
Et voilà, c’est reparti comme en 40, les médias en quête d’audience chauffent les esprits fragiles, manipulent les émotions, et excitent les chacals. Les photos du garçonnet sont partout, et armée de leur ignorance abyssale des choses judiciaires, les journalistes s’en donnent à cœur joie. Chic une garde à vue ! On va donner du grain à moudre à l’opinion publique et orchestrer le lynchage du grand-père que l’on va accuser d’avoir tué son petit-fils avec la complicité d’autres membres de la famille. Pour cela, on commence par prétendre que la garde à vue est organisée pour « meurtre et recel de cadavre ». C’est bidon, mais ce n’est pas grave ça permet de laisser entendre que les personnes auditionnées sous ce régime sont d’ores et déjà soupçonnées, voire convaincues d’avoir tué le petit Émile. Sauf que ces qualifications sont celles de l’instruction ouverte contre X après sa disparition, et adoptées après la découverte de son corps.
« Mais on s’en fiche, si on s’arrête à des considérations juridiques on ne va pas s’en sortir. Parce que comme ça on a pu tenir la meute en haleine pendant 48 heures. Ah merde voilà que tout le monde est ressorti libre, personne n’a été présenté au juge d’instruction, personne n’a été mis en examen, personne n’a été mis en détention. Qu’est-ce que c’est que cette justice laxiste ? Surtout que quand même, les grands-parents sont cathos-tradis et ont eu dix enfants. Vous vous rendez compte, c’est n’importe quoi, n’est-ce pas ? En plus ils leurs ont fait l’école à la maison, c’est pas suspect ça ? Donc ils sont évidemment d’extrême drouâte, genre nazis qui tuent les petits enfants. »
Les enquêteurs et les magistrats font leur boulot et ne connaissant pas le fond du dossier, je n’ai aucune idée de ce qu’il en sortira. Mais quand ça démarre comme ça, avec des médias sans principe excitant l’opinion, on peut parfaitement prévoir la suite de cette affaire. La lecture des réseaux est terrifiante qui nous donne déjà à voir la meute de tous ces justiciers qui ne savent rien, mais ne sont jamais en retard pour hurler à la mort.
Oubliée l’affaire Grégory, qui vit l’ensemble d’un pays perdre totalement les pédales (expérience personnelle), sa justice dépassée enfermer la mère de l’enfant assassiné, et son père poussé à se faire justice lui-même pour passer de longues années en prison. Il faudra des années pour qu’à défaut de leur fils, ils retrouvent leur honneur. Oubliée l’affaire de la « mini-miss » aux États-Unis (il faut voir la série Netflix diffusée en ce moment), véritable symétrique américain de l’affaire Grégory, où là aussi, sous la pression d’une opinion publique chauffée à blanc, les parents furent accusés contre l’évidence d’avoir tué leur enfant. Oubliée l’affaire Azaria Chamberlain en Australie, où les parents ont subi la même accusation à en être condamnés à la prison, pour être innocentés après quatre ans de détention (vidéo sur YouTube). Pour ne prendre que ces trois exemples.
Je n’ai aucune idée concernant qui a tué « le petit Emile ». Mais le spectacle du cirque dans lequel les médias se vautrent en entraînant la meute qui commence à aboyer, est toujours quelque chose de détestable.
La justice a tout à y perdre.
Excellente analyse. Tout est dit.
Merci Maître de nous donner ces lumières juridiques et de rappeler le traitement mediatique de l’affaire du « petit Gregori » qui a tenu d’un délire inouï dont celui contemporain de l’envahisseur russe, n’en est qu’une montre.
Excellent encore une fois.
Je le rappelle avoir été traumatisé, jeune, par l’affaire Romans. Outre le crime abject de la petite Celine, j’avais été atterré de la virulence des journaux de merde qui assassinaient publiquement Richard Romans sans aucun recul, ces feuilles de PQ comme France Soir qui titraient en gros en couverture » LE MONSTRE ».
