Affaire Griveaux : paysage après la bataille

Pour un cerveau lent, surtout avec les désormais officiellement sataniques réseaux sociaux, il n’y a pas plus urgent que de laisser passer un peu d’écume sur les bas instincts rigolards et ripailleurs… bref : gaulois, réfractaires et bien peu luthériens. Découvrir le roi nu « en live » – ou du moins son sous-intendant en sous-chef mais néanmoins quintessence invraisemblable de l’arrogance la plus crasse et brute – et « la main dans le sac » (si on peut dire), c’est forcément un moment où la sidération navrée le dispute au nécessaire besoin d’ouvrir enfin les vannes. Plus le Schtroumpf à lunettes se montre détestable d’hypocrisie, plus on jubile (mais on a honte, hein !) de voir son propre boomerang lui revenir impitoyablement dans la gueule.

Alors d’accord.

D’accord, la méthode est dégueulasse, minable, infecte. D’accord, le fait que ça tombe sur le plus flamboyant des faux-culs de cette mafia infantile de caïdomanes cooptés et déniaisés de traviole en décuple le caractère burlesque et cathartique. D’accord, ça n’augure rien de bon quant à l’état réel de nos sociétés et Institutions, entre amerloquisation puritaine devenue pavlovienne par la force de l’habitude, assignations imbéciles à la transparence des Tartuffe de tous (à) poils et inclinations gestapo-maccarthystes à la délation civique au service de la Vertu et du Bien (puisque comme chacun sait, le Mal, c’est l’autre). D’accord, que l’un des plus zélés et frénétiques – à défaut de bravoure, puisqu’il en a déjà maintes fois donné la preuve – mercenaires de ce « nouveau monde »-là s’effondre piteusement comme un soufflé, après avoir violemment raillé tous ses adversaires dans des termes et selon des considérations qui n’étaient pas beaucoup plus dignes que la massue qu’il a reçue en pleine tronche, ça donnerait presque l’illusion qu’il y a une justice quelque part, alors qu’on la croyait passée par pertes et profits. Oui mais d’accord, mais y a-t-il une justice quand, précisément, il n’y en a plus ?
Et après ? On peut le déplorer. S’en étonner un peu moins. Mais alors que faire ?

C’est bien le problème.

A force d’humilier tout le monde en permanence, à force de mépriser, insulter, escroquer, ridiculiser, diffamer systématiquement et impunément tous ceux qui se permettent pourtant poliment, dans les formes requises, de sonner l’alarme, de demander à être entendus et – surtout ! – pris en considération, à force de confondre la mission de responsable politique et le job de manager, on s’expose à des lendemains de cuite douloureux. Sur quelles règles doit-on ou peut-on être juste quand ceux qui sont censés les garantir se torchent ostensiblement, chaque jour, avec ? Jusqu’où faut-il être loyal envers un adversaire – qui se définit lui-même comme rien de moins qu’un ennemi, d’ailleurs, il n’y a qu’à se rappeler un certain nombre de propos du gugusse, ou ceux du Préfet Lallement (« nous ne sommes pas du même camp »), ou encore tous ceux de ce choeur de vierge effarouchées qui n’ont jamais vu la moindre « violence inouïe » dans les mutilations et les traitements indignes que subissent, depuis maintenant 2 ans, un certain nombre de manifestants pacifiques – qui a ostensiblement fait le choix de ne pas l’être, loyal ?

C’est quoi, la « violence » ? C’est où ?

Divulguer l’image d’une bite que la prudence élémentaire aurait dû suggérer à son « tenancier », ne serait-ce qu’eu égard aux fonctions auxquelles il aspire, de tenir un peu plus sous bonne garde ? Ou cracher à la gueule de tout le monde, administrés comme adversaires, tout le dédain qu’on a pour eux, dût-on les estropier, les éborgner, ou les soumettre sans cesse à des chantages « démocratiques » de plus en plus insupportables ? L’Épuration, c’était mal, vilain, violent, « un peu excessif ». Mais ça n’est pas faute d’avoir envoyé quelques signaux pendant 5 ans d’Occupation barbare pour avertir que si jamais le vent tourne, il y aura peut-être des gens un peu en colère. On ne se laisse pas mener à la baguette ou à la schlague, des années durant, par des connards aussi pleutres que parvenus, aussi arrogants que corrompus, aussi charognards qu’insatiables, sans nourrir un minimum de ressentiment à leur égard. Pour la République, à tort ou à raison, on a coupé des têtes. Pour la restaurer, on s’est contenté, avec plus ou moins de discernement, d’en tondre. Si, désormais, « la bite à Griveaux » est devenue un symbole de la République, ça promet…
On peut le déplorer – et je suis le premier à le faire – mais enfin ça n’est pas faute d’avoir essayé de prévenir… quitte à n’essuyer que des haussements d’épaules amusés, des amalgames plus ou moins infâmes et, finalement, surtout de l’indifférence tant que « ça pourrait être pire » (« allez faire un tour en dictature », comme dit l’autre… faut-il être un jean-foutre de compétition !). Les gens sont capables de supporter beaucoup, beaucoup trop et beaucoup trop longtemps mais lorsque le couvercle de la cocotte-minute saute, il ne prévient pas et l’on perd vite tout contrôle. Et il est alors trop tard pour « regretter ». Refuser de le comprendre, c’est prendre une lourde responsabilité. « Assumer », alors, devient bien plus qu’un vain et lénifiant élément de langage. Ceausescu et Mussolini aussi ont fini par « assumer ». Quand les gueux demandent, des décennies durant, un dialogue loyal et s’entendent invariablement rétorquer « cause toujours » ou « qu’ils viennent me chercher », jusqu’où doit-on les accabler quand, l’ayant enfin trouvé après bien des péripéties périlleuses, ils lui font la fête ? Un peu potache, sans doute, mais abondamment nourrie.

Rondement menée

Pas la branlette, non. On n’en sait « foutre » rien (et c’est heureux) mais l’enquête. Célérusse ! (De « célérité » qui signifie « rapidité » et « Russes » qui signifie « salopards vicieux »). Dans l’affaire, grâce à laquelle on va pouvoir légiférer encore un peu plus sur le poison de « l’anonymat des réseaux sociaux » en corsetant un peu plus le champ des choses légalement exprimables (pour plus de transparence et de « respect de ceux qui ne sont pas d’accord »), on a en fait très rapidement eu les noms. Ils ne se sont d’ailleurs même pas donné la peine de se cacher : un renégat-mais-en-même-temps-pas-tout-à-fait notoirement complètement givré (flanqué depuis peu d’un Benalla étrangement discret, contrairement à ses habitudes) et un « invité » russe qu’on trouvait « formidablement inventif » tant qu’il n’était qu' »opposant au vilain Poutine » mais à qui, depuis, on commence à trouver de drôles de poux dans la tête sans forcément se soucier, d’ailleurs, de la cohérence des poux entre eux (et pourquoi pas des punaises de lit, tant qu’on y est ?). OUF ! Que de la séditiosphère qui fait rien qu’à chercher des noises à la démocratie. Des bridés et des Russes. La fourbosphère appuyée par les naïfs plébéiens mauvais coucheurs qui n’ont toujours pas compris que l’enjeu depuis 2017 était, comme le confiait un adepte au Point en 2017, d’être « pour Macron » ou « contre la France »,
Il n’y a forcément que de mauvais esprits pour se demander à quoi bon, au fond, torpiller Griveaux en pleine ascension alors même que ladite « ascension » était pour le moins laborieuse. Il n’y a que des complotistes pour imaginer que dans la tête de ces gens-là, quitte à subir une « branlée », mieux vaut couper la main qui tient le manche : de collective, l’humiliation ne reposera que sur un seul homme. On a peu de vertu, chez ces gens-là (en dépit des postures) mais encore un peu de suite dans les idées.

Et la vie privée, bordel ?

Là encore, il ne suffit pas de se lamenter. Encore faudrait-il constater qu’avec les téléphones portables et Internet, il n’y en a plus. Il n’y a plus que des moyens d’échapper, avec plus ou moins de succès, aux radars. Mais ça ne date pas des seuls téléphones et Internet : bien avant ça, la culture tabloïd – celle-là même que l’inénarrable BHL vient de condamner de toute sa splendeur, oubliant là encore qu’il en est un des acteurs les plus prolifiques – avait posé ses balises. On n’a pas attendu les smartphones et les réseaux sociaux pour voir une ministricule, future prétendante à la Présidence de la République, inviter les tabloïds à la maternité où elle venait d’accoucher (« prenez et mangez-en tous, ceci est mon gosse… ah non pardon, c’est mon placenta. Et ça, c’est l’épisiotomie. Coupez, elle est bonne. C’est bon ? Ca fait assez peuple ? »). Ni, sur ces seules 15 dernières années, finir par considérer comme incontournable pour tout « aspirant présidentiable » de passer par l’épreuve – et encore, « épreuve »… – du photo-reportage sur Paris-Match/Closer/Gala sur le thème « ma vie de Français moyen, ma famille, mon pilier inébranlable et je repasse moi-même mes culottes ». Et en matière d’exhibition obscène, il faut reconnaître que le copain de Mimi Marchand, l’élève modèle, notre jovien prince-enfant-philosophe-roi a mis – si j’ose dire – le paquet.

Mais il y a plusieurs formes d’assassinat.

L’assassinat politique, c’est nul, c’est pas gentil, c’est moche, c’est dégueulasse, ça pue, c’est indigne et en plus, il paraît que ça n’est pas toujours très très fair-play… sauf que non seulement ça ne date pas d’hier mais, en outre, l’Histoire montre qu’on y survit. Un des exemples les plus notables étant Mitterrand (on va finir par croire que je lui en veux) qui a réussi le tour de force de s’assassiner tout seul (alors que d’autres se faisaient suicider) à l’Observatoire. Il n’en a pas eu de trop graves séquelles. En France, les scandales et les histoires de cul ne sont pas mortels (et c’est heureux !), sauf s’ils se superposent à d’autres nullités avérées dans tout le reste (ou s’ils sont instrumentalisés dans une quelconque resucée loupée de machin-gate, pour faire « genre », « cool » et « swag » ou pour « inspirer confiance » à qui l’on sait et qui, de son côté, affiche un goût assez modéré pour la bagatelle, à part sous la contrainte).
L’assassinat social, lui, est plus récent. Et directement importé d’outre-Atlantique par un mélange assez malsain de vanité veule et de capitulation teigneuse. Celui-ci touche n’importe qui et, dans nos contrées assez peu enclines à l’austérité vertueuse et luthérienne, c’est relativement nouveau. Du moins depuis qu’on a viré les derniers luthériens austères et vertueux qui prétendaient nous apprendre nos bonnes manières. Cet assassinat-là est infiniment plus ravageur.
A l’ère des « selfies de bite » (que l’ensemble de la presse non-militante nomme, dans un amusant unanimisme pudibond, « vidéos à caractère sexuel »… ben oui : c’est une bite), n’importe qui peut tomber par ce à quoi il s’agrippe. Il serait peut-être temps d’apprendre ou réapprendre à tout le monde – oui, tout le monde – que ce qu’on dit ou ce qu’on fait, où qu’on le dise ou que le fasse, est susceptible d’avoir des conséquences (et ça n’est pas qu’un problème de « réseaux sociaux » mais bien de « bêtes » relations sociales).

Qu’un sous-off-adjudant-manager con comme j’vous-dis-pas explose en plein vol, humilié, ridiculisé, démasqué, après avoir fait l’hélicoptère avec j’vous-dis-pas pour toiser, insulter et pisser sur tous les gueux qui ne réclamaient qu’un retour à une certaine décence, une certaine dignité, ça a presque le goût d’un retour de bâton providentiel. En revanche, sur Terre, cet homme a une famille, des enfants. Ce qui vient de lui tomber sur la gueule, je ne le souhaite absolument à personne et j’ai la naïveté de croire que je mouline – un peu dans le vent, peut-être – pour que les choses ne se terminent pas de cette manière – ou pire, parce que j’ai bien peur qu’on n’en soit qu’au début. Quant à ce qui vient de tomber sur la gueule de sa famille ou de ses enfants, j’ai beaucoup de mal à en rigoler.

N’empêche que si l’on s’accorde à trouver la méthode dégueulasse, il faudra bien que ceux qui en ont le pouvoir fassent en sorte que d’autres soient possibles. C’est un peu, croyais-je bêtement, le B-A-BA de la mission qui leur est confiée.
A moins qu’ils n’en aient pas envie, ou qu’ils ne sachent même plus…


La naïveté ou l’inconséquence, à l’âge adulte, ne sont plus des excuses valables. Et dans certains cas, ça pourrait même virer à la circonstance aggravante.

Mathieu Morel

115 Commentaires

  1. Et si on se contentait de considérer l’affaire Grivaux grivoise
    et parler politique, société, régime,
    bref parler du réel institutionnel, fonctionnel, opérationnel et pas de la valetaille, ses turpitudes et ses bassesses qui servent de béquille à un monde ayant perdu la tête.

