D’autres raz de marée sont à prévoir. Tout est à refaire.

Comprenant tout à fait que mes diatribes à base de pédagogie juridique puissent être indigestes, je publie également quelques contributions à notre nécessaire réflexion sur l’immense événement que nous sommes en train de vivre. Près de la moitié de la population de la planète est aujourd’hui confinée, personne ne peut dire ce que sera le jour d’après. Alors après la mauvaise humeur de Mathieu Morel, les analyses au scalpel d’Anne-Sophie Chazaud ma philosophe préférée (dont j’espère d’autres contributions), Nicolas Mathieu m’a autorisé à répercuter certains de ses textes. Pour ceux qui ne le connaissent pas (il ne doit pas y en avoir beaucoup) Nicolas jeune écrivain, a obtenu le prix Goncourt 2018 pour son deuxième roman « Leurs enfants après eux ». Il est pour moi aujourd’hui un des meilleurs écrivains français car il a, à un haut niveau ce talent de me donner le sentiment qu’il me comprend. J’ai repris ses propres illustrations. On pourra retrouver ces textes et bien d’autres choses encore sur sa page Facebook.

17/03/2020

Au mois d’octobre, j’avais publié sur cette page un texte assez long où je détaillais le piètre état dans lequel se trouve le système de santé français, en province notamment.
Aujourd’hui, le Grand-Est est aux premières loges de la pandémie. Les services hospitaliers, en Alsace surtout, tirent déjà la langue et on sent chez les médecins, les soignants, monter la conscience de l’inéluctabilité d’une catastrophe.
Mon père se trouve chez lui ; il souffre de diabète et de la maladie d’Alzheimer. Ma mère qui a connu plusieurs cancers pâtit de capacités respiratoires diminuées, ses poumons étant endommagés par les rayons qui l’ont guéri. Je suis confiné, demain mon fils me rejoindra. Il fait très beau ce 16 mars 2020 et sous le ciel impeccable, nous pressentons tous le déluge microscopique qui vient. Chacun est à son domicile, dans l’attente de cette vague dont on ne sait pas qui elle emportera.
Aujourd’hui, nous vivons un moment historique, cruel comme une rafle, qui laissera des plaies, et modifie de fait notre appréhension du monde. L’heure n’est pas à la désignation des responsables, ni à la colère. Quelques imbéciles s’embrassent encore en pleine rue, croyant que leur bêtise est du courage, qu’une accolade est un maquis, mais on peut être certain que très vite, nous ferons corps, nous tiendrons bon, surmonterons le cours habituel de nos paresses et de nos dissensions pour faire face. Nous sommes un peuple ancien, ni meilleur ni pire qu’un autre, qui se sait une histoire partagée et éprouve aujourd’hui avec une évidence renouvelée la communauté de destin qui le traverse.
Pour cette fois, il est en partie trop tard. Dans six mois, des statistiques nous renseignerons avec leur froide précision sur ce qui aura été vécu. Les autorités, actuellement médusées, auront alors tout compris. Rien ne se prévoit mieux que le passé. On tirera les leçons de nos maux, relativisant les pertes et les coûts. A défaut d’être tous morts, nous auront tous été frappés. Le retour à la normale se fera dans un soupir, quelques têtes tomberont, nous serons les vétérans de cette guerre. La vie reprendra alors telle quelle. Et c’est encore le plus triste.

Car rien ne serait pire qu’un retour à la normale.

Nous faisons aujourd’hui l’expérience à moindres frais de nos fragilités. Si demain, nous revenons à notre aveugle train-train, primat du marché, sentiment de présent perpétuel, environnementalisme de façade, grand remplacement de la raison par les affects, assassinat permanent de la langue, la prochaine crise nous trouvera aussi sots, aussi démunis. Je rêve que ce virus soit le point de butée où trébuche notre civilisation du déni permanent ; qu’enfin nous regardions les choses en face et constations notre échec. Ce monde que nous avons fabriqué, dans ses détails comme dans son déploiement, n’est pas viable. D’autres raz de marée sont à prévoir. Tout est à refaire.

