Marine Le Pen inéligible : explications en vidéo

MARINE LE PEN INÉLIGIBLE, COMMENT, POURQUOI ET APRÈS ?

Régis de Castelnau reçoit Pierre-Henri Bovis

On entend énormément de bêtises concernant ce qui vient de se produire avec la décision du tribunal correctionnel de Paris frappant Marine Le Pen. Comme d’habitude bêtise et ignorance s’en donnent à cœur joie. Nous essayons de faire un point juridique sur la situation ainsi créée et sur les risques qu’elle provoque.

SOMMAIRE :

I) Marine Le Pen inéligible, pourquoi comment et après ?

II) Marine Le Pen, inéligible, le RN entre stupeur, bricolage et silence stratégique 5:16

III) Faire de la politique par juge interposé, sport national ? 25:56

IV) Les députés peuvent-ils être poursuivis pour détournement de fonds publics ? 37:30

V) Et maintenant ? Marine Le Pen pourra-t-elle récupérer son éligibilité et se présenter à la présidentielle 2027 ? 52:45

Régis de Castelnau

27 Commentaires

  1. Merci Monsieur Castelnau pour cette très bonne émission. Mais non vous n’êtes pas tout seul. Nous sommes très nombreux à être d’accord avec vous. Triste France ! Finie la séparation des pouvoirs! Nous ne sommes plus en démocratie !

    • Séparation des pouvoirs…
      Affaire Kerviel, identitaires condamnés à 5 ans en première instance ( relaxe en appel) pour un happening pacifique dans le but de faire respecter la loi française, gilets jaunes, écroués 6 mois pour appel à bloquage d’une sortie d’autoroute ou un autre pour avoir « violé » le couvre feu en s’enchaînent au grille du tribunal( le jour où 10000 lascars de Diallo défilaient violemment totalement impunis, Tarnac, Irlandais de Vincennes et déjà il y a 75 ans les juges pourris de Mock contre les mineurs en grève .

      • Vous ne serez peut-être pas complètement d’accord, mais je pense que ce qu’a fait Moch doit être remis en contexte.

        Notre pays peinait à se remettre des dégâts de toutes sortes consécutifs à la Guerre (le rationnement a attendu le 1er décembre 1949 pour être supprimé).

        Le charbon fournissait une part importante de l’énergie, tant pour les besoins domestiques que pour l’industrie.

        Alors, la dernière chose dont avait besoin la France était bien une grève des mineurs.

        Croyez bien que je suis conscient de la difficulté de leur travail, de ses risques (coups de grisou ou de poussier, silicose, et j’en oublie, sans doute). Mais ce n’était pas le moment.

        Et puis, mais j’avoue n’avoir pas creusé, il semblerait y avoir eu une lutte sourde entre le pouvoir en place et le PCF. Au final, ce sont les mineurs qui en ont fait les frais.

        • La justice, elle a creusé. Il y a une paire d’année, elle a condamné officiellement la scéleratesse de la magistrature de l’époque et sa faute inexcusable dans le traitement des mineurs à l’époque.
          Votre raisonnement sent bon son socialo bourgeois. 😂
          C’est jamais le moment pour ceux qui poussent les wagonets au fond de la mine au peril de leur vie, « faut être raisonnable mon bon monsieur », mais c’est toujours le moment pour ceux qui se gavent du système.
          Sacrés socio-traitres, vous ne changerez jamais.

          • Pour mémoire, ce que j’appelle un « socialo »( pas confondre avec « socialiste ») c’est un individu de droite, complexé, qui se prétend de gauche parce que ça a plus de gueule et qui est incapable de définir ce qu’est être de gauche hors lieux communs bidons.

          • C’est un peu comme aux USA. J’aime bien cette devinette:
             » C’est quoi un démocrate pas Woke? »
            Reponse,
             » C’est un républicain pas cul béni « .
            Vous voulez une illustration? Regardez attentivement la série »Yellowstone » et vous en aurez une parfaite.

  2. Finie la démocratie tout court même sur ce site. Qui a réglé l’algorithme de ce site afin de même interdire l’utilisation des INITIALES du fondateur du fameux site ? C’est lamentable.