    • Merci Maître pour ce commentaire circonspect sur la macronie. Je ne suis pas étonnée de cette stupidité éventée: nous sommes depuis l’avènement du gamin, dans un marasme monumental. des ministres aux ordres, des parlementaires incompétents et ignares et des décisions sans cohérence.
      Cet être doué d’une logorrhée verbale incessante et vide de sens dont peu de gens ont envie de travailler avec lui, et le vivier politique français quasiment vide d’esprit vifs et érudits, il a bien dû s’entourer de personnes à la limite de la tradition française. On sait bien qu’aujourd’hui n’importe qui peut faire l’ENA, il y a tellement de « passe droit »… Rien à voir nonplus avec Sciences PO à l’époque où j’y étais. Alors, forcément, ça ne les rend pas pour autant intelligents: ils sont formatés selon la volonté acharnée de quelques personnages genre Soros, Minc, Attali et autres groupes + ou – complices pour détruire l’excellence que représentait notre France et construire « le meilleur des mondes » (Aldous HUXLEY) en commençant par appliquer les anticipations d’ORWELL (nous y sommes depuis Bill GATES).
      Actuellement, avec un Premier ministre ancien maire du Havre qui laisse sérieusement à désirer sur le plan de la personnalité et un ministre de l’Intérieur, proche du milieu du banditisme marseillais et joueur de poker professionnel, on aurait difficilement pu tomber plus bas.
      À cela, si on ajoute l’affaire Alexandre Benalla, simple vigile ou agent de sécurité, garde du corps et partenaire érotique, devenu colonel de gendarmerie par le vœu de Manu et la brochette de ministres femmes quasiment toutes plus bêtes et arrogantes les unes que les autres on se demande dans quelle république bananière on vit aujourd’hui.
      Beaucoup de pays se gausse de ce Pt: « au regard vide, inexpressif, comme un drogué ou un dément hors de contrôle ». « L’infantilisme profond, pathologique et aliénant d’un chef d’État… »
      Je vous joins une vidéo que j’ai trouvé conforme à ce que nous subissons impuissants par l’inconscience de tous ceux qui ont voté pour lui.
      https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s

  2. Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, ni que la succession d’adjectifs serve la clarté de la démonstration, si démonstration il y a.
    A mon modeste niveau, je retiens deux choses de cette épisode.
    La première est que la classe politique unanime dénonce cette « hideuse pratique » consistant à violer la vie privée d’un élu pour l’exposer sur la place publique via les réseaux sociaux. Ce qui est assez surprenant puisque la quasi-totalité de cette même classe politique a dit toute son admiration récemment pour les campagnes de lynchage publique genre #meetoo ou #balancetonporc. Hier on applaudissait des deux mains celles et ceux qui jetaient en pâture des noms, dévoilaient des sms ou des mails privés, accusaient publiquement untel ou untel d’être des violeurs et/ou des pervers. Et peu importe qu’à ce jour, les « victimes » de ces méchants pervers présumés semblent pour le moins peu crédibles (cf les décisions de justice rendues depuis), leur parole était et reste toujours- sacrée, « libératrice » , progressiste en un mot. Accuser sans la moindre preuve (et dans un certain nombre de cas au moins, sans aucun fondement) via les réseaux sociaux est donc « bien » dans certains cas… mais il est « toujours intolérable » de porter atteinte à la vie privée du personnel politique. Donc acte…
    Le second élément que je retiens de cet épisode est qu’il est visiblement plus grave pour un homme politique d’envoyer des photos de sa bite à sa maitresse que de détourner des fonds, d’être mis en examen, ou d’être responsable de mutilations nombreuses et insensées. Ni Ferrand, ni Buzin, ni Pénicaud, ni Castaner ni aucun autre n’a semble t’il songé un instant à démissionner alors que Griveaux, nous explique t’on, « n’avait pas d’autre choix ». On peut certes s’interroger sur le niveau d’immaturité d’un homme politique envoyant de telles vidéos à ses conquêtes mais, en ce qui me concerne, je ne verrais aucune objection à voter pour un homme ou une femme politique obsédé sexuel, et même immature et imprudent sur ce plan…parce que ce ne sont pas du tout les pratiques sexuelles des élus qui m’intéressent.
    Deux éléments plus « prospectifs » pour finir :
    1/ Avec les réseaux sociaux, n’importe quel homme politique peut se trouver dans une situation « scandaleuse » du jour au lendemain. Un mail, un sms, une photo opportunément dévoilés – vrai ou pas, ça n’a strictement aucune importance – suffit à stopper une carrière. C’est peut être, sans doute, là que se situe déjà la source de l’absolue docilité de la classe politique aux ordres « qui viennent d’en haut »;
    2/ Comme toujours quand survient une « affaire » pareille, il faudra attendre quelques jours pour savoir d’où elle vient, en suivant l’éternel adage « à qui profite le crime »? Il est très peu probable que les coupables désignés soient les vrais inspirateurs. Et encore plus improbable que les vrais inspirateurs soient un jour inquiétés.

    • « parce que ce ne sont pas du tout les pratiques sexuelles des élus qui m’intéressent. »
      Moi non plus
      Ce qui m’intéresse et m’interdirait de donner ma voix à cet abruti, si un jour j’en avais eu l’intention, c’est sa stupidité crasse.
      Comment un ministre peut-il être assez con pour envoyer sa bite en photo à une fille de rencontre et se prêter ensuite à tous les chantages possibles ?

      Il y a aussi le gap entre l’attitude affichée et la réalité : j’ai tendance à aimer la cohérence

      « je ne verrais aucune objection à voter pour un homme ou une femme politique obsédé sexuel, et même immature et imprudent sur ce plan »
      Et c’est à ce type que vous voudriez confier les clefs d’une mairie, (coucou les marchés publics au chantage) d’une circonscription coucou le vote d’une loi au chantage) etc….

      • Sur la « stupidité crasse » dont a fait preuve l’intéressé, je suis assez d’accord avec vous…

        …mais ce n’est malheureusement pas le problème à mon sens. Si au lieu d’envoyer une vidéo de ses attributs, il avait échangé des mails ou des sms donnant rendez vous à sa maitresse (ou sans amant, ou n’importe qui…) il aurait été tout aussi fragile. La facilité avec laquelle n’importe quel hacker peut pirater un compte est confondante… et les « opérateurs » n’ont, eux, même pas besoin de voler quoi que ce soit pour avoir à dispo toutes les informations utiles.

        Si l’on juge normal qu’un personnage public doive démissionner dès lors qu’il a commis une action moralement répréhensible dans sa sphère privée, TOUS les décideurs publics et privés sont susceptibles de faire l’objet d’un chantage. Parce que :

        1/ les saints sont rares, et pas plus nombreux dans la vie publique qu’ailleurs. Les plus vertueux sur ce plan n’étant d’ailleurs pas nécessairement les plus qualifiés pour exercer des responsabilités politiques;

        2/ même la personne la plus irréprochable du monde pourra être transformée en monstre aux yeux de l’opinion en quelques clics. Rien de plus facile que de créer des fausses images, des faux mails etc. qui justifieront demain en vertu de la « jurisprudence Griveaux » et du stupide adage « pas de fumée sans feu » la démission immédiate de l’intéressé.

        De toutes les lâchetés dont il s’est rendu coupable, la dernière de Griveaux est sans doute la pire. En démissionnant, il légitime le procédé.

        • « De toutes les lâchetés dont il s’est rendu coupable, la dernière de Griveaux est sans doute la pire. En démissionnant, il légitime le procédé. »

          Il fout surtout au chômage technique toute la profession des détectives privés qui vivent de ce genre d’individus.
          Ces fins limiers ne disent pas merci à ce gros limeur.

          Tout ceci n’est que du spectacle.

          • Je vous répète, ce ne sont pas ses affaires sexuelles en tant que telles qui m’intéressent, mais ce que cette affaire révèle de la personnalité de griveaux.

            Ce qui m’importe dans un personnage politique, c’est

            – sa compétence : où griveaux a-t-il démontré la sienne ?

            – sa cohérence : griveaux ne peut pas s’afficher avec femme et enfant et tout le toutim et balancer sa bite en photo à une demoiselle de rencontre
            S’il veut courir les filles, ce qui est son droit, alors il reste discret sur sa vie de famille, c’est tout.
            Ainsi, il ne risque pas ou beaucoup moins de s’exposer à un chantage, bien que le ridicule de son comportement d’ado acnéique puisse être lui-même un objet de chantage
            Il y a une différence entre
            – je révèle que vous avez une maîtresse
            – je vous montre en train d’astiquer votre bite à la terre entière

            – son intelligence : ce qu’a fait griveaux est rédhibitoire de ce point de vue
            Il faut être con comme une valise sans poignée
            C’est un type de 40 ans qui connaît les risques d’internet, ministre au moment des faits donc les services de sécurité de l’état l’on forcément mis au courant des risques de piratage

            – son courage : nous avons vu

            Donc il n’est pas qualifié pour diriger Paris ou même n’importe quelle commune de la Creuse
            Dans l’armée, ce genre de connerie vous vaut un retrait d’habilitation au Secret Défense immédiat et, cerise sur le gâteau, une carrière terminée.

          • @Philippe Dubois : je suis totalement d’accord avec vous sur presque tout. Ce qui me navre, dans le fond, c’est que pour quelqu’un qui se tient un tout petit peu au courant de la vie politique, cette affaire n’apprend…rien sur la personnalité de Griveaux.

            Son incompétence était déjà amplement prouvée dans ses fonctions précédentes, sa lâcheté également (ah ses revirements sur le j’ai pas dit ça »….mais en fait si mais je le pensais pas…) et toute sa carrière politique est une illustration de sa totale absence de cohérence (on a rarement vu un homme se disant à gauche faire montre d’autant de mépris pour tout ce qui était « populaire »….).

            Quand a son intelligence, la manière dont il a mené la campagne de Paris est assez éloquente me semble t’il…

            Ce n’est donc pas à mon sens pour cette histoire de fesses (de bites en l’occurence…) que Griveaux servait être disqualifié, mais par tout ce qui précède.

            Un peu comme si Ferrand était démis de ses fonctions pour s’être tripoté devant un écran alors qu’il devrait l’être depuis longtemps pour des motifs autrement plus sérieux… et eux aussi connus de tous.

          • J’avais évoqué la possibilité que Griveaux ne soit qu’une diversion, probablement à l’insu de son plein gré, car je ne vois pas une manip’ capable d’éviter à sa famille la honte et les railleries suite à la vidéo, trop compliqué.

            Comme par hasard, Buzyn a déjà rencontré Villani pour prétendument analyser les points de convergence programmatique.

            On reparle de tout cela dans un mois.

            Peu ou prou 20% + 10%, le compte sera peut être bon pour coiffer Hidalgo au poteau.

            Je rappelle que la mairie est vitale pour Macron, d’après Branco, une bonne partie du microcosme politique de Paname est au courant des magouilles de la Macronie.

            Ca veut dire que Macron ne peut pas prendre le risque de ne pas contrôler tout ce petit monde jusqu’en 2022 et surtout pour 2022, Griveaux ne faisait pas le job, sa campagne ne décollait pas et n’a pas pu pactiser avec Villani.

            Pour moi, Griveaux, c’est du pain et des jeux pour que le peuple s’amuse, THE BIC PICTURE est ailleurs.

        • Griveaux, en démissionnant, a préféré se donner le rôle de victime plutôt que celui de pitoyable perdant qui s’annonçait. Les politiques en France comme aux USA ont pris l’habitude de mettre en scène leur vie privée «parfaite». Ce faisant, ils la rendent publique et s’en servent comme d’un argument électoral à leurs risques et périls. Ce qui est condamné aux USA, c’est le mensonge aux électeurs et non pas l’adultère : pour moi, cela n’a rien à voir avec le puritanisme. Les vraies victimes dans cette histoire sont les enfants et l’épouse de Griveaux car ils ont été instrumentalisés à la fois par Griveaux et par cet activiste russe. Malheureusement, la com en politique a remplacé le débat d’idées. Les politiques en sont responsables…les électeurs aussi.

          • « Ce qui est condamné aux USA, c’est le mensonge aux électeurs, pas l’adultère ».
            En termes de « mensonges aux électeurs » il me semble que nos amis d’outre-atlantique ont eu largement leur dose, des pseudos « couveuses » du Koweit aux ADM en Irak en passant par le story-telling d’Obama… et qu’aucun de ces mensonges, pourtant avéré, n’a empêché les présidents concernés d’être réélus.
            Par ailleurs je n’ai pas noté que Griveaux, ou un autre, ait jamais juré à ses électeurs qu’il était d’une fidélité insoupçonnable. Se dire « heureux en couple », et l’être, n’a à mon sens pas grand chose à voir avec ladite fidélité des deux personnes concernées.
            Ceci posé, je vous rejoins bien volontiers pour trouver particulièrement préjudiciable la peopolisation de la vie politique qui tend naturellement à faire primer l’image sur le fond.

  3. https://www.atlantico.fr/decryptage/3587361/pourquoi-le-griveauxgate-n-est-pas-qu-une-question-de-sexe-elodie-mielczarec

    La personnalité de l’homme privé et son manque de loyauté voire sa lâcheté, ne sont jamais loin de celui à qui on confiera les clés d’une ville ou d’un pays.
    On a eu un exemple frappant de ce parallèle avec un homme politique qui a, au moins à deux reprises, lâchement humilié deux femmes de sa vie, alors qu’il aurait suffit qu’il ait le courage de leur dire, le temps venu, que leur histoire était terminée, avant de les livrer en pâture aux moqueries et à la mortification. Comme par hasard, c’est le même qui a fait des promesses électorales viriles et tonitruantes sur ce qu’il qualifiait être son ennemi pour, dès le lendemain de son élection, oublier complètement ce sur quoi il s’était engagé… Hasard? Sûrement pas! C’est d’une lâcheté intrinsèque qu’il s’agit… Pourquoi un homme qui se comporte avec autant de veulerie dans sa vie privée ferait-il preuve de plus de courage pour prendre des décisions politiques?
    Autrement dit, même si sur la forme je désapprouve ce procédé peu honorable, sur le fond, la révélation de ces comportements en dit long sur ceux qui sont en permanence en train de nous infliger avec morgue des leçons de morale et qui ne sont pas capables eux-mêmes de montrer un tant soit peu de vertu.