Je me rappelle aussi qu’à l’époque, Libé et Le Monde n’étaient pas encore le sac à merde des bourgeois neo-cons et eux appelaient à la plus grande prudence eu égard aux trous énormes qu’ils voyaient dans leur. contre-enquête.
Cet homme a passé 4 ans en prison à une époque où les pédophiles n’avaient pas encore de prisons club-med spécialisées sans barreau et avec des matons transformés en guides d’excursion et animateurs de groupes de parole en Corse ou en Gironde . Non, à l’époque, un tueur pédophile ( vrai ou pas) était soumis, par ses co-detenus à un régime pire que le pire camp de concentration SS: viols à répétition, tortures, coups, humiliations, parfois « suicide » ou meurtre pur et simple.
Romans a vécu quatre ans de cet enfer pour être totalement disculpé dès les premières minutes par un magistrat furieux contre la gendarmerie, qu’il a officiellement et publiquement blâmée et contre son propre corps pour avoir osé inculper, détruire la vie et mettre en détention , un homme avec un dossier non seulement vide mais où tout indiquait l’innocence.
Ces enc… de journalistes ont eu là deux attitude: soit oublier leur quatre ans de lynchage et incriminer l’instruction ou continuer à insidieusement mettre le doute.
Salopards, charognes. Et eux ne risquent rien.
Pour l’affaire Grégory, je me souviens bien des déclarations de la maman juste après l’assassinat de Bernard Laroche par le papa. Elle disait que tous deux avaient été, je cite, « chauffé à blanc » par le journaliste du Figaro qui leur aurait révélé de pretendus éléments d’instruction. A-t-il été inquiet cette ordure, ce pourri? Pas un seul moment.
Tout à fait d’accord ! C’était délirant!
Je vous rejoins tout à fait
Merci de remettre ainsi un peu de raison dans cette frénésie indécente.
Un point, quand même, me rassure. Le procureur ne semble pas être une bête de foire, il est très économe de sa parole et de ses apparitions médiatiques. Sa précédente (et unique jusqu’à hier) conférence de presse remonte à un an.
Cela me rappelle ce qu’avait dit mon professeur de droit international en cours magistral sur les questions de droit fondamentales :
Un journaliste ?
Soit il ne sait pas.
Soit il croit savoir.
Le lynchage paie.
Gare au retour de corde.
France info pendant que je prépare le fricot du déjeuner, le procureur à la fin de sa conférence de presse: » la piste de l’intervention d’un tiers, n’est pas abandonnée » .
Résumé par la journaliste: le procureur a dit que la piste familiale n’était pas abandonnée.
Pourquoi cette transformation ?
Soit elle ne connait pas le sens des mots soit elle cherche à dénoncer la famille pour le plaisir. Une malfaisante , on dit aussi fouille m.
Pour le moment, les enquêteurs semblent ne s’intéresser qu’à la famille. Il n’est donc pas faux d’interpréter le propos du procureur comme signifiant la poursuite de l’enquête vers la famille. Mais interprétation seulement, il est vrai que ce n’est pas textuellement ce qu’il a dit.
Nos journalistes ont toujours un mal fou à ne pas appliquer leur couche personnelle à l’information brute.
Il me plaît décidément l’auteur de ce blog.
C’est sans doute tout le village et tous les journalistes (surtout ceux du service public) qu’il aurait fallu enfermer pendant toute la durée de l’enquête et un an après le procès, au moins cela aurait donné à réfléchir à ceux pour qui le scandale est bénéfique.
La seule information importante est que le corps a été déplacé peu de temps avant la découverte des ossements, ce qui a au moins le mérite de déculpabiliser gendarmes, pompiers et secouristes en tous genres qui ont participé aux battues pour retrouver l’enfant et qui ne se seraient pas pardonné d’être passés à côté. Pour le reste, moins le procureur en dit, mieux cela vaut pour la bonne suite de l’enquête.
