À l’automne 2018, quelques semaines avant le déclenchement du mouvement social « gilets jaunes » étaient parus deux ouvrages essentiels qui jetaient, chacun à sa façon, une lumière crue sur l’état de notre pays. Tout d’abord celui de Christophe Guiluy poursuivant avec
« No society » son travail sur la description d’une France fracturée et segmentée sur les plans géographiques, sociaux et culturels. Jean-Claude Michea quant à lui avec « Le loup dans la bergerie » inscrivait l’arrivée d’Emmanuel Macron dans son cadre politique, avec un sous-titre éloquent : « qui commence par Kouchner finit toujours avec Macron ». Quiconque les avait lus ne pouvait pas être surpris par l’explosion populaire des gilets jaunes même si sa violence et son intensité était quand même imprévisibles.
À quelques jours du premier anniversaire de ce mouvement et quelques semaines du déclenchement de la bataille sociale qui ne manquera pas de rythmer le débat sur la réforme des retraites, Jérôme Sainte-Marie publie à son tour un ouvrage essentiel.
Dans « Bloc contre bloc, la dynamique du macronisme » le politologue procède à une brillante analyse de la situation socio-politique dans laquelle se trouve la France au milieu du mandat présidentiel d’Emmanuel Macron.
Après avoir été en 2015 un des premiers à documenter la prochaine disparition opératoire du clivage droite/gauche et avoir identifié la structuration d’une classe sociale qu’il appelait le « bloc élitaire », il vient cette fois-ci analyser les origines de l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron et ses conséquences notamment par l’émergence en réponse d’un « bloc populaire ». Utilisant de façon heureuse les outils que nous ont laissés Karl Marx, Alexis de Tocqueville, Raymond Aron et quelques autres, il décrit précisément la composition et les fonctionnements économiques, culturels, politiques et électoraux de chacun des deux blocs. Pour en faire apparaître l’affrontement inévitable, affrontement qui est la résultante d’un conflit de classes dont il établit de façon plus que convaincante la réalité.
Avec deux conséquences si ce mandat va jusqu’au bout :
• Marine Le Pen peut l’emporter à la présidentielle de 2022.
• Pour le bloc élitaire, Emmanuel Macron n’est probablement pas le bon candidat, mais il n’y a pas de plan B.
Pour inciter à la lecture de cet outil indispensable, je lui ai demandé de nous en dire un peu plus.
Bonjour Régis , bonjour à celles et ceux lectrices et lecteur de votre Blog
Un grand merci pour l’ éclairage pertinent depuis cette association intellectuelle entre Monsieur Sainte- Marie et de vous même , cher Régis ,
En analyse Marxiste ,les superstructures (religion ,identité., éthique sociale) déterminent les moyens de productions ou infrastructures : justifications de la domination de la ou les classes au pouvoir
Ceux disposant de la propriété des moyens ou outils de production mènent la danse , imposent leur tempo , leur point du vue sur ce que doit être et ou revêt la notion de progrès .
Pour se maintenir et s’étendre au pouvoir sans partage, le jeu dudit centre BOBO est de s’allier au ghetto des petites mains de service uber , delivero & co contre la périphérie petits blancs (artisans ,petits patrons, professions libérales, agriculteurs , indépendants , bénéficiaires d’un CDI, d’un statut fonctionnaire titulaire de classe C et D etc…) Cet attelage fit l’aventure du Parti Démocrate emmené par Madame Clinton aux Usa
battue par le jeux des états et majoritaire en voix à l’égale du précédent Gaston Deferre face Jean-Claude Gaudin pour le dernier mandat du premier nommé en 1983
le jeu consiste a faire du sociétal autrement dit du privilège CQFD de la Loi privé privus lex pour les désirs individuels et ou pour les subventions associatives pour les diversités au détriment du social civis lex (la structure) avancées globales bénéficiant à tous les citoyens de manière uniforme par exemple la Sécu sortie de la combinaison -coalition Gaullo-Coco de 1944-1946
de faire croire que l’on doit résoudre ses problèmes par la force de son individualisme, seul contre tous avec le moins de contributions » les affreuses charges » sociales possibles ainsi après le permis à points , le progrès est la retraite à points ou à point est en ligne de mire …..
L’essence même du Macronisme est le jeu dangereux transgressif des interdits qui naguère par analogie consista lors de la crise dite de la vache folle par exemple à nourrir par des cadavres en farines animales les bovins qui normalement broutent de l’herbe pour le succès sanitaire que l’on sait !!!
la superstructure qui se dégage est l’alliance de court terme nomade – diversité ou diverses cités
En France , le risque encouru est bien plus grand que celui d’une classique lutte des classes type 1936 , plus encore qu’une guerre civile type guerres « françoises » de 1562 à 1595 et ou celles des révolutionnaire(les gauches montagnardes , girondines ) aux prises avec les légitimistes ( droites monarchistes bourbonnes , orléanistes bonapartistes) de 1789 à 1914 …. Il s’agit de la probabilité d’ une abominable guerre infra- hexagonale parce qu’il n’y a plus de socle national , patriotique masse terrestre capable de transcender les déferlantes des intérêts de classes , faits religieux et ou idéologiques en plein essor
Attention à l’Année 2020 type quarantièmes rugissants
Les marins rapportent que sous les 40 degrés rugissants, il n’y a plus de loi, mais sous 50 degrés hurlants il n’y a plus Dieu »
Plaise à la Providence que ce post soit finalement à côté de la plaque
Salutations Républicaines
C
…. » la probabilité d’ une abominable guerre infra- hexagonale parce qu’il n’y a plus de socle national , patriotique masse terrestre capable de transcender les déferlantes des intérêts de classes , faits religieux et ou idéologiques en plein essor
Attention à l’Année 2020 type quarantièmes rugissants » … (Langlade) :
.. une confirmation par le commentaire de Laurent Valdiguié sur ce qui change dans les « cités » :
https://fl24.net/2019/11/06/un-journaliste-dinvestigation-devoile-le-lien-entre-les-emeutes-dans-les-cites-et-les-hommes-politiques/
Il est vrai que tous les organismes commencent par pourrir par la tête. La société française n´échappe pas à cette règle. Elle a commencé à pourrir avec l´avénement au pouvoir de Mitterand et de sa bande qui ont ruiné la France mais se sont largement enrichis personnellement. Malheureusement la droite de Chirac, faussement gaulliste, a voulu cette prise de pouvoir socialiste uniquement pour satisfaire également des ambitions personnelles.