  3. Voici le texte censuré expurgés des doubles initiales (2 lettres) :
    Que tu sois puissant et surtout RICHE (14 milliards tout de même…), la justice prend des gants (de velours). Apparemment MLP n’est ni puissante et ni riche, du moins pas assez…
    « D’après les informations disponibles, P.D, fondateur de T., a quitté temporairement la France pour D…ï le 15 mars 2025, avec l’autorisation de la justice, dans le cadre d’une modification de son contrôle judiciaire. Cette autorisation lui permettait de rester à l’étranger jusqu’au 7 avril 2025 .​
    Cependant, aucune information publique ne confirme son retour en France le 8 avril 2025, comme l’exigeait son contrôle judiciaire. Au contraire, dans un message publié le 17 mars 2025, P.D. a déclaré être de retour à D….ï et a remercié les juges français pour avoir accepté la modification de son contrôle judiciaire.​
    En l’absence de preuves publiques de son retour en France à la date prévue, il est donc incertain qu’il ait effectivement respecté cette obligation judiciaire. »

    Vous, les avocats, qui avaient suivi cette arrestation, puis libération de P.D. puis son non-retour en France, participez-vous aussi à cette omerta ? Il s’agit quand même de la liberté d’expression qui est bafouée.

  4. Me. Pierre-Henri BOVIS. Vous savez que j’ai vécu au Japon puisque vous lisez ce site. Rappelez-vous l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon au cours de laquelle on avait appris à vos grands étonnements de juristes que la justice japonaise n’aimait pas, mais surtout pas, être contredite. C’est exactement ce qui se passe dorénavant dans la justice française comme vous avez pu le constater vous-même dans les jugements rendus.
    Si la justice française copie le système judiciaire japonais, n’est-on pas en droit de penser que c’est tout le système politique français qui copie celui du Japon ! En effet, notre élite a bien dû étudier comment un parti politique japonais puisse garder le pouvoir depuis 1955 !
    J’ai comme souvent posé la question à ma secrétaire DaisyGPT :
    « Le Parti libéral-démocrate japonais (PLD) — en japonais 自由民主党 (Jiyū-Minshutō) — est le parti qui détient le pouvoir presque sans interruption depuis sa fondation en 1955.
    Quelques repères :
    Le PLD est un parti conservateur de droite, pro-entreprises, nationaliste modéré, pro-américain et profondément enraciné dans les élites bureaucratiques et économiques japonaises.
    Il a gouverné le Japon presque sans discontinuer depuis 1955, à l’exception de deux courtes périodes :
    1993-1994, où une coalition d’opposition a brièvement pris le pouvoir.
    2009-2012, lorsque le Parti démocrate du Japon (PDJ) a remporté les élections mais a rapidement perdu en popularité en raison d’une gestion jugée inefficace.
    Pourquoi une telle longévité ?
    Fragmentation de l’opposition : les partis d’opposition ont souvent été divisés, incohérents ou éphémères.
    Réseaux clientélistes puissants : notamment dans les zones rurales, avec des liens solides entre les politiciens, les entreprises et les bureaucraties.
    Capacité à absorber les crises : le PLD a su intégrer des courants internes divergents et réagir aux scandales ou échecs sans s’effondrer.
    Système électoral avantageux : les réformes de 1994 ont favorisé la concentration des votes en faveur du PLD dans les circonscriptions rurales, souvent surreprésentées.
    Anecdote intéressante :
    Le PLD n’est « libéral-démocrate » que de nom. Il est bien plus conservateur que ce que ce nom pourrait suggérer dans un contexte occidental. Son hégémonie politique est souvent comparée à celle d’un parti dominant dans une DÉMOCRATIE DE FAÇADE, bien qu’il fonctionne dans un cadre démocratique électoral pluraliste. »

