
« Eh bien dis donc, il met un sacré bazar le Trump avec son histoire des droits de douane. Qu’est-ce qu’il cherche à obtenir ?
• Rien du tout ! Il est complètement fou et fait n’importe quoi. C’est un genre nazi qui mange les petits-enfants, qui a un ego démesuré et qui veut se venger de tout le monde.
• Tu crois ?
• Évidemment ! Je l’ai lu dans le Figaro, entendu sur BFM et surtout sur toutes les chaînes du service public. Si tout le monde est d’accord comme ça, c’est que c’est vraiment un cinglé. J’ai même écouté Valerie Hayer et Stéphane Séjourné, c’est dire.
• Comme Poutine alors ? Fou à lier, nazi qui mange les petits-enfants, qui veut tuer tout le monde, ils cochent exactement les mêmes cases. Sauf que Poutine en plus il a 31 cancers et qu’il va mourir en 2022. »
J’étais rassuré, je me suis dit le Donald il va se casser la figure, donc on va pouvoir continuer à préparer la guerre qu’on va faire à la Russie que comment on va leur mettre la pâtée. Et puis je suis tombé sur un drôle d’article. D’un nommé Steve Miran qui a l’air d’avoir l’oreille de Donald Trump. Publié sur le site de la Maison-Blanche, sur la page de Donald Trump lui-même, il raconte un certain nombre de choses intéressantes.
D’abord, avec un culot d’acier et une joviale mauvaise foi, le gars pas gêné, nous explique que le monde traverse une ère de paix et de prospérité jamais vues dans l’histoire grâce aux États-Unis, à leur puissance militaire et au dollar comme monnaie de réserve. Alors en plus de dire merci, il demande au reste du monde de désormais passer à la caisse. « Nous les Américains, on travaille dur (sic) pour votre bien-être, mais maintenant faut partager l’effort ». Il nous explique en détail comment faire ça, et conclut : « Le monde peut conserver le parapluie de défense et le système commercial américains, mais il doit commencer à en payer sa juste part. »
Alors comme il serait plus intelligent d’écouter ce que raconte Poutine, il faudrait faire de même avec Donald Trump au lieu de passer son temps à l’insulter.
En fait, l’enjeu est simple, il s’agit de réparer 40 ans de néolibéralisme infligé aux États-Unis et à l’Occident désormais maladif. C’est probablement trop tard.
Et nous on va dérouiller.
Regis de Castelnau
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Remarques du président de la CEA, Steve Miran, à l’occasion de l’événement organisé par l’Institut Hudson
Aujourd’hui, j’aimerais évoquer la manière dont les États-Unis fournissent ce que les économistes appellent les « biens publics mondiaux » au monde entier. Premièrement, les États-Unis fournissent un parapluie de sécurité qui a permis la plus grande ère de paix que l’humanité ait jamais connue. Deuxièmement, ils fournissent le dollar et les titres du Trésor, des actifs de réserve qui rendent possible le système commercial et financier mondial, lequel a soutenu la plus grande ère de prospérité que l’humanité ait jamais connue.
Ces deux aspects nous coûtent cher. Côté défense, nos hommes et femmes en uniforme prennent des risques héroïques pour rendre notre nation et le monde plus sûrs, préservant ainsi nos libertés génération après génération. Et nous taxons lourdement les Américains qui travaillent dur pour financer la sécurité mondiale. Côté financier, la fonction de réserve du dollar a provoqué des distorsions monétaires persistantes et contribué, avec les barrières commerciales injustes imposées par d’autres pays, à des déficits commerciaux insoutenables. Ces déficits commerciaux ont décimé notre secteur manufacturier et de nombreuses familles ouvrières et leurs communautés, facilitant ainsi les échanges commerciaux entre non-Américains.
Permettez-moi de préciser que par « monnaie de réserve », j’entends toutes les fonctions internationales du dollar, y compris l’épargne privée et le commerce. J’ai souvent cité l’exemple suivant : lorsque des agents privés de deux pays étrangers distincts échangent entre eux, ces échanges sont généralement libellés en dollars, en raison du statut des États-Unis comme fournisseur de réserves. Ces échanges impliquent une épargne placée en titres en dollars, souvent des bons du Trésor. De ce fait, les Américains ont payé pour la paix et la prospérité, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour les non-Américains.
Le président Trump a clairement indiqué qu’il ne tolérerait plus que d’autres nations profitent de notre sang, de notre sueur et de nos larmes, que ce soit en matière de sécurité nationale ou de commerce. L’administration Trump a déjà, au cours de ses cent premiers jours, pris des mesures énergiques pour réorienter nos relations en matière de défense et de commerce afin de placer les Américains sur un pied d’égalité. Le président a promis de reconstruire notre base industrielle défaillante et de rechercher des conditions commerciales qui accordent la priorité aux travailleurs et aux entreprises américains.
Je suis économiste et non stratège militaire. Je m’attarderai donc davantage sur le commerce que sur la défense, mais les deux sont profondément liés. Pour comprendre le fonctionnement, imaginez deux nations étrangères, par exemple la Chine et le Brésil, qui commercent entre elles. Aucun des deux pays ne dispose d’une monnaie fiable, liquide et convertible, ce qui rend les échanges commerciaux difficiles. Cependant, comme ils peuvent effectuer des transactions en dollars américains garantis par des bons du Trésor américain, ils peuvent commercer librement et prospérer. Ces échanges ne peuvent se produire que grâce à la puissance militaire américaine, qui garantit notre stabilité financière et la crédibilité de nos emprunts. Notre domination militaire et financière ne peut être tenue pour acquise ; l’administration Trump est déterminée à la préserver.
Mais notre domination financière a un coût. S’il est vrai que la demande de dollars a maintenu nos taux d’emprunt à un faible niveau, elle a également faussé les marchés des changes. Ce processus a imposé des fardeaux excessifs à nos entreprises et à nos travailleurs, rendant leurs produits et leur main-d’œuvre non compétitifs sur la scène mondiale, et a entraîné une baisse de plus d’un tiers de notre main-d’œuvre manufacturière depuis son pic de 1999 ainsi qu’une réduction de 40 % de notre part dans la production manufacturière mondiale.
Nous devons être capables de produire dans ce pays, comme nous l’avons constaté pendant la Covid, lorsque nombre de nos chaînes d’approvisionnement n’auraient pas pu survivre sans dépendre de notre plus grand adversaire, la Chine. Nous ne devons clairement pas dépendre de notre plus grand adversaire pour les équipements essentiels à la sécurité de notre population. Il ne faut pas non plus que notre plus grand adversaire bénéficie autant d’une architecture sécuritaire et financière internationale que nous finançons.
L’octroi d’actifs de réserve a d’autres effets secondaires regrettables. D’autres peuvent acheter nos actifs pour manipuler leur propre monnaie et maintenir leurs exportations à bas prix. Ce faisant, ils injectent tellement d’argent dans l’économie américaine que cela alimente les vulnérabilités et les crises économiques. Par exemple, dans les années précédant le krach de 2008, la Chine, ainsi que de nombreuses institutions financières étrangères, ont accru leurs avoirs en dette hypothécaire américaine, contribuant ainsi à alimenter la bulle immobilière, injectant des centaines de milliards de dollars de crédit dans le secteur immobilier sans se soucier de la pertinence de ces investissements. La Chine a joué un rôle important dans le déclenchement de la crise financière mondiale. Il a fallu près d’une décennie pour s’en remettre, jusqu’à ce que le président Trump nous remette sur les rails lors de son premier mandat.
