Partage de la force nucléaire française : un jeu absurde et dangereux

Emmanuel Macron remet ça. Depuis 2018, il est obsédé par le partage de la dissuasion nucléaire de la France. À l’encontre des intérêts de notre pays, il continue un jeu absurde et dangereux. Dans une attitude qui confine à la haute trahison.

Le problème est que celui qui donnait des leçons de droit à Vladimir Poutine, ne connaît absolument rien aux questions que pose le nucléaire militaire.

Avec son autorisation, nous republions l’article du 29 avril 2024 de Pascal Clérotte publié sur son site Substack. Nous vous invitons d’ailleurs à le suivre, sa production étant toujours pertinente.

Régis de Castelnau

Emmanuel Macron continue de défendre son argumentaire complexe en faveur du partage de la dissuasion nucléaire de la France avec les autres États membres de l’UE.

Une telle démarche est irréalisable. Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) interdit explicitement le transfert d’armes nucléaires, de leurs mécanismes de commandement et de contrôle, ou de toute technologie militaire associée. Le terme « armes » désigne ici les systèmes d’armes ou leurs parties.

Le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), officialisé le 1er juillet 1968 et entré en vigueur le 5 mars 1970, repose sur trois principes fondamentaux : la prévention de la prolifération, la promotion du désarmement et la promotion des applications pacifiques de l’énergie nucléaire. Il interdit aux cinq puissances nucléaires reconnues – celles qui ont fait exploser un engin nucléaire avant le 1er janvier 1967, à savoir les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la Chine et la France – de partager des matières ou une expertise nucléaires avec des États non dotés d’armes nucléaires. Ces États non nucléaires, en retour, s’engagent à ne pas chercher ou produire d’armes nucléaires. Le respect de ces engagements est contrôlé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Cela explique pourquoi les anciennes républiques soviétiques telles que l’Ukraine et le Kazakhstan, comme condition préalable à l’indépendance, ont dû renoncer à toutes les armes nucléaires (et autres armes de destruction massive) à la Fédération de Russie, reconnue comme le seul successeur de l’URSS. Suggérer que l’Union européenne pourrait de la même manière hériter des capacités nucléaires d’une France qui n’existe plus est un échec juridique et politique.

Tous les États membres de l’UE ont signé le TNP, qui leur interdit d’acquérir ou de développer des armes nucléaires tout en autorisant les programmes d’énergie nucléaire civile sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Dans ce contexte, les demandes persistantes du président polonais d’accueillir des armes nucléaires sur le territoire polonais soulignent une erreur de jugement frappante. Ces appels mettent en péril l’initiative coûteuse de la Pologne de construire une centrale nucléaire, récemment contractée avec Westinghouse.

Considérez ceci : si la France devait déployer des ogives nucléaires en Pologne, elle pourrait tirer parti de leur présence pour forcer Varsovie à s’aligner sur ses politiques sous la menace d’un retrait. La Pologne pourrait alors se tourner vers Washington pour trouver du réconfort, mais de tels appels tomberaient dans l’oreille d’un sourd. Les États-Unis, méfiants à l’égard de la belligérance de la Pologne, de ses ambitions territoriales à peine voilées et de leur paranoïa, ne seraient guère assez stupides pour mettre l’arme nucléaire entre les mains d’un partenaire aussi imprévisible.

L’Union européenne, qui n’a pas d’État souverain, n’a pas de voie réaliste vers un siège au Conseil de sécurité de l’ONU, malgré les aspirations d’Olaf Scholz. La Russie et la Chine s’opposeraient à une telle initiative, percevant l’UE comme une simple extension de l’OTAN, à moins d’une révision majeure de la Charte des Nations unies. Dans ce contexte, la révision du TNP pour s’adapter aux idées fantaisistes d’un président français, dont la crédibilité s’effondre à l’échelle mondiale, dépasse l’envisageable.

Le partage de la dissuasion nucléaire française mettrait en péril la sécurité de l’Union européenne dans son ensemble et de la France. Si un membre de l’UE – l’Allemagne, la Pologne ou un État balte, par exemple – prenait des mesures considérées comme une menace existentielle par la Russie, les représailles ne tomberaient pas sur Berlin, Varsovie ou Vilnius. Paris en ferait les frais, car l’autorité de lancer des armes nucléaires ne peut être déléguée.