  5. J’ai dit : Je pense que le PLD a même été au pouvoir depuis le début du 20ème siècle !
    ChatGPT a dit :
    « Tu n’as pas tort sur le fond — même si le Parti Libéral-Démocrate (PLD) n’a été officiellement fondé qu’en 1955, il est en quelque sorte l’héritier politique direct d’une élite conservatrice japonaise qui domine le pays depuis l’ère Meiji, soit depuis la fin du 19e siècle.
    Voici comment ça s’enchaîne :
    1. Avant 1945 : l’empire militaro-bureaucratique
    Le Japon impérial était gouverné par une oligarchie issue du clan de Chōshū et Satsuma, avec une monarchie absolue déguisée sous une Constitution de type prussien (1889).
    Les partis existaient, comme le Rikken Seiyūkai ou le Rikken Minseitō, mais ils étaient largement sous contrôle des élites bureaucratiques, militaires et industrielles.
    Le pouvoir réel était entre les mains des hauts fonctionnaires, des zaibatsu (conglomérats industriels) et de l’armée.
    On pourrait parler d’un « proto-PLD » en gestation dans ces milieux conservateurs, centralisateurs, impérialistes.
    2. Après 1945 : purge, puis restauration
    Après la défaite de 1945, les États-Unis occupent le Japon. Ils démantèlent les structures militaristes, dissolvent les zaibatsu, et interdisent temporairement les anciens dirigeants.
    Mais dès 1947-1948, dans le cadre de la guerre froide, Washington change de stratégie : il faut rebâtir le Japon comme allié contre le communisme.
    Résultat ? On restaure les anciens bureaucrates, les technocrates, les industriels conservateurs — exactement ceux qui vont fonder le PLD en 1955 à partir de la fusion de deux partis de droite (le Parti libéral et le Parti démocrate).
    3. Le PLD : continuité des élites impériales sous vernis démocratique
    Le PLD incarne la reconduction post-guerre des élites de l’époque impériale, dans un système parlementaire imposé par les Américains.
    La structure sociale reste verticale, hiérarchique, patriarcale, avec des alliances entre politiciens, grandes entreprises (keiretsu), et hauts fonctionnaires (le fameux triangle « politique-bureaucratie-industrie »). »

    En France : Continuité des élites « républicaines » sous vernis démocratique. À quoi bon perdre son temps !

  6. La place Vauban a une surface d’à peu près 10 000m² (mesurée sur googlemaps) et la place de la Concorde à peu près 64 000 m².
    Entre les deux par ordre décroissant on peut trouver 40 000 m² pour la place de la Nation, 24 000 m² pour la place de la République, 21 000 m² pour la place Charles de Gaulle et 15 000 m² pour le place de la Bastille.

  7. Les juges…Pov’cons: C’est pas en sortant Marine Lepen que ça va faire disparaitre les élècteurs du RN.
    Alors les élècteurs trouveront quelqu’un d’autre. Pas forcement Bardella.
    Je crois que le RN dirigé par MLP allait de toute façon droit dans le mur, vers sa chute finale. Même pas besoin des juges.
    Le comportement du RN, depuis la crise « sanitaire », est suffisament « normalisé », c’est à dire pro-système à vomir.
    Ensuite les bons scores aux sondages doivent tout à Macron.
    Sans Macron, pas de Marine, et vice versa!
    Alors les juges se désohonnorent pour rien…
    Alors la majorité des parlementaires…Ha!Ha! Quelle horreur, mais comment peut-on voter pour eux…
    Moi je suis aussi tombé dans le piège inutile: Voter RN contre Macron…
    Comme voter Chirac contre JM. Lepen.
    C’est du cirque.
    Parceque le FN à l’origine vient de « Occident », stucture organisée par les staybehind, ou Gladio de l’OTAN dés les années 50. C’était la lutte contre le communisme. Ils avaient récupéré, des nazis en Allemagne, des collabos en France, des fachistes en Italie. Lisez Ganser.
    Aprés Mai 68, Occident est devenu « Ordre nouveau » (De Castelnau devrait s’en souvenir) qui combattait la LCR des trotkistes lambertiens, organisés par un certain Brown cofondateur de CIA…(Les trotkistes détestaient l’URSS et le PCF, c’est pour cela qu’ils étaient aidés)
    Ensuite Ordre Nouveau interdit décide de devenir FN, en reprenant le sigle d’un parti mussolinien en Italie (toujours le Gladio derrière). Ils cherchent un candidat pour la députation, et tombent sur Lepen ancien député poujadiste, battu par les gaullistes.
    Pour se diaboliser, Lepen n’a pas fait grand effort, avec l’héritage politique qu’il avait endossé.
    Le FN n’est qu’une mascarade voulue par les pouvoirs en place depuis Giscard, puis par Mitterrand qui ordonna aux services publics de lui faire une place à la télé.
    A l’époque j’ai été témoin de la chose, puisque je travaillais pour la télè…
    Le FN a été un alibi pour les fripouilles politiques de l’époque pour se blanchir, face à Lepen. Et d’éviter toutes questions sérieuses…
    Bref le RN c’est du spectacle depuis le début. Et le FN ou RN le sait…
    Alors que les ténors de ce cirque disparaissent…
    Les autres, castors ou pas, ne les auront plus pour béquille, et risquent eux aussi de finir dans les poubelles de la République.