À mon avis, pour continuer à fournir ces deux biens publics mondiaux, il est nécessaire d’améliorer le partage des charges à l’échelle mondiale. Si d’autres nations veulent bénéficier du parapluie géopolitique et financier des États-Unis, elles doivent assumer leur part et payer leur juste part. Les coûts ne peuvent être supportés uniquement par les Américains ordinaires, qui ont déjà tant donné.
Le meilleur résultat serait que l’Amérique continue d’instaurer la paix et la prospérité mondiales et demeure le fournisseur de réserves, tandis que les autres pays non seulement en récoltent les fruits, mais en supportent également les coûts. En améliorant le partage des charges, nous pouvons renforcer la résilience et préserver la sécurité et les systèmes commerciaux mondiaux pour de nombreuses décennies.
De plus, c’est essentiel non seulement pour l’équité, mais aussi pour les capacités. Nous sommes assiégés par des adversaires hostiles qui tentent d’éroder notre base industrielle et de défense et de perturber notre système financier ; nous ne pourrons fournir ni défense ni ressources de réserve si notre capacité industrielle est vidée de sa substance. Le président a clairement indiqué que les États-Unis étaient déterminés à rester le fournisseur de réserves, mais que le système devait être rendu plus équitable. Nous devons reconstruire nos industries afin de projeter la force nécessaire pour protéger notre statut de réserve, et pour ce faire, nous devons être en mesure de payer nos factures.
Quelles formes ce partage des charges peut-il prendre ? De nombreuses options s’offrent à vous, voici quelques idées :
- Premièrement, d’autres pays peuvent accepter des droits de douane sur leurs exportations vers les États-Unis sans représailles, ce qui fournirait des recettes au Trésor américain pour financer la fourniture de biens publics. Surtout, les représailles aggraveraient la répartition des charges au lieu de l’améliorer et rendraient encore plus difficile le financement des biens publics mondiaux.
- Deuxièmement, ils peuvent mettre fin aux pratiques commerciales déloyales et nuisibles en ouvrant leurs marchés et en achetant davantage aux États-Unis ;
- Troisièmement, ils peuvent augmenter les dépenses de défense et les achats en provenance des États-Unis, en achetant davantage de produits fabriqués aux États-Unis, en allégeant la pression sur nos militaires et en créant des emplois ici ;
- Quatrièmement, ils peuvent investir et implanter des usines aux États-Unis. Ils ne seront pas confrontés à des droits de douane s’ils fabriquent leurs produits ici ;
- Cinquièmement, ils pourraient simplement émettre des chèques au Trésor pour nous aider à financer les biens publics mondiaux.
Les tarifs douaniers méritent une attention particulière. La plupart des économistes et certains investisseurs les considèrent, au mieux contre-productifs, au pire terriblement néfastes. Ils ont tort.
L’une des raisons pour lesquelles le consensus économique sur les droits de douane est si erroné réside dans le fait que la quasi-totalité des modèles utilisés par les économistes pour étudier le commerce international supposent soit l’absence totale de déficit commercial, soit que les déficits sont de courte durée et se corrigent rapidement par des ajustements monétaires. Selon les modèles classiques, les déficits commerciaux entraînent un affaiblissement du dollar, ce qui réduit les importations et stimule les exportations, effaçant à terme le déficit commercial. Dans ce cas, les droits de douane pourraient s’avérer inutiles, car les échanges commerciaux s’équilibreront progressivement et, de ce point de vue, intervenir par le biais de droits de douane ne peut qu’aggraver la situation.
Cependant, cette vision est en contradiction avec la réalité. Les États-Unis accusent des déficits courants depuis cinq décennies, et ceux-ci se sont creusés de manière vertigineuse ces dernières années, passant d’environ 2 % du PIB sous la première administration Trump à un pic de près de 4 % du PIB sous l’administration Biden . Et ce, alors même que le dollar s’appréciait, et non se dépréciait !
Le long terme est là, et les modèles sont erronés. L’une des raisons est qu’ils ne tiennent pas compte de l’apport des États-Unis en monnaie de réserve mondiale. Le statut de réserve est important et, la demande de dollar étant insatiable, elle a été trop forte pour que les flux internationaux puissent s’équilibrer, même sur cinq décennies.
Des analyses économiques plus récentes 3 envisagent la possibilité de déficits commerciaux persistants qui résistent au rééquilibrage automatique, ce qui est plus conforme à la réalité aux États-Unis. Elles montrent qu’en imposant des tarifs douaniers aux pays exportateurs, les États-Unis peuvent améliorer les résultats économiques, augmenter les revenus et imposer d’énormes pertes à la nation soumise aux tarifs, même avec des représailles complètes.
En ce sens, l’analyse de ce que les économistes appellent « l’incidence » des droits de douane indique qu’une part importante et le poids de ces droits sont « payés » par le pays concerné. Les pays qui affichent d’importants excédents commerciaux sont assez rigides : ils ne trouvent pas d’autres sources de demande pour remplacer celle des États-Unis. Ils n’ont d’autre choix que d’exporter, et les États-Unis constituent le plus grand marché de consommation au monde. En revanche, les États-Unis disposent de nombreuses options de substitution : nous pouvons produire sur place ou acheter auprès de pays qui nous traitent équitablement plutôt qu’à des pays qui nous exploitent. Cette différence de levier signifie que ce sont les autres pays qui finissent par supporter le coût des droits de douane.
En 2018-2019, la Chine a supporté le coût des droits de douane historiques imposés par le président Trump en affaiblissant sa monnaie, ce qui a entraîné un appauvrissement de ses citoyens et une diminution de leur pouvoir d’achat à l’échelle mondiale. Les recettes douanières, financées par la Chine, ont servi à financer les baisses d’impôts décidées par le président Trump pour les travailleurs et les entreprises américaines. Cette fois-ci, les droits de douane contribueront à financer à la fois les baisses d’impôts et la réduction du déficit.
La baisse des impôts sur les Américains, financée en partie par les recettes provenant de l’étranger, créera une croissance économique, un dynamisme et des opportunités sans précédent pour notre pays, inaugurant ainsi le nouvel âge d’or du président Trump. La réduction du déficit contribuera à faire baisser les taux du Trésor, et donc les taux hypothécaires et les taux des cartes de crédit à la consommation, stimulant ainsi un boom économique.
Il est important de noter ici que les droits de douane ne sont pas simplement perçus pour générer des recettes. Par exemple, les droits de douane réciproques du Président visent à lutter contre les barrières tarifaires et non tarifaires, ainsi que contre d’autres formes de fraude, comme la manipulation monétaire, le dumping et les subventions, visant à obtenir un avantage indu. Les recettes constituent un effet secondaire positif et, si elles sont utilisées en partie pour réduire les impôts, elles peuvent contribuer à dynamiser la compétitivité et ainsi stimuler les exportations américaines.
Le partage des charges peut permettre aux États-Unis de continuer à dominer le monde libre pendant de nombreuses décennies. C’est une nécessité non seulement pour des raisons d’équité, mais aussi pour des raisons de faisabilité. Si nous ne reconstruisons pas notre secteur manufacturier, nous aurons du mal à assurer la sécurité nécessaire à notre sécurité et à soutenir nos marchés financiers. Le monde peut conserver le parapluie de défense et le système commercial américains, mais il doit commencer à en payer sa juste part.
Merci, et je serai ravi de répondre à vos questions.
[1] https://fred.stlouisfed.org/series/MANEMP
[2] https://data.worldbank.org/indicator/BN.CAB.XOKA.GD.ZS?locations=US
[3] https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=5008591
TRES BON ME.