L’idée d’équiper d’autres pays de l’UE de missiles à longue portée – leur permettant de manier des vecteurs à capacité nucléaire tout en restant techniquement non nucléaires (un concept que Macron pourrait emprunter à l’Iran) – est encore plus imprudente. Cela réduirait la profondeur stratégique de l’OTAN, invitant la Russie et/ou la Chine à lancer des frappes coordonnées dans tous les principaux États membres de l’UE. Les deux possèdent les moyens, y compris des capacités hypersoniques, d’exécuter une telle attaque, et aucune contre-mesure efficace n’existe à ce jour.

Que fait Emmanuel Macron ? Il saisit peu les questions régaliennes ou les rejette carrément, mais il est difficile de croire qu’il ignore la dynamique exposée ici.

De nombreuses nations bénéficieraient de voir la dissuasion nucléaire française absorbée et annulée au sein de l’UE. Les États-Unis sont en tête du peloton, tenant déjà fermement l’arsenal nucléaire britannique sous leur emprise tout en n’ayant aucun moyen de pression sur la dissuasion indépendante de la France. Des rapports crédibles indiquent une pression soutenue des États-Unis à cette fin depuis l’entrée en fonction de Joe Biden en 2020. L’Allemagne a également un intérêt : son élite, plus obséquieuse envers Washington que celle de la France, n’apprécie pas l’avantage nucléaire de Paris, un privilège que le TNP leur interdit d’égaler, alimentant les frustrations impériales germaniques persistantes. Berlin et Varsovie se livrent une concurrence féroce pour être le principal mandataire de Washington, une rivalité qui a viré à la farce, comme le démontre brutalement la réponse muette de l’Allemagne au sabotage de Nord Stream.

Alors, qu’est-ce qu’Emmanuel Macron y gagne ? Alors que Total, la major pétrolière française, envisage de quitter Paris pour s’introduire à Wall Street, en invoquant sa participation dominée par les États-Unis, pourquoi l’État français n’a-t-il pas obtenu une participation de blocage dans ce pilier de l’intérêt national ? Rappelez-vous la vente d’Alstom : Macron s’est volontairement déchargé d’une pierre angulaire des capacités nucléaires civiles et militaires de la France entre les mains des États-Unis, remplissant les poches des initiés de Paris, dont beaucoup ont ensuite financé sa campagne de 2017.

S’agit-il d’un stratagème pour détourner l’attention des difficultés économiques de la France et de la spirale des finances publiques, malmenées par sept ans de politique de Macron – ou douze, si l’on compte son rôle de secrétaire général adjoint à l’Élysée à partir de 2012, où il a conçu le CICE, canalisant 40 milliards d’euros par an vers les actionnaires sans aucun gain pour l’emploi ou la compétitivité ?

Macron s’imagine-t-il comme le leader non élu de l’UE, se pliant aux craintes des pays baltes, nordiques et polonais sur l’intérêt national de la France, recherchant un soutien que l’Allemagne n’offrira jamais ?

Régis de Castelnau

32 Commentaires

  1. Il y aurait donc encore quelques crédits pour cette nouvelle tocade

    • De quoi parlez vous ? Je suis sans doute un peu limité, mais justement !

    • Bonjour et merci Maître., j’abonde dans le sens majoritaire de ce blog.
      Comme je l’ai déjà écris, le stoïcisme de Poutine est à saluer face aux médiocres politiques de l’Europe. Nous savions le micron psychopathe, 6 ans après cette illégitime élection 2017, aujourd’hui, on peut dire qu’il est mûr. Il faut l’enfermer en basse geôle (une camisole de force ne sera pas exclue) accompagné de tous les parasites de la France (et les raclures de tous horizons, qui ont « magouillé » pour qu’il occupe ce poste) dont il s’est entouré pour écraser notre pays de toutes les manières possibles: de la naissance à la mort, de l’école à l’entreprise, de la santé, l’économie, la sureté du territoire, les armées, notre HISTOIRE etc…
      Délectation suprême: l’enfermer avec le Robespierre des banlieues. Plus qu’une démission, ce serait une évacuation sanitaire dans un but de paix publique…

  2. Ce type est satanique.
    Mais qui sont les malades qui l’ont promu et le protègent ? Et que veulent ils? La destruction de la France? De notre civilisation? De l’humanité ?