20/03/2020

La revue 813 va fêter prochainement ses 40 ans. J’ai voulu lui adresser une lettre.

« Cher 813,

Malgré les circonstances, je voulais t’écrire ce petit mot, parce qu’avoir 40 ans, ça n’est pas rien. Je suis bien placé pour le savoir. S’agissant d’une revue, je ne sais pas, mais pour un homme, 40 ans, c’est le milieu du gué, le début d’une pente qu’on devine toujours plus verticale.

Toi 813, depuis 40 ans, tu brasses du noir. Le meurtre est ton pain trimestriel. A nous qui aimons le polar, qui le tenons en haute estime et savons que derrière ses facilités, ses plaisantes diversions, il cache en fait le plus de vérité possible, tu as donné depuis quatre décennies des nouvelles. Tu es la poste restante de notre bon plaisir. Grâce à toi, nous recevons régulièrement des cartes postales depuis les villes criminogènes des Amériques, des messages des campagnes tueuses et des banlieues incendiaires. Grâce à toi, nous célébrons nos morts aussi : Manchette, McBain, Mesplèdes, j’en passe. La noirceur est une moire. Elle a mille nuances et tu les aimes toutes. C’est ton grand mérite.

A ceux qui ne connaissent pas le roman policier, il faudrait dire les choses, que c’est un continent politique, un terrain de jeu, le lieu des coups de tonnerre et des révélations, des chandeliers et courses poursuites, des queues de détente et des femmes fatales. Que c’est surtout le lieu où l’on ne se paie pas de mots.

Alors à mon tour, je voudrais te dire les choses telles quelles.

Cher 813, je t’écris aujourd’hui d’un pays occupé.

Depuis quelques jours maintenant, nous sommes assignés à résidence. Dehors, le mal rôde. Et c’est un mal qui n’a pas de visage, qui ne connait ni le repos ni la culpabilité. Il n’a pour lui que l’arbitraire, son extraordinaire puissance de propagation, sa létalité toujours mystérieuse. Quant à nous, nous restons dans nos maisons, nos appartements, inquiets et rivés à nos écrans. Nos enfants n’ont plus le droit d’aller à l’école et jouent dans leurs chambres malgré le printemps. Nous vivons un moment suspendu, un triste mai 68 et découvrons stupéfaits que nos châteaux étaient de sable. A la télévision, les commentaires tournent à vide, selon leur habitude. Des décomptes internationaux viennent chaque matin ranimer notre angoisse. La moindre surface, un cahier, le zinc d’un bistrot, une poignée de porte, contient en elle la possibilité d’une agonie. Une poignée de main est devenue comme un revolver. Les rideaux de fer sont tombés. L’ennemi est dans la rue, le supermarché, à nos portes. Il ne nous emportera pas tous. Il sera évidemment défait. Mais quand ? A quel prix ? Et que restera-t-il du monde qui nous était familier ?

Cher 813, en ce jour anniversaire, je t’écris d’un pays occupé et je songe à ce vers de Victor Hugo : « Nous n’avons que le choix du noir. » Le choix que toi et moi nous avons fait depuis longtemps, parce que nous savons que c’est là seulement que perce un peu de lumière.

Bon anniversaire.

Nicolas »