Je serais très honoré de connaître les noms des capitalistes américains ayant MASSIVEMENT investi en Chine mais auparavant au Japon et en Corée du sud. Pour in fine mettre tout l’occident à genou comme vous l’écrivez : « En fait, l’enjeu est simple, il s’agit de réparer 40 ans de néolibéralisme infligé aux États-Unis et à l’Occident désormais maladif. C’est probablement trop tard. »
Alexandre Soljénitsyne avec ses 2 tomes considérables rédigés exclusivement à partir de documents incontestables : htt ps://www.amazon.fr/dp/B09K5GJPVR?binding=paperback&ref=dbs_dp_rwt_sb_pc_tpbk avait fait le boulot pour la Russie et l’URSS. Pour les USA, le boulot reste à faire mais qui oserait !!!!! Un Prix Nobel ou personne d’autres !
Sérieusement ? Se faire le relais des éléments de langage de Donald Trump ? J’étais plutôt convaincu par certains éléments de votre vision de la guerre en Ukraine, mais, quand je vois que vous relayez le dernier quarteron de trumpistes, j’avoue que je m’interroge à continuer à vous suivre…
Vous avez sans doute largement profité des investissements des capitalistes français en Chine pour ne pas vouloir comprendre qui nous a mis à genou !!! « En fait, l’enjeu est simple, il s’agit de réparer 40 ans de néolibéralisme infligé aux États-Unis et à l’Occident désormais maladif. C’est probablement trop tard. « .
De Castelnau pose la question ce qui est déjà un petit pas vers la réponse, à savoir QUI sont les investisseurs responsables de notre mise à genouX.
On, l’Occident, a pris les Asiatiques pour des esclaves sans penser que leur mode de fonctionnement et leur NATIONALISME en ferait nos bourreaux.
Comme le suppose De Castelnau, « C’est probablement trop tard. » à moins de faire table rase de nos pseudos « valeurs » dites « des droits de l’homme » qui n’ont finalement existées que pour la bourgeoisie et faites PAR elle.
Mais c’est pas possible.
RdC vous dit qu’il faut écouter plutôt qu’insulter pour comprendre ce que les mecs ont en tête. IL NE VOUS DIT PAS QU’IL Y SOUSCRIT.
C’est pas possible d’être obtus comme ça.
Oui, mais il prend quand même position en consentant que « C’est probablement trop tard. » pour nous sortir de ce merdier. Il faudra assumer… : partir comme le répète Nicolas Bonnal ou se préparer au pire.
Je répondais à Daniel 94
Ok, j’ai vu trop tard.
Merci d’illustrer mon propos en démontrant l’insondable stupidité des Européens que vous partagez. « Donald Trump il est fou. Surtout ne pas écouter ce qu’il dit. C’est la meilleure façon de le combattre. » Il ne s’agit pas de « relayer » les « éléments de langage », mais d’essayer de comprendre ce qui se passe. Mais ça c’est au-delà de la portée de votre pauvre petit cerveau.
Si 90 jours de moratoire ne sont pas une capitulation en rase campagne comment les qualifierez-vous ?
https://www.pauljorion.com/blog/2025/04/10/trump-capitule-devant-les-marches-boursiers/
RV
Je ne lirai pas Jorion. Mais je suis d’accord avec vous. Après l’avertissement sans frais du monde financier, les copains de Trump lui ont dit d’arrêter de jouer avec leur pognon. Musk en premier.
Beaucoup plus grave, il est possible que Trump soit accusé de la plus grosse manipulation de cours de l’Histoire. Lui a l’immunité mais si la SEC trouve de quoi incriminer ses proches, ça va être l’hallali.
Désolé mais vous êtes d’accord non pas avec moi mais avec Paul Jorion dont je reprenais explicitement le propos.
Quand à la possible manipulation elle est elle aussi discutée et Jorion en dit quelques mots.
Manque de chance, Maître, vous aviez à peine fini de terminer ce message que Trump a dû suspendre une bonne partie de sa réforme sous la menace d’un krach boursier, et il n’était pas besoin d’être docteur en économie pour le pressentir.
Ce que je vous reproche, c’est de fournir un texte brut, sans contextualisation, sans examen critique, et qui plus est émanant de l’administration d’un homme politique qui est coutumier de propos mensongers, à la limite du délire paranoïaque…
Justement, c’est cet état d’esprit que montre RdC, brut de décoffrage.
Il ne souscrit pas.
Il essaye de comprendre les motivations.
Vous avez raison, il faut s’assurer de n’écouter qu’un son de cloche. C’est mieux pour les oeillères.
Les trumpistes ont produit une pensée, libre à nous de la critiquer, la réfuter même, mais nous devons en moins en prendre connaissance. Sinon, comment analyser leurs décisions et y réagir?
les yankees ne manquent pas d’air: la paix c’est grace à eux alors qu’ils ont passé les 3/4 de leur existence en guerre (Ah mais on me souffle que c’était pour la paix)
ils ont permis grace à leur dieu monnaie au monde de commercer, alors que cela leur a permis de se financer à moindre cout et d’enchainer les pays avec leur dieu Dollars.
Puisse cette offensive trumpienne contre le reste du monde, inciter tout le monde à marginaliser une fois pour toutes cette amérique là (je sais, ce n’est pas demain la veille, mais prenons en le chemin, cela déjà nous avancera).
Ceci dit, Trump a l’habitude de brutaliser tout le monde pour après négocier, ce qu’il à mon avis il ne manquera ps de faire au fur et à mesure que les pays viendrons lui manger dans la main (pas tous, la Chine ne le fera pas, la Russie est pour l’instant épargnée (connaissant la duplicité ricaine, ça cache surement quelque chose)
« la Russie est pour l’instant épargnée… » c’est pour tenter d’enfoncer un coin entre Chine et Russie. Il me semble.
Vu les multiples sanctions prises par Biden, non-levées par Trump, les relations commerciales russo-américaines sont à peu près nulles. Ca peut expliquer l’absence de tarif appliqué à la Russie.
La Russie vend encore de l’uranium aux US pour leurs centrales nucléaires et ils s’envoient en l’air ensemble vers la station spatiale.
Drôle de guerre, n’est-ce pas !
Exact. Selon l’économiste grec Yánis Varoufákis, Trump est tout sauf un idiot. Il sait très bien que les droits de douanes ne résoudront pas le problème du déficit commercial des USA. Il a d’ailleurs besoin de ce déficit pour que le reste du monde achète ses dollars (dilemme de Triffin).
Toujours selon Yánis Varoufákis les droits de douane ne sont que la phase 1 du plan. La phase 2 consiste à négocier avec chaque pays, ce que Trump a déjà annoncé.
Il s’agirait par exemple d’échanger les bons du trésor américains qui ont un rendement de 4 % contre des bons du trésor avec un rendement très faible et dont l’échéance serait de 100 ans. Si le rendement de ces nouveaux bons du trésor était divisé par 50, le service de la dette américain passerait de 1000 milliards par an à 20 milliards. Et, dans 100 ans, l’inflation aidant, ils ne vaudraient plus grand-chose.
On peut aussi envisager qu’à l’image de ce qu’il fait en Ukraine, Trump « négocie » l’acquisition de ressources naturelles, d’infrastructures, d’industries ou encore de technologies.
En clair, c’est de l’extorsion, du racket. Il va falloir rebaptiser les « United States of America » en « Mafia States of America ». Et, Trump sera le « godfather » (parrain) de notre planète.
Très bonne analyse
Helas le temps a passé depuis l’epoque où Kissinger demandait « où sont nos porte-avions ? »…
Aujourd’hui ils representent une cible plutôt qu’une menace et ne sont plus guere en mesure de soutenir (imposer) le regne du dollar.
Au moins nous pouvons nous rejouir de voir poindre à l’horizon une chance de reussir ce que le vote de de 2005 a echouer à realiser : la fin du systeme sovietique de l’UE !