  3. Ceci dit, quand je lis la profonde crétinerie chimérique des politiciens du bloc bourgeois: verts-ps-macron-lr, je suis consterné et terrifié.
    Si ça part comme en 14 et qu’on y survie, cette fois ci, il faudra demander des comptes aux fauteurs de guerre.

    • Des noms SVP… Comme principal responsable je vois Barroso qui coule des jours tranquilles et riches dans une banque il me semble. Puis Hollande et Merkel qui étaient garants des accords de Minsk. Puis les dingues du sous-sol de la Maison Blanche. Et ?

      • Toute la macronerie, toute la socialerie, toute les verderie, la plupart des republicouilles.

  4. 😆« Emmanuel Macron, pour sa part, est parfaitement conscient que l’Ukraine sera contrainte de céder approximativement 20 % de son territoire. Les populations😥, y compris les Ukrainiens, finiront par réaliser qu’elles ont été abusées par des illusionnistes : des politiciens occidentaux, des « journalistes et chroniqueurs complaisants », ainsi que ces généraux et colonels médiatiques qui animent les plateaux de télévision.
    Macron s’efforce de préparer l’avenir en laissant entendre qu’il a tout mis en œuvre pour éviter la défaite de l’Occident, qu’il était en première ligne, et que, par sa seule présence, il a érigé une barrière face à l’ours russe. Ainsi, il espère se dégager de toute responsabilité dans l’échec occidental. Un psychiatre, d’ailleurs, ne manquerait pas de corroborer cette analyse. »

    • Certains se donnent beaucoup de mal pour tente de convaincre le peuple « français » que WWP ambitionne la conquête du territoire européen entier, on comprend bien sûr la raison de cette argumentation puisqu’elle est la seule à pouvoir justifier les depenses incongrues que l’on espere obtenir des contribuables.
      La verité est evidemment toute autre, WWP veut simplement recuperer la seule partie de l’actuelle ukraine parcequ’elle est majoritairement russe et n’a été rattachée à l’autorité de Kiev que par les hasards de decoupage de frontiere à la mode « Sykes-Picot ».
      WWP n’a certainement pas envie de s’encombrer de populations ethniquement non compatibles qu’il abandonnera volontiers à leurs anciennes patries polonaise, roumaine ou hongroise…..

      A cet egard le point le plus epineux demeure la ville d’Odessa particulierement chere au coeur des russes et dont il sera difficile d’obtenir la restitution.

      • Le plus comique, c’est que les abrutis qui répètent ça du haut en bas de la chaîne de connerie nationale, disent , en même temps que l’armée russe est tellement nulle et dérisoire qu’elle est incapable d’envahir l’Ukraine.
        L’incohérence n’ecorche pas la gueule de ce tas d’abrutis et scélérats.

  5. Ce texte est riche et aborde moult sujets sur lesquels il y a matière à réflexions. On ne sait plus où donner du commentaire.
    Que notre M… soit un C…, je pense que c’est acté. Qu’il ne pense qu’en fonction de sa personne et son plan de carrière ça devient une évidence. Plan de carrière qui passe par la destruction de la France.
    Sinon Total = privatisation, qu’a gagné la France dans cette voie politique qu’elle s’est faite imposée par l’Allemagne ? Allemagne qui dirige l’Europe (couple franco-allemand mon cul !).
    A quoi a donc servi toute cette vente (braderie) ? La France est de plus en plus endettée et n’a plus les moyens de rien ! Exemple le payage des autoroutes servait à financer de nouvelles infrastructures routières maintenant c’est du dividende pour actionnaire et l’état se demande comment financer l’entretien des routes et certains suggèrent (souvent club de réflexion dit de gauche) le payage sur les nationales (avec privatisation en perspective ?)
    Et tout est à l’avenant ! La réflexion sur notre dissuasion nucléaire ne déroge pas à cette grandeur intellectuelle qui revient à tout casser pour le bonheur d’une poignée de mondialiste. Néanmoins ailleurs dans le monde se sont des politiques « souverainistes » qui sont à l’œuvre.
    Trump a dit en substance lors d’une de ses interventions : si nous continuons comme ça nous finirons comme l’Europe ! Tout est dit.

