CARTOUCHE 2024 N°45, LE SYSTÈME ÉLECTORAL AMÉRICAIN

CARTOUCHE 2024 N°45, LE SYSTÈME ÉLECTORAL AMÉRICAIN

Comprendre le système électoral des États-Unis. Pourquoi réserve-t-il des surprises ? Comment facilite-t-il la fraude. Est-il en bout de course ?

SOMMAIRE :

Introduction

Démocratie représentative et élections, quels rapports ?

Comment s’organise une élection ?

Le système électoral américain en bout de course ?

Régis de Castelnau

16 Commentaires

  1. Quand on pense aux décennies de ricanement sur le vote à mains levés soviétique….
    Et ça donne des leçons de démocratie au monde entier.
    Contrôle d’identité interdit
    Contrôle de citoyenneté interdit
    Contrôle du consentement(isoloir) optionnel.
    Vote par correspondance ( interdit par notre CS pour la facilité de fraude)
    Correction du vote possible après le jour du scrutin.
    Un vrai inventaire à la Orwell.

    • Pas mieux !
      « Et ça donne des leçons de démocratie au monde entier. »
      Les mêmes principes en Moldavie : les expats en occident peuvent exprimer « leurs votes » partout, les 600.000 expats en Russie ont 2 bureaux pour toutes la Russie : accès aux urnes interdits de faits, mais c’est la Russie qui fait pression sur les résultats ! Tout baigne.

    • Par contre le résultat en Géorgie est à remettre en cause bien sur !
      L’expression de la démocratie dans toute sa spendeur.

    • A propos du vote par correspondance, je sais d’expérience pourquoi et comment certains syndicats arrivaient premiers aux élections professionnelles ! ça ressemblait à s’y méprendre à du bourrage d’urnes.

  2. Bon, je reste sur ma faim.
    La longue digression sur le système français, 23:20 sur 44:10, plus de la moitié du temps de la vidéo, fait mentir le titre de cette dernière.
    L’article d’Olivier Richomme sur AOC reste pour moi une référence sur le sujet.

    • Ceci dit l’expression « démocratie représentative » que vous employez puisque de nos jours elle ne fait quasiment plus question, est un oxymore.
      Soit vous êtes en démocratie et les citoyens écrivent et votent les lois, soit vous êtes en gouvernement représentatif et les citoyens élisent des représentants qui écrivent et votent les lois.
      Cette expression orwellienne n’a cours que depuis le XIXe siècle. De l’antiquité à la révolution française comprise la démocratie était opposée et antinomique du mode de gouvernement représentatif. C’est bien ce dernier qui a été institué et pas la démocratie à l’issue de la révolution française et à l’époque personne ne confondait les deux.
      Dans son discours du 7 septembre 1789, Emmanuel-Joseph Sieyès, souvent appelé « l’abbé Sieyès » disait :
      « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »
      source BNF Gallica, Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 8-17, 19, 21-33. Assemblée nationale constituante. 8. Du 5 mai 1789 au 15 septembre 1789
      https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k495230/f663.item.r=%22pas%20une%20d%C3%A9mocratie%22.langFR.zoom:
      BNF Gallica

      • Soyons simple: La representation n’est pas la démocratie.
        La statistique indique que 51% n’est nullement representatif et ne veut rien dire, autrement que de l’expression du hasard.
        Etienne Chouard a bien raison…
        Le tirage au sort ferait la même chose…

        • La règle de la majorité simple c’est 50% plus une voix. Aucun hasard là-dedans, juste un règle humaine pour gérer la représentation.
          Le tirage au sort de représentants ne fait pas la même chose que leur élection. Il est bien supérieur en équité, égalité, représentativité. Etienne Chouard le montre fort bien. Un exemple probant en France a été l’organisation de la convention citoyenne pour le climat.

  3. J’écrivais avant d’etre censuré (?) que toutes les pseudos élites élues en occident, USA et UE confondues sont là par la volonté du Capital. Payés, sélectionnées.
    Ca à l’air désormais parfaitement évident! Inutile d’aller chercher des fraudes. Le Système(capitaliste) est bien huilé. La fraude est la pour nous faire croire que ça pourrait etre démocratique. Ca titille Castelnau.
    Alors Kamala ou Trump? Pfff!
    Je préfère la réponse de Poutine: Kamala…

  4. L’important ce ne sont pas les votes mais qui compte les votes et comment.

    J.Staline

  5. La sacro-sainte «démocratie» n’est qu’un subterfuge savant conçu par ceux qui en profitent pour enfumer les idiots-utiles qui la subissent.
    Ainsi, la «démocratie» athénienne tant louangée du temps de l’esclavagisme, était «directe» et l’apenage des citoyens mâles,majeurs,libres,présents physiquement lors des votes donc à l’exclusion des femmes, des mineurs, des absents car en garnison,à la guerre ou au travail et des esclaves, soit tout au plus 10% de la population.
    Sous le féodalisme, de droit divin, la «démocratie» était aussi «directe» et n’existait que pour la noblesse, à l’exclusion de la paysannerie, des «sans-terre»,des artisans, des commerçants, soit tout au plus 10% de la population.
    Sous le capitalisme, la «démocratie» fut longtemps l’apanage des hommes, majeurs et propriétaires de biens (cens électoral) pour s’étendre, sous les pressions populaires,aux «citoyens.iennes majeurs.es» et qui votent donc à l’exclusion de tout ceux qui ne votent pas.
    Cette extension du droit de votes fut neutralisée par son passage d’une«démocratie» «directe» à une «démocratie représentative» où les élus doivent disposer d’importantes ressources financières pour se faire élire.
    Par exemple, pour la dernière élection U$ le coup connue en fut de 16,7 milliards de $ U$ dont plus de 5 milliards pour la seule course à la présidence.
    Ainsi, ces frais de campagne exorbitants restreignent la «démocratie» aux seules personnes immensément riches qui peuvent se payer des candidats,une campagne et la propagande des merdias mainstream des milliardaires, au maximum 1% de la population.
    À ce premier facteur dirimant pour l’immense majorité, il faut ajouter l’innamovilibité des élus durant leur mandat,en faisant des dictateurs absolus qui peuvent à loisir renier leurs promesses électorales en toute impunité jusqu’à la prochaine élection où ils repartiront la machine à mensonges pour un autre tour de manège dans cette mascarade électorale de foire aux mensonges.
    En conclusion, la sacro-sainte «démocratie» n’a de tout temps servi que l’infime minorité qui possède les moyens de se la payer, en faisant à croire aux idiots-utiles que c’est eux qui choisissent entre «bonnet blanc et blanc bonnet».

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