Ils sont menacés, sans doute, mais il semblerait qu’ils ont encore un rôle à jouer, ne serait-ce qu’au large d’Israël !
Trump il padrino
Après » parle plus bas car on pourrait bien nous entendre « , nous avons » parle plus fort car ils ne veulent pas nous comprendre »
Sacré Donald
Mieux que Netflix
Que les USA, et la France, mettent en place un peu de protectionisme pour garder un minimum de base industrielle et de souveraineté. Cela m’a toujours semblé une évidence. La spécialisation à outrance au nom des avantages comparatifs conduit à une perte de souveraineté et ruine donc la démocratie. C’est apparu clairement à beaucoup de naïfs pendant la crise Covid.
Je n’aurai cru voir un jour les français se lamenter de ne pas être fournis en masque, en PQ et en paracétamol par leurs partenaires habituels qui préférait approvisionner leur propre population. Je croyais que c’était réservé aux ivoiriens de chouiner parce que leurs commandes n’étaient pas honorées par l’égoïsme de leurs fournisseurs ou parce que le pays manquait de devises. Mais non, c’était bien chez nous que pleurnichait les irresponsables politiques imprévoyants.
Il n’en demeure pas moins que le chantage brutal et autocentré des américains dirigés par l’homme orange est odieux. Je ne suis pas certain que les crétins décérébrés par l’idéologie du libre échange, qui nous gouvernent, soit capables de changer leur manière de réfléchir de travers. Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir.
Personne ne lit Marc DUGOIS ? Pourtant, il nous apporte régulièrement les bons diagnostiques, que personne ne veut lire ni même entendre :
htt p://www.surlasociete.com/la-bataille-entre-office-mondial-du-commerce-et-office-international-du-commerce-est-relancee
« Il est difficile de prédire l’étendue du séisme qu’a initié Donald Trump avec ses droits de douane. La seule chose certaine, c’est qu’il va être monumental et que la méthode Coué et le matraquage médiatique ne seront plus suffisants pour faire tenir l’intenable libre-échange.
Bien sûr la première conséquence quasi-immédiate est la baisse voire l’effondrement des Bourses puisque la valeur d’une entreprise est une multiplication par 7, 100 ou même 10.000 de son bénéfice annuel passé, comme si demain était forcément la reproduction d’aujourd’hui. Dès qu’une entreprise s’arrête, on constate au contraire dans 100% des cas que les actifs sont survalorisés et les dettes sous-estimées. L’immense majorité des milliardaires ne sont riches que de la valorisation en bourse de leurs actions et beaucoup vont quitter rapidement ce faux navire de la fortune. »
Vous dites « un peu de protectionnisme » pour qualifier une mesure unilatérale impactant tous les pays de la planète ?
Votre sens de la mesure m’échappe.
Ceci dit, si Trump reste, plus que jamais sur la route de collision avec la Chine, il vient de suspendre pour 90 jours les droits de douane pour les autres. Méthode ou foutoir total.
Pour info, l’auteur des lignes ci-dessus s’est fait traiter publiquement de crétin par Musk hier. Ambiance.
Trump, je l’écoute attentivement depuis qu’il a obtenu l’investiture de son parti. Face à un président/candidat gâteux, puis à une remplaçante parachutée, sans la légitimité de primaires et très médiocre, j’ai toujours pensé qu’il gagnerait.
Loin de crier avec les loups, j’ai décidé d’attendre et de voir. Eh bien, j’ai vu :
1) Sur Gaza, il ne fait pas mieux que Biden, avec en sus sa touche grotesque inimitable (La Trump Riviera).
2) Où est sa paix en 24 heures en Ukraine ? Poutine, loin d’être un imbécile, ne signera jamais n’importe quoi sur un conflit qu’il est très loin de perdre.
3) Même si je me contrefiche de la politique intérieure des USA, avouons que ce n’est pas très brillant, sauf pour la santé, et encore, rien n’est certain.
4) L’affaire des droits de douane est ridicule. Deux bons siècles de retard. Tout ce que Trump y gagnera, c’est une inflation galopante, et aucune entreprise américaine ne se « dé-délocalisera » de si tôt. Au minimum avant de savoir s’il ne se fait pas botter le cul aux élections de mi-mandat. Même prudence pour les boîtes du reste du monde invitées à venir s’installer aux USA.
Quand au discours de Miran, c’est du pur vomi de néocon.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, où elle a tiré les marrons du feu à moindre frais (inutile de revenir là-dessus) l’Amérique sème partout la mort et la désolation. Grâce au dollar, elle impose sa loi au monde entier et vit largement au-dessus de ses moyens. (D’ailleurs, n’est-ce pas ce même Trump qui menaçait de sanction les pays tentés de se « dédolariser » ?) Il y a une trentaine d’années, ses dirigeants, Démocrates comme Républicains, ont eu l’idée géniale de transforme l’Asie en « atelier de l’Amérique ». Et maintenant, ils pleurent parce qu’on les a « exploités » ? Alors que les USA ont un revenu par tête qui compte parmi les deux ou trois meilleurs du monde ? (Je sais, il y a des inégalités terribles, mais c’est le problème des Américains, pas le nôtre.) Et ou sont « le sang et les larmes » quand on compare les pertes militaires américaines aux pertes militaires et civiles de leurs innombrables « adversaires », depuis quatre-vingts ans ?
Bref, même en écoutant, et en insultant le moins possible, un formidable tas de bouse !
Je parcours présentement les U$A.Parti de Miami où j’ai passé l’hiver, j’ai traversé la côte est, passant par plusieurs villes dont Washington,Baltimore,Philadelphie et je séjourne présentement à New York.J’avais passé une partie de mon été sur la côte ouest depuis San Diego jusqu’à San Francisco.L’hiver dernier, j’ai parcouru le centre depuis la Nouvelle Orléans jusqu’à Chicago,puis Détroit, tout cela pour vous écrire que si l’on juge l’arbre à ses fruits, le fruit U$ est bien gros et juteux, comment cet «économiste» d’opérette peut-il écrire le contraire?
Il est outrageant pour moi qui ai aussi visité l’Afrique et l’Europe de lire les énormités scandaleuses de ce laquais du capital.Partout où j’ai circulé aux U$A, je n’y ai vu que richesse et splendeur: des autoroutes à 6 voies parfaitement pavées; des hôpitaux, des musées, des bâtiments et des parcs publics grandioses, rien de comparable à l’Afrique, à l’Asie,ni à certaines parties de l’Europe, voilà ce que les U$A ce sont offerts en dominant le monde et en l’exploitant sans pitié.
L’outrecuidance de ce cuistre est sans limite.Ainsi, alors que les U$A ont consommé 36,000 milliards de $ U$ en marchandises dont ils se sont gavés et qu’ils ont payé en dollars U$ qui leurs coûtaient moins d’un centime à produire, maintenant qu’ils doivent rembourser leurs dettes, ils menacent de faire sauter la baraque en imposant des tarifs douaniers iniques, qu’il en soit ainsi, qu’ils se fassent hara-kiri, l’inflation va exploser, cela fera plus de marchandises à se partager entre peuples du monde, marchandises dont l’Afrique et l’Asie ont bien besoin.
En le lisant, je croyais lire Orson Wells:«[L]a guerre c’est la paix;le mensonge c’est la vérité».Les U$A archi riche,c’est la pauvreté;le monde archi pauvre,c’est la richesse».Les américains prospères ont fait des sacrifices; les 2/3 de l’humanité qui souffrent de la faim n’en n’ont pas fait.DÉMAGOGIE PURE.