Excellent, maître. L’Ukraine ne suffit plus, il faut maintenant quelque chose de plus croustillant comme vous le dites : des cathos trahis, qui vivent en autarcie, vont à la messe, sont détestés d’une partie de la population , un grand-père violent qui dans un établissement scolaire décochaient des baffes à vous faire tourner la tête… et la presse se jette là-dessus goulûment comme , en parallèle, sur l’affaire des fuites aux Etats-Unis et d’en appeler à la démission de Pete Hegseth. Taratata!!!
La presse de caniveau, que personne ne peut ni ne veut sanctionner
Femme Actuelle
Mort d’Émile : ces nouvelles analyses scientifiques qui accablent encore un peu plus son grand-père
Femme Actuelle
mer. 26 mars 2025 à 11:27 PM UTC+1
Me. Si vous ne voulez plus lire mes commentaires, veuillez me le faire savoir. Vous n’allez pas, vous aussi, tomber dans le ridicule de Verhaeghe !
Excusez-moi, j’ai une vie. Très occupée malgré mon grand âge. J’ignorais que la lecture de vos logorrhées était obligatoire.
Je me demande bien ce que Verhaeghe vient faire dans cette histoire.
Sans vouloir m’immiscer, il me semble que Jan-Piotr se plaint plutôt d’une censure dont il s’estime victime.
A ce que j’ai compris.
Tiens, je viens juste de m’apercevoir qu’en citant P… D… l’algorithme, donc la censure, ne prenait pas mon/mes commentaire/s. Mais qui a réglé l’algorithme de ce site ? Qui l’a laissé partir pour D… avec obligation de rentrer le 08 avril ? Va-t-il rentrer vraiment au risque de passer pour un fugitif recherché par Interpol ? Il y a du grain à moudre pour un juriste… Je suis très étonné de votre passivité au sujet de cette « libération » incongrue !
Je reviens vers l’affaire Pa… Dur… et me permets d’insister sur l’omerta qui entoure cette affaire en France et ailleurs d’ailleurs. https://www.letemps.ch/cyber/andy-yen-a-la-tete-de-proton-l-arrestation-du-directeur-de-telegram-est-un-suicide-economique-pour-la-france selon Andy Yen à la tête de la messagerie cryptée PROTON.
Il a été libéré le 15 mars comme une lettre à la poste sans véritable commentaire des medias mainstream ni de ré-information et en plus l’algorithme de ce site supprime depuis peu tous les commentaires qui comportent son prénom, nom et nom du site. Bizarre ! Non !
Question : Qui a réglé récemment l’algorithme de VUDUDROIT pour empêcher la diffusion de commentaires sur PA… DU…. qui est reparti à DU…AÏ ? Quelqu’un peut-il répondre à cette question épineuse ? Me. !
Petit rappel : « 5. Pourquoi les dirigeants utilisent-ils ce modèle ?
Contrôle social et conformité : Un peuple habitué à chercher des « bonnes réponses » dans un cadre limité sera moins enclin à remettre en question l’ensemble du système.
Éducation standardisée et productive : Les QCM permettent d’évaluer rapidement et massivement, facilitant la production d’individus fonctionnels et adaptés aux besoins économiques et bureaucratiques, plutôt que des penseurs critiques.
Manipulation des perceptions : En imposant un cadre de pensée réduit, il devient plus facile de contrôler ce que les individus considèrent comme vrai ou faux, en excluant les alternatives non prévues par le système. »
J’ai le même âge que vous à 1 an près et je ne me considère pas encore vieux puisque je travaille toujours, certes à mi-temps. J’ai un fils qui vient de fêter ses 18 ans aujourd’hui. Donc je ne peux pas m’apitoyer sur mon « grand » âge. je ne suis pas habitué à cocher les « bonnes » réponses sur votre site mais je reconnais votre talent.
Une logorrhée est un flux de paroles. En effet, la logorrhée désigne un écoulement de parole, plus fréquemment utilisé dans le THÉÂTRE DE L’ABSURDE avec un débit monotone. Ainsi, dans la tirade de Lucky dans la pièce de Samuel Beckett En attendant Godot, la logorrhée est employée.