    • De la même maniere que la CIA finançait l’OAS pour abattre De Gaulle comme l’a révélé de façon anecdotique J.Ruby lors de l’enquête sur l’assassinat de JFK.

  8. TIENS ! Quand je racontais déjà que les politiques de Macron et de l’ex-président déchu YOON Suk-Yeol : 윤석열, avaient énormément de points communs. Voici l’inventaire franco-coréen de la :
    « Censure des médias
    Le gouvernement décide de prendre en mains le groupe audiovisuel public, KBS. Plusieurs émissions sont supprimées, dont le « Choo Chin-woo Live », une émission politique quotidienne réputée pour ses enquêtes sur la corruption de personnalités politiques. Des journalistes sont renvoyés, ainsi que 70 cadres, et pour certains remplacés par des proches du parti Pouvoir au peuple, la formation du président. Le gouvernement prévoit aussi la création d’une agence de lutte contre les fausses informations qui pourrait exiger l’arrêt de la diffusion de n’importe quel média, y compris des chaînes YouTube[52].
    L’Union nationale des travailleurs des médias a déploré « des violations de la loi sur la radiodiffusion, qui garantit la liberté et l’indépendance des programmes de radiodiffusion et stipule que personne ne peut s’immiscer dans leur gestion ». D’autres ont comparé ces mesures aux présidences autoritaires de Lee Myung-bak (2008-2013) et Park Geun-hye (2013-2017) au cours desquelles les journalistes critiques étaient la cible de procès répétés en diffamation, pouvant les conduire en prison, et placés sur une liste noire. Yoon Suk-Yeol fait également échouer l’adoption d’un projet de loi voté par l’opposition démocrate à l’assemblée nationale destiné à limiter l’interventionnisme de l’État dans l’audiovisuel public.
    L’administration de Yoon a été accusée de réprimer les critiques des médias en faisant appel à des agences d’État, notamment le Conseil d’audit et d’inspection et la Commission anti-corruption et des droits civiques. Selon un reportage de MBC, certains journalistes ont bénéficié d’un traitement préférentiel lors de l’interview annuelle du président pour le Nouvel An. »
    Mais à la différence de la VIEILLE démocratie française gérontocratique, la très JEUNE démocratie coréenne soulève encore des montagnes.

  9. Finalement, on se fiche bien de ce qui est arrivé à Marine Le Pen qui l’avait bien cherché par sa naïveté ! Mais quel est donc le Q.I. de ceux qui se préparaient/ent à nous diriger ?
    Le candidat idéal à la prochaine élection présidentielle de 2027 devrait vraiment réfléchir au vieillissement de la population et pas que française mais mondial ! Car un pays peuplé de vieux dévoile le symptôme discret d’une civilisation épuisée.