Les U$A maintiennent 800 bases U$ dans le monde non pour le protéger mais pour le dominer,l’asservir et l’exploiter.Ils ont recours à la CIA, à l’USAID,aux ONG bidons de Soros,Gates,Musk et cie pour subvertir les régimes qui refusent de se soumettre à l’exploitation U$, voilà la vérité.Rien dans ce qu’écrit ce chantre du capitalisme ne résiste à l’analyse historique.Leur parapluie nucléaire ne sert qu’eux et personne d’autre: la PAX AMERICA c’est la dictature, l’ingérence,les coups d’État au profit des U$A.
Son maître Tr0mp a toujours dit:«[S]I tu dois 1 million et est en défaut de payer, tu as un problème; si tu dois 100 millions et que tu es en défaut, c’est ton banquier qui a un problème».
Les U$A doivent 36,000 milliards de $ U$ qui ont soutenu leur train de vie princier à crédit alors qu’ils ne produisaient plus rien et Ils refusent de payer et veulent continuer à consommer, voilà le problème.D’ailleurs, ce sont eux qui ont volontairement et librement désindustrialiser leur pays pour mieux exploiter les bas salaires ailleurs dans le monde et faire plus de profit pendant que l’aristocratie américaine s’enrichissait dans les services et les loisirs.
Pour continuer à voler leurs créanciers, en particulier chinois,maintenant que leur économie est menacée, Ils menacent de cesser de consommer:tant mieux.Après, ce sera les menaces militaires.
En conclusion, c’est le failli qui refuse de rembourser son créancier parce qu’il lui a prêté, c’est le voleur qui crie au voleur.
Le monde des va$$aux et des laquais capitalistes est atteint du syndrome de Stockholm: la bourgeoisie occidentale est amoureuse de son bourreau U$ et veut continuer à exploiter son peuple sous son «parapluie», pour ses 30 deniers, voilà ce que sont les «élites» qui nous gouvernent, des renégats, vivement à la porte cul par dessus tête.
Cher ex-confrère, qu’en pensez-vous?
EXACTEMENT DECRIT :
« Le monde des va$$aux et des laquais capitalistes est atteint du syndrome de Stockholm: la bourgeoisie occidentale est amoureuse de son bourreau U$ et veut continuer à exploiter son peuple sous son «parapluie», pour ses 30 deniers, voilà ce que sont les «élites» qui nous gouvernent, des renégats, vivement à la porte cul par dessus tête. »
Ceci dit, vous avez un passeport américain pour pouvoir rester plus de 3 mois aux US en tant que touriste ?
Régis a déjà répondu à un commentaire mesuré et historiquement factuel comme celui ci.. je la reproduis pour lui éviter une nouvelle grosse colère:
« Merci d’illustrer mon propos en démontrant l’insondable stupidité des Européens que vous partagez. »
De mon côté, lisant l’article, j’attendais le second degré ou au moins l’antithèse. En vain, pas la moindre trace de doute, juste la validation d’une litanie d’outrance et de réécriture historique abyssale. On ne sait plus où donner de la tête pour nettoyer ce discours stupéfiant. Car c’est ainsi qu’on en ressort: stupéfié.
J’ai souvent écouté Régis en le trouvant naïf et un peu trop bien nourri. Je réalise après cet article qu’il est bien pire que ça: une ode au boumer replet, un Sylvie Vartan ou un Eddie Mitchell de la chanson Française. bref, des artistes comme on les aime au cœur de Londres.
Me voilà débarrassé d’une lecture toxique et d’autant plus pernicieuse qu’elle se pare des atours de la résistance et de l’indépendance. En fait on est chez les collabos.
Juste pour dire que ce n’est pas « Orson Wells », mais George Orwell, auteur de « La ferme des animaux », et « 1984 », pour ne citer que ses romans les plus connus. C’est dans ce dernier qu’un Pouvoir fasciste inspiré par le Communisme de l’époque tient les propos que vous citez.
Sinon, il y a aussi Orson Welles, artiste américain, à la fois acteur, réalisateur, producteur et scénariste. On le dit rendu célèbre par une émission de radio dans laquelle il décrivait « en direct » l’invasion de la Terre par les extra-terrestres, ce qui aurait déclenché une panique massive chez les auditeurs. Mais certains historiens en contestent la réalité ou l’ampleur.
Mais je m’égare…
Pour info, l’huluberlu qui a écrit ce monceau de niaiseries, contre-vérités et purs mensonge a un doctorat d’Harvard où, en plus, il a été prof.
Ce qui en dit long sur la prétendue excellence de ces facs US qui, malgré les classements sont des summums de bullshit.
D’ARAS ! J’ai enseigné pendant 10 ans dans des universités au Japon et en Corée du sud qui sont des copies conformes des universités US. J’avais déjà écrit sur le sujet des fameux QCM qui permettent l’évaluation des connaissances acquises en 1/10 de seconde. Ce système n’est qu’un bourrage de crâne dont le candidat EMILE dans les 12 coups de midi en est le parfait exemple.
Sinon j’adore Trump pour une raison: il nous montre enfin le vrai visage des USA une fois tombé le masque charmant hollywoodien des Obama, Clinton, Kennedy.
Les USA c’est ça, un ignare arrogant , méprisant , grossier, parjure, avide et sans aucune empathie.
Les USA c’est exactement ça, sauf que d’habitude, ce genre de personnage , prototype d’homme d’affaire US que Hergé caricaturant déjà à la perfection dans les années 30, reste discrètement dans l’ombre du soft power et laisse les visages sexy et avenants d’Hollywood en vitrine présidentielle.
J’adore Trump car il traite les « alliés », vassaux et autres larbins zélés exactement comme les USA traitent normalement les Africains, les Asiatiques, les sud Américains et les moyen orientaux. Les vieilles douairières désargentées canadiennes et européennes se prennent des mains au cul et sont envoyées en cuisine chercher la bière avant d’être forcées à faire une petite pi… à un oncle Sam qui déclare au monde entier que « cette sal… aime qu’on la traite comme ça et en redemande »
C’est sûr, ça défrise dans le poulailler d’acajou occidental.
Bande de con. Il suffira que le DeepState mette Clooney comme prochain président pour que toute cette engeance ce pâme à nouveau en se jetant à genoux cul en l’air.
Oui, je sais je suis vulgaire, mais tout ça est tellement obscène.
Je ne suis d’accord sur tout avec vous, mais là, je trouve votre vision extrêmement juste.
Si on était d’accord sur tout, il faudrait alors monter une secte.

Cordialement.
Dans ce cas là, on demanderait à RV , c’est un disciple de celle de Jorion.
« Les USA c’est exactement ça, sauf que d’habitude, ce genre de personnage , prototype d’homme d’affaire US que Hergé caricaturant déjà à la perfection dans les années 30, reste discrètement dans l’ombre du soft power et laisse les visages sexy et avenants d’Hollywood en vitrine présidentielle. »
Votre prose me remémore un précédent échange . . .
https://www.vududroit.com/2025/02/cartouches-de-vu-du-droitvideo-numero-48/
…/… Quand les entreprises prennent le contrôle du gouvernement au grand jour
Catherine Pistor – 2 février 2025
brunobertez.com/2025/02/02/quand-les-entreprises-prennent-le-controle-du-gouvernement-au-grand-jour/
…/…
« au grand jour » c’est la participation directe d’un oligarque « en activité » à un gouvernement. Cela n’a pas grand chose à voir avec la conscience que certains « politiques » sont au service de. Je pense que c’est une rupture et qu’elle sera analysée comme telle.