Les lauriers que toute la presse française, publique ou privée, continue de tresser à ces sinistres personnages sont révélateurs de la mort cérébrale d´une grande partie de la société médiatique et pseudo intellectuelle française qui empoisonne les cerveaux français depuis 40 ans au moins.
La libération de Lula au Brésil démontre que la Cour Suprême brésilienne le Tribunal Fédéral Supérieur a plus de courage que notre Conseil Constitutionnel qui a validé l´élection truquée en 2017 de Macron. En effet la Cour Suprême brésilienne a dénoncé la condamnation injuste de Lula décidée par un juge partisan politiquement adversaire de Lula.Notre Conseil Constitutionnel, lui, n´a pas cru bon de dénoncer l´injuste mise en examen de Fillon , également voulue par un juge partisan , sur la base de dénonciations calomnieuses divulguées par la présidence da la république et pour des faits publics et des pratiques partagées par des dizaines de parlementaires dont Bartolone président sous Hollande de l´Assemblée Nationale.
salutations
Vendeuvre.
« Karl Marx, Alexis de Tocqueville, Raymond Aron et quelques autres »… Il eut mieux valu citer quelques « autres » et oublier Marx !
Mais c’est logique, puisque toute cette analyse prétendûment « bloc contre bloc » n’est rien d’autre que le énième recyclage du Marxisme, qui a démontré depuis longtemps son inanité.
S’agissant de la situation française, Macron a déjà échoué. L’avenir se jouera donc sans lui.
Avec qui ? Sans doute le candidat (encore inconnu) de cet « État profond » qui gouverne réellement la France, qui a combattu Macron depuis le premier jour et qui l’a finalement tué.
Il plaira certainement à Me de Castelnau.
« L’état profond » c’est, semble-t-il pour beaucoup, le dernier épisode des aventures de Zorro.
Il est sensé surgir à la dernière minute pour renverser le jeu et chasser l’iniquité de l’histoire du bout de son épée pour en écrire le mot « fin ». Une bonne fois pour toute.
Le problème de l’état profond français, s’il existe (je veux dire si un panier de crabes sans pinces existe), c’est qu’il va devoir faire avec Macron encore pendant trente mois pleins, et Dieu sait quelle porcelaine cet éléphant chétif ne va pas réduire en miettes sous ses gros pieds d’ici là.
En changer avant l’échéance ? Peine perdue. Les français auront marché dans ce genre de combine (pompeusement appelée ingénierie sociale) une seule fois. Le velléitaire de l’Elysée aura fait ce qu’il faut pour en rompre le charme.
Je crois aussi que le problème de tous les états profonds de l’occident s’appelle aujourd’hui Donald Trump. S’il est réélu haut la main comme je le pense, il risque fort de rebattre les cartes concernant son état profond à lui et rétrécir ses plates bandes. En ce cas il fera école, surtout dans un contexte où la mondialisation libérale que chérissent tous les états profonds du moment est aux abois.
Alors, peu importe le lapin qui sortira du chapeau, l’intendance suivra -et la France fait désormais partie de l’intendance américaine.
Par ailleurs, je suis comme vous dubitatif sur la théorie marxiste -même si elle a eu au moins le mérite de proposer une hypothèse cohérente (et séduisante pour beaucoup) à la marche du monde- mais je constate que la logique des blocs a toujours dominé l’histoire, surtout en fin de cycle comme nous sommes à l’évidence en train d’en connaître un.
Concernant l’interlocuteur de Mr de Castelnau, je trouve que son analogie entre les paysans de 1848 et les retraités d’aujourd’hui est tirée par les cheveux.
Les paysans de 1848 avaient voté sur un nom, Napoléon, qui leur rappelait surtout l’homme qui avait consolidé les acquis de la grande révolution pour le monde rural, et qui leur semblait le meilleur soldat pour faire rentrer « les partageux » dans le rang.
Le retraité actuel -et je parle en connaissance de cause, j’en suis un- fait partie de la rente et de la rente vacillante à crédit comme toute rente aujourd’hui. C’est ce réflexe de rentier précaire, petit et grand (petit voire très petit pour la majorité), qui a déterminé son vote pour Macron.
Le même réflexe qui a probablement joué dans les scores confortables que Macron a réalisé dans bien des « quartiers » des grandes villes -merci au passage à J. Galy de rappeler que l’état français décentralisé est devenue aussi une aubaine rentière pour certaines maffias ethniques.
Mais au moins sur ce point là -le rôle du lumpenprolétariat en système capitaliste- désolé de vous rappeler que Marx avait déjà tout dit…
« je constate que la logique des blocs a toujours dominé l’histoire, surtout en fin de cycle comme nous sommes à l’évidence en train d’en connaître un. »
Possible. Vraisemblable même.
Encore faut-il les nommer dans cette logique.
Le national-socialisme a été vaincu par l’alliance du carpe et du lapin, à savoir le monde libre avec le communisme, respectivement le duo Churchill-Roosevelt et Staline, De Gaulle s’étant exilé à Londres sous Vichy et préparant déjà le coup d’après, sentant intuitivement qu’il y aurait danger pour la place de la France dans le monde face à la City et Wall Street et en cas de défaite du IIIème Reich.