  6. « il continue un jeu absurde et dangereux. Dans une attitude qui confine à la haute trahison. »
    Pour l’exemple d’un pays, la Corée du sud où j’ai vécu 3 ans dont sous la présidence de Chun Doo-Hwan :
    Depuis l’indépendance de la Corée du Sud en 1948, cinq présidents sud-coréens ont été emprisonnés pendant ou après leur mandat, et un a été assassiné. Voici la liste complète :

    Présidents emprisonnés :
    Chun Doo-hwan (1980-1988)
    Condamné à mort en 1996 pour corruption et répression sanglante du soulèvement de Gwangju en 1980.
    Peine commuée en perpétuité, puis réduit à 17 ans. Gracié en 1997.

    Roh Tae-woo (1988-1993)
    Condamné en 1996 à 22 ans et 6 mois pour corruption et implication dans le coup d’État militaire de 1979.
    Peine réduite à 17 ans, puis gracié en 1997.

    Lee Myung-bak (2008-2013), Fille du président Park Chung-hee assassiné en 1979
    Condamné en 2018 à 15 ans de prison pour corruption et détournement de fonds.
    Gracié en 2022.

    Park Geun-hye (2013-2017)
    Destituée en 2017 et condamnée à 25 ans de prison pour corruption et abus de pouvoir.
    Peine réduite à 20 ans, puis graciée en 2021.

    Yoon Suk-yeol (2022-2024)
    Destitué et arrêté en janvier 2025 après avoir tenté de décréter la loi martiale.
    En attente de jugement pour insurrection.

    Président assassiné, dont j’ai signé le livre de condoléances à l’ambassade de Corée en Inde le jour de sa mort.
    Park Chung-hee (1963-1979)
    Dirigeant militaire qui a instauré un régime autoritaire.
    Assassiné en 1979 par le chef de son propre service de renseignement, Kim Jae-gyu.

    Ainsi, depuis l’indépendance en 1948, six présidents ont été emprisonnés et un a été assassiné.

    Et qu’est-ce qu’on attend en France ? Le fameux pays des droits de l’hommisme… Certes la Corée du Sud est une jeune démocratie mais pleine d’une vitalité républicaine dont on devrait s’inspirer en France. Et ce n’est malheureusement pas la première condamnation d’un ex-président Nicolas Sarkozy pour « la forme » qui sauvera le déshonneur des députés français.

    • Il fallait lire : Park Geun-hye (2013-2017) : Fille du président Park Chung-hee assassiné en 1979

  7. La dissuasion nucléaire a été créée pour que cette arme ne soit justement pas utilisée et encore moins déléguée. C’est dans le texte.

    Personnellement je pense que c’était une erreur et on commence a s’en rendre compte.

    C’est : « je peux m’en servir » et en face : « oui nous aussi ». C’est malsain.

    Mme Von der Leyen veut rearmer l’UE et envisage 800 milliards d’euros pour cela, chacun devra participer.

    Le bouton rouge aussi ?

    C’est très rassurant n’est ce pas ?

  8. Bon texte avec un bémol : il est toujours possible (et heureusement) de sortir d’un traité international (ici le TNP).

    Rajout : Macron a permis (encouragé ?) la vente de plusieurs entreprises stratégiques françaises sur le nucléaire civile et militaire mais aussi sur les autres armements stratégiques non nucléaires.

    En cumulé, en tant que ministre puis président, il a fait plus dans la vente d’entreprises stratégiques françaises (tous domaines confondus et souvent aux USA) que l’ensemble de ses prédécesseurs réunis depuis 1945 ! Haute trahison ?

    • Voyez comment ça se passe en Corée du Sud. Pas de pardon pour les traitres à leur pays. Bon ces traitres sont emprisonnés puis amnistiés un peu plus tard. Faut pas déconner quand même.

  9. Maître,
    pour le coup, vous avez tord.
    E.Macron ne fait rien, les institutions laissent E.Macron faire ce genre de proposition.
    Dans n’importe quel pays fonctionnel, un tel propos déclencherait l’article 68.
    Il n’y a plus de question Macron, mais la question du régime actuel!
    Médias,
    Personnel politique
    Influence non démocratique et capture du régulateur.
    Il convient de poser la bonne question, au bon niveau, sinon, nous resterons dans l’erreur.
    La seule solution est une convention constitutionnelle citoyenne, avec plusieurs tours de référendum pour dégager les règles d’un nouveau régime, innovant

    •  » il est question du régime actuel, médias, personnel politique »
      Oui, et vous oubliez aussi le peuple de connards qui votent pour que ce régime là puisse se perpétuer.
      Henri IV , qui était le meilleur capitaine de son camp avait pour adage que : » il n’est de bonnes murailles que de bons hommes ( pour les défendre) ».
      On peut paraphraser: il n’est de bonnes constitutions que de bons peuples.