    • Excusez moi mais l’article que vous citez en ouverture de votre propos est tout de même une sacrée bouillie, tentant de lier tout et n’importe quoi et de faire passer une « référence » (aussi faible et contestable soit elle…) pour une preuve scientifique.
      En quoi le féminisme de De Beauvoir serait il en contradiction quelconque avec ses « fantasmes de soubrettes » ? Pourquoi Foucault aurait t’il du rendre publique sa maladie pour sembler « courageux » aux yeux de l’auteur de l’article ?
      Les conclusions de ce salmigondis atteignent péniblement le niveau de la rubrique psycho de Voici ( cf : « il y a une sorte de proportionnelle (sic!!!!) entre l’affichage publique d’une valeur et sa non réalisation effective »… et leur manque de pertinence est assez facile à démontrer ( des tas d’hommes politiques ont, et heureusement, engagé des actions parfaitement en adéquation avec les valeurs qu’ils revendiquaient).
      Libre à vous évidemment de considérer qu’un homme politique est disqualifié par ce que vous considérez comme un manque de vertu privée – l’adultère en conséquence- mais chercher à donner à cette opinion, parfaitement respectable somme toute, un « vernis » et une prétention scientifique est à mon sens voué à l’échec.
      Et je vous souhaite bon courage pour établir une corrélation entre les femmes et hommes d’Etat qui ont marqué l’histoire (de Catherine de Russie à Kennedy…) et leur « vertu privée » ici considérée comme synonyme de fidélité conjugale.

    • Imaginez Buzyn élue dans un mois.
      Peu probable à cette heure-ci, enfin si l’on en croit les sondages publics.
      Mais imaginons…il faudra alors remonter l’histoire à l’envers, pas triste, mais nous obligeant à revoir nos conclusions du jour, très probablement.
      Trois femmes favorites pour Paris, un hasard total ?

      • Enfin une question sensée (sur les trois femmes)!
        Zemmour doit jubiler! Et la parité?

  4. Il va falloir réapprendre aux clowns politiques d’aujourd’hui que lorsqu’il y a une action il y a forcément une réaction…parfois tardive et inattendue.Ces politiques français sont pris dans ce que j’appelle le triangle des trois P:les Putains,le Pouvoir et le Pognon.Ils tournent toutes et tous là dedans.Certains ne manquant pas de souscrire à deux voir trois P.Seulement voilà le peuple de FRANCE,dont je fais partie en a marre de toutes les combines mondialistes de ces gens.Il appelle tout simplement à la révolution.Les évènements futurs proches vont être extrèmement douloureux pour eux et leurs familles car les français sont des latins,n’en déplaise à certains,ils(les français) palabrent,rigolent font quelques bons mots,puis d’un coup,lorsque la coupe est trop pleine,explosent,coupent les têtes,pendent,embastillent.Voilà je crois l’avenir des politiciens français.Une autre chose est que le peuple de FRANCE et non de france n’acceptera plus une réduction de ses libertés,par des lois,pour couvrir les histoires de cul et de pédophilie et en règle générale toutes les saloperies des dirigeants.

  5. Tout ce tintouin pour un pauvre type , un zozo choisi par un autre zozo , alors que personne n´a contesté l´intervention illégale du président Hollande dans la campagne présidentielle de 2017, en vue de déclencher une enquête et une mise en examen du candidat favori des français, Fillon.
    Notre constitution et notre droit électoral bafoués lors de la plus importante campagne électorale, par le président Hollande au profit de son ministre Macron et aucun média, aucun journal n´a protesté. La justice et les medias français sont aux ordres du pouvoir éxécutif comme dans les républiques bananières.Personne n´a protesté à l´époque.Quelle honte.

    • #ARNAUD DE VENDEUVRE
      « en vue de déclencher une enquête et une mise en examen du candidat favori des français, Fillon. »
      Libre à vous de le croire,mais êtes-vous vraiment sûr que Fillon pouvait être objectivement considéré comme LE candidat favoris de TOUS les français?
      N’était-il pas plutôt le candidat préféré des français qui se reconnaissent dans la Droite conservato-libérale de type Thatcher?
      Pour ma part j’ai la faiblesse de penser que le pauvre Fillon n’était,tout comme Macron,que l’un des deux chevaux engagés par l’écurie MEDEF pour s’assurer de gagner une nouvelle fois ce Grand Prix du Président de la République.

  6. On ne sait certes pas d’où vient le coup même si sait à coup sûr où il tape.
    Toutefois une remarque cette affaire n’est pas sans rappeler la mésaventure de son ancien mentor au sofitel de New York.
    D’où quelques pistes de réflexion :
    – les hommes politiques sont-ils débiles à ce point ?
    – ont-ils une incapacité à tenir leur libido en période pré-électorale ?
    – pensent-ils avoir le pouvoir, l’argent et les privilèges et « jouir » de l’anonymat ou dans l’anonymat comme monsieur Michu ?
    – se pensent-ils à ce point intouchables et autorisés à faire n’importe quoi en s’exposant eux et leurs familles ?
    Remarque complémentaire mieux vaut avoir agressé des personnes au couteau un soir de réveillon que d’étaler les turpitudes d’un ancien ministre si on considère le retard à l’allumage de la justice dans le 1er cas.

    • « On ne sait certes pas d’où vient le coup même si sait à coup sûr où il tape. »

      Même pas.
      Il peut même venir de Macron lui-même, avec le consentement de trois personnes :
      Villani, Griveaux et Buzyn pour une victoire de cette dernière.
      Le story telling derrière l’élimination de Griveaux n’étant là que pour amuser la galerie.

      Réponse très bientôt, parce que le jeu des alliances va se dévoiler d’ici moins d’un mois.
      Un indice : Le candidat gravitant actuellement à peu ou prou 10% dans les sondages, sera faiseur de reines.

  7. Pour analyser l’affaire Griveaux, il faut analyser le traitement médiatique qui en est fait, dans un SAV dont la médiacratie a le secret.
    En vérité, que Griveaux ait été obligé de se retirer pour des raisons salaces ou pas, ce n’est pas le coeur du problème, contrairement à ce qui est vendu à l’opinion publique.

    Le coeur du problème, c’est le sujet de la liberté d’expression qui est revenu comme un boomerang dans la face de ses plus ardents défenseurs.

    En son nom, lois sur les fake news, probablement la loi Avia, le droit au blasphème récemment sur la pseudo affaire Mila, l’establishment était sur les rails de son contrôle accru, car le pouvoir dépend de sa maitrise absolue et voilà que l’un des siens en est la victime spectaculaire, si je puis dire et là, les fils se touchent.

    La sphère politico-médiatique ne parle plus de liberté d’expression mais d’indécence, du besoin urgent d’encadrer Internet et les réseaux sociaux, bien obligée de faire tomber le masque du faux-nez libertaire quant à justifier sa censure et de révéler sa profonde nature liberticide et totalitaire, ce qu’elle déteste.
    Totalitaire, au point même que l’Etat de droit a interdit à maître Branco de défendre la « balance » Piotr Pavlenski alors que Maître Malka, l’avocat du blasphème, est en charge de la défense de Griveaux.
    Non seulement les fils se touchent, mais les plombs sautent et nous sommes à l’aube du panne générale, avec Buzyn abandonnant en rase campagne ses devoirs face au Coronavirus et l’hôpital public, pour tenter de labourer dans le pré d’Hidalgo.

    L’heure est tellement grave, que Mélenchon a été appelé d’urgence pendant 2H sur BFM pour rappeler que le danger, c’est l’extrême droite et en particulier les identitaires et pour dérouler sur l’écologie, nouveau cheval de bataille des mondialistes, tout en se posant en majesté dans la sauvegarde des intérêts du débat public.

    Pour parodier Ecclésiaste osons « Sic transit gloria res publica », tant les masques tombent, comme l’écrivait notre hôte dans un billet dédié à Macron.

  8. Supposons – un court instant – que le(s) détenteur(s) de cette sextape ne l’eussent pas publiée et que ce pauvre macronard – par d’exceptionnelles conditions – fut élu maire de la Capitale de la France: quel(s) chantage(s) aurai(en)t pu alors être possible(s) ? Aurait-il pu y résister ?

    Et on nous bassine avec le strict respect de la vie privée de cet inconscient et passablement irresponsable …

  9. Bof tout ça pour ça, avant les rézosocio ce monsieur aurit été brulé, décapité, il ne sera que banni. Quand on envoie une video de soit en train de se masturber si j’ai bien lu à une dame légère, on est bien inconséquent et il faut bien s’attendre à quelque chose, non ?
    On devrait plutôt se demander pourquoi et comment ce Russe pseudo artiste a divulgué la chose, à part se faire de la publicité ? Tous les coups sont permis ?

  10. Génial comme d’habitude votre billet, Monsieur Morel, mais cette fois-ci, un peu trop tard.
    Le copain de Mimi Marchand, l’élève modèle, notre jovien prince-enfant-philosophe-roi a mis – si j’ose dire – le paquet, et a de nouveau trouvé la parade.
    Ce n’est pas encore cette fois-ci qu’on l’aura.
    On aurait pu avoir M.Mahjoubi, on aura A.Buzyn, la Shoah, Simone Weil, l’anti-sémitisme, bref encore des leçons de morale.
    La campagne va voler très bas.
    Un espoir: A.Buzyn est très mauvaise, il faut lui tenir la main, et je ne suis pas sûre q’elle accepte de poser en maillot de bain pour Paris-Match.
    En tout cas, les vrais faux-culs, L.Alexandre, J Son-Forget et A.Benalla s’en tirent bien . Ce ne sont pas eux qui sont en garde à vue.

    • Madame Buzyn n’est pas vraiment candidate à la mairie de Paris, mais à la présidence du conseil de surveillance de l’AP-HP…. poste dévolu au maire de Paris.

      Très proche, financièrement et conjugalement des laboratoires pharmaceutiques, Madame Buzyn – après avoir effectué son rôle de représentante des lobbys au ministère- pourra ainsi donner sa pleine mesure de lobbyiste en étroite collaboration avec Monsieur Hirsch, également tout dévoué à la santé de l’industrie pharmaceutique.

  11. Il avait le monde à s’est pieds ,j’aurais fait une pirouette comme lui face à ma propre ambivalance ,les médias l’on accompagné pour rebondir
    Pour nous vendre Israël.
    Il ma largué dans le rebondissement et je pense que lui aussi d’ailleurs ;
    ceci dit on nous propose du transpi et de la décomposition pour la mairie de paris avec les rats d »égout , le lgbt et tout le monde qui s’invite.
    La culture d’un mec ou se la jue fafouille en jupette qui n’à absolument aucun talent qui voue son âme à Israel et qui se la joue zoophile à baubourg dans une boîte en carton comme bon genre .

    je n’ai pas encore eu une lecture textuelle entre villani et l’islam.
    Mais la toile de l’araignée nous ramène à médine ni vu ni connu l’islam
    Il est très singulier sans se montrer ou alors il est franchement con
    L’AUTRE S’EST DU TRANSPI Mounir Mahjoubi
    eT BUZIN UN AUTRE CAS D’ESPECE VACCINATION TOTAL
    Paris s’est le délire rien a voir avec le cochon
    Franchement j’aimerai bien voir ou je me suis zapper ???

  12. Toujours pareil avec les politiciens pris dans le pot de confiture, ils ne sont jamais responsables de rien, ce sont toujours des victimes. Personne n’a obligé Griveaux à faire parvenir sa vidéo à sa maîtresse. N’importe quel gamin de 5 ans sait ce qu’il en est de la sureté du net, le net qui est à notre image et à l’image de cette société « moderne ». Les romains n’ont pas attendu le net pour utiliser ce genre de procédés. Rien de nouveau sous le soleil! Combien de journalistes ont fait ou défait des politiciens. Griveaux n’est que le seul responsable de sa bêtise. On ne peut se présenter comme le parangon de la respectabilité dans match et en même temps jouer à ce jeu stupide. Irresponsable et stupide griveaux l’est aussi en n’assumant pas son acte. Il aurait été facile d’assumer avec un clin d’œil grivois et tous les français auraient pardonné! Mais on lui a présenté qu’il ne pouvait que s’en aller et il n’a rien fait pour rester. Cela aurait peut-être réussi à rendre sa campagne au moins amusante.
    Cette vidéo date de 2008, curieux qu’elle sorte juste au moment où Griveaux ne progresse pas. Les mêmes qui hier criaient au scandale aujourd’hui retiennent leur rire et se disputent la place. Buzin est chargée de s’occuper de soigner la liste Macron. Elle pourra jouer sur la victimisation du net, le complot poutinien. Reste que son image de bourgeoise coincée et hypocrite risque de lui coller à la peau. Nous n’avons pas finir de rire! maintenant les dissonances macroniennes commencent à s’empiler de façon assourdissante!

  13. Mathieu Morel m’a rappelé un fait qui m’était sorti de l’esprit.
    Il parle d’une « ministricule » qui avait fait venir les « tabloïds » au moment où elle accouchait.
    Il s’agissait de Ségolène Royal quand elle était ministre de Mitterrand, dans le gouvernement Beregovoy.
    Vous savez : cette politicienne qui donne des leçons de « respect » à la Terre entière !

    • Des reptiles qui se sont mélangé dans le genre
      Pepe votre texte est d’une clarté
      (Mathieu Morel m’a rappelé l’esprit.
      Il parle d’une « tabloïds » au moment où elle accouchait.
      à la Terre entière !)
      Mitterrand, dans le gouvernement Beregoym.
      si cela se trouve ils étaient pédé du moins dans le même club où il se sont vu passé
      Lequel ???????
      Quoi qu’il en est Mitterrand de nom comme sacrificateur d’où Beregoym est passé sur l’autel médiatique cédant sa place de force , d’où il revient encore aujourd’hui comme si s’était il y à 2 minutes pour nous livré une injustice de texte , sur se forum , pas d’ici mais d’ailleurs
      De toute façon il l’on tué comme une M, et il s’agissait d’un règlement de compte entre Ms
      Là les médias dans l’idée de sa mort n’ont pas menti dans le colportage que s’était dégelasse
      Vu l’audience captive béret etait le frère de sang , qui en résulte une trahison
      L’acte 2 est millésime et centre afrique passé sous silence
      De selon de mon point de vue il à voulus faire chanter Mitterrand et ceci explique cela
      Mitterrand était probablement au plus haute instance de la franc maçonnerie et il l’on sacrifier le béret sur l’autel comme d’une raison d’état lié au centre afrique
      et le miteux faut pas toucher à ses enfants impliqué dans l’argent sale .
      J’imagine que depuis le fils de mitterant est devenu très riche frappé par alzheimer d’où d’ailleurs sous les radars on ne parle jamais de lui
      Et que Mitterrand ne reconnaît pas l’image du val dive que l’on nous vend
      Homme intègre dans une lecture de vie très complexe pour la pérennité de l’histoire de France

  14. Mitterrand est un nom d’imposture
    Je relis dan mon texte
    « passé sous silence »
    j’aurai du écrire
    « Passer » sous silence , politiquement il était adversaire De gaule
    Je ne sais si de gaule l’avait vu venir ????