Bien avant WWII, c’est principalement la City qui a fait la guerre et post 1815, elle a pris le leadership en Europe et au nez et à la barbe de la France.
C’est à cette période que le sionisme est né via Theodor Herzl, créateur du mouvement en 1897 avec l’aide de l’empire Britannique, en 1916 accords Sykes-Picot qui vont se partager l’empire ottoman qui cessera en 1917.
Puis Lord Balfour déclarant qu’il fallait un état pour le peuple juif avec et comme conséquence, la conférence de San Remo (1920) organisant le partage des régions arabes de l’ex empire ottoman avec le succès que l’on connait encore aujourd’hui…
Par ailleurs, la révolution Française de 1789 a été largement inspirée par les loges spéculatives Anglo-saxonnes, ayant pris le relais des loges opératives et directement héritières des Templiers post chute de St Jean d’Acre.
On peut même affirmer que le GODF en est aujourd’hui l’archétype et joue un rôle politique et sociétal majeur sous la Vème République.
Post WWII, via le plan Marshall, c’est Wall Street qui a pris le relais de la City et s’est imposé en Europe via le hard power d’abord, pour contrôler l’URSS et Cuba et certaines dictatures Sud Américaines et Africaines, puis par le soft power ensuite, afin de contrôler les élites Européennes, afin que le potentiel grand marché Européen ne puisse pas faire de l’ombre à l’impérialisme marchand.
D’ou l’Europe de Monnet-Schuman-Hallstein, tous des Atlantistes.
Parallèlement à ce basculement de blocs, Nuremberg a permis aux juifs de s’installer dans le camp des vainqueurs, Vatican II ayant entériné ce vieux contentieux avec Rome quant au peuple déicide, notons que depuis, le catholicisme est traqué pour cause de délitement idéologique complet en son sein, à l’image du pape mondialiste actuel.
Post chute du mur de Berlin, le communisme n’est plus la préoccupation majeure de l’impérialisme marchand, il faut donc fabriquer un nouvel ennemi afin de justifier son expansion prédatrice, ce sera l’Islam, pour le plus grand bonheur des sionistes.
Première guerre du Golfe, Afghanistan, chute de Saddam, printemps Arabes et maintenant la Syrie et le Yémen, les Saoud étant le relais des Atlanto-sionistes dans la région.
Poutine, lui, tente de recréer une Europe dite Gaullienne, de l’Atlantique à l’Oural, mais il se heurte à l’OTAN et aux démocraties occidentales, vassales de l’impérialisme marchand et pro sionistes en géostratégie alors que leurs composantes sociétales, avec l’immigration de masse post chocs pétroliers et largement sponsorisées par les socialistes et la droite dite Républicaine pendant 30 ans, sont antithétiques avec un alignement géopolitique Atlanto-sioniste.
Alors oui, il y existe encore des logiques de blocs, mais encore faut-il en décliner la nature afin de bien identifier ce qu’est l’état profond et l’état secret qui se cachent derrière les élus au pouvoir suprême dont le Régalien.
Si les juges qui ont libéré Lula se retrouvent en taule, j’en conclurai que le Brésil est en dictature. En attendant…
Oups! Incident technique, je répondais à de Vendeuvre.
Le concept de lutte des classes, uniquement basé sur l’opposition bourgeoisie du capital vs prolétariat, est bien entendu obsolète post chute du mur de Berlin, tout simplement parce que la mondialisation dicte sa loi et que le marché ne veut plus de frontières ni de résistances au néo-libéralisme (nationalismes, souverainismes, prosélytismes, corporatismes).
Son outil principal est le Salariat apatride en tant qu’asservissement de l’individu dans la production marchande généralisée et cette dernière passe par la construction à laquelle le peuple est soumis aujourd’hui, celle d’une démocratie mondiale pour le légitimer et s’il faut une troisième guerre mondiale pour y parvenir, alors il y aura une suite à la crise de 29 et à WWII.
De fait, s’il existe une néo-lutte des classes, elle est surtout la conséquence du dumping social organisé par les grands architectes du N.O.M, les conditions dites « de libre circulation » ont entrainées des différences salariales entre travailleurs occidentaux et asiatiques (voire d’Europe de l’Est) de l’ordre de 3 à 5 contre 1.
Cela crée, de facto, un cadre structurellement hostile aux classes moyennes occidentales, qui dépendent pour la plupart de leurs revenus du travail et n’ont aucun revenu de capital significatif.
Or pour sortir du marasme, il faudrait une croissance plus rapide et une amélioration du pouvoir d’achat, ce qui est antithétique avec la construction mondialiste voulue par Attali et cie.
Sur ce sujet, lire l’économiste Branko Milanovic .
Emmanuel Todd, lui, est allé un peu plus dans le détail franco-français, je le cite :
« Le particularisme principal Français est la violence de l’affrontement entre un monde populaire et de classes moyennes qui aspirent à la renationalisation, et des classes supérieures qui atteignent un niveau d’universalisme post-national exceptionnel. L’orthodoxie politologique bien-pensante nous dit : d’un côté existerait une force fascisto-xénophobe, le Rassemblement national, et de l’autre une force démocratique, modérée et universaliste, l’Européisme. Mais ce n’est pas la réalité. La réalité du monde est que les forces européistes sont autoritaires et antidémocratiques, les vecteurs d’un fascisme 2.0. Les référendums ne valent plus rien dans l’Union, et le grand tournant, pour la France, dans ce domaine a été 2005. Mon sentiment est que le choc libérateur viendra pour nous de l’extérieur, soit d’un Brexit mal géré dévastant l’économie européenne, soit d’une Allemagne devenant tellement exigeante et raide qu’elle contraindrait les classes supérieures italiennes et françaises à l’indépendance. »
Son propos date de 2018, force est de constater qu’il est toujours d’actualité.