23/03/2020

23/03

Depuis plusieurs jours, tu attends le pic. Ils l’ont prédit sur BFM et à l’Elysée. Les médecins se succèdent sur les plateaux de télé, ils savent et plus personne n’a envie de couper leurs paroles ni leurs crédits.
Chaque matin, tu t’éveilles avec cette seule pensée, la vague invisible qui a déferlé autour de toi, ta chambre comme une île, les histoires que tu lis encore à ton fils, au coucher, le frigo qui se vide peu à peu, tu n’es pas sorti depuis cinq jours, le dehors s’est perdu dans une sorte de brouillard vague dont tu n’as de nouvelles que par la radio et les trois écrans auxquels tu t’es arrimé. Au passage, tu as appris de nouveaux noms : Jérôme Salomon, Alexandre Yersin, le professeur Raoult. Chaque matin, tu es pris dans la même angoisse sobre. Il ne t’est rien arrivé et ta vie ressemble encore à d’étranges vacances. Tu travailles peu, tu lis mal, toujours un œil sur ton téléphone, à 8 heures ta mère t’envoie un message : Je vais bien, je vous embrasse fort, je vous aime. Tout se tient encore, mais à l’horizon, il y a le pic et sa silhouette de bascule. Peut-être n’as-tu jamais connu de semblable lundi matin, un jour qui ressemble si nettement à un seuil. Au-delà, une vie t’attend qui ne sera peut-être plus la même. Dans ta tête, tu fais la liste de tes amis, de tes oncles et tantes, tu reprends les maux de chacun, diabète, anémie, AVC et problèmes coronariens, tu te demandes qui sera frappé, qui est déjà pris dans la vague sans le savoir. Ce qui t’étonne, c’est de retrouver ce sentiment de vie antique, où le destin pèse d’un poids si clair, où le sort des hommes semble rendu à sa forme de poussière. Et pourtant, le débit d’Internet est bon, les films de Miyazaki sur Netflix excellents et, hier soir, tu as vu « J’accuse », ce dont tout le monde se fout à présent. Ce matin, tu t’es levé avec la poitrine prise dans un étau, et ton fils est venu te dire dans ton lit qu’il avait mal à la gorge. Comme les hommes d’Athènes, de Babylone ou de Carthage, tu es devenu infiniment sensible aux signes. Le moindre d’entre eux déclenche en toi une tempête d’interprétations, de mondes possibles. Cette nuit, sur les marches devant ta porte, tu as éprouvé le froid glacial et le vide de ta rue. Le silence avait la densité d’un nouvel hiver. Alors, tu t’es senti peu de chose, terriblement fraternel, et tu t’es surpris à prier pour des jours meilleurs.

24/03/2020

Hier, je suis allé remplir un caddy au Leclerc. En arrivant, j’ai vu une queue qui longeait le supermarché. Les gens patientaient dans le froid, une capuche sur la tête. Ils respectaient les distances réglementaires, rien à voir avec l’A7, un week-end de juillet. Un vigil régulait l’entrée. C’était un homme brun, frisé, sans masque ni gant. J’ai fait des courses pour quatre. Le rayon de PQ avait été réapprovisionné. En revanche, celui des nouilles était plein de trous. Même chose pour la bière. Il manquait des Duvel et des Chouffe. Je me suis demandé si la Belgique peinait à fournir ou, si dans leurs appartements, des pères de familles dévorés de l’intérieur par leur force sans emploi, des femmes au bord de la crise de nerfs, s’envoyaient des canettes à 8 degrés après avoir fait la classe à leurs enfants. J’ai pensé à cet autre nom du confinement qu’on entend peu: la promiscuité, et à tout ce qu’il contient de détestables frolements, de taloches et de cris. Partout dans ce pays, les faibles étaient plus faibles. Les fous devenaient plus fou. A la caisse, les hôtesses passaient les achats devant leurs scanners. Le bip régulier tenait lieu de conversation. La dame devant moi a dit merci pour ce que vous faites. La caissière a souri. Je me suis dit que chaque Titanic rejouait la même partition. Et puis, en quittant le magasin, j’ai trouvé sur le sol une feuille plié en quatre, une brève liste de courses avec en bas cette phrase toute simple qui en disait long : merci pour tout ce que vous faites pour la résidence. #gooddayandgoodluck