  15. Le malheur pour notre (pauvre) president est qu’il est l’homme d’un clan porté au pouvoir par ce dernier.Ca ne signifie pas que les autres clans ont abandonné l’espoir de reprendre le pouvoir.
    Il y a quelque chose de comique de voir des amateurs (Castaner, Griveaux, Benalla)decouvrir la realité du combat politique où TOUS les coups sont permis…
    E.Macron, comme la plupart des chefs de clan ne peut s’entourer que d’acolytes dans lesquels il peut avoir confiance (limitée)…helas ça ne signifie pas que la competence va de soi, la fin de son mandat risque fort de ressembler à un chemin de croix.

    • Vous n’avez que trop raison quand vous dites: « il est l’homme d’un clan porté au pouvoir par ce dernier. Ca ne signifie pas que les autres clans ont abandonné l’espoir de reprendre le pouvoir. »;
      hélas les autres clans (certains en tout cas) ne sont guère meilleurs; on a d’ailleurs vu le naufrage du clan socialiste et UMP il y à trois ans!

      • Le clanisme s’effectue dans un et même entrisme.

        Celui qui ne comprend pas cela ne peut pas comprendre que l’alternance droite/gauche, c’est du pipeau pour faire croire au peuple que s’il peut changer de gouvernement par son vote, rien ne change pour l’entrisme au pouvoir.
        Je rappelle et à toute fin utile, que Macron été élu sur un coup d’Etat démocratique (fusion UMPSMODEM consubstantielle au flingage de Fillon) et que Griveaux a été mis hors jeu par un procédé participant d’une même mécanique disqualifiante :

        Faire de la morale politique une arme de destruction massive pour la conservation des intérêts de l’entrisme au pouvoir.

        Fillon, Griveaux, sont des sacrifiés pour la cause, celle de la pérennité des marchands du Temple et les changeurs d’argent se gavent sur le dos du peuple.

  16. Question pour les spécialistes de droit public/droit constitutionnel qui nous lisent:

    En 2018 au moment où ce film aurait été tourné par l’intéressé, celui-ci était porte-parole du Gouvernement, dont d’autres membres encore … bon, passons.

    Le droit français est-il outillé pour contempler le péril confrontant le bien public, lorsque des individus chargés de hautes responsabilités s’adonnent à des activités susceptibles de soulever des interrogations sur,

    – la santé mentale des individus en question
    – leur aptitude à résister aux pressions inhérentes à des responsabilités internationales
    – leur intérêt réel pour la chose publique
    – la possibilité d’un conflit d’intérêt

    On peut penser que l’éventualité d’un chantage pratiqué par n’importe qui ou n’importe quoi n’importe où au monde signifierait vraisemblablement un risque pour la sécurité de l’Etat. Et par là je veux dire la sécurité des citoyens français.

    Quelles sont les règles de déontologie censés s’appliquer, non seulement aux individus pris pour ainsi dire la main dans le sac, mais tout autant à leurs supérieurs censés ne recruter pour ces postes que suite à un examen rigoureux du comportement éthique des intéressés?

  17. en 1990 j’ai hébergé un russe, élève du cycle international de l’ENA, en stage à Valence, mon ami Serguei, qui est toujours en France et toujours parmi mes amis sur un « réseau social » ;

    son « passé » et son « pedigree » ont fait que j’ai été aussitôt informé par un pote des RG que mes téléphones étaient mis sur écoute …

    et cet « abruti » de Transpalette ne savait pas que les « R.G. » enregistrent tout, officiellement au nom de la lutte contre le terrorisme et le blanchiment » ?

  18. Je rappelle que j’ai été, pendant 32 ans, membre du PCF. Pendant les années 70 (et un peu dans les années 80), j’y ai même eu des responsabilités locales.

    Concernant le PCF, en 2020, il ne se considère plus comme un « parti de classe » (au sens marxiste du terme). Il se considère comme un « parti de gauche » (de « la vraie gauche », bien sûr).
    Le PCF de 2020 est comme les « cabris qui sautent sur leur chaise » en disant : « la Gauche, la Gauche, la Gauche » (1).

    Sur ce blog, j’ai écrit des commentaires montrant qu’historiquement (XIXe et début du XXe siècle), des gens de gauche furent les plus répressifs contre les classes populaires.
    – En juin 1848, le général Cavaignac organisa le plus grand massacre d’ouvriers de l’histoire de France.
    – En 1871, le général de Galliffet fut le plus répressif contre la Commune de Paris.
    – En 1899, un socialiste (Millerand) était ministre dans le gouvernement de gauche de Waldeck-Rousseau aux côtés de Galliffet. En 1904, la IIe Internationale (2) vota une résolution demandant aux partis membres de ne pas participer aux gouvernements.
    – En 1907, le gouvernement de gauche de Clemenceau réprimait les mouvements sociaux. Les soldats du 17e régiment d’infanterie de Béziers refusèrent de tirer sur les vignerons révoltés. En l’honneur de ces soldats, Montéhus créa la chanson « Gloire au 17e ».

    Plus tard, la notion de gauche était pendant quelques décennies plus proche des milieux populaires. Mais, depuis les années 80 et surtout depuis le début du XXIe siècle, ce n’est plus le cas.

    Récemment, j’ai constaté que la haute fonction publique qui était utile autrefois est devenue une caste qui contribue à la démolition des services publics et qui est alliée au capitalisme financier.
    Si les capitalistes financiers sont plus liés aux partis de droite, la haute fonction publique (qui « pantoufle » aussi du côté de la finance) est plutôt liée au PS (Macron regroupant les 2 classes dominantes).

    Je viens de trouver un article intéressant sur la « division » gauche-droite de nos jours. Certains passages peuvent être discutés, mais, sur le fond, je suis d’accord.
    https://www.pardem.org/analyses/la-fin-du-clivage-gauche-droite/327-la-faillite-de-la-gauche-remonte-loin-dans-l-histoire

    (1) Référence au président De Gaulle qui, lors d’une conférence de presse, parlait des « cabris » qui disent : « l’Europe, l’Europe, l’Europe ».
    (2) La IIe Internationale était composée de partis socialistes et sociaux-démocrates. Il est vrai qu’à l’époque, « les socialistes étaient socialistes ».Ce qui n’est plus le cas en 2020.

    • Zemmour répète souvent que c’est la République qui a toujours tiré sur le peuple, rarement ou très parcimonieusement les rois!
      Cela lui vaut toujours des volées de bois vert de la part des démocrates (républicains)!

      • Je me souviens d’une chronique de Zemmour montrant cela, mais je ne l’ai pas retrouvée pour le moment.
        En revanche, j’ai retrouvé une chronique où il montre que « le fleuve de gauche est revenu dans son lit libéral » (chronique de septembre 2015) :
        https://www.youtube.com/watch?v=oTi0ShaIlMc

        J’ai aussi retrouvé sur le blog de Zemmour une suite de commentaires que j’avais écrits en octobre 2015. Ces commentaires correspondent à ce que j’ai noté plus haut.

        Mais; j’avais aussi écrit ceci que j’oublie souvent de reproduire :

        « Lorsque le futur président Mitterrand parlait dans des meetings (avant 1981), il revenait souvent sur l’Histoire de la condition ouvrière et particulièrement sur le livre du docteur Villermé paru en 1840 concernant l’état physique et moral des ouvriers du textile.
        Quelle était l’opinion politique de ce docteur qui fit ainsi progresser la législation en faveur des ouvriers ?
        Il était … légitimiste ! »

        Bref, le plus grand défenseur de la condition ouvrière en 1840 était un homme de droite !

        • Un peu plus tard et sur le même thème, lire « Le Droit à la paresse » de Paul Lafargue (1880), gendre de Marx et Léon Bloy « Le système de la sueur » (dans Le Sang du Pauvre écrit en 1909), fils d’une catholique et d’un Franc-maçon.

  19. Commenter un salmigondis, cela donne un brouet? A moins qu’il ne s’agisse de marmelade… Alors, mieux vaut faire abstinence

  20. Questions. Griveaux envoie sa cassette porno à une femme. Dans quels buts? Clin d’œil coquin, pour rappeler cette femme au silence? Cette femme poste cette vidéo sur le net. Dans quels buts? Montrer qu’elle est offensée par cet envoi, qu’elle ne cède pas au chantage?

    En tout cas, cela fait un buzz énorme, mise scène du départ Buzzzin, petite larme, Alice au pays des merveilles quitte ses pantoufles pour aller à la rencontre du vrai peuple, l’évangéliser. La REM victimisée va pouvoir corriger ses erreurs, se refaire une virginité!

  21. Est-ce que, à propos de Macronie, mis à part les bijoux de famille de Griveaux, il ne serait pas au moins aussi intéressant de parler de la vente des Rafales à l’Inde, où on parte de Rafalegate, de corruption (de Modi) donc de corrupteur (devinez qui) ?
    Des manifs publiques – Sonia Gandhi en tête – pour dénoncer la magouille ne vous paraissent-elles pas dignes d’être relevées ?
    Voir ici par exemple (c’est tout en bas) :
    http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/2020/02/15/lenfer-au-paradis/

  22. article trop long que je n’ai pas lu en entier qui semble justifier la violence de l’autre par la violence de l’un.
    1 Moi je ne vois qu’une chose, quand on veut devenir responsable politique, on commence par être responsable. Les réseaux sociaux c’est publique, un telephone cela se pirate, pour toute correspondance il faut avoir confiance en son interlocuteur. Alors si on se film quand on se masturbe, il vaut mieux faire autre chose que de la politique. Cela peut être genant, ne serait ce que pour aborder certaine question.
    2 Les politiques qui pleurent sur les violations de la vie privée, tout le monde rigole, ils l’encouragent avec metoo, c’est une arme politique depuis toujours

  23. Conclusion fort sentimentale en conclusion d’un tel article… Pour ma part, j’ai plus envie de pleurer sur l’état des libertés dans notre pays.

    Le site politique de Piotr Pavlenski est fermé par décision de l’administration ; que pense le commentateur français moyen ? Je vous le fais : « Ben oui, y a infraction, donc forcément la police fait fermer le site. » Ben non.

    Aux Etats-Unis, un homme politique (pour être tout à fait précis, un « public official ») peut difficilement espérer gagner un procès en diffamation ou en violation de la vie privée actionné par lui. Ce droit américain est d’origine largement jurisprudentielle (Cour suprême). En France, où le droit est à peu près purement statutaire (textes de loi), COMME PAR HASARD la loi blinde la protection de la vie privée de la classe politique en écrasant la liberté d’expression. Aux Etats-Unis, un Griveaux n’aurait aucune chance avec un revenge lawfare contre une sextape de revenge porn.

    Mais même dans les cas autres qu’une classe politique dont il est si évidemment nécessaire en république de contrer la propagande Paris-Match entièrement basée sur la vie privée (ex. « Julia et Paris, les deux amours de Benjamin Griveaux », Paris-Match 11 avril 2019), le droit américain est protecteur de la liberté d’expression, LUI.

    Dans Bollea v. Gawker (Florida Courts, 2014-15), le catcheur Hulk Hogan poursuivait un site web pour une sextape. Le cas s’est résolu à l’amiable, mais l’injonction du tribunal de première instance de retirer la sex tape a été jugée en appel CONTRAIRE au First Amendment de la Constitution américaine : c’était une restriction disproportionnée à la liberté d’expression.

    A noter aussi que le retrait d’une sextape n’intervient là-bas (éventuellement) qu’après injonction judiciaire. Chez nous le site de Pavlenski est déjà fermé, forcément sur intervention de l’administration. Vous voyez le problème ? D’un côté, une injonction JUDICIAIRE de retrait de sex tape est déclarée INCONSTITUTIONNELLE en appel ; de l’autre, une fermeture administrative de site web intervient avant le moindre procès.

    Voilà ce qui est à vomir, dans cette histoire.

    • Je ne suis vraiment pas certain de voir en quoi la diffusion d’une vidéo porno à l’insu et contre la volonté d’un des protagonistes ( Hulk Hogan en l’occurence) relèverait de la « liberté d’expression ». Sur ce point précis, je préfère mille fois une loi protégeant la vie privée à une jurisprudence tolérant ce genre de pratique. Pas vous ?

      • La liberté d’expression n’a jamais été autant ânonnée par nos z’élites, un coup #jesuischarlie, un coup de #jesuisgriveaux, un coup je protège le blasphème et la caricature, un coup je condamne la capture d’écran d’un politique en flagrant délit de tripotage de nouille.
        La preuve en est que Maître Malka, avocat très politique, passe allégrement de Mila à Griveaux, du doigt dans le trou du cul de l’Islam à la quéquette Grivoise, sans états d’âme.

        La vérité est que si le Big Data est un instrument puissant d’analyse politique et de dressage social, l’establishment n’est pas à l’abri de se faire piéger, sur sa vie privée, sur ses tweets, sur ses images.
        D’ou sa très grande hypocrisie autour de cette liberté d’expression qu’elle voudrait unilatérale en condamnant tout le reste de fake news ou d’indécence.

