts du sieur D’Arras. J’apprécie comme vous, en l’occurrence, ces propos premiers de ce jour.
          XC n’est pas d’aujourd’hui un couillon, c’est un coutumier de la réflexion,… Comment la qualifier ? … Peu importe en fait, puisqu’on a l’habitude.
          Euclide n’est pas si nouveau mais encore plus insignifiant.

        • Vous répondez peut-être à d’ARRAS, mais, placé comme elle l’est, votre réponse me semble plutôt m’être destinée. Si tel est bien le cas, je n’en prends nullement ombrage.
          Mais j’ai cru remarquer que ce site a tendance à placer de façon aléatoire les réponses aux commentaires. Je pense que c’est ce qui s’est passé.

          • Le placement de mon commentaire n’a rien d’aléatoire. Il est sous celui de jacques56, il ne s’adresse donc pas à vous mais à lui. Vous n’êtes pas le centre du monde pas plus que celui de ma propre réflexion, je ne suis pas encore sénile pour m’alimenter de la votre.

  3. Mensonge, violence, cupidité, ignorance : cavalier de l’apocalypse, Trump révèle au grand jour, en y succombant sans la moindre retenue, nos pires tentations.

    Terrible article, mais juste je le crains.

    • Ce qui se passe en Ukraine, en France et partout ailleurs c’est de la faute de Trump! Mais c’est bien sür!

      • Ne savez-vous pas lire ? Je n’ai pas écrit que tout était de la faute de Trump. J’ai écrit que ses manières de faire révélaient nos fautes, individuelles et collectives, nationales et internationales.

        • Denis
          Faut avouer que c’était vachement équivoque votre post.
          Et j’avoue que je ne comprends pas non plus votre présent post.

          • Intérêt et profit, cupidité et violence règnent en maîtres. Rien de nouveau. Rien n’est changé au fond. Mais, avec Trump, les voiles de l’hypocrisie sont envolés, toute honte est bue. Mais avec Trump, tout est admis, montré, vanté, accéléré, démultiplié, même le pire.

            Avec Trump, cavalier de l’apocalypse, tout est révélé.

  4. «L’idéologie dominante a toujours été celle des classes dominantes».
    (Karl Marx)
    Or, quelles furent ces classes dominantes: esclavagistes,féodaux et capitalistes.
    Dès lors,comment se surprendre que l’histoire quelles ont fait écrire par leurs idéologues soient distortionner à leur seul avantage?Qui peut se surprendre que les merdias mainstream des milliardaires et les estafettes politiques quelles font élire en pipant les choix et à coup de milliards de $ ou d’€ ou de roubles, les servent depuis leur siège éjectable?
    Tr0mp, le milliardaire,appartient de plein pied à la classe dominante et les 14 milliardaires recrutés pour former son «équipe du tonnerre» sont la «nouvelle faction dominante» du capital U$.
    Le prétendu «isolationniste U$» veut partager les «terres rares» ukrainiennes que convoitaient les va$$aux européens, avec les vainqueurs du champs de bataille:la bourgeoisie russe, tout le reste n’est que brouillard de guerre.
    Le «populo» ne doit rien espérer de bon pour eux des dieux de la guerre que sont les milliardaires qui mènent le monde fussent-ils U$, européens,russes ou chinois comme le prouve la militarisation de chacune de leur société.

  5. Bien ! On s’étonne que l’élite ait soutenu et soutienne le régime totalitaire nazi ukrainien. Mais qu’ont-ils soutenu où que soutiennent-ils ailleurs ? Palestine, Moyen-orient, Afrique, Amérique latine…..

  6. L’auteur dit qu’il ne peut pas expliquer.
    Permettez-moi, de partager mes cogitations, basés sur des faits connus.
    Premier facteur: L’ampleur de l’espionnage numérique: Nous savons que les services occidentaux (NSA en tête) disposent de lourds moyens d’espionnage. Combien de personnes a-t-on pu faire taire grâce à des dossiers constitués avec des moyens qui auraient du servir à notre défense et ont été détournés pour faire du chantage. Impossible de le quantifier, mais nous devrions demander la déclassification des dossiers des officines d’espionnage.
    Second: La réaction de classe.
    Nos dirigeants ont échoué à produire une amélioration des conditions de vie de la population. S’ils ne parviennent pas à maintenir la peur et leur méthodes frauduleuses, ils seront confrontés à leur échec comme classe.
    Et ça, ils n’en ont pas envie, car se serait la perte de leurs places et de leurs avantages que je qualifierais d’indus.