Je pourrais vous renvoyer ce « compliment du « théâtre de l’absurde » » de la logorrhée comme souvent certains vous la renvoie régulièrement sur Youtube.
Le ridicule de Verhaeghe, c’est qu’il voulait me poursuivre devant les tribunaux parce que je produisais « trop » de commentaires sur son site. Mais j’en avais déjà parlé voici peu sur votre site…
Bel article ! Excellente mise au point ! Merci
Le traitement de ces affaires, qui sont marginales et non significatives, sont des distractions données au peuple, pour faire oublier autre chose. Cherchez…
C’est du cirque autour d’une victime.
Vous etes éplorés, vous criez au scandale: Pauvres cons!
C’est justement la combine.
Bref, du petiot émile j’en ai rien à foutre. Pourquoi?
Mise en scène grotesque. Mais aprés Gaza, on a l’air malin.
Ha oui mais la, non! L’entité sioniste a le droit de se protéger!
Ben voyons!
Ha il faut bien plaindre les petit innocents, mais pas les petits palestiniens!
La on s’en fout, bien fait pour leurs gueules, et pi y sont pas blonds, na!
Alors les fachos, les racistes, toute la merde droitarde fantasment la bave à la bouche sur le « petit Gregory », « le petit Emile ».
Un jour j’ai dit ça à un journaliste de France Télévision, en plus soft : »C’est une manip pour détourner l’attention »…Le mec était outré: « Mais non! C’est du machiavélisme! »
Hahahaa! Pauvre andouille…Et bien sur, des juges étaient déjà dans la magouille.
C’était Mitterrand, hé oui!
Petit rappel mais gros de conséquences (voir post au-dessus) :
« Manipulation des perceptions : En imposant un cadre de pensée réduit, il devient plus facile de contrôler ce que les individus considèrent comme vrai ou faux, en excluant les alternatives non prévues par le système. »
Ce cirque médiatique permet entre autre chose de ne pas parler de sujets qui fâchent.
Par exemple « 1 % des Américains a confisqué 79 000 Md$ aux 90 % les plus pauvres depuis 1975 » à lire sur « Les Crises » et à transposer pour la France.
Qu’est ce qu’on en a à foutre des USA?
On sait que les Crises sont devenus l’antenne de la gogoche bidon démocrate US.
Parlez nous plutôt de la concentration en France.
Sinon, depuis 75 , ça fait 50 ans. Et durant ces 50 ans, il y eu 24 ans de pouvoir démocrate.
Si depuis Reagan, la déréglementation et la destruction des syndicats ont réduit à néant les forces politiques des classes populaires; les démocrates ont préféré favoriser le big bizness en substituant aux luttes sociales, les luttes raciales, de genre et de préférence sexuelles.
En brisant le Glass-Steagal-act en 1998, Clinton porte la plus grosse responsabilité de cette dérive. Une dérive mondiale car enfin, le big bizness pouvait impunément taper dans les dépôts des particulier en levier pour s’accaparer le monde entier.
C’est aussi sous Clinton qu’on voit l ‘explosion de la population carcérale car ce monsieur a mis en place la théorie du « coût du crime ».
Sous Bush junior, les démocrates participent activement à l’institutionnalisation du totalitarisme en promouvant sans sourciller, l’effroyable patriot act.
Sous Saint Obama, les frais de santé et de scolarité ont explosé et on été multiplié par trois pour gaver le big bizness.
Sous Saint Obama toujours on a autorisé les banques à saisir les biens des particuliers sans titre de propriété.
Sous Saint Obama l’état a renfloué les actionnaires du big bizness qui auraient dû être logiquement rincés et emprisonnés pour leur turpitude en 2008 et la dette s’est emballé monstrueusement menaçant d’esclavage pour dette la nation entière.
En France on a tendance à opposer les méchants républicains et les gentils démocrates. Il est plus sur temps d’en finir avec cette escroquerie.