Quelques rappels:
Anarchie ne signifie pas absence d’ordre mais absence d’autorité.
Selon Dostoïevski si Dieu n’existe pas alors TOUT est permis.
D’un point de vue proudhonien, très certainement.
Cela étant dit, un Bakounine ne rejette pas l’idée d’autorité, pour peu qu’elle soit issue de lois dites « naturelles ».
« il n’y a point d’autorité fixe et constante mais un échange continu d’autorité et de subordination mutuelles, passagères et surtout volontaires »
En d’autres termes, si Bakounine n’adhère pas à la théorie de Sonderweg, à savoir un déterminisme (ici de l’Allemagne) pour les régimes autoritaires, il n’exclue pas de se soumettre à l’autorité au gré d’échanges intellectualisés, selon son libre arbitre.
@ Hajime
« Nuremberg a permis aux juifs de s’installer dans le camp des vainqueurs »
Ils -les juifs-y étaient déjà depuis longtemps, la fameuse déclaration Balfour n’ayant été elle-même que la péripétie d’une longue histoire, bien plus longue que le sionisme juif.
Le fondamentalisme protestant que l’on peut nommer -sans craindre de trahir l’histoire- de sionisme protestant a dès ses origines instrumentalisé le matériel talmudique à ses propres fins qui sont la construction du troisième temple à Jérusalem, prélude à un destin différent pour les juifs et les chrétiens -grande souffrance pour les premiers et « enlèvement » de la terre pour les seconds.
La question de savoir qui a instrumentalisé qui et instrumentalise toujours qui dans cette histoire mérite donc plus que jamais d’être posée, surtout à ceux qui semble l’avoir réglée à leur convenance.
La poser régulièrement m’a d’ailleurs valu d’être banni du repaire des Soral, Hindi, Guyennot, Hillard etc. la parole d’évangile du Bruce Springsteen local (celui qu’ils appellent « Le Boss ») ne souffrant pas d’être contredite -j’en ai rien à foutre au passage.
Cela ne retire en rien l’intérêt que l’on peut accorder au moins au travail des trois derniers que j’ai cités (le premier est un mégalo talentueux et mafflu qui ne mérite pas le martyr judiciaire que lui font subir ses idiots inutiles d’adversaires).
Le biais cognitif de ses gens est simplement de chercher par l’érudition sur un chemin bien particulier de l’histoire Le Graal qui va TOUT expliquer.
Tout cela pour vous dire que des expressions galvaudées comme le N.O.M. sont peu de mon goût, puisqu’elles portent dans leur acronyme simple(t) l’idée qu’il y a une entité suprême qui cherche à dominer l’histoire depuis son origine et qui -malheur à nous- arriverait aujourd’hui à ses fins.
Les loges maçonniques ne sont pas plus à l’origine exclusive de la révolution française que le jansénisme, qui a eu pourtant une importance bien plus grande à mon avis, puisqu’il a permis à la bourgeoisie catholique et marchande (pas incompatibles ces deux termes, mon Cher « Boss ») de se prévaloir de la Grâce divine.
Tous ces courants ont été dans le même sens par communauté conjoncturelle d’intérêts et nous vivons seulement aujourd’hui une séquence comparable à un niveau et avec des paramètres plus vastes.
Donc, si je parlais de « panier de crabes » c’est parce que je crois profondément que la communauté conjoncturelle d’intérêts des bourgeoisies nationales que l’on a baptisé « mondialisation » ne pouvait qu’exploser un jour, ce qui est en cours.
Le texte très prémonitoire que vous citez de Todd implique d’ailleurs bien -cela malgré leur niveau transnational exceptionnel, dit-il- une divergence d’intérêts des bourgeoisies européennes, non ?
Quant au « sionisme » et sa nature fondamentalement blanche et chrétienne (encore désolé, Boss), il explosera comme le reste, et sa composante moyen-orientale pourra toujours trouver asile et protection auprès des perses -je ne plaisante pas- comme ils les ont trouvés jadis auprès des babyloniens.
Bonne continuation à vos commentaires que je trouve stimulants -la preuve.
@Lazeby, toute la difficulté réside dans le fait que l’histoire n’est pas une science dure et que donc, par conséquent, elle est souvent écrite par les vainqueurs et qu’une interprétation dissidente sera peu ou prou considérée comme apocryphe pour ne pas dire révisionniste ou pour parler branché, fake news.
De mon point de vue, la méta-analyse permet de tirer un fil dans ce qui peut apparaitre chaotique, bien entendu, via un biais cognitif, je pense que je peux vous rejoindre sur ce point.
Ce biais cognitif est un angle d’attaque qui a le mérite d’exister, c’est comme une pelote d’un fil très fin qui posséderait plusieurs extrémités, alors pour tenter de la dénouer, on en choisit une et on tire dessus pour voir ce que cela donne.
Le « boss », comme vous dites, a certainement tiré le meilleur brin, car son interprétation est cohérente quant à la prise de pouvoir de la Banque sur le politique, le social, le sociétal et l’économique, ce qu’il nomme l’Empire et que Debord nomme société de la marchandise ou la société du spectacle marchand, j’y reviendrai plus bas.
Il en a décliné les oripeaux, que l’on soit d’accord ou pas dans le détail, est un autre problème dans lequel se cache le diable, certes, mais globalement, même si ce n’est pas le Graal, ça tient la route d’un point de vue logique.
Sur cette base que je considère solide, il convient alors de remonter le temps, avec les trois crises juives :
– La destruction du royaume de Juda (-586 av J.C) et l’exil.