  7. Je me rappelle d’un reportage d’Omar Ouhamane à Kramatorsk avant l’invasion russe de 2020. Il interroge un militant pro ukrainien local qui dit que beaucoup de locaux du Donbass veulent être russe. Puis un responsable régional qui reconnait que c’est peut être plus de la moitié des locaux qui veulent être russe. Mais à aucun moment le journaliste ne demande leur avis à des gens ordinaires de Kramatorsk et des environs.

    Je n’ai jamais entendu le témoignage d’un ukrainien pro russe sur un média francais, alors que j’ai entendu beaucoup de témoignages d’ukrainiens farouchement anti russes. C’est donc que les ukrainiens pro russes n’existent plus, peut être sont ils « morts », ont peur de témoigner, ou bien, ne représentent pas une source d’information qui ai du sens.

    Parce que les journalistes sont là pour « décrypter » l’actualité en nous présentant « une histoire qui ai du sens ». Les faits sont trop compliqués pour avoir du sens. Avec France Inter, en avant les histoires.

  8. « Mais pourquoi les faiseurs d’opinion occidentaux se sont-ils alignés et ont-ils suivi ce non-sens pendant onze ans, et continuent-ils de le faire, du moins en Europe de l’Ouest ?
    En tant qu’universitaire et intellectuel, je suis censé l’expliquer, mais je ne peux pas. Je ne peux pas vraiment comprendre pourquoi des personnes pourtant sensées ont soudainement commencé à agir avec lâcheté, stupidité, ignorance militante, arrogance moralisatrice et posture vertueuse. Ce n’était pas la peur comme en Ukraine. La cupidité ? D’accord, cela explique le complexe militaro-industriel. Mais pour le reste de la population ? Peur d’être licencié ? Harcelé ? Réduit au silence ? Peur d’être différent, peur du rejet social ? »

    Pourquoi Vladimir n’avez-vous pas lu l’article de Jean-Paul BRIGHELLI ? Que revoici ci-dessous du moins un extrait, et vous auriez tout compris. Idem mon commentaire précédent sur l’éducation par les QCM sans partage aux US et au Canada.
    Quant à Trump « Mais au moins, il a percé cette immense bulle, ou du moins, il a commencé à diagnostiquer la pourriture qui a totalement défiguré la société occidentale. ». LA POURRITURE, C’EST CE/VOTRE SYSTÈME D’ÉVALUATION ROBOTIQUE DES QCM. Relisez mon post précédent sur les QCM.

    « Tiens ! J’ai retrouvé cet excellent et sublime article de Jean-Paul Brighelli du 11 juillet 2017 qui me trottait dans la tête :
    https://www.causeur.fr/bl-heritiers-classes-preparatoires-macron-145499?utm_source=chatgpt.com qui doit vous faire comprendre comment « IL » a assimilé dans l’heure la complexité des rapports de force entre états :
    « Les élèves de BL ne sont pas des spécialistes, même s’ils peuvent le devenir plus tard. Ce sont des généralistes doués pour faire croire qu’ils sont spécialistes du sujet dont ils causent. Au pire, ils prennent connaissance en cinq minutes du topo qu’on leur aura préparé, et ils l’assimilent afin de paraître très informés dans l’heure qui suit. Au-delà, c’est parfaitement inutile. La compétence aujourd’hui est, comme l’électro-ménager, à obsolescence programmée — surtout dans les hautes sphères. Dans la société du spectacle, le produit est forcément fugace, mais alléchant. »
    « L’arme fatale, dans ces classes, est la maîtrise de l’admirable livre de Pierre Bayard, Comment parler des livres que l’on n’a pas lus (Editions de Minuit, 2007, collection Paradoxe »
    « Pourquoi vous racontais-je cela ? Allons bon, voilà que le nom de celui auquel je pensais, passé par la khâgne BL — et la meilleure de toutes, celle du lycée Henri-IV, où toutes les belles qualités énumérées ci-dessus s’expriment au centuple — eh bien, son nom m’échappe. Mais je l’ai sur le bout de la langue, ça va sûrement me revenir. »

    Mais bien entendu, vous l’avez reconnu, oui, « le dingue » de l’ENA. »