25/03/2020

Nous aurions aimé vivre la chose en Troyens, tragiques et mémorables entre les murs de notre prison. Hélas, nous relevons davantage de la comédie italienne. Aller prendre une douche est devenu une expédition superflue. Nos chemises n’ont plus à s’en faire, le survet’ est désormais l’uniforme de cette guerre de position. Quant à l’enfant, il se souvient à peine de l’existence de son pantalon. Dans la maison, nous rodons mon amour et si par malheur nous nous croisons, c’est l’escarmouche. Il faut ensuite se reconcilier, à fleur de peau, c’est pas facile. Nous pensons à « Belle du seigneur » et aux vitamines du social. Nous savons bien que le huis clos est un coupe-gorge pour le couple. Parfois, dehors, dans les petits jardins tout proches, nous entendons l’écho d’autres disputes qui nous réconfortent. Avec le voisin de l’autre côté de la rue, nous causons 5 minutes, chaque matin, en ouvrant les volets. Il est philosophe, malgré ses deux enfants enfermés et les trois derniers pet’ qui lui restent pour tenir jusque mi avril. A la fin, nous nous disons au revoir, à demain. Peut-être que nous n’avons jamais été aussi proches que depuis cette interdiction de nous toucher. Mais le pire, c’est encore la dictée de mots. Nous en sommes au son « gn », comme montagne ou champignon. Tu dis cursive, il dit attaché. Tu dis travaille, il dit j’en ai marre. Tu gueules monte dans ta chambre, ses larmes ont ruiné la dictée, il faudra tout refaire et le pire c’est que tu as arrêté de boire. Entre 17 et 20h, tu es d’une humeur de faits divers, Salomon arrive, te revoilà plombé. Puis vient la nuit. Elle tousse à côté de toi, dans le lit. Tu as un peu la frousse. Tu imagines cent points lumineux sur une carte hexagonale, ceux qui te sont chers et qui comme toi palpitent dans le noir. Et soudain, à travers le mur, à trois mètres à peine, étouffés et bien humains, tu entends les pleurs d’un nouveau-né. Passé le pic, il faudra qu’on discute, les puissants, les gueux, tout le monde, mettre les choses bien à plat, vous verrez, que nos enfants n’aient pas, demain, à repasser par là.

26/03/2020

L’épidémie n’a pas de savoir-vivre. Elle a débarqué chez nous sans être invitée, s’est installée comme ça, fouillant dans le frigo et nos armoires. Sans pudeur, elle nous a foutu à poil, et dans le miroir, nous nous sommes trouvés bien chétifs, peu faits pour la guerre et ridicules avec notre orgueil de 5e puissance. Le temps où les Chinois nous semblaient un peuple mensonger et hésitant est bien loin. Nous constatons chez nous les mêmes bricolages arithmétiques et les mêmes impuissances face à la catastrophe. Incapable de tact, le virus a fait son oeuvre au hasard, et gratté partout le vernis de nos habitudes, brisé nos étais, nous a rendu à nos fragilités de gamins. Depuis quand n’avions-nous pas connu tant de premières fois? Il faudrait en faire la liste. La mienne ressemblerait à ça : dîner tôt pour écouter une allocution présidentielle, faire un skype avec ma mère, allumer mon four et rôtir un poulet, tester ma capacité respiratoire avec un tuto sur internet, regarder les étoiles quand je ferme les volets et dans le grand silence du soir, croire que je suis à la campagne, recevoir des messages privée d’infirmières qui me racontent le drame confiné dans les hôpitaux et leur hantise de 22 heures, quand elles n’osent plus embrasser leurs enfants qui dorment, et le mot de cet éducateur qui s’occupe de mômes enfermés pour des faits de violence grave et qui me dit personne ne pense à nous, appeler des amis à qui d’ordinaire j’écris, remplir un Caddy à ras bords, commencer chaque mail par « j’espère que tout va bien », utiliser le mot nation sans penser à Marine Le Pen, lire un post de mon médecin de famille sur Facebook, celui qui m’a vu naître, un post écrit à 3 heures du mat’ et voir cet homme placide, ce notable de province qui nous a guéri 100 fois, être pris dans l’épidémie comme dans un brouillard de chaleur. Le virus a débarqué sur nos plages horaires. C’est le grand événement de notre génération et un peu surpris, nous découvrons que nous aurons nous aussi une place à jouer dans l’Histoire. Que nous ne sommes pas forcément pris dans cette tenaille des économistes qui feignent d’avoir tout compris et des pragmatiques qui disent toujours amen. Espérer un monde moins dégueulasse est encore une première.

Nicolas Mathieu

9 Commentaires

  1. A chaque chose, malheur est bon…
    Si nous comprenons ce vieux dicton, alors, nous évoluerons en avançant 🙂

  2. Non, vos diatribes ne sont pas indigestes du tout et elles me réchauffent le coeur vu qu’elles sont écrites dans une langue admirable qu’on n’entend plus du tout chez les journalistes massacreurs du français.