        Ce qu’il se passe actuellement, c’est une tentative d’OPA de l’establishment sur l’information hors AFP, hors Reuters, parce que celui qui maitrise la propagande, possède le pouvoir.

        Griveaux s’est fait piéger mais rend un immense service dans cette dialectique de la liberté d’expression en plus de rendre service probablement à Macron pour la course à la Mairie de Paris, mais ce dernier point, est moins certain que le premier, c’est vrai.

      • J’ai en effet oublié le meilleur ! En France, une telle publication relève du droit pénal commun (ce qui explique la garde à vue, non pas de Pavlenski, puisque je crois comprendre que d’autres faits lui sont également reprochés, mais de sa compagne, en garde à vue, donc, pour une publication) et non du droit de la presse, qui est pourtant par essence et définition le droit des publications ! Si vous ne comprenez pas, cher monsieur, pourquoi une publication devrait relever du droit de la presse, il n’est malheureusement pas dans mes modestes moyens de vous éclairer.

        • Cher Monsieur,

          1/ La compagne de Pavlenski est poursuivie sur la base de l’article 226,1 du code pénal, non pour la « publication » de la vidéo, mais pour sa transmission. Un peu comme une fille qui aurait montré à une copine une photo dénudée d’une troisième dans la cour d’école… ce qui est assez cohérent eu égard aux éléments dont nous disposons aujourd’hui,

          Concernant ladite publication, c’est son compagnon qui en répondra éventuellement, puisqu’il peut effectivement s’agir d’un délit de presse au sens de la loi de 1881 (au fait le « droit de la presse » n’existe pas… il existe des lois encadrant cette activité, mais ce n’est pas un droit en soit, ni en France, ni aux Etats Unis)

          2/ Quand vous citez une décision de justice (BolleavsGawker) assurez vous :

          a/ Que les deux cas ont un rapport quelconque, parce que là ils n’en ont pas vraiment

          b/ De la citer correctement. Parce qu’une simple lecture de wikipedia en vo nous apprend que, contrairement à vos assertions, ce n’est pas une juridiction d’appel mais un juge des référés qui s’est opposé à la saisie de la publication…..et que l’affaire ne s’est pas terminée « à l’amiable » comme vous le soutenez mais par un jugement, en bonne et du forme, jugement condamnant Gawker a payé 140 millions de dollars à la victime.

          Ce jugement a entrainé la mise en faillite de Gawker, incapable de payer la somme demandée… mais je doute que Griveaux obtienne autant.

          Que ces petits détails ne vous empêchent surtout pas de continuer à « nous éclairer »

          • En l’occurrence, cher monsieur, la page Wikipédia dit: « On November 2, 2016, Gawker reached a $31 million settlement with Bollea », en raison, certes, de la loi sur la banqueroute, ce qui est un règlement hors la juridiction pénale puisque la condamnation par un jury, MALGRE les attendus de la cour des référés (soit), était de 140 millions. Soit et re-soit, c’était de ma part un raccourci rapide, je vous concède ce point sans la moindre crainte qu’il affaiblisse ma position.

            Le point important de cette jurisprudence est en effet que:

            « The appeals court ruled that it was an unconstitutional prior restraint on speech under the First Amendment. »

            Or j’ai bien indiqué – relisez mon message – que cette affaire Bollea vs Gawker n’était PAS transposable au Griveaux Gate, puisqu’en la personne de M. Griveaux nous avons affaire à un « public official » et non à une simple « public figure » comme Hulk Hogan. J’ai pris pour exemple, je vous le rappelle, le cas de Bollea vs Gawker afin de montrer que, MEME pour des « public figures » (personnalités connues à un titre ou à un autre mais non élues ou politiques), le droit américain entendait toujours garder à l’esprit le Premier Amendement (ce qui a l’air de vous surprendre beaucoup).

            Or le point essentiel, là encore, c’est que cet exemple (où un site internet a en effet été condamné mais MALGRE les attendus d’une cour sur le nécessaire respect du Premier Amendement) n’est encore rien, en matière de protection de la liberté d’expression aux Etats-Unis, comparé à la jurisprudence concernant les « public officials », qui sont l’équivalent nord-américain de M. Griveaux, car, pour eux, je le redis, ce n’est même pas la peine de songer à un procès pour diffamation ou atteinte à la vie privée : C’EST PERDU D’AVANCE.

            Et je vais à présent vous expliquer pourquoi c’est parfaitement légitime et souhaitable.

            Notre classe politique en PLS veut nous expliquer que les élus/politiciens (« public officials ») sont des citoyens comme les autres. Or les élus sont des citoyens qui demandent à leurs concitoyens de les nommer à des postes de responsabilité ; il faut donc qu’ils acceptent de se soumettre à leur jugement, et les dimensions de ce jugement ne sauraient EN AUCUN CAS être à la discrétion des élus eux-mêmes. Aux U.S, la publication d’informations sur une personne qui réclame le vote de ses concitoyens pour occuper des fonctions régaliennes, est donc protégée. Elle ne l’est pas en France. C’est la différence.

            Ceux qui disent que les affaires privées n’ont pas à faire partie des débats électoraux (de manière, de leur part, très hypocrite au demeurant, puisque les politiciens abusent de la propagande tabloïde sur le thème de la vie : j’ai cité l’article « Julia et Paris, les deux amours de Benjamin Griveaux »), cherchent en réalité à imposer leur point de vue aux autres (électeurs) sur ce que doit être un bon candidat. La loi française leur donne raison et c’est inacceptable. L’électeur est libre de trouver mauvais un électeur qui fait des sex tapes en douce, et donc de se fonder sur la divulgation de telles informations, voire de les chercher, avant de voter.

            Ce genre de pratique, je le confesse, puisque vous m’avez posé la question, me paraît pleinement légitime et souhaitable du point de vue des libertés publiques, et en cela je suis du même avis que la plupart des jurisconsultes de cette grande démocratie que sont les Etats-Unis d’Amérique. Cependant, puisque cela paraît vous inquiéter, je soulignerai pour conclure, mais vous l’aurez déjà compris, que le régime américain des « public officials » est sur ce plan précis moins protecteur pour les « officials » en question (et davantage pour les divulgateurs) que dans le cas de personnes anonymes, qui ont un peu plus de moyens de se défendre si elles se trouvent confrontées à ce genre de divulgation concernant leur vie privée — car elles ne demandent pas non plus à être jugées dignes ou non d’occuper des fonctions régaliennes au sein de l’Etat.

          • @ MARTIN

            L’article 226-1 est très précis :

            « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :

            1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;

            2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé. »

            J’ai personnellement vu la vidéo en question et je peux affirmer que ce qu’on y voit ne correspond en rien et à aucun moment à  »l’image d’une personne »…

          • @Florent : il vous parait donc légitime et souhaitable que l’on puisse attenter à la vie privée d’individus dès lors qu’ils sont des « personnages publics ». C’est votre droit le plus strict….mais ne vous étonnez pas trop si toute personne normalement constituée refuse dès lors de devenir un « personnage public » . Ce qui est d’ailleurs déjà très largement le cas (la nullité abyssale des derniers présidents américains illustrant parfaitement cette tendance).

            @Bernard : merci pour cet éclat de rire. Peut être effectivement conviendrait t’il de changer la rédaction de l’article en question, et de substituer à « limage d’une personne » les termes « l’image d’un membre de son entourage ». Quitte à laisser la jurisprudence définir l’acception de « membre »….

    • « Chez nous le site de Pavlenski est déjà fermé, forcément sur intervention de l’administration.  »

      Il aurait été hébergé ailleurs.
      Faites vos recherches.

      • @ Bernard Merci pour l’article et pour votre analyse.

        J’en profite pour compléter ma réponse à M. @ Martin sur le droit de la presse. Comme sur l’arrêt Bollea vs Gawker, il me paraît chicaner.

        La différence entre transmission et publication n’a en effet aucune portée dans le présent débat. Le propos est que la philosophie pénale en matière de droit de la presse, censé être plus « protecteur » des prévenus que le droit pénal commun, est qu’il n’y a pas de garde à vue : la personne est aimablement conviée à une « audition libre », où il n’a d’ailleurs aucune obligation de rester (même si, fait curieux, il semblerait qu’elle soit obligée de s’y présenter, bien qu’il semblât logique à première vue qu’une personne qui n’est pas obligée de rester quelque part ne soit pas non obligée, pour commencer, de s’y présenter). Là où il y a garde à vue, on est donc dans le droit pénal commun, ce que la loi de 1881 voulait justement éviter pour les délits « de presse », à une époque où la parole, les publications étaient encore pour le législateur français tout de même un peu sacrées en démocratie (vu qu’autrement on n’aurait pas bien vu la différence avec une dictature administrative).

        De la garde à vue de Mme de Taddeo, je conclus donc que les atteintes à la vie privée, par voie de publication, c’est-à-dire des informations relatives à la vie privée d’un candidat politique, ne sont pas du droit de la presse. (Et je n’ai pas tiré cette conclusion de la garde à vue de Pavlenski car, dans son cas, il y a d’autres faits, des faits de violence, remontant à décembre et pour lesquels il était déjà recherché.)

        De tout cela je conclus que les publications relatives à la vie privée d’un candidat politique ont –c’est fabuleux– été retirées du droit de la presse (protecteur) pour être versées au droit pénal procédural commun, tout comme… l’apologie de terrorisme.

      • Cher @Martin, vous me dites que c’est mon droit (le plus strict), cependant la loi de mon pays me dit le contraire. Je vous invite donc à agir en tant que citoyen pour que ce que vous pensez être mon droit soit en effet reconnu par la loi, et ce malgré ce que vous pensez des conséquences possibles de mon point de vue, puisqu’il s’agit d’un droit.

        La loi de mon pays me dit le contraire ; en effet, on voit que cette publication qui pourrait m’intéresser en tant qu’électeur attentif vaut à leurs divulgateurs des soucis judiciaires qui s’annoncent peut-être considérables, sans même qu’ils aient droit, en tout cas dans le cas de la dame, aux garanties procédurales habituelles dans le cas du droit des publications.

        Merci pour cet échange et ma conclusion sera la suivante, en forme de résumé de mon point de vue.

        J’ai souligné l’argumentation contestable consistant à affirmer que les élus et candidats politiques sont des citoyens « comme les autres » ; sur ce point, la Cour européenne des droits de l’homme tend à aller dans le sens américain : « L’homme politique s’expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes tant par les journalistes que par la masse des citoyens. » (Cour EDH 2013). C’est en effet inévitable et les tentatives de l’éviter sur le mode répressif ne peuvent qu’exacerber un sentiment de rejet des dirigeants politiques.

        On entend également une autre forme d’argumentation qui consiste à nous expliquer pourquoi il n’est pas pertinent ou sain ou raisonnable de chercher à juger des élus et candidats politiques sur des éléments de leur vie privée. Outre le fait que cette argumentation ne s’est appliquée, dans la présente affaire, qu’à des sex tapes et jamais, à ma connaissance, à toutes les autres formes de déballage de la vie privée du candidat Griveaux dans les journaux (voyez mes précédents messages), auquel il a lui-même participé, ce n’est même pas le sujet. Les gens qui tiennent cette argumentation, tels que vous, peuvent avoir raison, mais il ne s’agit pas de savoir ce qu’il convient de rechercher dans un candidat (une question très complexe en réalité), mais de reconnaître que certaines personnes considèrent que la vie privée doit entrer en ligne de compte dans leur choix et que la loi française s’oppose à leur choix en cherchant à être punitive à l’encontre de divulgations pertinentes de ce point de vue. Quelles que soient les opinions des uns et des autres, la loi ne doit pas favoriser les unes plutôt que les autres, comme elle le fait actuellement. Tel est le sujet.

        • Cher Florent,

          Je ne peux que vous répéter que vous confondez plusieurs choses :

          1/ La compagne de notre « performeur » russe ne peut bénéficier des dispositions légales relatives aux publications pour la simple et bonne raison qu’elle n’a RIEN publié.
          Son rôle, tel qu’elle le présente en tous cas, se limite à avoir « transmis sans le consentement de l’intéressé » une vidéo porno qu’un tiers – Grivaux en l’occurence- lui a adressée. Il ne s’agit donc en aucun cas d’un délit de presse mais d’un délit purement privé, et poursuivi comme tel (exactement comme si vous montriez, sans son accord, une vidéo sexuelle d’une ou d’un partenaire de jeux)

          Le performeur en question, s’il est établi que c’est lui qui a publié cette vidéo comme il le revendique, bénéficiera pleinement des dispositifs applicables aux éditeurs de contenus.

          2/ Vous demandez à la loi de concilier les intérêts de ceux qui pensent que la vie intime, dès lors qu’elle n’est pas délictueuse, des personnages publics doit rester du domaine privé et de ceux qui, comme vous, estiment qu’ils ont le droit de tout savoir… ce qui est bien évidemment impossible.
          Un peu comme si vous demandiez à la loi de concilier les droits de ceux qui sont favorables à la peine de mort et de ceux qui y sont opposés…Par définition le rôle de la loi est de trancher entre deux positions (ceux qui est autorisé et ce qui ne l’est pas) et non de « concilier » les deux ce dont elle serait bien incapable.

          3/ Le cadre légal que vous décriez tant n’a pas empêché les journaux de sortir le « scoop » des photos d’un président de la République en activité rejoignant sa maitresse en scooter ni celles de son prédécesseur en vacances avec sa femme, sa ministre de la justice de l’époque et quelques autres personnages en maillot de bain barbotant dans une propriété privée…

          Si vous estimez vraiment nécessaire de savoir qui couche avec qui au sommet de l’Etat – ce qui je le répète est une opinion comme une autre – , trouvez vous vraiment indispensable de pouvoir « visionner » les photos et vidéos graveleuses…ou considérez vous que « savoir » que X envoie des videos de sa bite à Y suffit à votre information ?