…/…
J’ai oublié d’écrire qu’alors que je naviguais sur l’intracostal à Fort Lauderdale en Floride, à un jet de pierre de south Miami, j’ai croisé l’armada de Mark Zuckenberg, un mec de 40 ans, PDG de META,FORTUNE: 147,8 milliards, son armada compte 2 navires de surface dont le vaisseau amiral est un hôtel 5 étoiles +++. flottant évalué à 300 millions de $ U$; suivi de son vaisseau d’accompagnement qui transporte ses loisirs: 45 hommes d’équipage, un sous-marin de profondeur;2 hélicoptères; des embarcations rapides, des sea-doo,des canots pneumatiques et tout leur gréement, le tout d’une valeur inestimable.
Était amarré tout près le yacht U$ de Jeff Bezos d’Amazon, 61 ans,FORTUNE évalué à 114 milliards en 2022,propriétaire du Post, un autre hôtel 5 étoiles+++ de plus de 300 millions de $ U$.
Ces 2 maîtres du monde étaient en visite de «courtoisie» à Mar-a-Lago, chez leur agent politique, le Donald, leur agent orange de la politique hégémonique U$.
Qui peut décemment prétendre que les U$A ont souffert et se sont rationnés pour aider le monde?Un menteur compulsif et un charlatan comme ce Morvan…morveux.
Ce gaspillage scandaleux des richesses de l’humanité dont les 2/3 souffre de la faim et de la soif, pour satisfaire les goûts dégénérés des maîtres du monde capitalistes sont odieux et injustifiées, c’est à vomir.
Ils n’ont d’égales que les pyramides d’Égypte et tous les temples, les églises et les châteaux qui ont couverts le monde des classes sociales dominantes pendant que les peuples crevaient, la langue pendante et le ventre creux.
HONTE À CES EXPLOITEURS CAPITALISTES SANS PITIÉ ET À LEURS CHANTRES,LES KAPOS DE NOS CAMPS DE CONCENTRATION PLANÉTAIRE.
Jalouse…
Steve Miran n’aborde pas la question du PIB/habitant.
Les comparaisons internationales classent les USA vers le 10-12ème rang (quelques divergences entre organismes effectuant ce calcul). Après les principaux paradis fiscaux, dont des paradis fiscaux membres de l’UE, mais avant nombre de pays développés, dont la plupart de ceux de l’UE, et de l’UE elle-même.
En toute rigueur, cela ne prouve pas que les USA ne sont pas « exploités » par les autres pays, mais quelques explications supplémentaires ne seraient pas superflues.
Bonjour maître, pour Stephen Miran vous êtes en retard, Causeur en parlait le lundi 07 avril. Chacun en pense ce qu’il en veut
Le gus oublie aussi de parler du financement du « parapluie » américain par l’achat d’armes US par les pays qui veulent en bénéficier.
Dont le « fameux » F35 dont je lis partout qu’il est nul.
Et que la clientèle comporte des membres de l’UE qui se dispensent de la solidarité qui devrait s’appliquer au sein de l’Union.
D’abord, une remarque sur le titre. Comment le libertarisme le plus dur qui soit (« Vis pour toi-même sans te soucier des autres ») pourrait-il « réparer 40 ans de néo-libéralisme » ?
Ensuite, un détail important : Trump se prend pour l’empereur du monde, ce qu’il n’est pas. Il faudrait que la presse occidentale et nos hommes et femmes politiques cessent de réagir à chacune de ses foucades. Garder ses nerfs, c’est aussi une qualité de hauts responsables. Egalement dans le domaine financier, où les bourses mondiales auraient pu ne pas se précipiter tête baisséedans le piège (de plus en plus probablement : crise baissière, euphorie haussière et… délits d’initiés à la pelle). Le reste du monde a toutes les armes pour résister à Trump. En se cherchant d’autres clients et d’autres fournisseurs, et, même si ce n’est pas conforme à la doxa actuelle, en relançant la consommation intérieure de chaque pays – pensons au résultat d’une telle politique en Chine, avec près d’un millard et demi d’habitants.
Admettons quand même que Trump s’accroche à ses délires. Qui peut croire que les sociétés américaines qui ont délocalisé reviendront pour voir une grosse partie de leurs charges salariale largement multipliées (bien meilleurs salaires plus impôts et taxes) et ce au prix d’investissements massifs d’infrasctructures et sans savoir où trouver le personnel qualifié et formé ? Quant aux entreprises étrangères, laquelle serait assez folle pour s’installer aux USA. Jusque-là, ce pays était un modèle de stabilité (dans l’abjection, mais c’est une autre histoire.) Aujourd’hui, on sait que n’importe quel loustic peut être élu à sa tête et imposer ses lubies. Imaginons un constructeur européen installé là-bas, et un maniaque genre Trump décidant de « nationaliser les entreprises étrangères prédatrices ». Quand aux Asiatiques, ils n’ont eux aussi aucun intérêt à investir des milliards pour payer des salaires, des taxes et des impôts très supérieurs aux leurs.
Tout ça, bien entendu, provoquant une inflation monstre aux USA.
Bref, il y a gros à parier que Trump passera bientôt à autre chose, comme il le fait très régulièrement.
quelques avis contraire glanés sur la toile.
un de mars 2023.
https://www.bretagnecommerceinternational.com/donnee/allemagne-des-entreprises-attirees-par-une-delocalisation-vers-les-etats-unis-pour-profiter-de-linflation-reduction-act/
…/…
D’après une enquête réalisée par la DIHK sur ~2.400 entreprises allemandes, ~10% de ces dernières envisageraient de délocaliser leur production pour profiter de l’Inflation Reduction Act américain. À noter que cette proportion monte à 23% pour les constructeurs et fournisseurs de l’automobile.
L’enquête montre également que de nombreuses entreprises spécialisées dans la construction mécanique, la chimie et le plastique envisageraient de délocaliser.
De plus, 17% des entreprises allemandes installées aux USA ont indiqué qu’elles souhaitaient augmenter leurs investissements dans le pays.
…/…
un autre plus récent de février 2024.
https://www.fiches-auto.fr/articles-auto/nouveautes-automobiles/s-3045-l-exode-de-l-industrie-auto-allemande-vers-les-etats-unis.php
…/…
Environ 16% des entreprises interrogées ont déjà pris des mesures pour délocaliser une partie de leurs activités, et 30% envisagent sérieusement de suivre le même chemin. Les prix de l’énergie et des ressources sont cités comme l’un des défis les plus urgents par près des deux tiers des entreprises sondées.
…/…
un autre de juin 2024.
https://etudes-economiques.credit-agricole.com/Publication/2024-juin/allemagne-le-risque-de-delocalisation-industrielle-est-bien-reel
…/…
Jusqu’à 43% des grandes entreprises du secteur industriel allemand (500 salariés ou plus) envisagent ou sont dans le processus de délocaliser leur production, selon un rapport du DIHK de septembre 2023.
…/…
Malgré un début d’année positif dans l’industrie, comme nous l’avions analysé dans notre hebdomadaire du 24 mai, le secteur manufacturier et notamment les branches énergivores ont réduit leur production. Le remplacement du gaz russe par des importations de gaz naturel liquéfié a entraîné l’industrie allemande vers un nouveau scénario de prix du gaz plus élevés. Cela place le secteur industriel dans une situation de perte de compétitivité, ainsi que d’une probable et significative perte structurelle de demande dans les branches intensives en énergie. En d’autres termes, il existe un risque réel de fermeture imminente et définitive des capacités industrielles.
…/…
RV
Oui, c’est très clair.
Et il n’y a pas que l’économie. Si les USA en finissent avec le délire woke, il y aura aussi une émigration européenne massive sociétale.
Et je pense que pour Trump, Vance ou Bannon, voir arriver aux USA quelques millions de jeunes Europeens blancs chrétiens et conservateurs fait partie de l’agenda.