– La révolte des Maccabées (-175 et –140 av J.C)
– Les guerres judéo-romaines (60-70 ap J.C)
Etudier la période hellénistique de 323 av. J.-C. jusqu’à 146 av. J.-C. et la Grèce romaine, dont celle de la succession d’Alexandre le Grand, surtout le partage de Babylone débouchant sur la répartition des pouvoirs au sein des divisions administratives de l’empire achéménide (Perse) et à l’origine des conflits des guerres des diadoques, l’histoire des royaumes Séleucide (empire syro-iranien 305 à 64 av. J.‑C.), Hasmonéen, (168-167 av. J.-C à 40 – 37 av. J.-C), future Judée, de la dynastie des Lagides (323 à 30 av. J.-C), future Egypte, puis ensuite l’histoire de la présence romaine, la chute du second temple, le monde byzantin (Constantinople), le royaume chrétien de Jérusalem, puis les guerres arabo-byzantines et enfin l’empire ottoman (Istanbul).
Bien entendu, l’étude de la bible hébraïque et du nouveau testament aide à l’articulation historique, notamment sur le rôle du Sanhédrin talmudique dans la condamnation du Christ et toute la symbolique des marchands du temple qui peut être reprise pour expliquer l’usure et le pouvoir de la Banque.
Le projet du troisième temple est animé par la prophétie d’Ezechiel sur le retour du Messie, or le judaïsme ne reconnaît pas J.C comme le Messie, à l’instar de l’Islam et à contrario du judaïsme messianique, à placer dans une réflexion de l’influence historique et croissante de la franc- maçonnerie spéculative post croisades et de la notion d »intrication judéo-maçonnique que l’on retrouve à la manoeuvre de 1789 (loges Anglo-saxonnes, la City) jusqu’aux néo-conservateurs US (christianisme évangélique et sionistes, Wall Street).
Tenter de comprendre pourquoi les Ashkénazes, via un Herzl traumatisé par l’affaire Dreyfus en France, ont poussé dès 1897 et obtenu un état juif en Palestine post première guerre mondiale, 1916 Accords Sykes-Picot, 1917 Lord Balfour et la Conférence de San Remo en 1920.
Juste avant, la loi de 1905 est votée en France, post affaire Dreyfus donc, qui et selon Michéa, marque le début de la gauche française anti raciste et se détachant de la lutte des classes pour se focaliser contre l’antisémitisme avec une trahison croissante du prolétariat, soit par la répression des manifestations soit, bien plus tard, par leur encadrement via des syndicats subventionnés quand ils ne sont pas assis sur un trésor de guerre (CGT).
Ca nous amène au IIIème Reich, au constat Hitlérien que l’usure étrangle la classe moyenne, que les capitaux US asservissent, que la race Aryenne doit être une réponse au peuple Elu, que le Bolchévisme est une menace : seconde guerre mondiale qui est surtout une guerre d’impérialismes, les Anglo-US remportent la guerre avec Staline, Wall Street prend le pouvoir, comprendre les protestants évangéliques qui s’associent avec les sionistes, ces derniers poussent leur avantage en occident avec Nuremberg et désamorcent la catholicisme avec Vatican II, le tout dans une Europe inventée par les US, via les pères fondateurs Atlanto-sionistes, Hallstein, Monnet et Schuman.
Voilà (très) rapidement brossé le portrait robot du fil tiré, qui a sa cohérence, quoi qu’on puisse en penser.
Bien entendu, l’analyse de l’impérialisme marchand transcende la question de ses oripeaux, c’est ici que l’analyse marxiste et de l’international situationniste sont plus que complémentaires, elle sont fondamentales pour en décliner les articulations et les mécanismes, le Capital bien sûr, mais également le salariat, dans une logique héritée de l’esclavage et du servage.
La lutte des classes ne suffit plus face à l’impérialisme de la marchandise, opposer le bourgeois au prolétaire, au sens Marxiste, n’a plus de sens depuis la chute du mur de Berlin, puisque le productivisme globalisé implique une prolétarisation mondialisée du salariat, par conséquent, les maitres du monde actuel sont ceux qui vivent de leur revenus du capital et qui font travailler les autres, ce sont les vainqueurs de l’histoire, ce sont des universalistes post nationaux, ce sont les 1% qui détiennent plus de 50% des richesses mondiales, ce sont les architectes du N.O.M, même si vous ne goutez guère à cet acronyme.
Le néo-libéralisme s’inscrit donc en héritage de l’histoire et possède sa propre logique, cette dernière étant initiée par des serviteurs indéfectibles et très organisés.
Merci pour votre réponse.
Bon… Je ne cherche pas à vous convaincre mais à vous donner une autre perspective puisque de toute façon, vous, moi, l’aubergiste, « le boss » et des millions d’autres sommes du même bord -là est le drame.
Pour ce que je connais du marxisme (n’oubliez pas que vous avez affaire à un retraité autodidacte de l’économie de la limonade), il me semble que vous faites erreur sur le sens de la dialectique de l’histoire selon Marx.
Pour moi au contraire, le stade de la mondialisation ultime du salariat face au capital découle logiquement de sa théorie et donne tout son sens au programme implicite que contenait le slogan « prolétaires de tous les pays unissez-vous ».
Vous voulez sans doute dire que Marx semblait ne pas avoir prévu l’effacement total des états-nations dans le processus, mais je crois qu’il était justement bien trop avisé sur la nature profonde du capitalisme pour cela.
Lénine disait que les capitalistes étaient prêts à vendre la corde pour les pendre, mais il oubliait d’ajouter que c’était la captation à leur service de la puissance régalienne des états qui leur permettait d’échapper à cet épilogue funeste.
Mais s’agit-il vraiment de cela dans le tableau que nous présente « la mondialisation » aujourd’hui ?
Je trouve que votre présentation de la condition universelle du salariat est erronée. Ce à quoi l’on assiste depuis quarante ans en gros est la prolétarisation / paupérisation des classes moyennes occidentales face à une « moyennisation » relative ou absolue du prolétariat chinois.