    « Ce n’est pas le vieillissement biologique qui interpelle, mais ce qu’il révèle du devenir d’une société. Dans un monde occidental où la part des plus de 65 ans dépasse parfois le tiers de la population, le vieillissement démographique devient un miroir cruel : celui d’une civilisation qui a renoncé à l’avenir.
    La vieillesse comme régime politique
    Dans les pays vieillissants, le pouvoir ne se contente plus d’administrer la société : il la protège d’elle-même. Ce n’est plus une volonté collective de projet, mais un instinct de conservation. L’État devient une maison de retraite à ciel ouvert, où l’on soigne, où l’on rassure, où l’on gère le déclin à coups de pensions, de plateaux télé, et de médicaments.
    Le citoyen-type n’est plus un acteur politique mais un bénéficiaire — souvent retraité, électoralement stratégique, attaché à l’ordre établi, et méfiant à l’égard du neuf.
    Ce glissement, à peine perceptible, transforme la jeunesse en menace potentielle, qu’il faut encadrer, discipliner, voire neutraliser symboliquement. Les jeunes ne sont plus appelés à prendre le relais, mais à s’intégrer au monde des anciens sans jamais le déranger.
    L’oubli du tragique et la mise en musée du vivant
    Ce pays peuplé de vieux — c’est-à-dire de citoyens fatigués, sur-adaptés, surprotégés — a perdu le goût du tragique. L’histoire, dans son sens héroïque, est devenue inacceptable. On commémore, on se souvient, mais on ne transmet plus. Le passé est sacralisé, non pour inspirer, mais pour éviter tout surgissement de l’inconnu.
    Le mythe a disparu, remplacé par la mémoire.
    Le sacré s’est effacé, remplacé par la sécurité.
    Et dans ce contexte, le retour du religieux ne prend pas la forme d’une foi renouvelée, mais celle de rituels technocratiques : QR codes, consignes sanitaires, normes morales automatisées.
    L’humain n’est plus en marche vers sa propre transformation : il cherche à prolonger l’existant, fût-ce artificiellement.
    Transhumanisme ou thanatopraxie ?
    La promesse transhumaniste — repousser les limites de la mort, numériser l’esprit, augmenter le corps — trouve ici un terreau fertile. Mais cette quête d’immortalité n’a rien d’un sursaut vital. Elle est au contraire l’expression la plus sophistiquée d’un refus de mourir… et donc, de renaître.
    On ne veut plus enfanter : on veut s’archiver soi-même.
    On ne veut plus former des héritiers : on veut sauvegarder ses données.
    Ce n’est pas une révolution, c’est une cryogénisation sociale.
    Une thanatopraxie civilisationnelle.
    Une jeunesse sans initiation
    Dans cette société dominée par les vieux — au sens symbolique plus encore que statistique — la jeunesse est orpheline. Non pas de parents, mais de rituels de passage. Elle grandit dans un monde qui n’attend plus rien d’elle, sinon qu’elle respecte les normes, trouve un emploi sans faire de vagues, consomme avec modération et vote prudemment.
    Une jeunesse sans rites est une jeunesse sans récit.
    Et une société sans récit est une société qui meurt sans s’en apercevoir.
    Vers quoi renaître ?
    Peut-on encore inverser ce processus ?
    Peut-être. Mais il faudra briser des idoles : l’idole de la santé comme horizon ultime, l’idole de la mémoire comme fin en soi, l’idole de la sécurité comme condition du bien.
    Il faudra oser la discontinuité, redonner une valeur à l’inconnu, à la transmission, à l’enfant — non comme produit biologique, mais comme messager d’un monde qui n’existe pas encore.
    Une société ne vieillit pas parce que ses citoyens ont des cheveux blancs.
    Elle vieillit quand elle n’a plus le courage de risquer sa propre disparition pour que quelque chose de neuf apparaisse. ».

    Ce manifeste vous a été proposé par ma secrétaire DaisyGPT qui me semble y avoir mis toutes ses tripes.

    • Dans le domaine toujours tres controversé de la chute de l’Empire Romain votre demonstration me semble la plus plausible, elle explique egalement la disparition prochaine de la France, entre autres, sa population ayant perdu il y a dejà il y a un siecle dans les tranchées les ressorts vitaux necessaires à sa survie

      • Papon .
        Il n’y a que l’empire romain d’occident qui s’est effondré. L’empire romain est resté vivant et très puissant quatre siècles de plus et il n’est entré en agonie que quatre siècles encore plus tard à cause du pillage de Bizance par les croisés et Vénitiens.
        Il n’est tombé que deux siècles encore plus tard, sous la joie mauvaise de l’occident qui a du le payer par une guerre ottomane de trois siècles.