« Qu’est ce qu’on en a à foutre des USA? » et « Parlez nous plutôt de la concentration en France. »
Je ne vous ai pas attendu en concluant par « et à transposer pour la France. »
L’article dénonce le néolibéralisme, c’est à dire la marchandisation, la financiarisation, la dérèglementation, etc.
Démocrates et Républicains, sur ce sujet, et de mon point de vue c’est « le sujet » qui fâche et qu’il faut cacher sous le tapis, c’est blanc bonnet et bonnet blanc.
Le Glass-Steagall Act a bien été abrogé sous Clinton et il avait bien été institué sous Franklin D. Roosevelt, deux Démocrates. Entre les deux, 1933/1993 est arrivée la révolution néolibérale à laquelle souscrivent aussi bien les Démocrates que les Républicains.
La dérèglementation que vous dénoncez à juste titre, elle est constitutive du néolibéralisme, continue d’être mise en œuvre sous nos yeux par Donald Trump.
Lors de son premier mandat il a négocié l’AEUMC avec le Mexique et le Canada, une zone de libre-échange couvrant les États-Unis et ses voisins et aujourd’hui il s’y attaque en les menaçant de droits de douane.
Musk ne s’est-il pas réjouit de la fermeture provisoire du Consumer Financial Protection Bureau (CFPB), un organisme de réglementation qui contrôle les pratiques commerciales ?
La campagne de réduction budgétaire de divers ministères et agences fédéraux aboutissent de facto à une déréglementation tout azimut.
Vous dénoncez, « Saint Obama », en pointant du doigt les frais de santé qui ont explosé sous sa présidence. A ma connaissance, si les Républicains n’avaient pas tout fait pour détricoter l’Obama care, « les frais de santé », qu’en l’occurrence vous essentialisez pour ne pas mettre en cause la décision politique républicaine de s’y opposer, « les frais de santé » n’auraient pas explosé.
C’est le résultat qui compte . Et si ma tante en avait ça serait mon oncle.
Obama et les démocrates ont été totalement complices de cette perversion. Les républicains ont bon dos.
Les cours de santé ont explosé et les frais universitaires ont été quadruplé.
Et je vous rappelle que votre saint Obama n’a rien fait contre les fautif de 2008, au contraire, il les a renfloué avec l’argent public.
Et à l’occasion, il a même permis aux banques de saisir des biens immobilier sans même besoin d’un titre de propriété.
Au mieux, un minable faiblard.
Au pire, une crapule sanguinaire car son palmarès d’assassinats et de flots de sang dépasse celui de W.
Comme la Française, la fiche US est un immonde tas de merde.
bis repetita non placent

Je peux juste regretter que l’Etat ne depense pas un dixieme des moyens mis en oeuvre dans cette affaire à la simple necessité quotidienne d’assurer la securité des citoyens sur la voie publique, autrement plus utile pour la population puisqu’helas ce malheureux enfant ne sera pas ressuscité.
Il est vrai que ça ne permettrait pas la glorification d’un monde juridico-policier que je n’imaginais pas aussi plethorique; que font-ils quand ils n’ont pas une affaire aussi « interessante » qui ne se presente guere qu’une fois tous les vingt ans ?
Pour expliquer le resserrage sur la famille, il faut se rappeler d’autres affaires aussi atroces. Comme celle du meurtre de la petite Fiona. Déguisé en disparition.
Cela n’excuse pas la frénésie médiatique peu appropriée.
Entendu sur la 15 : « les français sont fascinés par ces affaires mystérieuses ». Remarque détestable pour laquelle le « kit de survie » serait plus utile que pour l’idée d’une attaque sur la France issue de cerveaux dérangés.
Le corps incomplet a été rendu. Ce qui pourrait indiquer une macabre mise en scène d’un pervers. Le crâne lésé et les dents détachées pourraient indiquer un accident de la voie publique vu sa petite taille.
Pauvre gosse. Pour le moment on ne sait pas grand chose en fait.
On ne sait pas grand-chose, en effet. Mais il y a du « potentiel d’audience » (et de pub). Alors, les médias meublent, faute d’avoir quelque chose de concret à dire.