Le jeu de l’ingénierie financière permet plutôt l’extorsion directe de la plus-value réelle chez les seconds autant que fictive chez les premiers par l’asservissement au crédit,en plus du dépeçage -bien réel celui-là- des biens communs que garantissait leur état providence.
Mais le fait est qu’il y a une différence fondamentale de condition entre les deux éléments et que, selon la terminologie marxiste, les rapports de production ne peuvent être les mêmes y compris pour ce qui concerne les bourgeoisies respectives.
Raison pour laquelle je persiste à penser que les solutions au problème ne peuvent se passer de l’échelon national.
De la même manière, vous parlez des vainqueurs de la mondialisation par accaparement de 50 % de la richesse mondiale, mais ne s’agit-il pas d’une victoire à la Pyrrhus ?
Elle est faite de quoi votre « richesse » si ce n’est de souffrir de la même dissymétrie qui frappe l’économie mondiale de production décrite plus haut ?
L’inflation du crédit induite par la mondialisation a produit une énorme bulle qui n’est rien d’autre qu’une accumulation démente du capital fictif laquelle, comme tout capital, n’en demande pas moins son tribu sur l’économie réelle.
La dissymétrie est telle que la « réconciliation » entre les deux sphères (que certains attendent comme godot) est désormais impossible. Le capital fictif sera détruit et ne peut se maintenir pour l’instant que par sa dépréciation constante, comme le montre l’aberration des taux négatifs.
Cela d’autant plus que l’occident, en exportant largement sa fonction essentielle de production, a transféré aussi ce qui garantissait le statu quo du système ; sa puissance militaire. Le pouvoir reste au bout du fusil comme disait mon copain de promo Mao.
Non, vraiment, moins que jamais je crois que votre N.O.M. a gagné quoi que ce soit.
Ce que je reproche précisément aux gens qui s’accrochent à ce genre de théorie, c’est d’en arriver en fait à proposer une sorte de « fin de l’histoire » invitant malgré eux les autres à baisser les bras ou à s’égarer dans des solutions individuelles que Marx appelait justement des « robinssonades » -voir la mode de la colapsologie et du survivalisme.
Vous dites que machin Le Boss est cohérent. D’accord, mais la cohérence doit aussi être tempérée par l’exigence d’efficacité -charger des épouvantails ou des moulins à vent pour cause de myopie métapolitique a aussi une certaine cohérence.
Votre résumé érudit sur la genèse de l’état juif ne change rien sur la forme actuelle des forces en présence. Sans l’énorme béquille du fondamentalisme protestant américain (lequel a joué un rôle essentiel dans l’élection de Trump) l’état juif est désarçonné et ne pourra que chercher ailleurs à se remettre en selle -là-dessus on peut lui faire confiance.
Bien à Vous.
(PS : Marx, Lénine, Mao. Si ça continue tu vas prendre ta carte au Parti. Tu files un mauvais coton, Camarade Lazeby !)
@Lazeby, De mon point de vue, en effet, Marx a effectivement sous estimé les capacités automotrices du capitalisme.
Lorsque Marx évoque l’aliénation par le travail productif, il était très loin d’imaginer le spectacle de la marchandise décrite par Debord, ce n’est pas une critique, c’est juste pour souligner combien le capitalisme a été sous estimé.
Ce en quoi je rejoins l’analyse de Badiou dans le constat de l’échec du communisme qui est consubstantiel à cette sous estimation.
La révolution prolétarienne implique une conscience de classe qui n’existe plus dans ce que Debord nomme spectacle marchand intégré.
Sans doute que les forces à la manoeuvre ont-elles théorisé un lien entre cet effondrement et l’avènement des luttes sociétales, c’est possible, s’il n’y a plus de lutte des classes alors les état-nations ne sont plus que des pièces sociétales à réunir pour terminer le puzzle mondialiste.
Le sujet marchand de Marx est devenu le sujet du paraitre dans le spectacle de la marchandise de Debord, il y a vrai changement de paradigme avant et après la chute du mur de Berlin.
Nous divergeons donc sur les prétendues insuffisances de l’analyse Marxiste quant à anticiper la mutation du capitalisme vers ce à quoi le monde tend aujourd’hui, à savoir la mondialisation heureuse pour une poignée, malheureuse pour la majorité.
En revanche, je peux vous rejoindre sur le doping social organisé et ses effets sur la classe moyenne, à savoir un déclassement de cette dernière dans un tropisme à la paupérisation toujours plus proche de celle des classes populaires, la métaphore du plombier polonais prend ici tout son sens.
Je peux également vous rejoindre sur son matraquage fiscal -la vache à lait- et sa corde au cou du crédit généralisé, de même que la vente des bijoux de famille de l’Etat à des intérêts privés, principalement internationaux, cf l’achat de rues entières dans des grandes métropoles par le Qatar, par exemple.
En revanche, ces constats partagés sont des symptômes, il en existe d’autres, de ce que l’on pourra résumer comme étant des dommages collatéraux aux effets de la production marchande généralisée.
Or justement, si le Capital représente l’aliénation des rapports sociaux et selon Marx, alors les rapports à la production sont également une aliénation, la production marchande pour laquelle le sujet marchand se coupe des fruits de son travail pour un résultat standardisé, mondialisé et produit en quantité comme jamais auparavant, accentue son isolement et empêche une mise en mouvement de classe.
Or en France, l’appareil de production a été déplacé à l’international, chez les émergents, pour une production à moindre cout et pour échapper à la taxation jugée incompatible avec un rendement concurrentiel pérenne.
On obtient donc un paradoxe, il n’y a jamais eu autant d’ouvriers dans le monde et si peu dans une France tertiarisée, c’est donc une prolétarisation généralisée des salariés, en héritage direct de l’esclavage et du servage.