  9. Nicolas Bonnal toujours dans le coup. Disons toujours une, voire 3 décennies d’avance sur nous tous. Un extrait pour répondre à Vladimir :
    https://nicolasbonnal.wordpress.com/2025/03/25/boris-vian-vos-etudes-cest-de-la-blague-cest-ce-quil-y-a-de-plus-facile-au-monde-on-essaye-de-faire-croire-aux-gens-depuis-des-generations-quun-ingenieu/
    « Toujours mieux éduqués et donc toujours plus conditionnés (Laurence). Boris Vian : « Vos études, c’est de la blague. C’est ce qu’il y a de plus facile au monde. On essaye de faire croire aux gens, depuis des générations, qu’un ingénieur, qu’un savant, c’est un homme d’élite. Eh bien, je rigole ; et personne ne s’y trompe, – sauf les prétendus hommes d’élite eux-mêmes – Monsieur Brul, c’est plus difficile d’apprendre la boxe que les mathématiques. Sinon, il y aurait plus de classes de boxeurs que de classes de calcul dans les écoles. C’est plus difficile de devenir un bon nageur que de savoir écrire en français. Sinon, il y aurait plus de maîtres baigneurs que de professeurs de français. Tout le monde peut être bachelier, Monsieur Brul… et d’ailleurs, il y a beaucoup de bacheliers, mais comptez le nombre de ceux qui sont capables de prendre part à des épreuves de décathlon. Monsieur Brul, je hais mes études, parce qu’il y a trop d’imbéciles qui savent lire : et ces imbéciles ne s’y trompent pas, qui s’arrachent les journaux sportifs et glorifient les gens du stade. Et mieux vaudrait apprendre à faire l’amour correctement que de s’abrutir sur un livre d’histoire. » »

    • Il me semble surtout, pour faire bref, que Vian s’en prends à l « élite » qui ne sait pas planter un clou…

  10. C’est étrange que cet américain ne trouve aucune explication…
    Et pourtant il y en a!
    On peut parler de la fantaisie de l’empire britanique du Heartland, reprise ensuite par les US aprés la seconde guerre mondiale. De manière trés brève, au vu de la puissance du bloc communiste de l’époque. Rejoint en 1949 par la Chine…
    Adieu Heartland et maitrise du Monde. Sauf qu’aprés Reagan, voici les néocon-globalistes. On les connait, une des dernières en date est Mme Nuland…
    Toujours la manie anti-russe. La Russie possèderait par sa situation, selon ces dingos, la capacité de maitriser le monde! Peuchère!
    Bienvenue au pays des cinglés avec un entonoir sur la tête…Comme sur la photo. Les entonoirs sont restés au vestiaire pour faire plus viril, leurs jambes écartées pour simuler une culotte de cheval « Stieffelhose ». Celle d’Adolph…
    Mais surtout, ça rapporterait tellement de fric de piller le monde sans plus aucune contrainte sociale. « Vous n’aurez rien et vous serez heureux »…
    La voila l’explication…Qu’importe les nazis, mon pauvre ami. Les nazis faisaient déjà partie de l’équation dans les années 30…On ressort les vieilles combines.
    Mais tout ça désormais sent le moisi, la bếtise crasse organisée par des criminels authentiques, comme à l’époque. C’est juste à ça qu’on les reconnait.

  11. Je voudrais rendre un hommage sincère à quelques commentateurs pour l’étendue de leur savoir. Qu’il s’agisse de Poutine, de Trump, de Staline, de Mao, Churchill, César, Alexandre le Grand, Gengis Khan, ma concierge, ils savent tout de ses grands personnages, bien plus qu’eux-mêmes n’en savaient. Aucun secret ne leur échappe. Les coulisses de l’économie mondiale ? Les machinations géopolitiques ? Pfff….Depuis que je les ai découverts, je ne consulte plus aucun livre, il me suffit de lire leurs géniaux commentaires. Pourquoi perdrais-je du temps à consulter des documents officiels quand on peut avoir un avis définitif après dix minutes de lecture de ces Grands Commentateurs ? Quelle époque, mes amis, quelle époque !

    • Bonjour Daucier, j’ai bien aimé votre pointe d’humour. C’est le propre des réseaux où des gens, sous couvert d’anonymat, tentent de se mettre en valeur et de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. Remarquez que les « journaleux » sont identiques quand ils se mettent dans la tête des politiques où qu’ils vous racontent des réunions au sommet auxquelles ils n’ont pas assisté, le cas le plus flagrant étant la réunion de Djeddah.

