En ces périodes de panne de l’ascenseur social, on les trouve partout. Régulièrement dénoncés, régulièrement intronisés. Politique, cinéma, chanson, médias aucun domaine n’est à l’abri. Parfois pour le pire. BHL qui nous fourgue sa progéniture, son complice Glucksmann qui fait pareil, Julio Iglesias, n’en parlons pas…
Et le sport maintenant.
Mais là c’est pas pareil. Le talent se mesure au chronomètre ou au résultat. En cyclisme on avait eu le fils Merckx et en foot le fils Cruijff. Qui firent d’honnêtes carrières. En rugby on a eu les Dourthe. Le fils aussi fou que le père. Les Camberabero, etc.
Et voilà que Zinedine Zidane s’y met. Il a eu quatre fils ! L’ainé, pas fou, pour alléger le poids du nom, porte celui de sa mère. Mais Enzo Fernandez est déjà international… Le deuxième Luca, pour éviter les comparaisons, lui il a choisi un autre poste : gardien de but ! International aussi à dix-sept ans. Champion d’Europe, brillant et spectaculaire. Il bloque les ballons à l’ancienne. Comme Remetter et Lamia. Pour Yachine il faudra peut-être attendre un peu. Pas mal hein ?
Oui, mais voilà le troisième, Théo. Il porte le numéro dix comme son père. Et le problème, c’est qu’à douze ans il joue aussi comme son père…Contrôle orienté, crochet intérieur et frappe enroulée et délicate dans la lucarne. Soyeux…
Alors, en attendant le quatrième, si les généticiens voulaient bien m’expliquer. Parce que je trouve ça très injuste…