Pour le reste, vous faites erreur ou un semblant de provocation, je ne suis un partisan des 1% détenant 50% richesses mondiales, si je les cite, ce n’est pas pour en réaliser l’apologie, bien au contraire.
Il est évident que l’écart entre l’économie réelle et l’économie spéculative ne cesse de croitre et est maintenu par des algorithmes réagissant à la nanoseconde, le Trading à Haute Vitesse est à la spéculation ce qu’est l’assistance respiratoire à un comateux, si ça s’arrête, tout s’écroule
Tous les mécanismes de QE ne sont que des pansements sur une jambe de bois, les taux bas pour ne pas dire négatifs, sont maintenus artificiellement par un jeu de bonneteau afin que les Etats endettés puissent racheter de la dette à moindre cout.
Par conséquent, la question n’est plus de savoir si l’implosion arrivera, mais quand ça arrivera, dans un retour au réel qui pourrait être synonyme de IIIème guerre mondiale, si le collapse est de type crise de 29.
Le N.O.M peut donc être post apocalyptique, comme l’était le plan Marshall post WWII, un rechargement de matrice si vous voulez, dont les principaux bénéficiaires sont largement indentifiables, si vous suivez bien non seulement les théories du « Boss », mais également celle dite de la répétition de l’histoire qui vient contredire votre critique de pseudo « fin de l’histoire »
C’est justement en nommant ce qui doit l’être que la résistance à ce type de scenario sera efficace, pas en se réfugiant derrière le fondamentalisme (sic)protestant US, les évangélistes chrétiens n’ont pas attendu Trump pour s’allier avec les Sionistes, d’ailleurs le gendre de Trump, Kushner, a fait toute sa campagne en sous-main et avait déjà dans les cartons la reconnaissance par les US de Jérusalem en tant que capitale de l’état hébreux.
Les difficultés israéliennes étant entretenues pas les sponsors de la logique victimaire, cette dernière étant l’identité juive et sa stratégie de survie depuis au moins l’antiquité, Bibi ou Ganz, c’est la même chose et rien ne changera.
Cordialement,
Merci pour votre réponse. J’aurai au moins compris les ressorts profonds de votre démarche qui m’évoque celle d’un Francis Cousin -en moins lourd.
Il y a juste un petit malentendu sur les intentions partisanes que je vous aurais prêtées quant à ce que vous entendez par le N.O.M.
J’ai juste dit que ce genre de position pouvait conduire au fatalisme, une impression pénible que je ressens par exemple dans les textes d’un Brandon Smith, ou dans nombre d’interventions sur les forums.
J’ai aussi parlé du fondamentalisme plutôt que de l’évangélisme protestant car il me semble que le premier terme est bien la matrice du second, lequel n’a fait qu’en reprendre le messianisme identitaire face à la modernité -j’aurais aussi bien pu employer le mot plus ancien de puritanisme.
Je ne me « retranche » pas particulièrement derrière ces termes, je les nomme parce que je les juge essentiels parmi les facteurs qui ont guidés la politique des empires anglo-saxons.
Mais là-dessus je ne serai pas plus en accord avec vous qu’avec « Le Boss ». On verra avec le temps…
A plus tard donc.
@Lazeby, Francis Cousin ? je connais un peu, c’est un amoureux des métaphores et son style parfois très emphatique cache difficilement une capacité conceptuelle tout à fait remarquable, doublée d’une réelle connaissance historique avec des mises en perspective que l’orthodoxie philosophique qualifierait d’iconoclaste.
Moi j’aime bien, en tous les cas.
Quant à l’analyse, idéalement, elle doit prendre le pas sur l’émotionnel, point de fatalisme donc, ce dernier étant un sentiment, comme d’autres, parasite à la réflexion.
Pour le N.O.M, dont acte.
En revanche, je ne comprends toujours pas votre fondamentalisme protestant, mais ce n’est pas très grave, car nous sommes peu ou prou sur la même ligne ou pas très loin, évangélisme chrétien me semble plus approprié, même si aux US, nous parlons principalement d’évangélisme issu de la réforme protestante.
Le judaïsme messianique est une branche issue du christianisme évangélique et à contrario du judaïsme, J.C fils de Dieu est le messie attendu.
Je pense que c’est très important de faire la distinction et afin d’opérer un focus sur l’intrication Sioniste-évangéliste (pour vous, sioniste-fondamentaliste protestant) existant chez les néo-conservateurs US, par exemple, chose que l’on ne retrouve pas immédiatement dans le protestantisme Anglo-Saxon ayant infusé les loges Européennes et inspiré une grande partie de la philosophie des lumières, dont la Révolution Française de 1789.
Mais ceci est une toute autre histoire.
Bien à vous.
Bonjour
je découvre le blog , j’ai lu tout les articles de l’avocat et toutes les interventions
Le NOM , Marx , l’état profond,le capital ect… s’est du blablabla pour nous endormir.
Faut voir aujourd’hui non une révolte dans un état mais une révolte mondiale à venir qui semble s’organiser via les réseaux de qui fait quoi et comment entre régalien psychopathe ? Mais cela occupe ; avec sait t’on jamais ?
Nos lois n’ont aucune réalité existentiel, elles peuvent se faire et se défaire aussi vite
Paris et d’autres soit disant chefs lieux n’ont aucunes réalités existentiels avec tout les spectacles, suffit de saper Rungis en ne livrant rien et de couper la télévision et la radio pour ne pas connaître la classe politique et la famine des parigots qui ne produisent rien outre des lois avec des jardin potager suspendu dans leur cage et nous faire croire que la France existe au travers d’un président et du nombril de Paris avec sont grand axe du grand Paris faute de voir la France , la politique étrangère exécrable de Paris en est sont reflet
Si macron ne passe plus à la télé , narcisse est mort .