  3. Mauvais esprit ?

    J’ai pleuré d’émotion. Le voilà revenu le Président que j’aime, rex imperator salvator, sortant de son confinement élyséen, suant sous son masque doublement blindé de rottweiller grimaçant, montant au front, osant défier comme Stallone « cette saloperie de virus chinetoque » avec arrière plan de ballets d’hélicoptères militaires, de drones policiers, de porte-avions, au son de la chevauchée des vaches-qui-rient. C’est Apocalypse now, Bruce Willis, Schwarzenegger solidaires, César au Rubicon, « morituri te salutant », en un mot c’est gaullien « La France martyrisée, la France confinée, la France affamée mais la France bientôt libérée ! » On embrasse les familles par skype, on flatte dans le sens du poil, on promet après un an et demi de conflit des hospitaliers une distribution de cacahuètes aux survivants, médailles aux disparus, on désigne les sceptiques à la vindicte populaire…Rien à dire, le show, relayé par la presse et les technocrates cire-pompes de la médecine, est au top, l’illusion parfaite. Corona saison 01 Épisode 02!

    Après la com politique, la réalité du terrain. Depuis 2 mois que la crise a commencé en France (27 janvier), alors que la Chine présentait un modèle de lutte (prise systématique de la température de tous les habitants, masques, tests, confinement drastique du closter, construction rapide d’hôpitaux, de lits matériel compris) la France n’a toujours pas assez de masques, de réanimateurs, d’oxygène, de tests, au moins pour ses soignants, l’effort de guerre n’est pas imposé aux entreprises nationales qui pourraient assurer une production (2000 entreprises textiles) et ces entreprises ont souvent été laissées à l’abandon (masques, oxygène)

    -14 décembre 2017, OMS :Jusqu’à 650 000 décès dans le monde seraient associés chaque année aux affections respiratoires dues à la grippe saisonnière. la plupart des décès surviennent parmi les personnes âgées de plus de 75 ans, et dans les régions les plus pauvres du monde. «Tous les pays, qu’ils soient riches ou pauvres, de grande ou de petite taille, doivent travailler ensemble pour maîtriser les flambées de grippe avant l’arrivée de la prochaine pandémie. Il convient notamment d’acquérir les capacités de détecter les flambées et d’y répondre, et de renforcer les systèmes de santé pour améliorer la santé des plus vulnérables et de ceux qui sont les plus exposés au risque», précise le Dr Salama. L’OMS travaille avec ses partenaires pour évaluer la charge de morbidité mondiale due à la grippe en proposant des orientations et ses compétences aux États Membres pour mesurer la charge de la maladie et ses conséquences économiques. L’OMS encourage les pays à considérer comme prioritaire la prévention de la grippe, La grippe saisonnière est une infection virale aiguë qui se transmet aisément d’une personne à l’autre et circule dans le monde entier. (14 décembre 2017).

    -18 avril 2018 SPF (Santé Publique France)13.000 morts dont 93% avaient plus de 65 ans, c’est le bilan de l’épidémie de grippe 2017-2018 par l’agence sanitaire Santé Publique France. Les régions les plus concernées sont la Corse, les Hauts-de-France …,

    Donc Buzin fin 2019 savait, elle a fait quoi ? Prévenir c’est guérir !

  4. Non , vos diatribes ne sont pas indigestes…
    Elles sont magnifiques ,
    Vous êtes le colonel , devant son régiment en ordre de bataille , et nous n’attendons que votre ordre pour charger sabre au clair!
    Surtout , continuez.

  5. « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve » écrivait Friedrich HÖLDERLIN. On doit espérer cette résilience après ces tragiques décennies de plans nauséabonds qui ont détruit la France. Merci à Maître DE CASTELNAU pour ses notes de lucidité ainsi qu’à tous ceux qui insèrent leurs plumes. Nous suivrons pour le meilleur.

  6. C’est curieux chez les écrivains, ce besoin de faire des phrases…

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