          PS : après relecture attentive de l’article 226-2 du CP qui « punit d’une même peine » le fait de « porter à la connaissance du public » les atteintes à la vie privée définies à l’alinéa précédent, je me demande si tous les journaux ayant mentionné cette vidéo – en résumé, l’ensemble de la presse- , et qui ont par conséquent « porté à la connaissance du public » l’existence de cette vidéo ne sont pas eux mêmes sanctionnantes…sans même parler évidemment des comptes ayant purement et simplement relayé celle ci. Question posée aux nombreux hommes de loi fréquentant ce site…

          • Désolé, @Martin, mais c’est vous qui êtes dans la confusion. La transmission d’une publication relève du principe de la « responsabilité en cascade » s’appliquant au droit des publications qui dans notre pays s’appelle droit de la presse. Si vous placardez un article illicite sur votre porte ou même ne faites que le lire à votre voisin entre quatre murs (le droit dit de la presse s’applique même aux conversations privées !), sans en être l’auteur ni l’éditeur, votre responsabilité est tout de même engagée car vous « portez à la connaissance » etc. Cela répond à votre P.S.

            Quoi qu’il en soit, si Pavlenski et sa compagne étaient condamnés par la justice française, ma conviction est que, pour peu qu’elle soit saisie, la Cour européenne des droits de l’homme casserait cette condamnation.

            Nous avons une des classes politiques du Conseil de l’Europe la plus aveugle à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme, et cela commence franchement à bien faire.

            Cordialement.

          • P.S. toujours à @Martin. Pour que ce soit bien clair, le droit de la presse (tellement mal nommé !) s’applique même à des conversations privées : on parle alors par exemple de « diffamation non publique ». Et vous voulez faire croire aux gens que leur vie privée est protégée ? Non, c’est la classe politique qui est protégée ; les gens qui l’insultent EN PRIVé sont quant à eux passibles de condamnations.

          • P.S.S. @Martin « La différence entre un régime totalitaire qui veut tout contrôler et un régime démocratique qui protège les citoyens, c’est justement de ne pas violer les communications privées. » (De Rugy [Homard Gate] sur LCI, tweet de la chaîne ce jour)

            C’est donc officiel : la France est un régime totalitaire. Depuis 1881, la loi de 1881 condamnant les délits dits de presse « commis dans un cadre privé. Plus précisément, il y a diffamation privée si le propos ou l’écrit diffamatoire a été prononcé (ou lu) en l’absence de tiers ou seulement devant quelques personnes » (Ooreka droit)

          • @Florent : mon PS s’adressait à des gens ayant des connaissances juridiques assez développées pour pouvoir répondre à la question posée. Ne le prenez pas mal mais ce n’est visiblement pas votre cas.

            Encore une fois :

            1/ le « droit de la presse » n’existe pas . Il existe des lois définissant le cadre de l’activité de la presse, mais ça n’en fait pas un droit à part.

            2 /la diffamation non publique que vous évoquez n’a strictement rien à voir avec la presse, ou une quelconque publication. C’est un délit de droit commun (comme l’injure entre particuliers par exemple) puni d’une contravention de 36 euros.

          • @Florent : vous avez accès à internet puisque vous intervenez ici. Tapez « loi de 1881 » dans le moteur de recherche, puis « légifrance » . Vous pourrez ainsi découvrir le texte intégral de ladite loi… et constater que la « diffamation non publique » n’y figure pas puis que, comme je me tue à essayer de vous l’expliquer depuis le début, il ne s’agit pas d’un « délit de presse ».

            Si vous n’êtes toujours pas convaincu, vous pourrez ouvrir un code pénal et y découvrir l’article R 625-8 qui défini le fameux délit de « diffamation non publique » que vous aviez précédemment cherché en vain – et pour cause- dans la loi de 1881.

            Sachant par ailleurs que, comme j’essaye -aussi- de vous l’expliquer depuis le début, ce n’est pas sur cette base qu’a été interrogée la compagne du « performeur » russe, mais sur celle de l’atteinte à la vie privée, elle aussi dépourvue de tout lien avec la loi de 1881.

            Le droit c’est compliqué, je vous l’accorde volontiers, mais c’est précis. Et il faut éviter de tout mélanger…

  24. Par ailleurs, je suis très deçu par le Bâtonnier qui semble se courber face au pouvoir. Une enquete inopportune. La regle c’est la liberté de choix de son avocat. L’exception doit être prouvée immédiatement. Si pas de preuve, il doit assurer la défense la règle, au surplus qui ne doit pas dépendre du parquet, de son calendrier, ni d’une enquête. Après si l’enquête revele quelque chose on verra, sinon c’est la porte ouverte à toutes les manipulations contre la défense

    • En tous les cas, le réfugié politique sous la Hollandie est placé en détention provisoire.
      Branco ou pas Branco.
      Ou c’est du théâtre juridico-médiatique, ou il faut croire que l’establishment a peur d’autres vidéos.

      Au choix.

    • @Martin, ne manquez surtout pas d’aller donner vos leçons de droit à, par exemple, Philippe Bilger et Bernard Prévost, auteurs, du temps de mes études, d’un précis de « droit de la presse », qui, comme tous les traités en cette matière, parle évidemment et nécessairement de la diffamation non publique.

      Puisque j’ai retrouvé ce précis, je le cite : « L’absence de publicité fait dégénérer les délits de diffamation et d’injures en contraventions : diffamation non publique et injure non publique qui relèvent du tribunal de police etc » (Bilger & Prévost, LE DROIT DE LA PRESSE, Puf 1990)

      Si le droit de la presse n’existe pas, il est fâcheux que de nombreux jurisconsultes et magistrats écrivent des traités sur le droit de la presse, et que des chambres de tribunal soient spécialisées dans ce contentieux (17e chambre à Paris), ainsi que des avocats. La 17e chambre entendra des cas de diffamation non publique quand bien même vous n’avez pas trouvé celle-ci dans le texte de la loi de 1881 (site légifrance, et je vous plains du temps perdu pour ces recherches).

      Que les enquêteurs, dans l’affaire Pavlenski, aient ignoré ces faits, c’est à leur débit, et la Cour européenne des droits de l’homme, encore une fois pour peu qu’elle soit saisie, ne manquera pas de le relever.

      Mais je venais apporter mes faibles lumières dans un débat plus philosophique, suite à ce que vous avez dit, je crois, sur les « hommes normalement constitués » qui ne se présenteraient plus aux postes électifs si on laissait faire Pavlenski.

      Il est curieux que des sociétés d' »hommes normalement constitués » aient pu adopter une institution telle que la monogamie, si contraire à leur constitution, et il est très curieux également qu’ils ne fassent rien pour la combattre, alors qu’elle lèse leur constitution depuis des siècles. En effet, c’est en vertu de cette institution de la monogamie que, lorsque ces « hommes normalement constitués » détournent au profit de leur ou leurs maîtresses des ressources qu’ils sont censés consacrer à leurs enfants légitimes, ils sont reconnus fautifs et le divorce est prononcé à leurs dépens.

      Le ton ironique de cette argumentation n’échappera pas aux lecteurs qui auront par ailleurs déjà relevé le schématisme de votre vision du monde en la matière.

      • P.S. @Martin La 17e chambre ne connaîtra pas à proprement parler d’une affaire de diffamation non publique puisque, comme indiqué dans la citation de Bilger et Prévost, cela relève du tribunal de police. Cependant, si dans l’affaire en diffamation qui vient devant elle, c’est à tort que le caractère de « réunion publique » a été retenu pour le contexte des propos en cause, le juge de la 17e chambre dira qu’il n’y avait pas de réunion publique et donc « L’absence de publicité fait dégénérer les délits de diffamation etc » (voyez la citation). Ni dans un cas ni dans l’autre il ne s’agit de presse ni même de médias, et pas non plus de réseaux sociaux (puisque, sans doute, notre droit de la presse considère internet comme une grande « réunion publique »).

  25. Je ne comprends pas comment on peut confondre le revenge porn et le sexting : dans le premier cas il y a une stricte obligation légale et morale générée par une relation de confiance (duty of care) et dans le second de la bassesse d’une drague 2.0 : autrement dit, un tordu tente de draguer ma compagne en lui faisant cadeau d’un film porno et je ne pourrais pas en faire état sous principe du respect de sa vie privée ?!?

  26. Toute cette misérable affaire nous met face a une réalité plus qu’inquiétante, superbement résumée par un certain Brecht, que nous devrions méditer parce que ça urge :

    “On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent.”

    Les crétins qui sont aux commandes s’acharnent jour après jour à creuser des brèches pour démolir les quelques digues qui nous protégeaient plus ou moins…

    Juste quand une crue subite menace !

  27. Cette affaire est très intéressante concernant les flux d’ informations en électron libre comme non formé.

    J’imagine le flux de milliers d’informations qui circulent dans la tête à Macron avec un jet de coke
    d’où son pote lui dis je m’en occupe ( grivaux qui résonne comme les caves de la guestapo avec des crochets aux vestiaires ) , j’ai une sexe tape avec un russe réfractaire et une pivoine
    De plus le benjamin est le papa de tout les enfants et la mari de toutes les mamans , photo de classe de la maternel , le vestiaire aussi , avec son calibre en pleine exposition de voir venir.

    Faut pas oublier les JO 2024 comme tremplin de redondance LREM international , ce parti assez volage et vide de substance avec risque de se la déambuler Barkam dans les rues , photo sextape et le flux énormes de capitaux à capitaliser au delà avec la route de la soie du parti Chinois
    Ou la RRLM comme offrande au plus offrant
    Et 2025 élection européenne avec son entrée
    Hitler y verrai une fenêtre comme ouverture
    Macron lui est déjà gris et complètement déshydraté avant de rendre l’âme brulant ses ailes avant d’avoir touché la lumière
    Sortir de chez Rothschild est en revenir complétement saigné à blanc.

    Pour répondre de Gaulle oui avec deux ailes
    Depuis ses noix se la gaulent comme avatars qui nous renvoi au gaulois avec un l
    En passant Benalla jusqu’à présent aucune autopsie du cercueil ou coffre
    Dans 1oo ans l’intrigue Macronique sera digne d’en faire un secret d’histoire à la Richelieu et tout les louis d’or sur l’autel de la République qui me renvoi à la lecture de l’age de fer .
    Ceci dit il y a énormément de talant en France , bien plus intéressant , rien a voir avec les psychopathes et narcisses comme sexe tape .

  28. Le pedigree du citoyen Griveaux:

    Il n’est pas inutile de relire ce texte de Juan Branco à propos de l’ascension politique de Benjamin Griveaux que nous avions déjà publié par deux fois (ici et ici). Il faut noter au’aucune plainte en diffamation n’a jamais été déposée contre ces affirmations :

    Benjamin Griveaux, lorsqu’il était conseiller ministériel, touchait plus de 10 000 euros par mois au cabinet de la “socialiste” Marisol Touraine pour du “conseil politique”. Cela ne suffisant pas, il partît vendre son “influence” à Unibail (“influence”, terme que l’élite utilise pour “corruption”) pour 17 000 euros par mois. Sa mission? “S’assurer que personne au ministère des finances ne propose d’abolir une niche fiscale favorable à l’entreprise.” Ses moyens ? Les réseaux que l’Etat lui avait confié. Nous étions en 2014.

    Entre temps, il octroyait à son ex-futur ami Attal, Gabriel, 23 ans, aucune expérience professionnelle ni diplôme du supérieur au compteur, un salaire de 6 000 euros par mois dans le même cabinet, où il le chargeait de recruter chargés de missions – et parlementaires socialistes qui serviraient à faire en sous-main la campagne de Macron.

    Attal était, théoriquement, rémunéré pour servir l’Etat, par le ministère de la santé et des affaires sociales. Il avait pour cela voitures de fonction, secrétaires et chefs cuisiniers à disposition. Il mettrait ces moyens au service de son ambition.

    Au même moment, le cabinet Macron explosait les limites imposées par François Hollande en termes de conseillers. Il n’en comptait pas moins de… six en communication. Stéphane Séjourné, ancien lobbyiste, compagnon de Gabriel Attal, propulsé chez Macron après avoir été recruté chez Huchon, et Ismaël Emelien, ancien d’Havas dont la femme y travaillait et qui ferait attribuer des contrats sans appel d’offre à la multinationale pour des montants supérieurs à 300 000 euros sur les fonds de communication du ministère, y organisaient des événements pléthoriques avec les moyens de l’État pour préparer la campagne d’Emmanuel Macron, séduisaient les parlementaires, bref, préparaient eux aussi au détriment du bien commun l’ascension de leur chef.

    Gabriel Attal, 29 ans, est devenu député, porte-parole du parti puis ministre grâce au soutien de Stéphane Séjourné, qui dirigeait effectivement le comité d’investitures d’En Marche et s’occupait des nominations du groupe LREM à l’Assemblée. Séjourné – qui a masqué sa relation et les renvois d’ascenseur qu’il mettait en place avec Attal sous le prétexte commode de l’impossible outing, alors qu’ils étaient pacsés – a été nommé à l’Elysée comme conseiller politique, tandis qu’Ismaël Emelien – qui y a recruté Ludovic Chaker, lui-même en charge du recrutement d’Alexandre Benalla, en charge de la mise en place d’une “garde prétorienne” que les menus excès de ce dernier ont fait tomber – était nommé conseiller spécial. Toujours rémunérés aux frais de l’Etat.

    Griveaux est lui devenu ministre et porte-parole du gouvernement, avant de faire exploser ses dépenses en cabinet. Tous ont trahi leurs familles politiques d’origine, mais aussi leurs fonctions et cet Etat qui les a rémunérés et propulsés aux plus hautes responsabilités. Alors faut-il vraiment se montrer surpris que le système qui les a propulsés se remette en place maintenant qu’ils sont au pouvoir, qu’ils octroient des salaires délirants à leurs propres conseillers après s’être eux-mêmes servis?