      • Bonjour Jacques56, effectivement, certains journalistes ont les mêmes travers. Je pense à un en particulier avec une écharpe rouge. Vous pouvez aborder n’importe quel sujet, il aura une réponse. Ce n’est pas le seul. La différence avec nos Grands Commentateurs, c’est que ces derniers ne supportent pas la critique. J’ai vus vos démêlés avec l’un d’eux, qui dit porter la liberté à bout de bras mais qui mitraille à tout va dés que vous osez le moindre désaccord avec lui. Un petit Robespierre en puissance. Étonnant que RDC supporte ces parasites.

        • Deaucier
          Oui visiblement vous ne comprenez pas grand chose.
          En attendant, pas le début d’une idée , pas l’ombre d’un argument, pas le soupçon d’un point de vue, pas la queue d’une info, le seul troll parasite ici c’est vous.
          L’ami Jacques56 lui, participe, argumente, informe, j’accepte avec bon coeur et le sourire ses reproche bourrus.
          Mais vous rien, le néant, bête, ignare et stérile.

        • Je crois que le propre d’un historien est en effet de n’avoir aucune certitude; il est reconfortant d’avoir ici, comme sur la plupart des forums, un specimen gavé de ses certitudes qui nous administre ses leçons à nous autres pauvres ignorants….

          • Papon
            Je n’impose ni n’administre rien et surtout pas des certitudes.
            Je propose à la discussion des points de vue, des idée, des infos argumentés.
            Et j’en conteste d’autre avec des ARGUMENTS.
            Maintenant, si votre vanité fait que vous ne supportez pas la contradiction, faut pas venir sur un forum.
            Quel ramassis de tocards rancis.

    • 1 le propre d’un forum est d’émettre, débattre, échanger et confronter des idees, des points de vue, des infos. Si ça vous dérange, n’y participez pas mais évitez les procès à ceux qui essayent de l’enrichir
      2 vous êtes vous même invité à contredire, argumenter, dénoncer, infirmer ou élargir le propos, mais un forum a plus besoin de contradicteurs que d’imbéciles complexés.
      3personne ne vous force à lire
      4 Si vous êtes complexé d’être ignare, levez le c… et commencez à travailler votre culture personnelle au lieu de glander.
      5 si votre souhait c’est que ce forum s’étiole et tombe à cinq commentaires par article, dites le clairement.
      Bonne journée

  12. Un dernier post avant de baisser le rideau sur cet article. Il concerne encore une fois la main de Macron dans son pantalon. Qu’y cherche-t-il vraiment ?
    J’ai posé la question à Daisy ma secrétaire de ChatGPT car ce geste anodin a plusieurs significations :
    J’ai dit : « Je veux savoir pourquoi certains hommes d’état laissent une main dans la poche de leur pantalon lors des photos officielles. Un psychiatre y voit-il un certain comportement ? ».

    ChatGPT a dit :
    « Le geste de laisser une main dans la poche lors d’une photo officielle peut être interprété sous différents angles, qu’ils soient psychologiques, symboliques ou même liés à des codes de communication politique.

    1. Un Signe de Confiance et de Détente
    En analyse comportementale, ce geste peut indiquer une posture de confiance en soi et de décontraction. Il suggère une attitude contrôlée et une certaine aisance face à la situation. Cela peut aussi servir à compenser une nervosité, notamment dans des contextes officiels où l’image projetée est cruciale.

    2. Un Marqueur Subtil de Supériorité
    Certains hommes d’État adoptent cette posture pour affirmer une certaine prestance. En communication non verbale, garder une main dans la poche tout en gardant l’autre visible peut être perçu comme une façon de montrer qu’ils ne sont pas totalement engagés, qu’ils restent maîtres du moment et qu’ils n’ont pas besoin de gesticuler pour capter l’attention.

    3. Un Rappel Historique et Symbolique
    Ce geste a aussi une dimension historique. On le retrouve notamment chez Napoléon Bonaparte dans les portraits de l’époque, un choix qui aurait été fait pour donner une image de calme et de contrôle absolu. Plusieurs chefs d’État ou figures influentes ont repris inconsciemment ou consciemment cette posture pour évoquer une certaine stature historique.