@RV
Entre envisager de délocaliser et le faire il y a une grosse marge, surtout pour des industries comme la sidérurgie et la chimie . L’objectif de ce brouhaha/chantage médiatique est de reprendre l’importation de gaz russe et le réinvestissement dans l’espace économique du même nom . Incroyable que ce soit les milieux d’affaires qui essayent de sauver ce continent de la bêtise crasse de sa classe politique
D’après DeepSeek certains ont franchi le pas.
Mon propos est juste de tempérer des affirmations à l’emporte pièce comme celle-ci : « Quant aux entreprises étrangères, laquelle serait assez folle pour s’installer aux USA. »
Volkswagen (Allemagne) : Construction d’une usine de batteries en Caroline du Sud (investissement de 2 milliards de dollars).
BMW (Allemagne) : 1,7 milliard de dollars investis dans une usine en Caroline du Sud pour produire des véhicules électriques et batteries.
BASF (Allemagne) : Réduction de sa production en Europe et investissement de 10 milliards de dollars dans une nouvelle usine en Louisiane
ArcelorMittal (Luxembourg/France) : Partenariat avec Cleveland-Cliffs aux États-Unis pour produire de l’acier vert
Iberdrola (Espagne) : Investissement massif de 10 milliards de dollars dans les énergies renouvelables aux États-Unis, notamment dans l’éolien offshore.
Siemens Gamesa (Espagne/Allemagne) : Développement accru de projets éoliens aux États-Unis plutôt qu’en Europe
Airbus (France/Allemagne/Espagne) : Extension de son usine en Alabama pour la production d’hélicoptères et avions
Ces entreprises étaient déjà, sauf erreur de ma part,présentes aux US…donc il a de fortes chances que les investissements que vous citez étaient déjà dans les cartons, Trump ou pas Trump.
@ paulo
Trump (comme Biden) ne cherche pas à attirer forcément de nouvelles entreprises mais plus simplement de nouveaux capitaux.
Cependant il y a aussi de nouveaux entrants d’après DeepSeek.
– Le Suédois H2 Green Steel. Première implantation hors d’Europe au Texas, Acier vert. Investissement : 3 milliards $ pour une usine près de Corpus Christi)
– Le Norvégien Freyr Battery : Nouvelle usine en Géorgie. Batteries lithium-ion pour véhicules électriques. Investissement 2,6 milliards $ pour une gigafactory.
– le Norvégien Vianode filiale d’Eco Stor. Première usine aux États-Unis. Anodes pour batteries. Investissement : 200 millions $
Tous les sondages (hautement fiables, comme chacun le sait) cité par RV sont antérieurs au « jour de la libération » trumpien et au marasme qui s’ensuit. Je continue à penser que dans la situation actuelle (instabilité maximale aux USA) les entreprises et les investisseurs étrangers se montreront très prudents. Et sinon, tant pis pour eux.
Survolons deux scénarios possibles :
1) Trump perd largement les élections de mi-mandat et devient un président quasiment sans pouvoir. (C’est assez probable, car depuis son investissure, à part le débit des douches, il n’a pas pris beaucoup de mesures favorables à quiconque dans son pays.) On imagine aisément les blocages qui s’ensuivraient. Bref, le moment idéal pour aller s’installer là-bas.
2) Trump s’en sort par miracle puis passe le relais à Vance en 2029. Bonne chance aux Européens sous la présidence d’un type qui les déteste viscéralement.
De manière plus générale, la réindustralisation dont tout le monde parle est une tarte à la crème. Les USA et l’UE ont parié sur le tertiaire comme source de prospérité et de puissance – en extériorisant le dumping salarial, pour l’essentiel en Asie – et ce plan génial se retourne contre eux. Mais pour l’inverser, il ne suffira pas de claquer des doigts, très loin de là.
Une dernière remarque sur les sondages – mais on a l’habitude avec la « popularité » de Macron. Si on inverse l’énoncé, 90% des entreprises allemandes (pourtant, avec le Royaume-Uni, le pays le plus inféodé aux USA) n’ont pas l’intention de se délocaliser. Et même 77% des constructeurs automobile, alors qu’ils sont les plus concernés par les droits de douane.
Cessons de traiter les propos des autres de « péremptoires », attendons et voyons venir. Comme je l’ai dit plus haut, c’est ce que j’ai fait avec Trump, et j’ai vu ce qu’il fallait voir.
Au fait, plus personne ne parle de Gaza ou de la guerre (paix) en Ukraine. De ce côté-là, l’empereur du monde ne s’en sort pas trop mal, dans le genre enfumage…
Des sondages ? Où ça ?
Des nom de firmes avec le montant de leur investissement aux États-Unis d’Amérique donnés par DeepSeek ais-je précisé.
Mais vous avez raison de souligner que ces délocalisations se sont produites avant les dernières mesures douanières de Trump et leur ajournement de 90 jours, DeepSeek n’ayant pas d’accès en temps réel à Internet.
Elles sont la réponse européenne au surcout du gaz et aux plans d’aide de Biden.
Inflation Reduction Act (IRA) – Août 2022
CHIPS and Science Act – Août 2022
Wait and see . . . pour les réactions aux mesures de Trump qui sont présentées comme devant relancer l’économie des États-Unis !
Tout simplement parce que le néo-libéralisme est l’inversion totale du libéralisme. C’est une sorte de communisme privatisé.
A lire les commentaires, on a l’impression qu’ils n’ont pas compris de Castelnau.
Alors je simplifie, ce que j’ai compris. Peut-etre à tord.
« Trump; il est fou »…Oui mais le texte de Miran, va completement dans le sens de ceux qui hurlent en sautant comme des cabris sur leur chaise; « Yléfou! Yléfou! »
Ha oui, les ricains nous ont libéré du nazisme, sinon nous parlerions allemand, hein?
Et pi Bretton Wood, avec toutes nos monnaies ligotées au dollar: Stabilité!
Youpi les trentes glorieuses! Et toutes ces guerres pour défendre du communisme: Corée, Viet-Nam…Et les guerres pour nos défendre contre les ADM:
Sacrifice, bouhou snif des ricains, contre l’abominable Saddam qui massacrait son peuple en prime? Et 20 ans de guerre en Afghanistan contre le terrorisme et le diable Ben Laden!
Ca leur a couté des milliers de milliards aux ricains…
Bon maintenant dit Trump: « Ca suffit bande d’assistés! Désormais il faut passer à la caisse! »
Alors chez nous on dit: « Yléfou! Yléfou! »
Ben oui aux US, comme dans le spectacle; les mensonges continuent!
Vous croyiez à ces galéjades? Hé bien maintenant dansez comme des cabris!
« Yléfou! Yléfou! »
Trump a manœuvré et simplement imposé au marché d’arrêter la guerre en Ukraine.
D’où le droit de douane.
Et le krach boursier
La Chine et la France et le gouvernement Biden en ont fait de même .
La marge de manœuvre de faire plonger les marcher pour Trump est de 20 %.
La Chine avec ses bonds du trésors dollars qui arrivent à échéances est effectivement 1ere puissance mondial.
Le drame s’est que s’est l’Europe qui va payer.
Van der leyen avec ses voitures électrique et l’utopie de la taxe carbone à bien manœuvré vers la Chine.
D’ailleurs la Chine compte écoulé sont commerce extérieur pratiquement gratos vers l’Europe.
Cette histoire de douane est ingénieux.
De toute façon si on commence à taxé AXA et les fonds de pensions des retraités américains qui viennent de l’Europe entre autres
Cela ne va pas trop le faire.