    Faut-il s’étonner que Attal et Griveaux, aux poches bien remplies, soient devenus respectivement le plus jeune ministre de la Ve République et (croit-il), le futur Maire de Paris, le tout sans n’avoir rien démontré ni fait de leur vie, en faisant appel aux services de Mimi Marchand via Ramzy Khiroun, dirigeant de facto de Lagardère Active (et donc patron de facto de Paris Match) pour leur peopolisation ? Faut-il s’étonner qu’ils l’aient fait après que leur “boss”, Emmanuel Macron, ait recruté la “papesse du people” sur recommandation de Xavier Niel, son “ami”, qui avait lui-même rencontré et utilisé Mimi Marchand alors qu’ils sortaient tous deux de prison, et qui depuis sert et dessert ses amis et ennemis, effaçant les informations qui pourraient les gêner, propulsant les politiques qui pourraient l’aider ? Ce même Xavier Niel dont la fortune dépends de la régulation de l’Etat, qui, en lui retirant des licences, pourrait le réduire à néant comme il l’a rendu milliardaire ? Ce même Xavier Niel qui a investi dans tous les médias parisiens non détenus par des oligarques jusqu’alors, de Mediapart à Le Monde en passant par l’Obs, pour “qu’on ne le fasse pas chier” (dixit), et pour, avec l’aide de son homme de main Louis Dreyfus, s’assurer que les “bons” journalistes seraient recrutés et promus, les autres virés ou inhibés. Ce même Xavier Niel qui, en janvier 2014, lors d’un déjeuner, m’annonçait l’élection de Macron. Macron qui n’était alors que secrétaire général adjoint de l’Elysée, que personne ne connaissait, et qui ferait bientôt les couvertures de tous les médias de Niel, comme il le ferait de tous ceux de Lagardère (…)

    Tous ces gens remettent en place à leur échelle le système créé par leur aîné, qui consiste à piller les poches de l’Etat après avoir prétendu se mettre à son service. Rappelons que Macron cumulait les millions à Rotschild à à peine trente ans en y vendant réseaux et connaissances de l’ENA, l’IGF et la commission Attali. Réseaux et connaissances censés lui avoir été attribués pour servir l’État, et non pas se servir soi.

    Tous ces gens, par l’élection, pensent avoir été sanctifiés, et par la complaisance que le petit Paris – qui est au courant de toutes ces manoeuvres, les voit et les couvre en direct – leur a octroyé, légitimes pour à leur tour créer leurs réseaux d’affidés.

    Voilà comme se constituent en France les “miracles” que la presse va bêtement relayer. Voilà comment l’on se retrouve dirigés par des gommeux sans talents, exploitant et pillant les ressources d’Etat au service de leur intérêt.

    Voilà comment un pays s’effondre dans la médiocrité. Spectateurs des mouvements des grands, finançant leurs ascensions et subissant leurs coups et petits mots lorsqu’ils ont besoin de se défouler, il ne nous reste plus qu’à, ébahis par leur maîtrise, les féliciter.

    Ces êtres ne sont pas corrompus. Ils sont la corruption.

    • J’ai acheté (et lu) le livre de Branco, « Crépuscule »; je l’ai donné à lire à une connaissance qui m’en a pas encore donné de nouvelles; tout comme le livre de Philippe de Villiers sur l’Europe qui décrit pourtant des monstruosité, le livre de Branco sur les « conseillers » de Macron, n’a jamais fait l’objet d’un démenti!
      Peut-être parce que les mis en cause (dans les deux livres) n’ont jamais lus ces livres, ou ce que rapportent ces auteurs serait-il vrai? Mystère et boule gomme comme dirait Tintin!

      • Branco, faut faire attention.

        Coopté par Attali, je ne l’ai jamais vu critiquer Gantzer, Jouyet, Minc ni son maitre.
        Alors oui, c’est l’avocat de Assange, des gilets jaunes ou de Pavlenski, c’est bon pour le CV et sa spécialisation de sniper du népotisme Républicain, m’enfin on ne me fera pas croire qu’il est dans la totale trahison de classe, vu son pédigrée.

        Mélenchon affirme qu’il ne sait pas pourquoi Branco a pris ses distances avec FI, soulignons juste que ce dernier a flingué Attal (outing), Ruffin (Ecopla) et Griveaux, donc politiquement, il s’attaque principalement à la Macronie, il ressemble à un sniper en service commandé.

        Par qui et pour qui, sont les vrais interrogations.

        Il faut plus que « Crépuscule » pour lui donner un blanc seing, dénoncer l’entrisme des élites, balancer des noms , ce n’est pas nouveau, d’autres l’ont fait avant lui et le feront après lui.

        • Entièrement d’accord… et ce d’autant plus que « Crépuscule » ressemble davantage à la complainte d’un prétendant non retenu pour jouer dans la cour des grands (cf tous les passages sur les échecs dudit Branco à se faire recruter par Niels) et viscéralement jaloux de ses camarades plus en veine (Attal notamment…) qu’à une oeuvre reflétant une pensée structurée.
          Du reste il n’y pas le moindre scoop dans « Crépuscule » , les « révélations » se limitant à l’énonciation timide des liens entre Macron et le tandem Arnaud-Niels, bien connus depuis longtemps de toute personne un peu curieuse et dotée d’une connexion internet. Et Branco s’en tient prudemment là, sans citer la multitude d’autres oligarques ayant oeuvré pour rendre possible le « miracle Macron ».

          • Le but de Branco, j’imagine, n’était pas de dénoncer tous les oligarques mais ceux qui nous gouvernent; et c’est déjà pas mal!
            Quant à: « il n’y a de nouveau, on savait déjà tout! », cela fait longtemps qu’on nous la fait; moi, et bien d’autres ne savaient rien, en tout cas « on » ne disait rien, du « branleur » Griveaux sinon son exemplarité dans les magazines people!

          • @Charly : les liens de Macron avec Arnaud, Niels mais aussi Drahi (dont Branco ne parle curieusement pas…) et des tas d’autres sont tellement peu secrets que l’organigramme d »En Marche regorge de « talents » ayant quitté, bénévolement bien sûr, des postes stratégiques auprès des chefs d’entreprises sus-cités pour aider sa campagne. (cf Mourad, Emelien etc.).

            Les liens du même avec Attal son également largement documentés (cf l’hilarant récit du jeune Emmanuel caché dans la cage d’escalier pour ne pas dévoiler sa traitrise à l’équipe du Monde qu’il était censé conseillé…en travaillant pour le projet adverse).

            Je maintiens donc que les « révélations » de Branco se limitent à un petit pourcentage de ce que n’importe quel citoyen sachant utiliser un moteur de recherche peut trouver en une après midi.

          • @Martin, Nous sommes en phase, Onfray , par exemple, dans son dernier opus, est bien plus structuré dans sa critique systémique et sans tomber dans la délation par définition nominative, donc spectaculaire.

            De mon point de vue, Branco intrigue plus qu’il ne convainc, ce qui est mieux que rien, comme dirait l’autre, certes.

          • Pour répondre à #Martin et Hajime;
            je viens d’arriver à la page 180 du livre de Michel Onfray (Grandeur du petit peuple) et j’ai relevé vers la page 170 (je n’ai pas noté exactement) un passage qui contredit totalement ce que vous dites de Branco versus Onfray ou inversement; en effet Onfray cite (textuellement) et approuve manifestement un passage de « Crépuscule » de Branco dans lequel ce dernier décrit les relations entre Griveaux et certains oligarques! Bref Onfray est bien content de lire ce que décrit Branco; mais vous vous saviez puisque c’est sur le net et il suffit d’un peu de temps pour le trouver!

          • Sur 370 pages, Onfray tape logiquement sur des représentants de la médiacratie (ex Joffrin) ou sur le népotisme et ses dérives (ex Griveaux), ou sur des positionnements politiques (Le Pen) ou sur des gilets jaunes récupérés(Levavasseur) sans que cela ne contredise nullement que « Grandeur du petit peuple » est différent par nature de « Crépuscule » pour les raisons exprimées plus haut.

            Branco taille, cite, dénonce, Onfray structure sa pensée et l’illustre par des exemples.

            Ce n’est pas du tout la même démarche intellectuelle, ne cherchez pas sur le net, cette différence de nature n’est pas formalisée.

    • Pour compléter votre article en voici un de 2017

      « Le comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 avait axé son dossier de candidature sur l’engagement à mettre en place un événement planétaire qui contribuera à « inspirer l’action climatique à Paris, en France et dans le monde ».

      Anne Hidalgo avait annoncé la couleur à quelques mois de l’annonce officielle du choix de Paris pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. « La transition énergétique sera le moteur de notre candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Nous mobiliserons et orienterons toute une finance qui est prête aujourd’hui à investir dans la transition énergétique », avait assuré la maire de la capitale.

      Deux ans après la COP 21 et l’Accord de Paris, la ville Lumière entend ainsi devenir le phare de la lutte mondiale contre le changement climatique. Et le sport doit jouer son rôle. Pour être exemplaire en matière d’énergie et de lutte contre le réchauffement climatique, Paris 2024 s’engage à réduire de 55% de l’empreinte carbone par rapport aux Jeux de Londres (2012) et de Rio (2016) afin de blablater. »

      Les datas des plus grosses compagnies fonctionnent 100 % solaire , nous patouillons dans des centrales en décompositions
      Alors tant qu’à vendre du périmé comme bijoux archaïque de famille vers la Chine et les moulouck
      Ceci dit tout l’argent sales de la planète s’invite à Paris.
      et il faut en faire un placement visionnaire
      Le prix de l’oxygène s’installe avec un filtre de masque à points à venir
      Le programme de grivaux est complétement décalé pour l’avenir d’un point de vue de rencontre
      De plus avec UN sexe tape ou tout le monde peut s’investir dans le fantasme d’une pseudo récupération dans l’ambivalence
      Et cerise sur la gâteau Le bureau (guestop) nous réinvente la protection de sa femme et sa famille avec ses enfants (complexe de pérénité) et que la politique s’est un chemin pleins d’embûches va s’y voir à Compostelle qui se fracture le dos la cravache sado masoavec un crucifix au coup et une alliance sur son doigt pour se la pépèter sur un réseau complètement LGBT
      Il serait temps de faire une autopsie sur le coffre de Benalla .

      2028 la nature reprend ses droits et le paysage géologique sera comme Homère qui écrira une nouvelle carte de navigation avec Ulysse qui passe son chemin.
      Et puis qui navigue au travers de ses neurones
      Ce qui est sympa s’est que au niveau des étoiles dans la statique de l’univers pour naviguer, l’organisation des étoiles sera toujours à la même place pour nous montrer le chemin , que rien n’est semblable

  29. Dans le coffre de Benalla ll y à juste ses petites affaires personnels , les RG comme du super talent Bravo pour l’avoir passé sous silence à noyer le poisson comme bulshite
    Ceci dit le gars il roule encore

  30. michel PAPON
    cet à dire utilisons les mots
    La Macronie était une fraternité bonne enfants d’un réseau pédophile , complètement à l’aise
    Les violés qui s’installent à la présidence d’où les scènes madames claude sur le pavillon d’élyse dans un état d’obselance à voir

    Le peuple est trop gentils

  31. Nous vivons déjà dans un régime de PEUR. Dans un pays où il y existerait encore une liberté de parole et de pensée, l’histoire de Grivois – pour ne citer que lui- aurait déclenché une avalanche de blagues, saynètes, chansonettes en tout genre, spectacles de Commedia. Or, cela fait une bonne décennie que la Commedia dell’Arte, genre pourtant né pour se moquer d’absolument tout, a été stérilisée. Trop dangereux de se moquer de qui que ce soit. Prison? Poursuites? Ainsi les Commedianti se contentent de recycler Molière ou quelqu’italien qui aurait mieux mérité de rester obscur en utilisant les techniques d’acrobatie et d’escrime de la Commedia.

    Quel dommage de perdre avec Grivois une si belle occasion de rigoler alors que le monde actuel en présente tellement peu …

  32. Jeudi passé, jour du retrait de Griveaux, les émissions de télévision ne parlaient que de cette affaire.
    Dans un débat, Ivan Rioufol (1) constata que c’était un véritable écran de fumée qui masquait des problèmes bien plus graves.
    Rioufol faisait allusion surtout à cette infirmière assassinée à Thouars.
    Rioufol est de droite. Caroline Fiat est député LFI. Peu importe cette différence politique. On pourra critiquer l’un et/ou l’autre sur d’autres sujets. Mais, ils ont eu le mérite de parler de ce meurtre.
    Caroline Fiat a demandé à l’Assemblée Nationale 1 minute de silence en hommage à cette infirmière. Cela a été refusé par Richard Ferrand, président de l’AN.
    Quel trio détestable formé par Ferrand, Castaner et Griveaux. Trio LREM, issu … du PS !!!

    (1) Ceci étant, sur son blog (et sur le site « Figaro Vox »), Rioufol fait aussi allusion à l’affaire Griveaux. Mais, c’est surtout pour mettre en relief l’hypocrisie de ceux (LREM ou autres) qui hurlent à la délation concernant les ennuis de Griveaux alors qu’ils ont applaudi d’autres entreprises de délation :
    – Transparence généralisée.
    – Soutien à « meetoo » et « balance ton porc ».
    – Opération « balance ton maire » lancée par des députés LREM contre ceux qui ont augmenté la taxe d’habitation.
    – Etc…
    Il constate aussi que voir « la main de Moscou » derrière les ennuis de Griveaux tient du complotisme qu’habituellement les macronistes et autres bien-pensants dénoncent chez les autres.

    • Rioufol, il embraye derrière la ligne éditoriale de VA, il incarne l’aile droite du Figaro bourgeois en quelque sorte, un lien fantoche entre les cathos et la droite dure, il bosse désormais à plein temps pour le concept du franco-juif sous la menace Islamiste.