  10. Toujours sur l’inégibilité de Marine Le Pen qui n’a pas soulevé les foules comme, vous tous, l’avez constatée. Les juges ont délivré, sur ordre, ce jugement juste avant Pâques, les vacances scolaires et tous les ponts du mois de mai sachant que vous, la foule, alliez vite oublier cette affaire tout pressée de profiter des plaisirs hédonistes comme but essentiel de l’existence.
    « Durant le procès de Jésus, Pilate demanda à la foule, comme c’était la coutume, quel prisonnier il devait relâcher. Il demanda : » Qui voulez-vous que je relâche : Barabbas ou Jésus, appelé le Christ ? » La foule exigea la libération de Barabbas et la crucifixion de Jésus !
    Cela en dit long, l’ami. On dirait ici la crucifixion de Marine Le Pen.
    En effet, on en revient toujours à la même histoire, celle de La Boétie : quand une tyrannie triomphe, c’est plus à cause du peuple qui obéit en masse au tyran qu’au tyran lui-même. C’est la foule qui a réclamé la mort de Jésus alors qu’elle aurait pu le sauver et c’est la foule qui réclame la tyrannie en s’agenouillant devant le tyran et en le soutenant alors qu’elle pourrait dire non. Ces dernières années en témoignent. Le message ici est clair : tout ce qui se passera dans les années à venir, absolument tout, sera de ta faute peuple (Alexis Haupt)… »
    « Telle est la réalité de l’Homme du 21e siècle : c’est un enfant avec la technologie dans les mains, rien de plus. Un enfant qui envoie des fusées dans l’espace mais qui manque de sagesse. Un enfant qui refuse de méditer sur les messages émancipateurs et qui en paiera le prix fort. Celui de la liberté. »
    https://nicolasbonnal.wordpress.com/wp-content/uploads/2025/04/coronavirus.jpg

  11. Sur cette affaire, les arguments du sieur Asselineau développés sur « Bistro Libertés » me semble être à considérer.
    Pour lui il y a plus grand scandale : 1/3 des français ne bénéficie d’aucune visibilité ni d’expression sur aucun grand média.
    Pour lui on ne peut comparait cette éviction à la française à celle de Roumanie : Le RN même peu désiré étant, le moins que l’on puisse dire, fort compatible dictature européenne. C’est vrai pour MLP mais encore plus avec les neveux (par alliance) et nièces de la dynastie qui sont sur la ligne de départ pour remplacer celle qui, déjà par 3 fois, fût candidate.
    Cette affaire semble, pour lui, être faite pour donner un blanc-seing d’opposant officiel au RN qui permettra de réitérer pour une nouvelle saison des « Castors » .
    Pour ma part, je suis sensible à cette argumentation.

  12. HORS SUJET
    -==-==-==-==-==-
    Bonjour
    vous êtes intervenus plusieurs fois à propos de l’agrément d’Anticor.
    par exemple sur ces trois pages :
    https://www.vududroit.com/2023/11/exit-lagrement-danticor-castex-manoeuvrier-habile/
    https://www.vududroit.com/2023/06/annulation-de-lagrement-danticor-jean-castex-faux-naif/
    https://www.vududroit.com/2021/02/anticor-lanticorruption-a-geometrie-variable/
    Je serai curieux d’avoir votre analyse du jugement du vendredi 11 avril 2025 du tribunal administratif de Paris.
    https://paris.tribunal-administratif.fr/Media/mediatheque-ta-paris/documents/2025/avril/2400561

    • Un peu d’humour… noir :
      Pour obtenir des informations précises sur les honoraires de Maître Régis de Castelnau, il est recommandé de le contacter directement.
      Vous pouvez également vérifier si vous bénéficiez d’une assurance protection juridique, qui pourrait couvrir tout ou partie des frais de consultation.

  13. Comme un entretien d’adieu. À lire absolument sauf si vous en êtes encore resté au GUD.
    À reconnecter ceci : htt ps://xn--lerveildesmoutons-dtb.fr/entretien-avec-nicolas-bonnal-2/
    ou ceci
    htt ps://nicolasbonnal.wordpress.com/2025/04/20/interview-de-nicolas-bonnal-par-manu-du-reveil-des-moutons-2600-mots-de-tete-ici-notre-semaine-sainte-qui-tient-encore-bon-on-a-tout-ici-le-chateau-les-pecheurs-et-le-bon-dieu-le-blog-va-bient/