Article
Présidentielle 2020. Trump a “trahi” les seniors américains, et ça pourrait le mener à sa perte
Les électeurs de plus de 65 ans ont voté en majorité pour le candidat républicain à chaque présidentielle depuis 2004. Mais, selon la presse américaine, le désarroi des personnes âgées face au comportement du locataire de la Maison-Blanche et face à sa gestion de la pandémie pourrait changer la donne.
Il faut quand même dire que, les semaines passant, on est en droit de commencer à se demander si Trump n’est pas le chef d’une belle bande de baltringues et même, le baltringue en chef.
Je ne dis pas qu’il est fou. Je dis que c’est un fils à papa né sur un pot en platine qui se prend à tort pour un grand homme d’affaires, qui a passé sa vie à exercer ses caprices dans un environnement de pouvoir absolu et qu’il n’a pas la moindre idée de ce qu’est l’exercice du pouvoir politique qui diffère considérablement du pouvoir économique.
D’intelligence et de culture extrêmement limité, obsédé de popularité, il entretient une cour disparate d’antagonisme fondamental et il semble « piocher » , à l’instinct, en fonction de ce qu’il imagine avoir de la gueule , par exemple ressembler au gouverneur John Dutton ( Kevin Costner)de la série Yellowstone, tout ça quitte à pratiquer en permanence le 120°. L’arrêt brutal des tarifs douaniers montrent qu’il n’y avait aucun plan sérieux et que c’était une folie lancée, parce que ça avait de ka gueule, sans réfléchir aux évidentes conséquences. Consternant.
Pareil pour l’immigration. On peut, on doit, avoir une politique volontariste mais on ne peut pas faire n’importe quoi et violer la constitution en permanence.
La Cour Suprême, dans une discrétion étonnante des médias anti-Trump à 90%, vient d’ailleurs, avant hier, de lui infliger une gifle retentissante à l’unanimité : le Salvadorien expulsé sur des motifs vaseux, sans preuve, et au delà de tout droit, dont un juge , insulté et diffamé par l’administration, avait exigé le retour et l’indemnisation, vient de se voir par la SCOTUS autorisé à revenir et l’administration s’est vue ordonnée de tout faire pour le ramener et le rétablir dans ses droits
Cruel revers.
Le premier.
Mais pas le dernier.
Et oui, le bureau ovale n’est pas le bureau d’un despote entrepreneurial.
Ailleurs, il est qualifié d' »abruti qui se prend pour un génie », rien de moins.
https://www.slate.fr/monde/blog-sagalovitsch-donald-trump-syndrome-abruti-prend-pour-genie-betise-ignorant-politique-economique-etats-unis-droits-douane-guerre-commerciale
Il s’est mis à dos les épargnants américains qui comptaient sur leur avoir en Bourse pour financer leur retraite en cours ou à venir.
Comme cela ne lui suffisait pas, il s’est mis en position d’être soupçonné de délit d’initié, personnellement ou par complicité.
Quant à son moratoire de 90 jours, il ne lève pas les incertitudes qui vont dissuader les investissements.
Si DTrump et sa mouvance proche maitrisent parfaitement certaines choses, ils vont en découvrir d’autres : particulièrement les raisons de la mondialisation dite « libérale » des 40 dernières années menées par les USA -tous bords confondus- et l’Europe aussi.
En observant
1- le système de retraite par capitalisation
et 2- la logique des actifs [au sens bilantiel] des différents secteurs économiques, on comprend que la nouvelle donne du président orange va cafouiller sévère, et qu’il va devoir passer la marche arrière sur de nombreux sujets.
-1- Le système de retraite par capitalisation a besoin d’une croissance délivrant du résultat net de manière significative : c’est ce qu’a octroyé jusqu’alors la délocalisation des usines et le travail « intellectuel » offshore.
-2- Concernant les actifs du secteur économique primaire, DTrump connaît parfaitement la musique ayant travaillé dans l’immobilier, non délocalisable avec main d’œuvre précaire (importée ou pas) , mais pour ce qui est des 2 autres secteurs, la fonction inverse de la délocalisation et du travail offshore est à inventer totalement : le risque principal -pour maintenir les rentes de ceux qui sont à la manœuvre- est de réinventer la fabrication du prolétariat [très mauvais pour la gent féminine considérée comme usine à prôles, et par rebond pour la gent masculine qui recevra le retour au patriarcat comme gage de son obéissance à la nouvelle donne].
L’Europe va également avoir une sacrée gueule de bois, par tous les abandons de souveraineté que ses pseudos-élites ont consentis pour toucher les dividendes du capitalisme financier : il s’agit des pseudos-souverainetés dans le numérique s’appuyant sur des technologies US élaborées en PRC [Chine] ou réfléchies en Inde, Roumanie ou Chine dans tous les domaines y compris défense et santé.
– Chinois et Russes ont des suites NTIC équivalentes à Google, l’Europe pas grand chose.
– Les industriels « France » choisissent des clouds de données US, après avoir tatonné [à coup de millions d’€uros] sur le sujet.
D’autres issues ? oui, bien sûr : la recherche de l’EQUILIBRE constitué ni de croissance, ni de décroissance consistant à caréner les évolutions, observer les récurrences structurables, réparer, entretenir, produire peu [IA comprise = moins de déchets] <= âge d'or !!
Difficultés / Inconvénient : savoir abandonner nos névroses darwinistes.
Ah, ces gens qui tiennent des « propos péremptoires » ! Incorrigibles, vraiment.
Pourtant, Apple vient de faire savoir qu’elle n’est pas assez folle pour dépenser une fortune afin de se relocaliser dans un pays où il n’y a pas de personnel formé (et où les salaires sont très largement supérieurs). Du coup, le loustic orange exclut les iPhones et autres merveilles du genre des droits de douane. J’attends avec impatience qu’il s’en prenne aux produits pharmaceutiques, comme c’est annoncé. On devrait bien rigoler.
Une réflexion, comme ça en passant… J’entends des types comme Gave, Sannat ou même Philippot vanter le « souverainisme » de Trump. Désolé, mais le souverainisme, ce n’est pas chercher à nuire au monde entier pour défendre les intérêts de sa nation. Ce n’est pas replonger des pays dans la misère (ceux qui vivent de la production délocalisée – même très mal, pour certains) en récupérant des emplois qu’on leur a distribués pour s’enrichir en faisant du dumping salarial.
Trump est un libertarien cynique et brutal qui, c’est normal pour unprobable disciple d’Ayn Rand, n’éprouve de compassion pour personne.
Le vrai souverainisme, c’est de Gaulle qui dote la France de la « force de frappe » contre l’avis des Ricains de l’époque. Ou qui invite fermement ces mêmes Ricains à dégager du territoire national. Tout ça en continuant à mener une politique aussi équilibrée et « bienveillante » que possible. (Malgré les apparences, je ne suis pas gaulliste, mais ça reste un bon exemple.)
America First, ce n’est qu’une nouvelle forme d’impérialisme, plus barbare encore que la précédente parce que la menace des BRICS (et pas seulement) roussit les poils des anciens tauliers de la planète.
De mon côté, je pense que la réussite ou l’échec de la politique trumpiste (et sa continuation après lui) dépend beaucoup de savoir si une partie dominante de l’establishment américain se range de son côté. Si c’est le cas, alors ils assumeront les inévitables difficultés politiques et ont des chances de réussir. Sinon ce n’est qu’un épiphénomène. Mais, au vu de la mise en scène de l’investiture, il me semble que le message est celui que la classe dirigeante américaine a décidé de tourner la page libre-échangiste… On verra bien… Pour ceux que ça intéresse, je conseille de lire « Système national d’économie politique » de Friedric LIST (disponible chez Gallimard, collection Tel). C’est le bréviaire classique du protectionnisme.