      Très présent pour dénoncer la victimisation, dont abuse l’islamisme, quand ce dernier se déguise en agneau, et encouragée par Macron.
      Très pertinent quant à la mutation de l’antisémitisme en République consubstantielle à un Islam conquérant.
      Très bon pour réciter certaines sourates violentes à l’encontre Juifs et les mécréants.

      Bref, Rioufol, c’est le troisième singe avec Zemmour et Zineb, exemples non exhaustifs.

      A savoir qu’il ne voit rien, qu’il n’entend rien et qu’il ne dit rien sur les politiques en succession ayant sponsorisé le triptyque immigration, victimisation, financement (par le Qatar et l’Arabie Saoudite, alliés Atlantistes), ni surtout pourquoi.
      Il préfère commenter les faits divers, mortifères, mais sans les intégrer dans la stratégie de l’Anti France Républicain (Ferrand qui refuse la minute de silence à l’AN est scandaleux).

      Bref, Rioufol a un raisonnement aporétique, l’ennemi c’est l’Islam, sa dialectique est donc incomplète par omission d’y intégrer une main pourtant visible, mais qui s’est arrogée le pouvoir moral et juridique en République en tirant les ficelles de l’anti racisme et de l’antisémitisme pour assurer sa domination.

      Et sur ce dernier point, Rioufol, est mutique, soit par peur de perdre sa place, soit par incompétence.

    • Au trio « détestable formé par Ferrand, Castaner et Griveaux. Trio LREM, issu … du PS !!! » vous pouvez ajouté la ministre de la justice et garde des « sots », et j’en oublie encore; je me demande même si ce n’est pas la pire du lot!
      Et effectivement le complotisme et les « fake news » ont bon dos!

      • Belloubet a juste oublié que son patron est #JesuisMila.
        C’est un oubli qui lui coutera son poste lors d’un prochain remaniement.
        Elle a réagi en première intention, en docteur en droit, pas en politicienne et ça ne pardonne pas à la place ou elle est.

        Oui, l’inversion accusatoire est une arme puissante, on l’a vu sur le cas Griveaux.

      • Vous avez raison.
        On peut parler de « quatuor » et même plus.
        On a entendu Nicole Belloubet prendre une position calamiteuse sur « l’affaire Mila » (relire l’article d’Anne-Sophie Chazaud publié sur ce blog le 30 janvier).
        Sur ce plan, on peut en dire beaucoup aussi sur Ségolène Royal et tant d’autres.

        • PEPE, on peut surtout en dire beaucoup sur comment la médiacratie a défendu Mila, donc Macron.
          En définitive, nous sommes bien en dictature de la minorité, compte tenue qu’au mieux, Macron ne représente que 8 millions de voix sous son nom.

          Une tyrannie, même, comme l’écrivait Polony.

  33. Ivan Rioufol est de droite. Plus haut, j’ai fait allusion au fait que, sur son blog (et sur le site « Figaro Vox »), il trouve stupide de voir « la main de Moscou » dans l’affaire Griveaux.

    Jack Dion est journaliste à « Marianne ». Je me souviens aussi qu’il écrivait dans « l’Humanité » quand j’étais abonné à ce qui était l’organe central du PCF.
    Voici un article intéressant de ce journaliste sur le site de « Marianne ». Il ironise sur ceux qui voient « la main de Poutine » dans cette affaire :
    https://www.marianne.net/debattons/editos/la-main-de-poutine-dans-la-culotte-de-griveaux

    • La main de Moscou est très utile pour taire la main invisible qui tire les ficelles en République.

      Parce qu’imaginer que Pavlanski s’est fait expulser par Poutine, pour infiltrer la République en obtenant le statut de réfugié et monter des coups comme pour Griveaux, pour servir Poutine, ce n’est plus du complotisme, c’est encore le niveau au dessus, c’est de la paranoïa aigüe.

      Ou alors le FSB a atteint un niveau de maitrise tel, qu’au dessus, c’est le soleil.

  34. Pardon, je n’ai pas lu les 94 commentaires précédents, juste quelques uns. Ce qui fait que je ne suis peut-être pas la 1ère à poser la question :
    Y a que moi qui ne comprends pas la phrase ou y a une coquille :
     » N’empêche que si l’on s’accorde à trouver la méthode dégueulasse, il faudra bien que ceux qui en ont le pouvoir fassent en sorte que d’autres soient possibles. »
    D’autres quoi au juste ?

    • Peut-être: « que d’autres cas ne soient pas possible », ou que ce cas ne se renouvelle pas!
      Comme vous je trouve la prose de l’auteur assez brouillonne et absconse!

      • « Même si l’on s’accorde à trouver la méthode dégueulasse, il faudra bien que ceux qui en ont le pouvoir, fassent en sorte que d’autres soient possibles »

        C’est le « n’empêche » qui crée une distorsion.
        Le « d’autres » renvoie à des affaires de type « Griveaux »
        C’est dans la tonalité du billet, il me semble.

      • Ahhhhhhhhhh ouiiiiiii !!! D’autres méthodes bien sûr !!
        Pardon à l’auteur, c’est moi qui avais le cerveau embrouillé ! Merci à Castigat de m’avoir remis les yeux en face des trous parce que, relu sous cet élairage, c’est limpide.

        • « N’empêche que si l’on s’accorde à trouver la méthode dégueulasse, il faudra bien que ceux qui en ont le pouvoir fassent en sorte que d’autres méthodes soient possibles.  »

          Ca n’a aucun sens.
          Désolé.

  35. Concernant les relations entre Christophe Castaner et Olivier Faure, Régis de Castelnau a écrit un tweet.
    Il renvoie (sur youtube) à une chanson des années 30 : « avoir un bon copain » (Henri Garat).
    Je me souviens de cette chanson qui, dans les années 50, était l’indicatif d’une émission de radio.
    Je ne me souviens plus de quelle émission il s’agissait.
    Etait-ce « le dimanche des auditeurs » de radio Luxembourg (1) ?

    (1) Radio Luxembourg était l’ancien nom de RTL.

  36. Vous m’excuserez, mais je ne comprends toujours pas comment il est possible à quelqu’un chargé des responsabilités qu’avait Grivois à l’époque des faits, d’agir ainsi sans encourir des sanctions (administratives? pénales? Haute Cour de Justice de la République?). N’incombait-t-il pas aux autorités d’intervenir contre Grivois et ce, afin de protéger le peuple français contre l’éventualité d’un chantage ou autre interférence par des intérêts divers et variés?
    Beaucoup plus qu’une affaire de moeurs – ce qui serait déjà suffisamment ennuyeux – j’y vois une affaire d’Etat.

  37. #GriveauxLeaks #GriveauxGate

    Sextape et droit : l’infidélité et le divorce pour faute

    Pour rappeler 2 choses :

    1) L’infidélité conjugale est une violation du contrat de mariage ;
    2) La preuve de la faute est libre pour les parties privées.

    1) « Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance … En cas d’infidélité d’un époux, il commet un adultère et son conjoint peut invoquer une faute dans le cadre d’une procédure de divorce pour faute. » (alexia.fr fiche 4445, décembre 2017)

    « L’adultère peut être caractérisé en l’absence de rapport charnel et retenu parfois en raison d’un comportement moralement fautif. » (Ibid.)

    Comme envoyer des vidéos de masturbation à une tierce personne. Autrement dit, en cas de divorce, M. Griveaux pourrait être reconnu adultère.

    2) Devant le juge du divorce, une sextape obtenue déloyalement est une preuve valable : « Les parties privées sont recevables à produire des preuves obtenues de façon illicite ou déloyale » (LextensoEtudiant) Le principe de loyauté des preuves ne s’applique pas aux parties privées.

    Dans une procédure de divorce pour faute, Mme Griveaux serait ainsi fondée à produire devant le juge les sextapes rendues publiques par Pavlenski en vue d’obtenir le divorce aux torts de Benjamin Griveaux ainsi que des dommages-intérêts.

    Mais Pavlenski, lui, va en prison? (Thinking face)

    • Sextape et droit : L’infidélité conjugale et le divorce pour faute (Suite)

      Quand un conjoint, en vue d’obtenir le divorce pour faute auquel il a droit sur le fondement des infidélités dont il sait son conjoint coupable, demande à un enquêteur privé de recueillir des preuves au sens judiciaire, cet enquêteur se met en infraction avec la loi de 2016 (article 226-2-1 CP) puisqu’il contribue à rendre publiques, au cours du procès, des images de la vie privée sexuelle.

      Si aucune exception n’est prévue, la loi de 2016 (par laquelle on veut condamner Pavlenski) compromet donc la possibilité d’obtenir un divorce pour faute contre un conjoint adultère tel que Benjamin Griveaux. La loi est donc une loi de protection de l’adultère.

      Or, « Qu’il s’agisse d’une ou de plusieurs aventures ponctuelles ou d’une relation extra-conjugale suivie, le fait d’être infidèle peut être considéré comme une faute après appréciation du juge. » (alexia.fr fiche 4446 « Les 10 fautes les plus fréquemment reconnues dans les procédures de divorce »)

      Sur le site jurifiable.com (« Divorce pour faute : tout ce qu’il faut savoir »), on trouve la curieuse formule suivante : « L’adultère n’est plus considéré comme une faute, sauf s’il est répété. » C’est comme si l’on disait que fumer est permis sauf à partir de plus d’une cigarette dans sa vie : dans ce cas, la vérité de fait est qu’il est interdit de fumer. De même, si l’adultère n’est plus une faute « sauf s’il est répété », cela veut bien sûr dire que l’adultère est une faute, vu que, même avant cette nouvelle (« n’est plus ») et innovante approche, les aventures d’un soir étaient déjà bien plus difficiles à prouver que les relations suivies, et que les procédures de divorce pour faute se sont donc (très vraisemblablement) à peu près toujours fondées sur des relations extraconjugales plus ou moins régulières et suivies.

      Cependant, cette formule de jurifiable.com n’en est pas moins contradictoire avec celle d’alexia.fr : « Qu’il s’agisse d’UNE ou de plusieurs aventures PONCTUELLES etc ».

      Dans l’affaire Griveaux, on notera l’empressement de la classe politique à peu près dans son ensemble, même au-delà de ses amis politiques, à lui « apporter son soutien », passant totalement sous silence l’adultère par lequel il a apparemment violé, au vu des vidéos sorties, la loi des parties qu’est le contrat de mariage, s’exposant en droit au prononcé d’un divorce pour faute à ses torts exclusifs, au paiement de dommages et intérêts, à être séparé de ses enfants, etc.

      D’autres commentateurs, moins nombreux, tels que Serge July, ont fait savoir qu’un homme dans sa situation devait s’abstenir de ce genre de pratiques compromettantes ; ils avaient à l’esprit, semble-t-il, sa carrière politique ou les intérêts supérieurs de la nation. Mais il faudrait commencer par dire qu’un homme, n’importe lequel, dans une situation de mariage ne doit pas commettre de faute au sens DE LA LOI, car c’est inévitablement s’exposer à une procédure de divorce pour faute en raison des dommages causés SELON LA LOI à son conjoint et à ses enfants par son adultère.

      Que Mme Griveaux ait appris l’infidélité de son mari en même temps que le public n’a certainement pas contribué à mitiger son choc, mais il n’en reste pas moins que la loi considère qu’apprendre l’adultère de son conjoint MÊME de manière privée (comme cela arrive le plus souvent) est un choc suffisamment grave pour demander et obtenir le divorce pour faute aux torts du conjoint adultère. Il convient d’insister sur le fait que la blessure de Mme Griveaux, selon la loi, n’est pas la sextape de son mari (car selon l’article 226-2-1 cette blessure est celle de Benjamin Griveaux) mais l’adultère de Benjamin Griveaux.

      La classe politique dans son ensemble s’est émue de la blessure de Benjamin Griveaux par la sextape (et hypocritement la blessure de sa famille, alors même que la loi ne dit rien de cette dernière blessure) mais jamais de la blessure de Mme Griveaux par l’adultère de son mari. Cette classe politique, en France un véritable cartel politique (une classe au sens de groupe d’intérêts communs au-delà des différentes positions des partis), a défendu et défend l’un des siens, et elle le fait y compris au préjudice de l’intérêt moral de Mme Griveaux, qui aurait le droit de demander au juge de prononcer un divorce pour faute aux torts de Benjamin Griveaux si telle était sa volonté. Le débat public orchestré sur cette affaire, sur le thème « il faut laver l’honneur d’un homme injustement attaqué », est une pression, qui doit être insoutenable, sur la partie lésée dans le mariage de cet homme : son épouse.

  38. Pavlenski

    S’est un artiste (que je défend) qui vie sur une lame de rasoir , il à vu le goulag , il se la tatoue touche pas à ma vision de ma vie ma famille qu’il à complétement condamné en Russie dans un sauf conduit et plus fort que lui il souhaite démontrer l’hypocrisie du langage d’un pays qui l »accueille , politique étrangère démocratie .La France avec sa légion d’Honneur Il s’est cru lustucru

    Question sextape depuis la nuit des temps l’homme se la circule son gland et la femme son clito
    Ce n’est pas la reproduction du geste masturbatoire qui nous offusque
    Le plus terrible pour se personnage est d’être libre et d’habité sur un lieu-dit non dit

    Griveaux
    me rappel toujours les crochets dans les couloirs de la guestapo en vision

    J’aimerai bien que l’on creuse sa famille Griveaux de notaire juste pour se rendre des comptes que dans leur prédation de survivre ils ont ont fait pote avec l’ennemi nazi en ouvrant leur coffre de notaire pour avoir un savoir d’accès au juif t se la vivre complètement à l’aise sous l’occupation de détruire le paysage de la France
    J’imagine que lors de sa décanditature à Paris il ne souhaitais pas voir venir de sa famille de merde

    • « sa famille de merde »
      Qu’il colportais , benjamin est le petit con du village familiale dans la consanguinité de batard , famille qui se rachète une notoriété collabo
      Et benjamin dévoile son gland de novice dans un flux d’information qu’il ne vois pas venir qu’il jouis.

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