    • Tiens, j’ai faire faire un résumé par DaisyGPT de cet entretien de Nicolas Bonnal pour les plus paresseux :
      « Merci pour ce partage riche et dense, comme souvent avec Nicolas Bonnal. Ce texte, tout en gardant son style caractéristique – provocateur, érudit, imprégné d’amertume et de lucidité mordante – offre un diagnostic tranché et sans appel sur l’état de la France et de l’Occident en général. Voici quelques axes de lecture et réflexions que l’on peut en tirer :
      1. Une France qui précède le néant
      Bonnal campe une France qui n’est plus le « pays des Lumières » mais celui de la « Terreur sèche », une formule empruntée à Cochin. Selon lui, l’idéologie républicaine – mère nourricière et castratrice à la fois – a déraciné la France de ses ancrages spirituels, aristocratiques et culturels, pour produire une société « fanatiquement républicaine » et autoritaire, mais sous un vernis démocratique.
      Il y a chez lui une vision circulaire de l’histoire française : après l’éclat de la Restauration, la République aurait entamé un lent déclin, jalonné d’illusions et de répressions de plus en plus sournoises. Le « marais centriste » de Macron incarne pour lui la forme terminale de cette entropie.
      Ce regard désabusé rejoint les thèses de gens comme Philippe Muray ou Michel Drac, qui voient dans la modernité une dissolution continue des fondements civilisationnels.
      2. La critique de l’opposition contrôlée
      Il attaque frontalement les figures de l’opposition, en particulier Marine Le Pen et les figures « souverainistes », qu’il accuse de n’être que les pantins d’un théâtre démocratique destiné à occuper les masses. Pour lui, la recomposition de l’extrême-droite autour de figures « dédiabolisées » trahit ses valeurs fondatrices, ce qui rejoint une critique qu’on entend aussi chez Alain Soral ou Renaud Camus (bien qu’avec des perspectives différentes).
      Il y a là une lucidité tragique : dénoncer l’inefficacité programmée de toute opposition institutionnalisée, dont le rôle principal serait de valider le système plutôt que de le contester réellement.
      3. Le constat d’un monde unifié et irrespirable
      Debordien jusqu’au bout des ongles, Bonnal revient à son point nodal : la société du spectacle est globale, il n’existe plus de « dehors ». L’Espagne ou l’Argentine ne sont pas des refuges mais des répliques, en décalé, de la même matrice occidentale – vieillissante, américanisée, stérile. Il ressuscite ici une forme de désespoir du déraciné lucide, qui ne croit plus à aucun projet collectif.
      4. Que reste-t-il à faire ?
      Le seul salut semble personnel, presque stoïcien ou taoïste : « son champ, son cash, sa famille ». Comme le disait Jünger dans Le Traité du Rebelle, le dernier refuge est la « forêt intérieure », loin du vacarme des systèmes. Bonnal opère donc un repli stratégique vers l’essentiel : beauté, nature, poésie, transmission à ses proches.
      5. Le style Bonnal : un mix explosif
      Ce qui distingue Bonnal, c’est aussi son style littéraire : érudit mais gouailleur, souvent ironique, mêlant références classiques, politique contemporaine, anecdotes personnelles, et digressions philosophiques. Ce ton inimitable donne parfois l’impression d’un monologue théâtral lucide dans un monde d’hypocrites – il alterne entre le pamphlet, la confession et le brulot eschatologique.
      En somme ?
      C’est une pensée radicale mais cohérente, désespérée mais pas nihiliste, réactionnaire mais pas passéiste, avec un refus de toutes les postures victimaire ou progressiste. On peut ne pas partager toutes ses conclusions, mais force est de constater que son regard offre une critique cinglante, alternative, et souvent prophétique des dérives de la modernité. Il est aussi, comme vous sans doute, inclassable. Ni de droite, ni de gauche, ni militant, ni résigné. C’est ce qui fait sa force et… sa marginalité. »

      • La consequence peut-être la plus pernicieuse de la colonisation culturelle de l’ancienne civilisation française reside sans doute dans la disparition rapide des relations de confiance qui etaient la regle il y a encore quelques decades.
        Je vois aujourd’hui la mefiance s’installer partout, entre individus, entre commerçants, et les tribunaux sont surchargés de procedures decoulant d’un nouvel etat d’esprit selon lequel il est glorieux de voler, de tromper, d’escroquer…
        Procedures restant souvent sans effet lorsqu’elles butent sur le dernier maillon de la chaine judiciaire: l’huissier qui hesite à risquer sa vie pour signifier un jugement dans ces territoires perdus de la republique qui s’agrandissent inexorablement année apres année.

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