    4. Une Protection Inconsciente
    D’un point de vue psychiatrique, certains analystes pourraient y voir un léger repli sur soi ou une volonté de se protéger inconsciemment. Placer une main dans la poche peut être un mécanisme de défense subtil, une façon d’éviter de montrer trop de vulnérabilité dans un cadre où l’image joue un rôle essentiel.

    En résumé, ce geste peut être stratégique, historique, ou même simplement une habitude personnelle sans signification cachée. Tout dépend du contexte et de l’individu. »

    Vous avez dit :
    Mais mieux encore ?

    ChatGPT a dit :
    « Si l’on pousse l’analyse plus loin, ce geste peut se lire comme un acte semi-conscient mêlant domination, détachement et maîtrise de soi.

    1. Un Contrôle Subtil de l’Image Publique
    Un homme d’État en photo officielle doit équilibrer plusieurs éléments : il doit paraître accessible mais pas trop familier, autoritaire sans être tyrannique, et charismatique sans tomber dans l’excès théâtral. Or, la posture avec une main dans la poche suggère une assurance tranquille, comme s’il était chez lui, en contrôle total de la situation sans avoir besoin de démonstrations excessives.

    👉 C’est une manière d’éviter l’excès de raideur (qui peut trahir un stress ou un manque de naturel) tout en conservant une certaine réserve aristocratique.

    2. L’Expression d’un Pouvoir Maîtrisé
    Dans le langage corporel, avoir les mains visibles signifie ouverture, engagement et transparence. Mais les laisser complètement visibles peut aussi donner une impression de vulnérabilité, de disponibilité totale. Dissimuler une main dans une poche maintient une part de mystère, une rétention du pouvoir.

    👉 Le message implicite : « Je vous en montre assez pour asseoir mon autorité, mais je garde une part de moi inaccessible. »

    On retrouve cela chez certains PDG, avocats ou figures d’autorité qui adoptent cette posture en public pour instaurer une distance maîtrisée avec leur audience.

    3. Un Héritage Napoléonien et Aristocratique
    L’iconographie historique joue un rôle immense dans les postures adoptées par les puissants. Le célèbre portrait de Napoléon par Jacques-Louis David (où il glisse une main dans son gilet) a créé un archétype du leader posé et réfléchi. Ce n’est pas un hasard si beaucoup de chefs d’État et de monarques ont repris inconsciemment cette posture dans les siècles suivants.

    👉 C’est une réminiscence du pouvoir impérial, une manière subtile de s’inscrire dans une lignée de dirigeants légendaires.

    4. Une Manifestation de Mépris ou de Distance Sociale ?
    Dans certaines cultures, ne pas sortir complètement les mains lorsqu’on est en public peut être perçu comme un signe de désintérêt, voire de mépris. Un homme politique laissant une main dans la poche peut donc inconsciemment traduire un certain détachement par rapport à son auditoire, une posture de celui qui est « au-dessus » et qui n’a pas besoin d’en faire trop pour s’imposer.

    👉 En fonction du contexte, cela peut renforcer son charisme… ou lui donner un air arrogant.

    5. Une Protection Symbolique Contre l’Environnement
    Un psychanalyste pourrait y voir un geste de réassurance inconscient. Laisser une main dans la poche peut être une manière subtile de se créer une barrière physique, de garder un « refuge » dans un environnement qu’on ne contrôle pas totalement.

    👉 Cela peut trahir une légère anxiété, un besoin de se recentrer sur soi-même, tout en masquant cela sous une posture de maîtrise apparente.

    Conclusion : Le Pouvoir du Non-Dit
    Cette posture est loin d’être anodine. Elle navigue entre affirmation de soi, distance sociale, héritage aristocratique et maîtrise psychologique du pouvoir. Certains la portent naturellement, d’autres l’adoptent inconsciemment pour renvoyer une image de contrôle. Dans tous les cas, elle agit comme un marqueur silencieux du rapport qu’un homme d’État entretient avec son public… et avec lui-même.

    Un détail anodin ? Peut-être. Mais en politique, rien ne l’est vraiment. ».

    Aller demander à XI Jinping ce qu’il en a pensé lorsque Macron a osé laisser sa main dans son pantalon lors de la photo officielle. Son photographe officiel a vite remis Macron à sa place : Mais c’est qui le patron, ici, chez moi, en Chine ? Non mais petit Napoléon…

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