Hier au JT de la mi-journée de la 2, nous avons été gratifiés d’un micro-trottoir auprès des gens du coin d’où il ressort qu’ils n’en savent pas plus que le reste du monde. Mais le « reportage » a tout de même été diffusé.
J’espère que nous n’allons pas vers un « Grégory, le retour »…
XC
De toute manière, le radio trottoir est le degré 0 du journalisme. Le degré 0.
Demander à trois connards au hasard ce qu’ils pensent de ceci ou cela est un niveau de crétinerie totale , accessible au premier débile venu( parfait pour un journaliste)et dont le seul intérêt est de meubler l’espace temps à très peu de frais.
C’est bien pour ça que je n’ai plus de télé depuis longtemps.
Ho, ils en font aussi à la radio et même dans la presse écrite. Ça c’est du reportage coco.
Malheureusement, je dois quand même me coltiner leurs radios en conduisant au travail. Je n’arrête pas de zapper de l’une à l’autre et finis à France Musique.
Dans ce cas on devrait bientôt avoir une nouvelle Marguerite Duras capable d’écrire à propos de la culpabilité qu’elle croit avoir ressentie chez Christine Villemin : « Sublime, forcement sublime.. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sublime,_forc%C3%A9ment_sublime_Christine_V.
Permettez-moi, cher ex-confrère, de soumettre à votre considération, un exemple de mon expérience professionnel en matière de perversion médiatique que je n’hésites plus à désigner sous l’expression de «perversion merdiatique».
Alors que j’étais mandaté pour représenter une personnalité publique dans une affaire de mœurs «scabreuse», certains médias mainstream ont publié, avant toute condamnation et malgré une ordonnance de non publication des noms susceptibles de permettre l’identification du plaignant, «À LEUR UNE», avec nom et profession, un titre assassin:«[L]e chef…toujours prêt pour une petite crossette» et des «extraits de l’enquête volés au dossier à huis clos de la Cour».
L’effet fut immédiat sur l’inculpé, non jugé, ni condamné: suspendu de son emploi, sa femme s’en sépara et une partie de sa famille le renia, en somme, son monde s’écroula.
Mandaté afin d’obtenir réparation pour cette diffamation et cette violation de l’ordonnance du tribunal, force nous fut de conclure que «la ‘réparation’ serait pire que le mal».
Ainsi, la Loi sur la Presse offrait aux médias de publier une «rétractation répétant le verbatim du titre diffamant assorti d’une explication qu’il était «prématuré» de le publier avant verdict de culpabilité».
La jurisprudence unanime exposait qu’après un procès «tambours battant» où l’inculpé serait exposé nommément comme un «abuseur sexuel» voulant que les médias, «défenseurs ‘désintéressés’ du droit du public à l’informations», en exige qu’ils cachent «son» crime et son identité, au mépris de la sécurité publique.Il ne suffisait pas de prouver la faute délictuelle, encore fallait-il prouver, par prépondérance de preuve, son caractère malicieux et injustifié.
Enfin, dans l’éventualité où il obtiendrait gain de cause, aux termes d’un «chemin de Damas» serti de frais juridiques prohibitifs, le diffamé recevrait «des dommages-intérêts» dérisoires que l’arrêt du plus haut tribunal avait chiffré à «1$» dans un cas de «libelle diffamatoire avéré».
Je vous écris tout cela pour vous soumettre ma conclusion: les vrais coupables sont les tribunaux au service des intérêts des médias mainstream des milliardaires qui tantôt pour le profit, tantôt pour faire élire le candidat présidentiel de leur choix comme vous l’avez démontré dans votre excellent ouvrage sur l’instrumentalisation des tribunaux:«[U]ne justice politique:des années Chirac au système Macron,histoire d’un dévoiement», éd. l’Artilleur), s’emploient en violation à leur mission à détourner le cours de la justice au profit de leurs vrais maîtres: les milliardaires potentats de tous les pouvoirs dans nos sociétés dominés par la bourgeoisie capitaliste.