      • J’adore d’Aras : « ce peuple de connards ». Ça a dû vous sortir de la bouche sans le faire exprès.

    • D’Aras ! T’as pas cette carte par hasard ? Heureusement que je n’ai plus la télé depuis longtemps. Ouf ! Plus besoin de vomitorium… rien qu’en les voyants.

  10. Merci, Maître, d’avoir republié cet écrit, indispensable.

  11. Je vous invite à lire l’arrivé de l’or (physique) et pas que aux USA : « htt ps://www.zerohedge.com/geopolitical/europe-falling-martin-armstrong-warns-thats-why-they-need-war-russia?utm_source=daily_newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=4121 »
    « Zelensky compte sur l’Europe pour remplacer les États-Unis. C’est pourquoi il est si arrogant. Trump devrait quitter l’OTAN au plus vite .
    Alors, pourquoi tous ces rapports publiés ces derniers mois sur l’or arrivant en Amérique depuis l’Europe ?
    Armstrong dit : « La semaine dernière, j’étais au téléphone, et je ne peux pas vous dire à quel point, mais quand vous êtes sur le point d’entrer en guerre, les capitaux bougent … »
    « En ce moment, je suis préoccupé à partir du 15 mai environ… Notre ordinateur (Socrate) dit que l’Europe entre en guerre, et je l’ai mis dans ce rapport, l’Europe perdra… C’est pourquoi l’or arrive en Amérique. »
    Armstrong soutient également que l’on peut oublier les prédictions d’un effondrement prochain du dollar américain : ce ne sera pas le cas.
    Armstrong déclare : « L’euro est voué à l’extinction. » »

    • Vous savez, les olibrius qui prévoient ou veulent une guerre avec la Russie, pour moi leurs déclarations ou leurs peurs; c’est directo la poubelle. Pour ne pas dire le caniveau.
      Surtout quand on veut faire une guerre contre un pays qui vous domine militairement, technologiquement et financièrement. Et qui est en train de le prouver…(Et si on considère que la Chine est l’alliée de la Russie, ces gens bellicistes sont complètement tarés.)
      Il ne faut pas oublier que chez ces gens la, nous sommes dans le délire, l’irréel, et qu’il faut sortir de leur domicile mental qui est un hôpital psychiatrique.

  12. Pourquoi avoir peur? Macron raconte n’importe quoi. Il vit sur la planète Jupiton.
    Pourrait-on discuter de choses plus sérieuses?
    C’est démoralisant de fouiller notre merde parisienne.
    Paris ne compte plus. Hé oui il y a des gens qui ne sont rien: Macron!

    • À mon humble avis, il faudrait enfin déplacer la capitale de la France, Paris, vers un endroit plus propice à la réflexion. Comme vous le dîtes, cela fait vraiment trop longtemps, un millénaire au bas mot, que la « merde parisienne » s’auto-régénère en vase clos dans son « domicile mental qui est un hôpital psychiatrique. ». J’ai assez vécu dans de nombreuses capitales mondiales pour m’être aperçu que ces immenses centres conurbains menaient à la folie.

  13. « Le partage de la dissuasion nucléaire française mettrait en péril la sécurité de l’Union européenne dans son ensemble et de la France. Si un membre de l’UE – l’Allemagne, la Pologne ou un État balte, par exemple – prenait des mesures considérées comme une menace existentielle par la Russie, les représailles ne tomberaient pas sur Berlin, Varsovie ou Vilnius. Paris en ferait les frais, car l’autorité de lancer des armes nucléaires ne peut être déléguée. »

    C’est pour ce type de raison, entre autres, qu’en 1966, de Gaulle a décidé le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN.

  14. « Le partage de la dissuasion nucléaire française mettrait en péril la sécurité de l’Union européenne dans son ensemble et de la France. Si un membre de l’UE – l’Allemagne, la Pologne ou un État balte, par exemple – prenait des mesures considérées comme une menace existentielle par la Russie, les représailles ne tomberaient pas sur Berlin, Varsovie ou Vilnius. Paris en ferait les frais, car l’autorité de lancer des armes nucléaires ne peut être déléguée. »

    C’est pour ce type de raison, entre autres, qu’en 1966, de Gaulle a décidé le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN.

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