Tout n’est que spectacle avec la manière de faire de la com et de l’image pour nous faire croire que s’est ça et si on est pas d’accord , faut monter à Paris se faire éborgner pour ensuite retourner dans sa case rurale estropié.Voilà la capitale .
Mais….Tout n’est pas noir
Nous sommes dans une transition, tout le monde en parle , il y a certes des pouvoirs puissant qui semblent durer dans le temps et maintenir un équilibre
Tel l’appareil d’état en Chine, la Turquie et la Russie dont il faudra tenir compte dans l’avenir avec les émergents .
Il y à un face a face entre le régalien et une volonté du peuple sur un changement de paradigme
On peut également miser sur un bouleversement de la manière de faire de la politique en Israel .
Tenir compte surtout qu’une nouvelle technologie « la batterie de Trevor Jackson » aluminium air ,qui est en marche
Trevor Jackson, a signé un contrat de plusieurs millions de livres sterling (oct 2019) pour le début de la fabrication de la batterie à grande échelle au Royaume-Uni.
Une évaluation indépendante réalisée par l’agence gouvernementale UK Trade and Investment en 2017 a révélé qu’il s’agissait d’une «batterie très attrayante» basée sur une technologie «bien établie» et qu’elle produisait beaucoup plus d’énergie par kilogramme que les types de véhicules électriques standard.Austin Electric, une société d’ingénierie basée à Essex, qui détient désormais les droits d’utilisation de l’ancien logo de Austin Motor Company, commencera à en intégrer dans des véhicules électriques l’année prochaine. Selon le directeur général d’Austin, Danny Corcoran, la nouvelle technologie va «changer la donne ».
Voir les bénéfices et potentiel de cette batterie en faisant des recherches
Autant dire que les nouvelles centrale nucléaire ne seront jamais amortie , comme des investissements sur les batteries d’aujourd’hui
Fini la guerre des métaux rare, le problème des déchets lié à cette batterie, la carte du monde lié au pétrole qui va réduire les pays producteurs au silence dans la donne politique mondial ; peut être un peu plus de calme dans les villes moins polluée
Dans sont brexit le Royaume Unis sera au top de se reprendre la donne dans ses deals .
Tout le monde savaient depuis 50 ans que le problème était le stockage de l’electricité et bien aujourd’hui s’est en place
Ah oui, le développement de cette batterie se commercialisera sur le tuc tuc et le vélo des pays émergements pour commencer
Dans cette donne le gaz aura sa place
La carte du monde va changer dans une nouvelle autonomie des déplacements
Le blabla hypnotique, c’est de croire en une révolte mondiale.
Le seul truc de mondial, c’est la gouvernance ultra libérale qui s’annonce et non pas une révolution prétendument spontanée via des réseaux sociaux.
Le Venezuela, la Bolivie, l’Ukraine, les printemps Arabes hier, exemples non exhaustifs, ce sont des révoltes pilotées par des intérêts Atlanto-sionistes.
Il est évident que pour contrer une gouvernance mondiale, il faudrait une révolte des nations, mais celle-ci n’est encore qu’une chimère, tout simplement parce que les forces antagonistes à cette libération oeuvrent justement pour les fédérer sous le drapeau universaliste post-national, en prenant le contrôle du Régalien des états-nations via des structures supra nationales.
Et puis si on connait les critiques du néo-libéralisme, quelles sont les contre propositions idéologiques en dehors des revendications quant à l’augmentation du niveau de vie moyen du peuple en voit de paupérisation croissante ?
C’est une vrai interrogation.
Car le capitalisme raisonné est à distinguer du capitalisme financier, le monde entrepreneurial est à distinguer des traders etc…etc…
Sur votre raisonnement quant à conclure que tout est éphémère, c’est discutable.
Les lois ne font et se défont, certes, mais par une poignée d’individus à la botte du libéral-libertaire.
Sur le chapitre de la com’, les médias importent de la propagande dans les foyers, ils créent des constructions sociales sur des sujets pilotés, constructions sociales qui créent des rapports sociaux artificiels (ex le sociétal progressiste) voire aliénant, alors que la dialectique de la lutte des classes est la seule valable à opposer à la dictature marchande post chute du mur de Berlin.
En revanche, je vous rejoins sur le changement de paradigme quant à la géopolitique, mais je diffère sur les causes.
Les US sous Trump sont en train de tourner la page du communisme et du moyen-orient et se tournent vers la Chine et les émergents.
Le navire US se détourne donc de l’Atlantique et lorgne sur le Pacifique tout en continuant de contrôler le marché Européen de l’intérieur (soft power) et en l’obligeant, via l’OTAN, à des guerres contre productives.
A partir de ce revirement, toute la géostratégie s’en trouve bouleversée, à commencer par celle liée au pétrole et plus globalement à celle des énergies fossiles, puisque les US ne sont plus garants d’un équilibre politique régional quant à leur approvisionnement, d’ou le concept de la décroissance à grand renfort du GIEC, qui masque mal une panique des élites Européennes devant ces changements des rapports des forces.
Dans cette logique et contrairement à vous, je pense que le nucléaire tire son épingle du jeu et ce, malgré l’épineux problèmes des déchets.
Enfin, je doute que « la batterie de Trevor Jackson » puisse changer la donne, comme vous dites, puisque l’effet Dumas, un dérivé de l’effet Casimir, en contradiction de la loi de la conservation de l’énergie, n’a intéressé aucun industriel sérieux, à part quelques labos le validant ou, le plus souvent, le critiquant.
Il faut dire que des lobbies veillent au grain…Et ils veilleront au grain comme ils le firent depuis l’invention de la voiture à pile à combustible, pile qui fut inventée en…1839.
Le mode de déplacement va changer, peut être, mais les rapports de force, eux, ne changeront pas, sauf WWIII et encore, ce n’est même pas certain.
L’impérialisme marchand domine le monde contemporain, faute d’alternative crédible.